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Production marchande Production non marchande Une baguette de pain vendue par une boulangerie Une coupe de cheveux effectuée dans un salon de
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sourcier; le sourcier tient sa baguette en tordant ques sur les baguettes que les pharaons tiennent que l'eau crée une distribution de courant électri-
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des baguettes produites et vendues par le boulanger est égale à 1000X0 90 = 900 € 2 Pourquoi peut-on dire que le boulanger crée chaque jour de la valeur ?
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Unimie est le premier groupement à avoir créé un tel concept de baguette Avant la baguette, Banette désigne tout d'abord une farine de froment haut de
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Pour une baguette à 1€, la valeur ajoutée du boulanger est donc égale au prix de Par exemple, un embouteillage crée du PIB parce qu'il augmente la
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échantillon de 80 boulangeries.
LES NOTES DE POLITIQUE DU CRES
Le projet de valorisation des céréales locales en panification : quel impact sur la filière ?Le pain est l'un des aliments les plus consommés au Sénégal. Estimée à trois millions de baguettes
par jour, sa consommation est essentiellement constituée de pain produit à partir de farine de blé
importé. Ces importations s'élevaient à un peu plus de 436.000 tonnes en 2010. Face à cette
dépendance extrême, l'idée a depuis longtemps mûri de réduire le poids du blé dans sa fabrication
en produisant du pain à base de farine composée de blé et de mil ou de maïs. Les multiples
qu'à la mauvaise qualité des céréales locales. En effet, la production nationale de mil et de maïs est
estimée à 700.000 tonnes en moyenne annuelle, dont 85% sont autoco nsommées. tés que le le Programme de Pro ductivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO) a initié un pro jet visant à produire du pain avec de la farine composée à 15% de mil ou de maïs, l'objectif étant de fournir des débouchés aux pro ducteurs de céréales locales et aux unités de transformation de ces céréales en farine boulan- gère.La présente note de politique
rend compte des principaux ré sultats de l'évaluation d'impact de la phase pilote entreprise parle CRES en vue de déterminer le niveau d'adoption de la technologie introduite par le projet, et éva
luer son impact sur la production et la consommation de pain composé.METHODOLOGIE ET RESULTATS
CRES, Rue 10 Prolongée Cité Iba Ndiaye Djadji Lots 1 et 2 Pyrotechnie - Dakar Sénégal CP : 12023 - BP : 7988, Dakar Médina Tél : (221) 33 864 77 57 - Fax : (221) 33 864 77 58 Email : cres@cres-sn.org - Information : contact@cres-sn.orgSite web : www.cres-sn.org
Recherche menée
sous la direction du Pr Abdoulaye Diagne cres@cres-sn.org 32par les deux organisations de producteurs pour expliquer le non-respect de leurs engage- ments sont les suivantes : la faible part de la production cé réalière destinée à la vente ; le faible montant des fonds mobi lisés pour l'achat de céréales. doute le fait que l'achat, le stoc kage, le conditionnement et la vente de céréales ne sont pas le coeur de métier des organi- sations de producteurs, mais plutôt celles des commerçants.
L'évolution des quantités to
tales de céréales locales ache tées par les trois unités de transformation n'a jamais at teint le volume des producteurs lors de la phase pilote (1000 tonnes).Ces résultats suggèrent que si les équipements fournis aux unités de transformation leur ont permis d'augmenter sensi-blement leurs approvisionne-
ments en céréales locales, les quantités achetées semblent avoir rapidement atteint leur maximum. Autant les achats ont vite progressé au cours de la phase pilote, autant ils sont restés plus ou moins stables pendant la phase de diffusion. des unités de transformation a eu des répercussions négatives non seulement sur la produc tion et les ventes de farine, mais aussi sur la fabrication de painà base de farine composée. Les
défaillances des organisations de producteurs ont ainsi pous-sé les unités de transformation à s'approvisionner en céréales de moindre qualité sur le mar-ché local et un grand nombre de boulangeries à poursuivre la production de pain selon les techniques traditionnelles. Les
graphiques ci-dessous com parent les quantités de farine produites et vendues en 2011et 2014 par les deux unités de transformation (Maria Distribu-tion et Free Work Service) pour lesquelles des données ont pu être recueillies.
L'approvisionnement en céréales : des résultats très en-deçà des prévisions
Production et ventes de farine composée : des effets limités, malgré une amélioration du chiffre d'affaires ciaires, cinq ont testé le pétrin mais ne l'ont pas adopté. Cependant, ceux qui l'ont adopté avancent les raisons suivantes : facilité d'utili- du produit. Toutefois, moins du tiers (29,4%) - tion à base de farine composée leur a permis d'améliorer leur revenu.Parmi les facteurs qui ont favorisé l'adoption
Cette publication a été réalisée grâce à une subventio n du Centre de Recherches pour le Développemnet International (CRDI) dans le cadre de l'Initiative Think Tank.CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
de la technologie, on retiendra les caractéris tiques propres du propriétaire de la boulan- gerie (âge et niveau d'éducation), le niveau de connaissance de la technologie, la zone d'implantation de la boulangerie, le type d'ac tivité.Concernant le niveau de connaissance, outre
les campagnes de sensibilisation sur les avantages du pain composé organisées lors de la phase pilote (journées de dégustation, ateliers de lancement, d'émissions radiopho- niques, etc.), les formations dispensées aux boulangeries semblent avoir joué un rôle dé cisif dans l'adoption de la technologieLa production de pain à base de farine
composée : des effets généralement posiMalgré le niveau satisfaisant d'adoption de
la technologie par les boulangeries, l'effet du projet sur la production de pain à base de fa rine composée est resté très limité, l'appro- visionnement des boulangeries en farine de mil et de maïs par les deux grandes unitésde transformation retenues par le projet (11,5 tonnes en 2011) ayant été très en-deçà des quantités prévues dans la phase pilote.L'évaluation d'impact fondée sur une mé-thode consistant à associer à chaque bou- - caractéristiques comparables n'a pas permis --
tion annuelle de pain composé ni sur la part de celle-ci dans la production totale de ses