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omprendre la mondialisation : l'IPhone, « made in monde » IPhone créé en 2007 par la FTN Voir travail composition et croquis de synthèse III Les espaces maritimes au 



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Correction de la composition sur le fonctionnement de la

ion de la composition sur le fonctionnement de la mondialisation au Flux financiers : IDE pour établir des usines (Foxconn en Chine ou au Brésil pour l'iPhone), prise de 



Cours 3 LiPhone, produit mondialisé - WordPresscom

isation? I/ Le produit phare d'une firme transnationale américaine A/ Une firme implantée en 



LiPhone, un produit mondialisé PLAN DU COURS

envisageables de composition I- L'iPhone est une production inscrite dans la mondialisation



etude de cas IPhone TS 2017

?gale intégration des territoires dans la mondialisation Et si le sujet de la composition était



Étude Le téléphone portable : un produit mondialisé

sur « la mondialisation d'un produit » permet de démontrer cette idée Elle présente d'une Décrivez le circuit mondial de l'iPhone de sa production à sa ce travail comme une partie d'une composition



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G2 LES DYNAMIQUES DE LA MONDIALISATION

La " mondialisation » désigne le passage à l'échelle planétaire : il s'agit d'un phénomène d'intégrations, d'échanges,

d'enrichissements et d'interdépendances, que ce soit économique, culturel ou même politique. La " globalisation » est le

terme anglais.

phénomène à un impact sur les territoires qui sont inégalement intégrés à différentes échelles. Les espaces maritimes

sont des territoires privilégiés de la mondialisation et à ce titre, deviennent des enjeux géostratégiques de premier

ordre.

Silicon Valley qui est le symbole de la technopole et de la puissance des Etats Unis dans la mondialisation.

La production de l'iPhone est mondialisĠe et hiérarchisée : La conception reste localisée à Cupertino, dans la Silicon Valley. La fabrication des composants est réalisée dans les pays développés

Les matières premières nécessaires à la fabrication proviennent souvent de pays du Sud (Gabon, RDC, Chine)

mais aussi de pays du Nord (Australie). L'assemblage est effectuĠ en Chine (" l'atelier du monde »).

La fabrication du tĠlĠphone portable est ă l'origine de flux matériels (matières premières, composants, distribution du

Europe).

Le tĠlĠphone portable est Ġgalement ă l'origine de flux immatériels (capitaux, informations).

La diffusion du téléphone portable est mondialisée, avec une démocratisation qui permet aux ¾ de la population

centrale), en raison d'un pouǀoir d'achat rĠduit et d'une faible connedžion audž rĠseaudž, la diffusion de l'usage du

téléphone portable dans ces territoires est très rapide. DIT :

DIPP :

La FTN Apple a mis en place une stratégie globale. Elle s'appuie sur un réseau complexe composé de :

Filiales qui sont des entreprises appartenant à la FTN.

Sous-traitants qui sont des entreprises qui travaillent en partenariat avec la FTN ͗ Fodžconn pour l'assemblage,

LG pour l'Ġcran ou Samsung pour le processeur.

Ces réseaux entraînent la multiplication des flux matériels mais aussi immatériels qui se démultiplient :

Flux de matières premières

Flux de composants

Flux de marchandises

Fludž d'information entre les sous-traitants, les filiales, le siège...

Flux financiers correspondant aux IDE.

Ces FTN doivent donc avoir des infrastructures de première qualité (ports, routes, aéroports, haut débit) et la main

attractive pour les FTN.

L'action des ONG peut permettre enfin de modifier la stratĠgie des FTN. Ainsi, l'ONG China Labor Watch dĠnonce les

conditions imposées par Apple qui obligent les sous-traitants à avoir recours à une MO sous payée, voire même parfois

I. Le fonctionnement de la mondialisation.

A. Les acteurs de la mondialisation.

LES FTN :

+ de 80 000 elles représentent ¼ du PIB mondial, 2/3 du commerce

Lobbying puissant (OMC, FMI). Elles sont majoritairement ds les pays du Nord mais la part du Sud progresse rapidement.

Elles mettent en concurrence les territoires ds le cadre de la DIT et DIPP. Elles investissent essentiellement ds les pays de

la Triade et les pays émergents.

StratĠgie d'implantation :

Accès aux matières premières

Accès au marché

Valorisation inégalités socio-économiques. Leur production est délocalisée ds les Suds mais les IDE privilégient toujours le Nord.

Etats : acteurs majeurs qui ont pour rôle :

Aménager leurs territoires : infrastructures de transport, zones franches, politiques économiques libérales, intégration

ds l'Ġco mondiale.

Régulateurs : cherchent à limiter les excès de la mondialisation (délocalisations, uniformisation), assurent les besoins des

pop° et des entreprises (formations, recherche)

Organisation en associations rĠgionales pour s'affirmer ds la mondialisation (UE, Mercosur, ALENA, ASEAN).

Autres acteurs :

Organisations internationales qui encadrent la mondialisation : OMC (encourage les échanges et limite le

protectionnisme), FMI (stabilité financière), Banque Mondiale (prêt aux pays en difficulté), G20 et G8 (sommets

informels des pays les plus riches).

Organisation illicites : mondialisation parallèle : drogue, paradis fiscaux qui g énre des flux matériels et financiers

importants (drogue = pétrole) ONG, groupes de pression et médias forgent une opinion publique internationale

B. Les flux de la mondialisation.

Flux humains :

Flux touristiques x40 depuis 1950 avec plus de 1.1 milliard de touristes en 2015 soit 10 % PIB mondial. Les pays de la

Triade dominent largement ces flux qui sont très régionalisés (70 % déplacements ds même continent). Activité très

sensible aux crises et situation politique (Cf Egypte).

Flux migratoires. Causes sont multiples : migration économique, regroupement familial (surtout en Europe), conflits

migrants en 2015.

Ces migrations sont facilitĠes par la mondialisation. Cependant, la tendance est au repli et au refus d'accepter les

Pays de départ : pays du Sud (Am centrale, Afrique, Moyen Orient, Asie du Sud)

Pays d'accueils нͬн diǀersifiĠs : pays du Nord mais croissance des migrations Sud/Sud en Asie ou vers les pays du Golfe

Persique.

Flux de marchandises :

Depuis 1980, le montant des exportations de marchandises et de produits énergétiques x9. Causes : libéralisation des

échanges, baisse du prix des transports, DIPP. Essentiellement par voie maritime (90 %) : produits manufacturés 70 %,

matières énergétiques 20 %, produits agricoles 10 %. Flux polarisés par la Triade et les pays émergents. Les pays les plus

pauvres sont marginalisés.

Flux immatériels :

Flux de services marchands en pleine croissance (télévision, assurances, services aux entreprises)

Flux financiers sont passés de 5 % du PIB mondial en 1980 à 36 % auj. Ce sont les IDE qui sont centralisés sur les pays du

4000 milliards de dollars échangés par jour).

Fludž d'informations : les flux qui connaissent la plus forte croissance et qui organisent et structurent +/+ les autres

flux.==> NTIC

C. Débats autour de la mondialisation.

Les dĠbats gĠnĠrĠs par l'essor de la mondialisation tournent autour de deudž enjeudž cruciaudž : la question de la

gouvernance et la contestation des effets de la mondialisation.

à un renforcement du contrôle démocratique sur les rĠseaudž d'Ġchange et les marchés, ce qui pose la question de la

place des Etats dans le processus de mondialisation. Le yyIe siğcle est ă la fois le siğcle de la gĠnĠralisation de l'Etat

comme modğle d'organisation de l'espace (ce dont témoigne la multiplication des frontières) et celui de son

affaiblissement par la mondialisation. Pourtant, les Etats peuǀent ġtre influents ă traǀers l'Ġtablissement de normes

sociales ou environnementales.

La contestation des effets de la mondialisation est croissante. Même si la mondialisation engendre un accroissement

important des richesses ă l'Ġchelle planĠtaire, elle contribue aussi au creusement des inégalités. A l'Ġchelle mondiale, les

inégalités entre Etats restent fortes ͗ mġme si les BRICS Ġmergent, la croissance des Suds s'accompagne d'une plus forte

profitent peu de la mondialisation (PMA). A l'Ġchelle des Etats, les inégalités internes sont colossales (clivage Chine

intérieure / Chine littorale). De plus, les coûts sociaux (délocalisations, conditions de travail, travail des enfants) et

environnementaux (pour la fabrication et le transport) sont régulièrement dénoncés.

L'altermondialisme (" un autre monde est possible ») est un courant de protestation fondé sur l'idée que d'autres

formes d'organisation du monde que les formes de la mondialisation libérale sont possibles. Ce mouvement, né après

l'effondrement du bloc soviétique, se veut une force de proposition afin de dépasser l'image négative de

l'antimondialisation (qui prône un retour au protectionnisme). Les critiques et les projets alternatifs des mouvements et

organisations s'en réclamant portent sur les questions de gouvernance, de rapports Nord/Sud, de développement

équitable et durable, par exemple. L'altermondialisme a connu une phase de médiatisation importante autour des

années 2000, lors des manifestations contre les sommets du G8 (Gênes, 2001) et par la tenue de forums sociaux

mondiaux (Porto Alegre, 2001) en alternative aux forums économiques mondiaux de Davos. Le choc de la crise

financière mondiale de 2007 a donné un écho certain à ce courant protestataire, notamment à travers les mouvements

" Occupy» (ou bien ceux des Indignés (cf. Stephane Hessel, Indignez-vous !, 2010). Toutefois, la nébuleuse

altermondialiste est très diverse dans ses échelles d'action, du local au global, et divisée dans ses propositions.

II. . La mondialisation hiérarchise les territoires. Voir travail composition et croquis de synthèse. A. Des territoires de plus en plus valorisés et exploités

Espaces maritimes offrent une surface de circulation mondiale au serǀice de l'Ġconomie globalisĠe : 71 % surface de la

Terre, ils concentrent 80 й des Ġchanges de marchandises. La flotte mondiale s'accroŠt aǀec des porte-conteneurs et des

pétroliers de +/+ gros.

Ces espaces maritimes se structurent autour de routes maritimes et de points de passages stratégiques (détroits de

Gibraltar, Ormuz, Pas de Calais, Malacca, canaux de Panam, Suez). Leur contrôle est un enjeu primordial.

Les flux maritimes sont au coeur de la mondialisation, ce qui renforce la littoralisation. En passant par des canaux ou

détroits stratégiques, les voies maritimes relient les grandes façades maritimes équipées de puissants ports (Shanghai

n°1).

Les principales façades maritimes sont:

a. la façade maritime de l'Asie orientale qui regroupe les principaux ports du Japon, de Corée du Sud, de

Chine, de Taïwan et de Singapour.

b. la Northern Range articulée autour du port de Rotterdam et qui s'étend du havre à Hambourg. Elle dessert

l'Europe rhénane.

c. la façade maritime atlantique de l'Amérique du Nord qui regroupe le système portuaire des Grands Lacs, les

ports de la Megalopolis et les ports du Golfe du Mexique. Les espaces maritimes recèlent des ressources variées :

Ressources énergétiques : 1/3 des ressources en pétrole se trouvent dans le sous-sol marin Î exploitations off-

shore voire off-shore profond (+ 400m)

Ressources halieutiques (: pêche) : Les captures des pêches maritimes ont été multipliées par cinq depuis 1950

pour atteindre 90 millions de tonnes en 2011. Les principales zones de pêche se concentrent dans le Pacifique

(Chine, Indonésie, Pérou) et l'Atlantique Nord. Î surpêche. Ces enjeux ont poussé les pays à une territorialisation des espaces maritimes.

Conférence de Montego Bay (1982) : Cette convention définit un nouveau droit maritime international qui distingue

différents espaces maritimes :

L'instauration de Zones économiques exclusives (ZEE) constitue la nouveauté la plus importante. La ZEE est une

bande maritime s'étendant jusqu'à 200 milles marins, soit 370 km, dans laquelle l'Etat côtier bénéficie d'un droit

exclusif d'exploration et d'usage des ressources des eaux (ex: pêche), des fonds marins et du sous-sol (ex:

hydrocarbures offshore).

Les espaces maritimes internationaux (la haute mer et grands fonds marins gérés par l'Autorité internationale

des Fonds marins (AIFM)) B. Contrôler ces espaces, tensions géostratégiques Etude de la vidéo Le dessous des cartes, Arctique, la fin du sanctuaire ?, octobre 2014.

Orientation pour le baccalauréat :

Les sujets de composition suivants sont envisageables ͻ la mondialisation ͗ acteurs, fludž et dĠbats

ͻ en ǀous appuyant sur le cas du produit mondialisĠ ĠtudiĠ en classe, prĠsentez les acteurs et les flux de la

mondialisation :

ͻ des territoires inĠgalement intĠgrĠs dans la mondialisation (espaces maritimes compris).

Deux croquis peuvent être demandés :

ͻ une inĠgale intĠgration des territoires dans la mondialisation.

L'analyse d'un ou de deux documents (textes, images, cartes...) peut être demandée à l'examen.

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