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sur la question où ils rappellent les différentes manifestations de l'emprunt en la nature des deux types d'emprunts reste la même (cf l'article « emprunt », Le
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Étant donné qu'il y avait plusieurs types différents, il ne pouvait y avoir autant d' occurrences pour le type anglais le plus fréquent qu'avec les référents situés dans
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Ainsi, le grec a fourni hambourguère formes lexicales d'une langue à quantité de mots au latin et aux l'autre est chose plus fréquente qu'on autres langues
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Tous droits r€serv€s Universit€ du Qu€bec ' Montr€al, 1984 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par "rudit. "rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.
https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 23 oct. 2023 10:10Revue qu€b€coise de linguistiqueLe trajet linguistique et social des empruntsShana Poplack et David Sankoff
Volume 14, num€ro 1, 1984Grammaires en contactURI : https://id.erudit.org/iderudit/602531arDOI : https://doi.org/10.7202/602531arAller au sommaire du num€ro"diteur(s)Universit€ du Qu€bec ' Montr€alISSN0710-0167 (imprim€)1705-4591 (num€rique)D€couvrir la revueCiter cet article
Poplack, S. & Sankoff, D. (1984). Le trajet linguistique et social des emprunts.Revue qu€b€coise de linguistique
14 (1), 141...186. https://doi.org/10.7202/602531arLE TRAJET LINGUISTIQUE
ET SOCIAL DES EMPRUNTS*
Shan a Poplack Davi d Sankoff L e lexiqu e d'un e langu e peu t conteni r un e proportio n considérabl e de mots provenant d'une ou de plusieurs autres langues. Pour le vocabulaire bienétabli
, les méthode s de la linguistique historique et comparative peuven t nou s aide r déduir e quels mots ont été empruntés, de quelle langue i l s'agi t e t approximativemen t quand Or e n situatio n d e contac t linguistique i l exist e généralemen t de nombreu x mots originaire s d e l'un e de s deu x langues don t l'appartenanc e o u l a non-appartenanc e a u lexiqu e établi de l'autre langue n'est pas claire. A u nivea u synchronique i l es t difficil e d e détermine r une telle appartenance notammen t parc e qu'o n n e dispos e actuellemen t d'aucu n critèr e praticabl e e t scientifiquemen t acceptabl e pou r décide r si un item lexica l provenan t d'un e langue , utilisé lors du discours dans une autre, soit pa r u n seu l locuteur soi t mainte s reprise s dan s un e communauté , devraitêtr
e considér é comme un véritable emprunt. Ce mot pourrait aussi bien constitue r l e tou t o u un e parti e d'un e alternanc e entr e de s langues c e qu i e n so i es t u n phénomèn e tou t fai t distinc t d e l'emprunt I l pourrait pa r ailleurs , refléter l'acquisition incomplète de l'une des deux langues d'un locuteu r bilingue o u encoreêtr
e d u n lapsu s passage r d u typ e souven tétiquet
é "interférence».
Cett e recherch e a bénéfici d e subvention s d u Conseil de recherche en sciences naturelles et géni e d u Canad a octroyée sSankoff
e t d u National Institute of Education (É.U.) à Poplack, cett e dernièr e dan s l e cadr e d'un e recherch e plu s vast e su r l e contac t d e langue s qu'ell e a effectu a u Center for Puerto Rican Studies, City University of New York. Alicia Pousada a administr l e questionnair e a u cour s d e l'enquêt e su r l e terrai n pour ce projet. On tient à remercie r François Grosjean, Don Hindle, Raymond Mougeon, Edouard Béniak, Daniel Valoi s et les chercheurs au Center for Puerto Rican Studies, qui ont lu et commenté des version s antérieures de cette étude, ainsi que Mélanie Wodicka, qui a collaboré à la version français e d e l'article.142 SHANA POPLACK et DAVID SANKOFF
O na prétendu qu'à partir d'un examen purement synchronique, c'est-à-dire sans évidence comparative ou étymologique, il est impossible de découvrir ou de décrire des emprunts (Fries et Pike 1949; voir aussi Haugen 1950a, Weinreich 1953), considérant comme acquis que ces derniers sont parfaitement assimilés aux patterns de la langue réceptrice. Nous ne sommes pas d'accord avec ce point de vue simpliste qui voudrait que l'incorporation de l'emprunt soit
plutôt ponctuelle, sans période de rodage ou de transition. Nous nous attarderons spécifiquement au mécanisme par lequel un item perd graduellement son statut d'élément étranger pour devenir totalement intégré au lexique natif. Pendant cette transition, d'une part, il est difficile de reconnaître les emprunts, de les caractériser, et de les distinguer, structuralement et distributionnellement, des mots natifs, et, d'autre part, des formes de la langue étrangère d'où ils proviennent. Bien qu'il existe une vaste
littérature qui traite spécifiquement de l'emprunt, il reste maintes questions non résolues à propos de leur acquisition, ainsi que d'autres aspects linguistiques et sociologiques, de même qu'il subsiste des dilemmes
méthodologiques subtils impliqués dans leur discernement, leur définition, leur identification et leur caractérisation.
Dan s cette étude, nous allons dans un premier temps revoir la littérature pertinente en insistant sur trois aspects du processus de l'emprunt : les mécanismes linguistiques, la dynamique sociale et les problèmes de définition et d'analyse dans l'étude de transfert lexical. Nous dégagerons de ce travail un certain nombre de concepts et d'hypothèses qui ont été développés dans le but de décrire et d'analyser l'importation de formes d'une langue à une autre. Ensuite, nous procéderons à la concrétisation de ces concepts afin de les appliquer à un corpus de mots, dont certains s'avéreraient des emprunts, recueillis dans un échantillon d'enfants portoricains bilingues et de leurs parents. Nous soumettrons ces données à une analyse statistique afin de déterminer les dimensions de l'"espace» où évolue le processus d'emprunt ainsi que d'évaluer jusqu'à quel degré les processus d'intégration phonologique, syntaxique, lexicale et sociologique d'un élément étranger vont de pair ou progressent indépendamment.
Dan s cette étude, nous accordons une attention spéciale à la transmission de matériel emprunté d'une génération à l'autre, et en particulier aux rôles de locuteurs jeunes et plus âgés, unilingues et bilingues dans la
LE TRAJET DES EMPRUNTS 143
propagatio n e t l a détermination de la forme phonologique éventuelle de ce matériel emprunté. Les études traditionnelles et plus récentes traitant de l'emprunt soulignent le fait que les adaptations d'éléments étrangers de tout niveau linguistique aux patterns de la langue réceptrice, telles que l'incorporation de suffixes verbaux et nominaux, l'attribution du genre, etc. constituent des indications que les formes ont été intégrées dans cette langue (ex. Haugen 1950a, p. 396 et p. 440; également implicite dans Bloomfield 1933 : p. 450 et p. 453; voir aussi Hyman 1970, Lovins 1974). Fries et Pike (1949) incorporent des critères phonologiques, grammaticaux et sociaux dans leur postulat (p. 39) : un mot
emprunté est complètement assimilé lorsque la séquence de phonèmes qui le compose (a) est équivalente aux séquences qui se produisent dans la langue réceptrice ou leur est analogue; lorsque (b) sa position par rapport aux frontières grammaticales est la même que dans les
séquences composant des mots natifs; (c) lorsque ce mot est utilisé couramment par les locuteurs unilingues; enfin, la séquence de phonèmes peut être considérée complètement assimilée lorsqu'elle sert de pattern pour le développement de nouvelles séquences dans la langue réceptrice.
Or cet état d'assimilation complète ne se produit évidemment pas de façon instantanée. Et en ce qui concerne le déroulement de l'assimilation, qu'elle dure des mois, des années ou des générations, on sait relativement peu de choses.
L'intégratio
n linguistique des emprunts ne comprend que quelques aspects de leur assimilation à une langue. Les processus sociologiques de diffusion et d'acceptation en
représentent d'autres. Les études de langues en contact ont signalé deux distinctions fondamentales, de nature sociologique ou sociolinguistique, pertinentes à l'incorporation de matériel emprunté au répertoire linguistique de la communauté. L'une comporte les rôles différents d'unilingues par rapport à des bilingues de divers degrés de compétence, l'autre implique la transformation des emprunts à travers les générations successives de locuteurs.
Un e opinio n répandue voudrait que les locuteurs bilingues devancent les unilingues dans l'utilisation des emprunts, ces derniers les apprenant des premiers. Les locuteurs bilingues assimileraient de nouveaux sons plus tôt que leurs homologues unilingues (Fries et Pike 1949, p. 39). Haugen distingue,
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