Graphiques 1 – Répartition par type d’instrument des placements financiers des ménages français (en ) a) 2000 b) 2014 16 17 27 22 18 2 478 milliards d’euros 16 15 37 13 18 4 258 milliards d’euros Numéraire dépôts à vue et dépôts bancaires ?scalisés Contrats d'assurance-vie Titres cotées (y c parts d'OPC) Épargne
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Graphiques 1 – Répartition par type d’instrument des placements financiers des ménages français (en ) a) 2000 b) 2014 16 17 27 22 18 2 478 milliards d’euros 16 15 37 13 18 4 258 milliards d’euros Numéraire dépôts à vue et dépôts bancaires ?scalisés Contrats d'assurance-vie Titres cotées (y c parts d'OPC) Épargne
L'épargne réglementée - Rapport annuel 2020 - Banque de France
Les placements des ménages dans les produits de fonds propres ont nettement progressé même si les Français ont privilégié les produits de taux En 2020 les produits de taux représentent 65 des encours de placements des ménages et les produits de fonds propres 34 2 (cf tableau 1) G1 Composition des placements financiers des ménages
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n° 14 - 21 juillet 2015 Le patrimoine financier des ménages français représente pl us du double du PIB. Sa répartition se déforme au bénéfice des produits à fi scalité favorable et à rémunération réglementée.
Au cours des quinze dernières années, le patrimoine financier des ménages français augmente considérablement :
à fin septembre 2014, leurs placements financiers s'élèvent en valeur de marché à 4 258 milliards d'euros, soit deux
fois le PIB, contre 2 478 milliards en 2000. Leurs placements (cf. graphique 1) privilégient davantage les produits à traitement fiscal favorable et à rémunération réglementée (produits bancaires réglementés et contrats d'assurance-vie),
au détriment de la détention directe de titres (actions, obligations et parts d'organismes de placement collectif - OPC). Ainsi, en 2014, l'épargne réglementée et les contrats d'assurance-vie représentent 52 % du patrimoine financier des ménages au lieu de 44 % en 2000.
Les produits bancaires représentent le tiers du patrimoine financier des ménages en 2000, suivis par les contrats
d'assurance-vie à 27 % (cf. graphique 1a). Ces derniers, bénéficiant d'une fiscalité avantageuse, enregistrent des montants record de souscriptions nettes dans la première moitié des années 2000, atteignant 94 milliards en 2006 sur
un total de placements de 141 milliards (cf. tableau 1). Cette même année, les placements bancaires, essentiellement
sur des produits d'épargne réglementée, se montent à 24 milliards d'euros.L'épargne des ménages français :
davantage drainée par les produits réglementésqu'orientée par les mécanismes de marchéEn flux annuels, l'épargne des ménages se situe en France au
même niveau en 2014 qu'en 2000. Entre ces deux dates, l'investissement des ménages dans l'immobilier est quasiment stationnaire tandis que leur épargne financière augmente sensiblement puis re vient au niveau initial. Elle se concentre davantage sur les produits à traitement fiscal fa vorable et à rémunération réglementée (livrets d'épargne réglementés, plans d'épargne logem ent et contrats d'assurance-vie). Graphiques 1 - Répartition par type d'instrument des placeme nts financiers des ménages français (en %) a)2000b) 201416
17 2722
18 2 478 milliards d'euros16 15 3713
18 4 258
milliards d'eurosContrats d'assurance-vieNuméraire, dépôts à vue et dépôts bancaires fiscalisés
Titres cotées (y.c. parts d'OPC)Épargne règlementéeActions non cotées et autres participations
Sources : comptes nationaux financiers, Banque de France.L'épargne des ménages français : plus drainée par les produits réglementés qu'orientée par les mécanismes de marché
Avec la crise financière, les flux d'épargne se dirigent davantage vers les produits bancaires, jusqu'à atteindre57 milliards d'euros en 2012 (cf. tableau 1). En regard,
les souscriptions nettes de contrats d'assurance-vie diminuent à 21 milliards en 2012 pour reprendre en 2013 (38 milliards) et 2014 (50 milliards). Cette année-là, le flux des placements baisse légèrement (cf. graphique 2), la progression des souscriptions nettes de contrats d'assurance-vie ne compensant pas l'essoufflement des placements sous forme de placements bancaires (flux de 27 milliards) et les ventes nettes de titres et de parts d'OPC. Au total, en 2014, la part des produits bancaires dans le patrimoine financier des ménages s'élève à un tiers environ, comme en 2000, tandis que celle des contrats d'assurance-vie atteint désormais 37 %.Au sein des produits bancaires, les livrets A et de développement durable (LDD), totalement liquides, défiscalisés,
exonérés des prélèvements sociaux et bénéficiant de la garantie de l'État, offrent, depuis 2008, une rémunération
fortement supérieure au taux de politique monétaire (cf. graphique 3). Cet avantage de taux, ainsi que l'extension de
la distribution du livret A à l'ensemble du système bancaire au début de 2009 et le relèvement des plafonds en 2012,
contribuent à orienter l'épargne vers ces placements après l'éclatement de la crise financière (cf. graphique 4). ). Le même
phénomène est observé pour les plans d'épargne logement (PEL). Tableau 1 - Placements financiers des ménages français (en milliards d'euros)Total des placements
financiersPlacements bancairesPlacements non bancairesdont contrats d'assurance-viedont titres cotés200071 - 8 79 68 - 8
2006141 24 117 94 14
201297 57 40 21 - 5
201377 33 44 38 - 17
201474 27 47 50 - 13
Sources : comptes nationaux financiers, Banque de France.Graphique 2 - Flux nets annuels
de placements financiers des ménages français (en milliards d'euros)020406080
100120
140
160
20002002200420062008201020122014
020406080100120140160
Sources : comptes nationaux financiers, Banque de France. Graphique 3 - Rémunération des livrets d'épargne réglementée et des nouveaux plans d'épargne-logementGraphique 4 - Livrets d'épargne
et plans d'épargne-logement (taux en %) (montants en euros)(flux nets annuels en milliards d'euros)03 0006 0009 00012 00015 00018 00021 00024 000
27 000
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,53,03,54,04,5
2006200720082009201020112012201320142015
T1 Taux PEL hors prime (moyenne trimestrielle, 2 % à partir du 01/02/15)Taux du livret A
Taux des appels d'offre BCE
Taux moyen annuel TEC (5 ans)
Plafond du livret A (échelle de droite)
- 30- 20- 1001020304050
602002200420062008201020122014
PELLivrets A et Bleu + LDD- 30- 20- 100102030405060 Source : Banque de France.Source : Banque de France.L'épargne des ménages français : plus drainée par les produits réglementés qu'orientée par les mécanismes de marché
Cela a pu contribuer, au plan macroéconomique, à une relative faiblesse de l'investissement et de l'innovation, pourtant importants pour la compétitivité des entreprises, donc pour la croissance et l'emploi. À fin 2014, les livrets A supérieurs au plafond de22 950 euros, du fait de la capitalisation des intérêts,
représentaient pas moins de 20 % des encours totaux. Les LDD dépassant 12 000 euros formaient pour leur part près de 50 % des encours totaux. L'épargne réglementée est ainsi de plus en plus concentrée chez les ménages aisés, en raison de son absence d'imposition. En outre, la rémunération réelle très élevée de l'épargne réglementée décourage les placements présentant plus de risques, dont le régime fiscal est nettement moins favorable.Autre produit d'épargne réglementée, le plan d'épargne logement (PEL), défiscalisé, bénéficie d'un taux de rémunération
très attractif de 2 % prime d'État non comprise sur les nouveaux contrats depuis le 1 er février 2015 (cf. graphique 3).Comme les contrats ouverts avant cette date bénéficient de taux encore plus élevés, le PEL enregistre une nette reprise
de sa collecte depuis 2009 (cf. graphique 4).Contrairement aux revenus tirés de l'épargne réglementée et des contrats d'assurance-vie, les autres revenus du capital,
liés à la prise de risques au travers de la détention directe de titres (actions, obligations et parts d'OPC), ne bénéficient
pas d'un traitement réglementaire et fiscal favorable. En conséquence, au-delà des fluctuations annuelles liées notamment
à l'évolution de la conjoncture, les ménages français se désengagent de la détention directe de titres (cf. graphique 5).
En cumul sur la période 2000-2006 marquée par de fortes fluctuations des cours des actions (éclatement de la bulle
internet puis rapide remontée des cours), les ménages français acquièrent certes pour 18 milliards de titres cotés, y
compris sous forme de parts d'OPC. Mais, en cumul sur la période 2007-2014, ils vendent en net pour 76 milliards de
ces titres. En raison notamment de la concurrence exercée par les livrets A, les livrets de développement durable et les
PEL, l'allègement des portefeuilles est particulièrement marqué pour les titres d'OPC monétaires avec - 64 milliards
en flux cumulés depuis 2009.Par ailleurs, les ménages investissent dans le capital d'entreprises non cotées. Les flux de souscriptions nettes de ce
type de titres sont difficiles à évaluer avec précision mais représentent des montants importants : en moyenne environ
14 milliards par an depuis 2000.
La répartition par type de placement de l'épargne financiè re des ménages varie largement entre pays européensLa répartition des encours de placements financiers des ménages dans les grands pays européens présente des spécificités
nationales assez marquées, en raison notamment de facteurs institutionnels. À cet égard, notre pays se distingue par une
réglementation extensive des taux créditeurs et par l'absence de fonds de pension auxquels les contrats d'assurance-vie
servent de substitut. Au Royaume-Uni, les placements élevés des ménages britanniques auprès des fonds de pension
leur confèrent un rôle important dans le financement des retraites. En Espagne, les ménages consacrent une large part
de leurs placements aux produits bancaires, alors qu'en Italie les acquisitions nettes de titres, principalement d'État,
sont prépondérantes avant la crise. L'Allemagne est le pays où la répartition des placements entre produits bancaires,
titres et contrats d'assurance-vie est la plus équilibrée (cf. graphique 6a). Graphique 5 - Placements des ménages français sous forme de détention directe de titres cotés (actions, obligations et parts d'OPC) (flux annuels en milliards d'euros) - 30- 20- 10 0102030
20002002200420062008201020122014- 30- 20- 100102030
Sources : comptes nationaux financiers, Banque de France.L'épargne des ménages français : plus drainée par les produits réglementés qu'orientée par les mécanismes de marché
D'une manière générale, les comportements des ménages tendent à se rapprocher entre pays après la crise : l'importance
relative des produits bancaires et des contrats d'assurance-vie et avoirs sur les fonds de pensions tend à se renforcer
(cf. graphique 6b) au détriment des titres cotés. Sur la période 2007-2013, dans tous les pays, les ménages se désengagent
des OPC et seuls les ménages français continuent d'acquérir des obligations. Les ménages italiens et espagnols subissent
une dévalorisation de leurs portefeuilles obligataires à la suite de la hausse des taux d'intérêt des obligations d'État.
Au-delà de la chute des cours, la baisse de la part des titres cotés dans le portefeuille des ménages anglais s'explique
également par des retraits importants sur leurs placements en actions cotées au début de la crise.
En France et, en général dans la zone euro, l'investissement en logements recule depuis la crise financière L'épargne se définit comme la partie non consommée du revenu. Elle est notamment utilisée pour réaliser des placements financiers et pour rembourser des emprunts, essentiellement immobiliers. En effet, les crédits à l'habitat constituent la principale forme d'endettement des ménages. En France, sur la période 2000-2006, la hausse de ces crédits (41 milliards en moyenne annuelle) accompagne un volume important de transactions sur le marché secondaire 1 ainsi qu'une hausse des constructions de logements, sur fond de progression des prix à rythme rapide : au cours de cette période, les prix augmentent en moyenne annuelle de11 % dans l'ancien et de 7 % dans le neuf. La hausse des
crédits s'interrompt avec la crise, les flux nets retombant à 28 milliards en 2009 (cf. graphique 7). Elle est relancée en 2010 par la baisse des taux d'intérêt et soutenue en 2011 Graphiques 6 - Structure de placements des ménages (encours, en % du total des placements) a) 2000b) 2013374133241927
2922
42
1510
17 1824
827
14 2710
57
0
102030405060708090
100AllemagneEspagneFranceItalieRoyaume-Uni
0102030405060708090
100AllemagneEspagneFranceItalieRoyaume-Uni
424931
322719
18 14 2786
17 1922
533
16 3619
59
Contrats d'assurance-vie et pensionsActions non cotées et autres participationsTitres cotés (y compris parts d'OPC)Numéraire et placements bancaires
Source : Eurostat.
Graphique 7 - Crédits à l'habitat
et activité du marché immobilier en France (flux en milliards d'euros) (nombre en milliers)0100200300400500600700800900020406080
100120
20002002200420062008201020122014
Indices des prix immobiliers dans l'ancien (échelle de gauche) Flux de crédits à l'habitat (échelle de gauche)Nombre de transactions (échelle de droite)
Sources : CGEDD d'après DGFiP (MEDOC) et bases notariales, Insee et Banque de France. 1Les transactions sur le marché immobilier sont composées des ventes de logements neufs et des transactions sur le marché de secondaire (marché de l'ancien). Le poids de l'ancien est majoritaire dans le marché immobilier, il est un indicateur de l'activité du marché immobilier. En revanche, l'investissement en immobilier des ménages ne comptabilise que les achats immobiliers qui viennent a
ccroître le patrimoine immobilier de l'ensemble des ménages, essentiellement des logements neufs. Ainsi, les achats immobiliers entre les ménages, principalement des transactions sur le marché secondaire, ne sont pas considérés. Dans ce cas, si un achat est financé par crédit, le ménage vendeur accroît ses actifs financiers pour un montant é
quivalent au crédit contracté par le ménage acquéreur. Le patrimoine des ménages dans leur ensemble n'est pas donc affecté.
L'épargne des ménages français : plus drainée par les produits réglementés qu'orientée par les mécanismes de marché
par l'assouplissement des conditions d'octroi du prêt à taux zéro (création du PTZ+). Cependant, l'année 2012 est
marquée à la fois par une réduction des incitations fiscales (premières restrictions en matière d'accès au PTZ avec
notamment le recentrage du PTZ+ sur le neuf) et par l'amorce d'une baisse des prix (en décembre 2012, les prix dans
l'ancien ont baissé de 2 % sur un an) suscitant l'attentisme d'une partie des acquéreurs potentiels. En conséquence,
la demande de crédits à l'habitat des ménages recule en 2012 (25 milliards), tombant à la moitié du flux de 2011
(50 milliards). En 2013, le flux d'endettement immobilier des ménages se redresse légèrement, s'établissant à 29 milliards,
niveau voisin de celui du début des années 2000. En dépit de taux d'intérêt tombés à des niveaux inédits, il recule à
nouveau en 2014, atteignant seulement 20 milliards, sous l'effet d'une faible progression des revenus des ménages
(cf. graphique 10), tandis que les prix dans l'ancien diminuent de 2,5 %.Le marché de l'immobilier est ainsi atone depuis 2012, le rebond de flux de crédits nouveaux à l'habitat en 2013
traduisant surtout des opérations de renégociations et rachats de prêts opérées en masse cette année-là, en lien avec
la baisse des taux d'intérêt.Au-delà des fluctuations résultant en partie de l'instabilité de la réglementation et de la fiscalité, le taux d'investissement
des ménages diminue en France depuis la crise financière de 2008. Dans les autres principaux pays de la zone euro,
il recule également en Italie et chute lourdement en Espagne tandis qu'il augmente en Allemagne (cf. graphique 8).
Le Royaume-Uni, dont le taux d'investissement des ménages est structurellement plus bas que dans les autres
grands pays européens, enregistre une baisse importante dès 2007, suivie d'une légère amélioration depuis 2009. Les décisions d'investissement des ménages sont déterminées par différents facteurs, en particulier le niveau et l'évolution prévue des prix de l'immobilier et des taux d'intérêt ainsi que le niveau et les anticipations de revenus. En France, la politique monétaire accommodante de la BCE induit une forte baisse du coût du crédit pour les particuliers mais, depuis 2008, les taux des crédits à l'habitat sont le plus souvent légèrement supérieurs à la moyenne de la zone euro (cf. graphique 9), reflétant notamment le coût élevé des ressources des banques à taux réglementés. En Espagne, en dépit de la diminution continue du coût des emprunts, l'investissement des ménages recule nettement en réaction aux baisses répétées du revenu disponible réel depuis la crise (cf. graphique 10). Graphique 8 - Taux d'investissement des ménages (en % de leur revenu disponible brut) 46810121416
2000200220042006200820102012
46810121416
FranceAllemagne
Italie
Espagne
Royaume-Uni
Source : Eurostat.
Graphique 9 - Taux des crédits à l'habitat
(en pourcentage, moyenne pondérée par les flux de crédits nouveaux)FranceAllemagne
Italie
Espagne
Zone euro
01234567
2007Janv.2008
Janv.2009
Janv.2010
Janv.2011
Janv.2012
Janv.2013
Janv.2014
Janv.2015
Janv.01234567
Source : Banque centrale européenne.
Graphique 10 - Variation du revenu disponible réel (en %)FranceAllemagne
Italie
Espagne
Royaume-Uni
- 6- 4- 2 0246
2004200520062007200820092010201120122013
- 6 - 4 - 20246Source : Eurostat.
L'épargne des ménages français : plus drainée par les produits réglementés qu'orientée par les mécanismes de marché
Graphique 11 - Prix des logements
(Indice base 100 en 2010)AllemagneEspagneFrance
ItalieRoyaume-Uni
200520062007200820092010201120122013
60708090
100110120
60708090100110120
Source : Eurostat.
Graphique 12 - Endettement des ménages
(en % du revenu disponible brut)AllemagneEspagneFrance
ItalieRoyaume-Uni
020406080
100120140160
20002002200420062008201020122014
020406080100120140160
Source : Banque de France.
Les taux d'investissement sont également sensibles à l'évolution des prix de logements. En particulier, le retournement
à la baisse qui suit le déclenchement de la crise financière suscite l'attentisme de certains acquéreurs, contribuant à
entretenir la morosité du marché immobilier, à l'exception de l'Allemagne et du Royaume-Uni (cf. graphique 11).
Depuis la crise de 2008, les écarts de taux d'endettement des ménages entre les principaux pays de la zone euro tendent
à se réduire (cf. graphique 12). Le taux d'endettement diminue dans les pays où il était plus élevé (Royaume-Uni,
Allemagne et Espagne) avant la crise, mais il continue d'augmenter en France où il était plus bas. En Italie, il suit une
tendance parallèle à celle de la France jusqu'en 2011, fléchissant très légèrement ensuite.
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