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Marie-Paule BERRANGER

12 poèmes de Rimbaud analysés et commentés

MARABOUT

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PREMIÈRE PARTIE

LA VIE FABULEUSE D"ARTHUR RIMBAUD Retrouver ce titre sur Numilog.com

LA FAMILLE

"Je serais bien l"enfant abandonné... » écrit Rimbaud. Car la famille lui est pesante. Arthur Rimbaud est né à Charle- ville en 1854. Son père, Frédéric Rimbaud, capitaine d"infanterie, est parti définitivement à la naissance d"Isa- belle, quand Arthur avait six ans : avant, il y a eu la cam- pagne

de Crimée, la garnison - au total, Rimbaud l"a peu connu et cette absence, même s"il s"en félicite, est fortement

ressentie. Le " dégagement rêvé» est peut-être la trace d"une "démission» paternelle mythifiée.

La mère,

Vitalie Cuif, se retrouve avec un rôle plutôt ingrat ; poèmes et correspondance lui donnent de " doux » noms : la

Sorcière,

la Vampire, la mère Rimbe, la Daromphe. Au départ de son mari, elle se drape dans le deuil et le devoir, silhouette noire et rigide, soucieuse de la respectabilité de la famille. Menant à la baguette ses quatre enfants dont elle reste seule responsable, elle leur impose une stricte disci- pline religieuse et l"économie la plus sévère.

Rimbaud, à l"adolescence,

lui prête de sombres intentions à son égard, notamment de le pousser à la faute pour l"effacer de la famille comme une tache, en l"oubliant dans un pen- sionnat. Mais il reviendra toujours à Roche, la propriété des parents de sa mère, entre deux épisodes agités de sa vie; c"est à sa mère qu"il fait appel, et pas en vain, pour financer l"édition

d"Une saison en enfer, négocier avec la famille de Verlaine à Paris, venir l"arracher au marasme à Londres. Il

semble pour le moins qu"une certaine solidarité les unisse. Du frère aîné d"un an, Frédéric, il a peu à attendre : quelques après-midi partagés sur les bords de la rivière, mais pas d"autre complicité. Quant aux sœurs, l"une, Vitalie, de quatre ans plus jeune, meurt à dix-sept ans d"une synovie tuberculeuse; l"autre, Isabelle, il la retrouve surtout, semble-t-il, à la fin de sa vie : elle l"accompagne dans son agonie, joue le jeu de ses ultimes rêves d"aventure, reçoit confidence de ses dernières "illuminations». Fidèle, trop Retrouver ce titre sur Numilog.com peut-être, elle veille ensuite jalousement sur l"œuvre, sur- veille les projets d"édition, propose coupures et falsifica- tions,

pour ôter de l"œuvre de son frère ce qui heurte les bons sentiments. Elle tente, avec son mari, Paterne Berri-

chon, de gérer une image bien pensante d"un Rimbaud repenti et chrétien jusqu"à la dernière heure.

Ambivalence

de Rimbaud... la famille est décrite comme la paralysie, la menace d"impuissance, l"origine du vice. Le doute qui l"habite, l"oscillation entre des extrêmes, il en rend responsables, semble-t-il, le retrait du père et la rigidité castratrice de la mère. Pourtant, il y a aussi quelques images tendres d"enfants penchés sur les belles images, de mélan- colie des jours de pluie, de rêveries au bord de la Meuse.

JEAN-ARTHUR, ÉLÈVE RIMBAUD

L"école

(l"Institution Rossat, puis, à partir de 1865, le col- lège de Charleville) est le lieu où Rimbaud respire : là s"ouvre un autre monde révélé par les livres qui permettent d"échapper au quotidien régulier et morne.

Rimbaud rafle

les prix et se fait remarquer par sa piété. Dès huit ans, il écrit de petites pièces (une sorte de fantaisie, puis, en

1868, des vers latins au Prince impérial à l"occasion

de sa première communion). Plus significatifs, à partir de quinze ans, ses vers latins: "Ver erat» (Le "Songe de l"écolier») connaît les honneurs de la publication dans le

Bulletin

de l"Académie de Douai (n° 2), puis "Jamque novus» ("L"Ange et l"enfant») et "Jugurtha» paraissent dans les numéros 11 et 22.

L"école lui donne une

formation déterminante en ce que les méthodes acquises là orienteront sa recherche poétique; ainsi la récitation où il excelle (il faut l"arrêter lorsqu"il récite l" Enéide en latin) le dote d"un prodigieux bagage de vers et d"images mémorisées. La rhétorique et ses exercices canoniques (cf. p. 72) lui ont donné des outils de création, Retrouver ce titre sur Numilog.com une virtuosité sur lesquels il s"appuie : certes, il lui faudra, pour devenir poète, désapprendre la mécanique artificielle, mais il tient le système...

Il possède donc une vaste

culture livresque complétée dans des moments de vacances forcées, durant la guerre de 1871, lorsque l"école a fermé ses portes. " Alchimie du verbe » (cf. p.

202) donne idée de cette boulimie qui privilégie la poésie

et une culture populaire, volontairement orientée vers les confins de la littérature.

Mais l"intérêt pour la musique est là

aussi. Et un poète ne doit-il pas savoir assez de botanique pour sortir des lys et des roses parnassiens? Les "belles images », les caricatures, les gravures et tableaux reproduits en noir et blanc dans les magazines captent son imagination.

L"école lui permet aussi

de rencontrer un jeune professeur, son professeur de rhétorique, Georges Izambard, avec lequel il correspond de plus en plus amicalement. Ses lettres, où il recopie ses premières tentatives de poète, sont un précieux document et, pour lui, l"occasion de prendre conscience, en les formulant pour autrui, de ses aspirations et de sa personnalité. Izambard lui présente Paul Demeny, un poète un peu plus âgé, avec lequel il entre aussi en cor- respondance, espérant grâce à lui être imprimé à Paris.

Cependant,

lorsqu"il a épuisé les ressources du milieu sco- laire, Rimbaud n"a d"autre souci que de s"en échapper. Il ne veut pas redevenir le bon élève qu"il a été, quand l"école rouvre ses portes, ni céder aux sollicitations maternelles. Il ne sera donc pas bachelier mais, quelques années plus tard, on

le voit s"informer du programme dans le projet, inabouti, de s"inscrire en candidat libre. Retrouver ce titre sur Numilog.com

PREMIER INTERMÈDE

LE

PARNASSE

SUR

LES HAUTEURS DE L"ART PUR

Le Parnasse

est le nom de la montagne où siègent les dieux de l"inspiration et de l"art (Dionysos, Apollon, les Muses). C"est

en toute modestie celui que se donnent les poètes qui rassemblent leurs œuvres dans les trois recueils collectifs

(1866,

1871, 1876) intitulés Le Parnasse contemporain. En

réaction contre les romantiques et le culte du moi souffrant, ils prétendent cultiver l"émotion, faire appel aux sensations par les ressources techniques de la poésie : d"où les recherches virtuoses sur les sonorités, le lexique souvent rare et savant, les rimes, les formes fixes. Théodore de Ban- ville, dans son Petit traité de versification en 1872, va jusqu"à exiger des rimes riches car "la rime est tout le vers »...

Lassés des

épanchements de Vigny, de Musset qui selon

eux ont amolli la poésie, les parnassiens se révèlent après la révolution de 1848; leur production s"étale cependant tout au long de la seconde partie du siècle. Théophile Gautier peut faire figure de précurseur avec Émaux et camées en 1852.
Dans la préface de Mademoiselle Maupin, il annonce la quête parnassienne d"un art lavé des compromissions politiques, libéré de la morale ou de la vérité : " Il n"y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c "est l"expression de quelque besoin, et ceux de l"homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa Retrouver ce titre sur Numilog.com pauvre et infirme nature. » Leconte de Lisle en 1864 dans un article du Nain jaune réserve l"art, " luxe intellectuel », à une élite. Cette recherche formaliste d"un art épuré se pour- suit jusqu"en 1893 avec le recueil de sonnets des Trophées de José Maria de Heredia.

DES NOMS!...

Les grands maîtres du mouvement sont Leconte de Lisle (Poèmes antiques,

1852, Poèmes barbares, 1862), Théo-

dore de Banville (Cariatides, 1842, Stalactites, 1846 ; sur- tout Odes funambulesques, 1857 où il cultive l"acrobatie verbale) ; François Coppée (Intimités, 1868) dont les dizains donneront lieu à de plus ou moins scatologiques parodies, des Dizains réalistes de Cros aux "coppées» de l"album zutique;

Sully Prudhomme (Stances et Poèmes, 1865) sera

même consacré par le premier Prix Nobel.

Les parnassiens se

regroupent en noyaux mouvants, autour de revues éphémères : la Revue fantaisiste de Catulle Men- dès (1861), la Revue du Progrès (1863-1864) de Xavier de

Ricard, puis L"Art

(1865-1866). Dans les recueils collectifs du Parnasse contemporain, publié chez Lemerre, auquel

Rimbaud débutant

aurait aimé collaborer, figurent Gautier,

Banville, Leconte

de Lisle, Verlaine, Mallarmé, Baudelaire,

Heredia,

Coppée, Catulle Mendès, Sully Prudhomme, Léon Dierx - dont Rimbaud s"inspire dans "Le Bateau ivre». En

1871 apparaissent des épigones : Laprade, Glatigny,

Mérat,

Valade, Plessis, mais aussi Charles Cros, Anatole France.

ET RIMBAUD

DANS TOUT CELA?

Il a

envié, imité puis très vite parodié et raillé les parnas- siens. L"audace de Banville détournant "La Tristesse

d"Olympio» de

Victor Hugo lui a plu - il s"en servira

bientôt... contre Banville. La virtuosité technique le séduit comme un jeu, une compétition pour bon élève - mais cela lui paraît vite facile, figé, conventionnel. Certes, il est d"accord avec Leconte de Lisle : " Le thème personnel et ses Retrouver ce titre sur Numilog.com variations trop répétées ont épuisé l"attention » (Préface des

Poèmes antiques, 1852),

mais ce n"est pas le cisèlement des formes héritées qui peut longtemps servir d"alternative.

L"idéal de

l"Art pur et sa mystique de la Beauté de marbre lui paraissent dérisoires : " j"ai assis la Beauté sur mes genoux et je l"ai injuriée » (Une saison en enfer). Comment, après les massacres de la

Commune, continuer de rêver d"une

Poésie détachée des conditions faites à l"existence d"ici? Déjà la lettre à Paul Demeny de mai 1871 le pres- sent : on va à l"Inconnu par des formes neuves qui restent à inventer.

Rimbaud,

donc, se détache de la virtuosité parnassienne dans la mesure où elle est à elle-même sa propre fin. Il se situe cependant au cœur du débat poétique de son temps en pastichant puis transposant - de plus en plus férocement les œuvres des parnassiens. " Ce qu "on dit au poète à propos de fleurs» est déjà une réponse d"égal à égal aux conseils que Banville lui prodigue : non seulement Rimbaud n"est pas prêt à les suivre mais l"esthétique dont ils procè- dent lui paraît pure convention. C"est dans L"Album zutique auquel participe un " parnassien » - Charles Cros - que

Rimbaud affiche

sa rupture avec le Parnasse. Les parnassiens ont droit en 1867 et 1872 dans Le Parnas- siculet contemporain

à la réponse de leurs dissidents.

L"Album zutique,

rédigé à la fin de 1871 à l"Hôtel des Étran- gers du quartier latin par vingt zutistes déchaînés - dont

Rimbaud -

est une charge féroce qui ne vise rien moins que la dégradation de la Beauté parnassienne (cf. p. 30). Retrouver ce titre sur Numilog.com "L"UN S"APPELAIT VERLAINE, L"AUTRE C"ÉTAIT RIMBAUD ILS

BUVAIENT DE L"ABSINTHE

COMME

ON BOIRAIT DE L"EAU...»

On a peut-être en mémoire la chanson de Barbara, et dans les yeux ce tableau fameux, Le Coin de table de Fantin-

Latour (peint en 1872)

où l"on voit toute une tablée d"artistes ; tout près de Verlaine au premier plan, le menton dans la main, le bel adolescent boudeur tourne le dos aux autres, vivante légende de la bohème parisienne et des poètes maudits. A la table des poètes

Rimbaud

est fasciné par les grands contemporains : il a lu les

romantiques, connaît Hugo sur le bout de la langue, révère Baudelaire comme un dieu. Lecteur du Parnasse

contemporain et de toutes les revues qui arrivent à la biblio- thèque de Charleville, il a découvert Leconte de Lisle, Gau- tier, et le maître le plus insolent, Banville. A lui, le premier, il écrit le 24 mai 1870 puis en août 1871. La première lettre est accompagnée de "Sensations, "Ophélie», "Credo in unam» (qui s"appellera ensuite "Soleil et chair»). C"est l"appel d"un disciple admiratif. La seconde lettre, après que Banville lui a répondu par quelques conseils attentifs et critiques, est déjà une parodie irrespectueuse où Rimbaud retourne au poète parisien ses propres critiques et lui montre la part de convention qui lui dicte ses remarques. "

Ce qu "on dit au poète à propos de

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