16 nov 2017 · Avec 432 589 étudiants en mobilité internationale diplômante (2015)1, en augmentation par rapport à 2013 (+ 16 ), l'Afrique représente
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[PDF] Parcours et réussite des étudiants étrangers en mobilité internationale
sivement aux étudiants en mobilité interna- tionale, c'est-à-dire 20,0 25,0 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Etudiants étrangers en mobilité internationale
[PDF] La mobilité internationale des étudiants africains - Campus France
16 nov 2017 · Avec 432 589 étudiants en mobilité internationale diplômante (2015)1, en augmentation par rapport à 2013 (+ 16 ), l'Afrique représente
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En 2015/16, près de 80 des étudiants internationaux aux États-Unis sont inscrits en Licence (40,9 ) et Master/Doctorat (36,8 dont 11,8 en Doctorat) 14,1
[PDF] Les chiffres clés - LEtudiant
2015-16 200 250 300 350 400 450 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 Mobilité étudiante mondiale Nombre d'étudiants étrangers en
Indicateur B6 Quel est le profil des étudiants en mobilité
Dans l'ensemble, le pourcentage d'étudiants en mobilité internationale a augmenté de 2 points de pourcentage annuelle de 8 en 2015 et en 2016
INDICATEUR B6 QUEL EST LE PROFIL DES ÉTUDIANTS EN
2 Année de référence : 2015 Les pays En 2016, les pays de l'OCDE ont accueilli 3 5 millions d'étudiants en mobilité internationale dans l'enseignement
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N LES
NOTESHS N° 16
NOVEMBRE 2017
LA MOBILITÉ INTERNATIONALE
DES ÉTUDIANTS AFRICAINS
Sommaire
Présentation générale
Les principaux pays d'origine des étudiants africainsFiche Pays statistiques
Les destinations privilégiées des étudiants africains1. Mobilité intercontinentale des étudiants africains
2. Mobilité intracontinentale des étudiants africains
3. La France, une 1
e place préservée mais des signes de ralentissements Les étudiants africains en mobilité en France1. Les formations choisies par les étudiants africains
2. Les étudiants africains à l'université
3. La perception des étudiants africains de la France
La mobilité africaine dans le monde
PARTIE I
4PARTIE II
5PARTIE III
6PARTIE IV
8CE QU'IL FAUT RETENIR
3ANNEXE
16 2 2 Cette note Campus France présente une analyse statistique globale de la mobilité internationale des étudiants africains (Maghreb et Afrique subsaharienne), et particulièrement vers la France. Directrice de la publication : Béatrice Khaiat, Directrice générale Comité éditorial : Service Presse, Études et Communication institutionnelleÉdition : Emmanuel Becquart
Cartographie :
Philippe Rekacewicz
Réalisation : Studio Boss - Paris
Agence française pour la promotion de l'enseignement supérieur, l'accueil et la mobilité internationale - 28 rue de la Grange aux Belles - 75010 Paris www.campusfrance.orgNovembre 2017
ISSN 2117-8348
Placé sous la tutelle des ministères chargés des Affaires étrangères et de l'enseignement supérieur, Campus France a pour principales missions la promotion et la valorisation de l'enseignement supérieur français à l'étranger, l'accueil des étudiants étrangers en France et la gestion des boursiers des gouvernements français et étrangers.1- Source : Unesco 2016 pour l'année 2015
2- Source : MESRI 2017
3- Étude menée auprès de 1 800 étudiants africains issus d'une dizaine de pays en octobre 2016.
* Classes préparatoires aux grandes écoles3ɔŠũ3ɔŠũ
La mobilité africaine dans le monde
1 , en augmentationpar rapport à 2013 (+ 16 %), l'Afrique représente environ un étudiant mobile sur dix dans le
monde , avec un taux de mobilité deux fois plus élevé que la moyenne mondiale (1ère
partie). Par ailleurs, la croissance démographique du continent, et particulièrement de l'Afrique subsaharienne, promet une explosion de la tranche d'âge des 18-30 ans dans les prochainesCette progression sera particulièrement marquée au Nigéria, en République Démocratique
du Congo, en Éthiopie et au Niger. La mobilité dynamique de ce continent masque toutefois de grandes disparités entre lesêtre souhaitée dans le cadre d'une recherche de compétences ou d'expériences de vie, subie
faute d'offre locale, ou encore résulter de tensions économiques ou politiques dans le pays. Plus d'un étudiant africain mobile sur 5 est originaire du Maghreb (21,6 %), et si l'on ajoute le Nigéria, le Cameroun, le Zimbabwe et le Kenya , ces 7 pays représentent la moitié de la mobilité du continent. La langue natale joue un rôle important dans le choix de la destination d'études. S'il y proportionnellement moins attirés par les pays francophones que ne le sont les étudiants africains anglophones par les pays anglophones (61 % contre 68 %). Dans la deuxième partie de cette note, l'analyse détaillée des destinations d'études met du Sud, le Ghana, la Tunisie ou le Maroc. Le Moyen-Orient, particulièrement l'Arabie saouditeet les Émirats arabes unis, a récemment renforcé son attractivité en développant une offre
forte percée sur les pays subsahariens. La Chine, qui ne publie pas ses chiffres, est également
en très nette progression. La France, première destination des étudiants africainsCette note se conclut par un focus sur la France.
Les étudiants africains y représentent à
eux seuls 43,2 % des étudiants accueillis en mobilité d'études dont la moitié originaires du
Maghreb, avec une progression des effectifs désormais légèrement plus lente que pour les autres continents d'origine (en 2010, les étudiants africains représentaient 44% de l'ensemble des étudiants étrangers en France).Si les étudiants africains fréquentent plus encore que les autres étudiants internationaux les
très variable selon la nationalité des étudiants. son enseignement supérieur en 2016 2reste largement la destination préférée de ces étudiants, à un niveau très nettement supérieur
une proportion croissante se tourne vers d'autres destinations. Les étudiants subsahariens sont ainsi de plus en plus nombreux à choisir l'Arabie saoudite, l'Ukraine, la Turquie, l'Inde, ou encore les Émirats arabes unis.Campus France a récemment mené une étude
3 auprès des étudiants originaires du continent africain sur l'attractivité de la France. Les résultats ont montré une reconnaissance de la regret de ne pouvoir compléter la formation académique par une expérience professionnelle. La très grande majorité considère avoir au moins autant de perspectives de réussite professionnelle dans le pays d'origine. Le séjour en lui-même reste largement apprécié, au-delà des espérances initiales pourtant grandes, et fait des étudiants eux-mêmes les premiers prescripteurs et meilleurs ambassadeurs de la destination France. des étudiants africains en France vont à l'universitéCE QU'IL FAUT RETENIR
1 /10ÉTUDIANT MOBILE
dans le monde est africain des étudiantsétrangers en France
sont africains 77africains en mobilité internationale dans le cadre d'études diplômantes. Ce chiffre représente environ
10 % de la mobilité
étudiante mondiale. Le volume de ces étudiants a reculé entre la suite. En dépit de cette récente reprise, le poids du continent africain dans la mobilité mondiale s'érode peu à peu (10,6 % en2015 contre 12,5 % en 2005).
Malgré ce fléchissement, l'Afrique subsaharienne enregistre encore ɯɹɯɦ moyenne mondiale. Ces statistiques de mobilité masquent toutefois des réalités très contrastées. La mobilité d'études peut être la résultante d'un profond souhait d'ouverture sur le monde, pour d'autres elle est surtout une nécessité lorsque ces études ont pour but l'emploi à l'étranger faute de débouchés dans le pays d'origine. Pour d'autres encore, elle peut être une contrainte en l'absence dans le pays de possibilité d'études. Dans les cas extrêmes (ex : Somalie, Érythrée, Rwanda), ces études à l'étranger peuvent représenter une événements contextuels parfois soudains expliquent les fortes variations de mobilité enregistrées dans certains pays (tab. 2).Destinations des
étudiants africains
LE FACTEUR LANGUE
En 2014, un étudiant africain mobile sur deux était francophone, mais si ces effectifs ont progressé de +8,8 % entre 2012 et 2014, passant de 192 829 à 209 850, la proportion des francophones parmi ces étudiants mobiles a reculé de 54 % en 2012 à 50 % en 2014.Sur la même période, la proportion des anglophones est restée stable à 45 %, mais les effectifs ont progressé plus massivement, passant de 166 669 étudiants à 188 197 (+13 %). Les arabophones représentent le troisième groupe linguistique, soit environ 26,5 % des étudiants africains mobiles, concentrés sur le Maghreb. étudiants africains, il apparaît que leur choix les oriente d'abord attirée essentiellement par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. En dehors de ces trois langues, les autres destinations sont principalement l'Allemagne (3,3 %) et l'Italie (2,4 %). La francophonie voit son attractivité s'éroder, le cumul des pays Ils attirent 60,8 % des 209 850 étudiants africains mobiles francophones, 59,7 % des arabophones (presque tous issus du Maghreb), mais seulement 10,7 % des étudiants anglophones. Quand ils ne choisissent pas la francophonie, les étudiants francophones optent pour les pays anglophones dans 17,8 % des cas, arabophones pour 11,2 %, tandis qu'environ un sur cinq va vers d'autres destinations. 4 4
PARTIE I
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Tab. 1 : Pays d'origine
PAYS D'ORIGINEEffectifs% Évolution
NigériaɅ17,5 %
67,6 %
MarocɅ10,1 %
2 %CamerounɅ5,4 %
12,4 %
AlgérieɅ4,9 %
-8 %TunisieɅ4,3 %
-6,2 %ZimbabweɅ3,9 %
-34,1 %KenyaɅ3,1 %
-0,6 %GhanaɅ2,7 %
44,0 %
AngolaɅ2,7 %
39,9 %
SénégalɅ2,7 %
-8 %Total Afrique 100 %
14,2 %
Source : Unesco Détails par pays (extractions sept. 2017) NB : L'Égypte, intégrée au Moyen-Orient par le MAEDI, n'est pas prise en compte dans ce tableau Tab. 2 : Pays d'origine des étudiants africains en plus forte progressionEn hausseEffectifs mobiles
En effectifs En %
NigériaɅ Ʌ Ʌ
SoudanɅ Ʌnv
Congo (RDC)Ʌ Ʌ Ʌ
GhanaɅ Ʌ Ʌ
AngolaɅ Ʌ Ʌ
LibyeɅ Ʌ Ʌ
CamerounɅ Ʌ Ʌ
TchadɅ Ʌ Ʌ
SomalieɅ Ʌ Ʌ
ComoresɅ Ʌ Ʌ
Source : Unesco - Détails par pays (extractions sept. 2017)En baisseEffectifs mobiles
En effectifs En %
ZimbabweɅ Ʌ-34 %
BotswanaɅ Ʌ-57 %
NamibieɅ Ʌ-37 %
AlgérieɅ Ʌ-8 %
LesothoɅ Ʌ-36 %
SwazilandɅ Ʌ-32 %
TunisieɅ Ʌ-6 %
SénégalɅ-998 -8 %
CongoɅ-793 -9 %
MauriceɅ-781 -11 %
Source : Unesco - Détails par pays (extractions sept. 2017)5ɔŠũ5ɔŠũ
PARTIE II
LES PRINCIPAUX PAYS D'ORIGINE
d'Afrique subsaharienne. Parmi la cinquantaine de pays du continent, 3 regroupent à eux seuls le tiers des étudiants mobiles à l'international : le Nigéria, le Maroc et le Cameroun. Le Nigéria, fort de sa population, devance désormais très nettement le Maroc à la première place de la mobilité étudiante du continent. Ses effectifs en mobilité ont augmenté de +67,6 % en cinq ans pour atteindre 75 539 en 2015, soit un étudiant mobile sur six Le Maroc, avec un chiffre de 43 709 en 2015, voit la mobilité de en un an) et retrouve son niveau de 2010. Le Cameroun dépasse l'Algérie avec une augmentation de ses effectifs en mobilité de +12,4 % en 5 ans pour atteindre 23 510 en 2015. L'Algérie a vu le nombre de ses étudiants en mobilité diminuer depuis plusieurs années (-15,1 % entre 2012 et 2015), pour atteindre 21 024.La Tunisie
, après un net recul en 2013 (-11,4 % en un an), compte18 494 étudiants en mobilité en 2015 (+9,8 % par rapport à 2013).
Le Zimbabwe
, qui avait connu une diminution de ses effectifs en mobilité en 2012 (16 438 étudiants), a vu depuis se chiffre se stabiliser (16 757 étudiants mobiles en 2015). Au cours des cinq dernières années connues (2010 à 2015), le Nigéria, la République démocratique du Congo, le Ghana et l'Angola se détachent par une nette hausse en nombre de leurs étudiants mobiles. À l'inverse et pour des raisons variables, les effectifs mobiles ont fortement reculé au Zimbabwe, au Botswana, en Namibie et en Algérie. * Toutes nationalités ** Estimé Source : Unesco - Données consolidées par zone géographique (extractionsseptembre 2017) NB : année de référence 2015 ou dernière année connueNV : nouveau pays d'accueil