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de l'œuvre célèbre Les caprices de Marianne, parue en 1833 et jouée en 1851, à la amour, trahison et complot sont illustrés par de nombreux personnages
[PDF] Les caprices de Marianne - La Bibliothèque électronique du Québec
Personnages Claudio, juge Coelio Octave Tibia, valet de Claudio Pippo, valet de Coelio Malvolio, intendant d'Hermia Un garçon d'auberge Marianne
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26 fév 2015 · Texte d'Alfred de Musset Mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia Création décor de Jacques Gabel assisté de Morgane Baux Création son
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Les caprices de marianne analyse pdf Musset et romantisme Voir la biographie de Musset (1810-1857) sur Wikipedia Musset compose la plupart de ses
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Parmi les personnages, nous n'étudierons que Marianne, Octave et Cœlio Ce sont les personnages principaux, les seuls qui évoluent Les autres ne font que
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Quel portrait des deux personnages nous dresse ce passage ? Introduction : - Alfred de Musset, auteur romantique // un théâtre pour être lu - Les Caprices de
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Le titre Les Caprices de Marianne peut s'expliquer par l'attitude de Marianne, rencontres Marianne/personnages masculins : 5 rencontres Marianne/Octave ;
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Les Caprices de Marianne Alfred de Musset Résumé : L'action est dans un Naples imaginaire, sans indication d'époque Car ces détails importent peu :
les Caprices de Marianne - Érudit
TEXTE D'ALFRED DE MUSSET MISE EN SCÈNE : CLAUDE POISSANT, ASSISTÉ DE JOHN APPLIN ; DÉCOR : RAYMOND MARIUS BOUCHER ; COSTUMES
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Tibia, valet de Claudio (ténor) Le chanteur de Sérénade (baryton) La Duègne ( rôle de travesti) Synopsis : Acte I : Coelio aime Marianne, jeune épouse pure et
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Les personnages dans les Caprices de Marianne
Parmi les personnages, nous n'étudierons que Marianne, Octave et Coelio. Ce sont les personnages principaux, les seuls qui évoluent. Les autres ne font que passer (Hermia, Malvolio, le garçon, le spadassin). Seuls Ciuta et le couple Claudio-Tibia jouent un rôle dans l'action, mais comme des forces extérieures.1. Coelio
Incarnation de la mélancolie, jeune homme sensible et timide, c'est le prototype du héros romantique inhibé, impuissant. Il montre des tendances morbides, et il semble parfois plus amoureux de la mort que deMarianne ("
Ah ! malheureux que je suis, je n'ai plus qu'à mourir ! [...] Vivre pour une autre me serait plus difficile que de mourir pour elle.» (I, 1).
C'est sa méfiance à l'égard d'Octave (et de tout le monde), renforcée par Ciuta (II, 2) qui
précipitera sa perte. Il a raison, finalement, de se méfier d'Octave, mais c'est du charme personnel de ce dernier qu'il devrait avoir peur, et non d'une trahison volontaire, dont son ami est incapable.2. Octave
C'est le personnage principal. C'est un libertin qui ne croit en rien ni en personne, qui passe sa vie à faire la fête, à s'étourdir dans l'ivresse et les plaisirs de la chair. En le forçant à s'arrêter dans sa fuite en avant, la demande d'aide de Coelio l'oblige àrevenir sur lui-même, et le fond de son caractère apparaît alors, une mélancolie sombre et
angoissée. Il semble " las de cette existence désordonnée» (Léon Lafoscade).
Il a par dessus tout le sens du langage, de l'image, et c'est là-dessus que Marianne le raille : " Bien dit. Aviez-vous préparé d'avance cette comparaison ? Si vous ne brûlez pas le brouillon de vos harangues, donnez-le-moi, de grâce, que je les apprenne à ma perruche.» I, 1).
Tombe-t-il ou non amoureux de Marianne. Si c'est le cas il y renonce pour tenir sa promesse à Coelio ; mais il est possible aussi que non. Il ne manifeste jamais ses sentiments de manière explicite et l'ambiguïté, essentielle, persiste. Si elles s'expriment de manière différente, la mélancolie d'Octave et celle de Coelio sontsoeurs jumelles, à tel point qu'il se produit à la fin de la pièce une sorte d'échange entre les
personnages. L'Octave festif est mort et enterré sous la pierre tombale, le Coelio qui pense que sa " place est vide sur la terre» s'est emparé de son âme.
3. Marianne
Femme du vieux Claudio, vierge encore, elle n'a que mépris pour tout ce qui n'est pas le devoir qu'elle a appris au couvent dont elle vient tout juste de sortir. Ses premiers mots cinglentCuita, et à travers celle-ci le pauvre Coelio.
Mais rapidement elle s'éveille au désir au contact d'Octave, révèle celui-ci de manière de
moins en moins cryptée (la métaphore de la bouteille de Lacrima Christi, le foulard, ses dernières paroles). Comme Octave, elle a le sens du langage (cf. ses tirades de l'acte II, scène 1). C'est elle qui aura parcouru le plus vite le plus long chemin moral, mais ce sera en vain, et elle semble n'avoir que perdu, ce qui rend la fin pathétique. Elle est en même temps le double de Coelio qu'elle ne rencontre jamais (mais leurs paroles semblent être l'écho les unes des autres: - " L'amour, dont vous autres vous faites un passe-temps, trouble ma vie entière. Ô mon ami, tu ignoreras toujours ce que c'est qu'aimer comme moi ! Mon cabinet d'étude est désert ; depuis un mois j'erre autour de cette maison la nuit et le jour. [...] Entre elle et moi est une muraille imaginaire que je n'ai pu escalader.» (Coelio I, 1)
- " Et ne serait-ce pas un grand écolier en de telles matières que celui qui baisserait lesyeux devant elle, qui se dirait tout bas : "voilà peut-être le bonheur d'une vie entière", et qui la
laisserait passer ?