30 mar 2013 · d'après une récente étude réalisée par l'Assurance maladie en Les contraceptifs oraux de type combiné (COC) ne doivent pas être utilisés rielle, notamment : le risque thromboembolique veineux lié aux COEP est maximal dans les envisagera, avec la femme déjà sous EVRA, la méthode la plus
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[PDF] Méthodes contraceptives : - Haute Autorité de Santé
30 mar 2013 · d'après une récente étude réalisée par l'Assurance maladie en Les contraceptifs oraux de type combiné (COC) ne doivent pas être utilisés rielle, notamment : le risque thromboembolique veineux lié aux COEP est maximal dans les envisagera, avec la femme déjà sous EVRA, la méthode la plus
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Document de synthèse
Méthodes contraceptives :
Focus sur les méthodes
les plus ecaces disponiblesMars 2013
Dernière modi?cation novembre 2017
En savoir plus
Techniques
Stérilisation masculine
Dénition
Encadrement législatifEncadrement législatifStérilisation féminine
Contraception hormonale
Estroprogestative
GénéralitésOrale
TransdermiqueVaginale
Progestative
OraleSous-cutanée
Injectable
Contraception intra-utérine
Dispositif intra-utérin au cuivre
Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel
Préservatif masculin
Méthodes contraceptives moins ecaces
Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus ecaces disponibles | 2
Préambule
Par courrier en date du 19 décembre 2012, la ministre des affaires sociales et de la santé a demandé à la Haute Autorité
de Santé (HAS) " l'élaboration d'un référentiel de bonnes pratiques à l 'intention des professionnels de santé afin que lacontraception proposée, avec un volet spécifique pour les jeunes mineur(e)s, soit la plus adaptée possible à la situation de
chacun », mentionnant la difficulté " d'accepter les échecs de contraception encore trop fréquents dans notre pays, échecs
à l'origine d'un nombre important d'interruptions volontaire s de grossesse ». Elle a souhaité que ce référentiel explore " tous les moyens de contraception disponibles sur le marché (y compris les techniques de stérilisation définitive) [...] selon l'â ge de la personne, sa situation médicale et sociale... ». La réponse à cette saisine était attendue pour le 30 mars 2013.Pour y répondre, la HAS a décidé d'aborder l'information aux professionnels de santé selon 3 axes :
définitives ou non) en se focalisant sur les plus efficaces, objet du présent document ; férentes situations cliniques ;AxesRéalisation
1- Document de synthèse décrivant les méthodes
contraceptives en se focalisant sur les plus efficaces Services Évaluation des Médicaments, des Dispositifs, et des Actes Professionnels2- Fiches mémo de situations cliniques particulièresService de Bonnes Pratiques Professionnelles
3- État des lieux des pratiques contraceptives
et analyse des freins à l'accès Service d'Évaluation Économique et de SantéPublique
Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus ecaces disponibles | 3
Introduction
Le premier axe venant en réponse à la saisine de la ministre des affaires sociales et de la santé consiste en un document
de synthèse décrivant les méthodes contraceptives, définitives ou non, et disponibles en France, qu'elles soient prises en
charge ou non par l'Assurance Maladie.Les méthodes contraceptives
La description des méthodes contraceptives dans ce document de synthè se est focalisée sur celles considérées comme" très efficaces » en utilisation correcte et régulière par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
1 (1) et définies par untaux de grossesses non désirées pour 100 femmes pendant la première année d'utilisation correcte et régulière de leur
méthode contraceptive inférieur à 1. Compte tenu de leur efficacité, ces méthodes sont ainsi les plus susceptibles de dimi-
nuer le risque d'échec de contraception et donc le nombre d'interruption volontaire de grossesse (IVG).
Ce document n'inclut pas la contraception d'urgence (un travail s ur le sujet est cours de réalisation par la HAS), lessituations cliniques particulières (aménorrhée lactationnelle ou MAMA) ni les associations de di
fférentes méthodes contra-ceptives considérées comme moins efficaces. Pour plus d'informations sur ces méthodes, se reporter aux fiches mémo et
au document relatif à l'état des lieux des pratiques contraceptives et l' analyse des freins à l'accès de la HAS.D'autres informations sont disponibles sur le site internet de l'INPES (www.choisirsacontraception.fr).
L'objectif du document de synthèse et les données utiliséesLe choix d'une méthode contraceptive adaptée doit tenir compte de la situation clinique et personnelle de la personne, de
ses préférences ainsi que des éventuelles contre-indications et de la tolérance. Ce document reprend les principales données publiques permettant de caractériser c hacune des méthodes contracep-tives sûres et efficaces afin de permettre au professionnel de santé de proposer la méthode la plus adaptée au profil de la
personne qui sollicite une contraception. La HAS n'a procédé à aucune nouvelle évaluation pour élaborer ce document.Ce document s'appuie principalement sur les résumés des caractéristiques des produits (RCP des médicaments) mais
également sur les recommandations pour la pratique clinique et les avis des autorités sa nitaires. La recherche documen- taire a porté sur les évaluations technologiques et les rapports de sa nté publique publiés depuis 2004. Les méta-analyseset revues systématiques ont été recherchées uniquement pour les techniques de stérilisation. Consulter le détail de cette
recherche. Protection vis-à-vis des infections sexuellement transmissibles À l'exception du préservatif, aucun des moyens contraceptifs décrits dans ce document ne protège des infections sexuel-lement transmissibles (IST), notamment de la contamination par le VIH. S'il existe un risque de contamination et afin de le
réduire, l'utilisation correcte et systématique d'un préservatif est fortement recommandée en complément de tous ces
moyens de contraception.Le préservatif masculin est la seule méthode qui ait fait preuve de son efficacité dans la prévention de la transmission
des infections sexuellement transmissibles (2). Son utilisation doit être recommandée dès lors que les pratiques sexuelles
exposent au risque d'IST (3) du fait de l'existence de plusieurs partenaires, de relations occasionnelles ou de l'absence de
relation stable (notamment chez l'adolescente).Autres informations sur la contraception
Le site internet de l'INPES relatif aux méthodes contraceptives destiné au grand public est dis
ponible via le lien suivant www.choisirsacontraception.fr.1. Consulter la liste intégrable établie par l'OMS.
Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus ecaces disponibles | 4
Efficacité des méthodes contraceptives selon l'OMS 2011 (1) * Taux de grossesses pour les femmes qui ont accouché. ** Taux de grossesses pour les femmes qui n'ont jamais accouché. 0 0,9Très efficace
1 9Efficace
10 25Modérément efficace
2632
Moins efficace
Clé :
Taux de grossesses
de la première annéeTaux de grossesses
sur 12 moisMéthode de planification familiale
Utilisation correcte
et régulièreTelle qu'utilisée
courammentTelle qu'utilisée
courammentImplants0,050,05
Vasectomie0,10,15
DIU au lévonorgestrel0,20,2
Stérilisation féminine0,50,5
DIU au cuivre0,60,82
MAMA (pendant 6 mois)0,92
Injectables mensuels0,053
Injectables progestatifs0,332
Contraceptifs oraux combinés0,387
Pilules progestatives0,38
Patch combiné0,38
Anneau vaginal combiné0,38
Préservatifs masculins21510
Méthode d'ovulation3
Méthodes des Deux Jours4
Méthode des Jours Fixes5
Diaphragmes avec spermicides616
Préservatifs féminins521
Autres méthodes de connaissance
de la fécondité 2524Retrait42721
Spermicides1829
Capes cervicales26*, 9**32*,16**
Pas de méthode858585
Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus ecaces disponibles | 5
Contraception hormonale estroprogestative - GénéralitésTous les contraceptifs estroprogestatifs sont considérés comme efficaces par l'OMS (1) avec un taux de grossesses non
désirées pour 100 femmes pendant la première année d'utilisation correcte et régulière inférieur à 1.
Tous les contraceptifs estroprogestatifs exposent à un risque thromboembolique veineux et artériel :
e génération (C3G) contenant du ges- todène et désogestrel par rapport aux contraceptifs oraux de 1 re (C1G) et 2 e génération (C2G) contenant moins de50 μg d'éthinylestradiol ; selon l'EMA, le risque thromboembolique des contraceptifs oraux contenant du norges-
timate est du même ordre que celui des C1G et C2G : chez la femme en bonne santé sans facteu r de risque, ce risque estimé est de 0,05 à 0,07 % par an avec les C2G contenant m oins de 50 μg d'éthinylestradiol ; avec les C3Gcontenant du gestodène ou du désogestrel, il est de 0,09 à 0,12 % par an (soit 9 à 12 accidents au lieu de 5 à 7 par
an pour 10 000 utilisatrices). Ce risque est majoré pendant la première année d'utilisation et diminue avec la durée
d'utilisation de la contraception, mais la différence entre C3G contenant du gestodène ou du désogestrel et C1G/
C2G persiste avec le temps ;
présentent un sur risque thromboembolique par rapport aux C2G du même ordre que celui des C3G (4, 39, 40) ;
l'anneau vaginal (Nuvaring) est associé à un risque de thrombose veineuse au moins identique à celui observé chez
les utilisatrices des COEP de 2 e génération (34) ;du myocarde (IDM), angor... est du même ordre pour tous les contraceptifs estroprogestatifs oraux. Par prudence,
on considère que ce risque est du même ordre pour les autres voies d'administration (dispositif transdermique,
anneau vaginal) (5, 6). , le risque thromboem-bolique veineux et artériel varie en fonction de la dose d'éthinylestradiol contenue dans les contraceptif oraux
estroprogestatif, les plus faibles dosages en estrogènes étant associés à un moindre risque (34, 35).
Les autres effets indésirables sont du même ordre quels que soient le type et la dose d'estrogène ou de progestatif et la
voie d'administration. La majorité des contre-indications (présence ou antécédents - personnels ou familiaux - de thrombose, facteurs de risquecardiovasculaires, migraine, cancers hormonodépendants, etc.) doivent être respectées quelle que soit la voie d'adminis-
tration.Avant toute prescription ou renouvellement d'un contraceptif estroprogestatif, le prescripteur doit réaliser un interrogatoire
poussé et rechercher les antécédents personnels et familiaux, les facteurs de risq ues et les contre-indications.Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus ecaces disponibles | 6
DCIDosage en estrogèneSpécialité
2,3 C1G : Contraceptifs oraux EP de première génération (remboursables) Noréthistérone/éthinylestradiol35 µgTRIELLA C2G : Contraceptifs oraux EP de deuxième génération (remboursables) Lévonorgestrel/éthinylestradiol20 µgLEELOO, LOVAVULO, OPTILOVA30 gMINIDRIL, LUDEAL Gé, OPTIDRIL, ZIKIALE
30 - 40 g
30 - 40 - 30 g
ADEPAL, PACILIA,TRINORDIOL, AMARANCE,
EVANECIA, DAILY Gé
Norgestrel/éthinylestradiol50 gSTEDIRIL
Contraception hormonale estroprogestative - Orale
SpécialitésMode d"actionIndication - Population concernée EcacitéContre-indicationsPrincipaux eets indésirablesConditions de suivi
Spécialités
2. Liste 1. Médicament sur prescription médicale obligatoire.
3. Commercialisés en France au 26 février 2013.
Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus ecaces disponibles | 7