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Chapitre 1
Microéconomie du
consommateur
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 1
Introduction
4X·HVP ŃH TXH OM PLŃURpŃRQRPLH "
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 2 1-
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix en
Provence EA / Chapitre 1 / 3
Les écoles marginalistes aux
XIXème siècle
Stanley Jevons
(1835-1882)
Carl Menger
(1840-1921)
Léon Walras
(1834-1910)
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 4
Marginalisme
Microéconomie
Critique de la valeur
travail
Adoption de la valeur
utilité
Prise en compte des
variations marginales
Recours à la
modélisation mathématique
2- Microéconomie et rationalité
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 5
Modèle reposant sur
une double hypothèse
Hypothèse de
rationalité des acteurs
Hypothèse de
maximisation sous contrainte : homo oeconomicus Rationalité économique : selon M. Allais (PN 1988), " un homme est rationnel ORUVTX·LO poursuit des fins cohérentes avec elles- mêmes et TX·LO emploie des moyens appropriés aux fins poursuivies ». Dans la théorie néoclassique, Ń·HVP dans ce sens que le producteur et le consommateur sont considérés comme rationnels. Homo oeconomicus : O·ORPR oeconomicus est une représentation abstraite de O·MJHQP économique pour la théorie néoclassique. Cet agent est rationnel et parfaitement informé. Le consommateur maximise sa satisfaction sous contrainte des prix et de son revenu ; le producteur maximise son profit sous la contrainte des prix et de ses coûts de production.
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 6
2- Microéconomie et rationalité
3- Microéconomie et
macroéconomie
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 7 Montant annuel des dépenses culturelles entre 2001 et 2006
Source : données INSEE - DEPS, Ministère de la Culture, d'après Culture - Etudes, 2011, Numéro 3.
1. Principes du raisonnement
marginaliste
1.1. Utilité totale et utilité marginale : définition et évolution
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 8
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 9
Utilité totale, utilité marginale //
totale, U, G·XQ bien X quelconque, mesure la satisfaction globale que l䇻individu retire de la consommation de ce bien. Le niveau de U dépend de la quantité du bien X consommée.
U = U(X).
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en Provence EA / Chapitre 1 / 10 marginale (Um) G·XQ bien X imparfaitement divisible est la variation de O·XPLOLPp totale induite par une unité supplémentaire de ce bien. marginale G·XQ bien parfaitement divisible est la variation de O·XPLOLPp totale pour une variation infiniment petite (" infinitésimale ») de la quantité consommée. Du point de vue mathématique, Um est la dérivée de la fonction
G·XPLOLPp totale U par rapport à X :
Um = U䇻 (X) = U / X.
Utilité totale, utilité marginale //
Figure n°1 //
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en Provence EA / Chapitre 1 / 11
1. Principes du raisonnement
marginaliste
1.1. Utilité totale et utilité marginale : définition et évolution
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 12
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 13
David Ricardo (1772-1823)
Économiste britannique
originaire du Portugal. Il est considéré MXÓRXUG·OXL comme
O·XQ des représentants centraux
de O·pŃROH classique en économie.
Bibliographie :
Des principes de l䇻économie
politique et de l䇻impôt (1817).
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en Provence EA / Chapitre 1 / 14
Utilité cardinale / utilité ordinale
Utilité cardinale : on suppose que le consommateur est capable de mesurer O·XPLOLPp, G·H[SULPHU par un nombre la quantité G·XPLOLPp consécutive à la consommation G·XQH quantité déterminée de biens.
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en Provence EA / Chapitre 1 / 15
Deux problèmes posés par la conception
cardinale de
1)I·O\SRPOqVH de constance de O·XPLOLPp marginale de
la monnaie.
2)Le problème de O·LQPHUGpSHQGMQŃH des utilités.
détention G·MXPUHV biens : O·XPLOLPp retirée G·XQH voiture est largement dépendante de la quantités G·HVVHQŃH que O·RQ peut se procurer (" même si O·RQ peut retirer des jouissances ineffables de la contemplation du capot G·XQH
Bugatti ! »).
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en Provence EA / Chapitre 1 / 16
Utilité cardinale / utilité ordinale
Utilité ordinale : on suppose que le consommateur peut simplement établir un ordre de préférence entre différents paniers de consommation; sans pour autant pouvoir attribuer à chacun d䇻eux une valeur précise. IM POpRULH GH O·XPLOLPp RUGLQMOH ŃRQVPLPXH XQ SURJUqV scientifique notable à trois titres : 䐟il s'agit d'une hypothèse plus simple qui explique autant de phénomènes que la précédente 䐠La question de la mesure de O·XPLOLPp totale est évacuée 䐡Le modèle accorde davantage G·LPSRUPMQŃH aux contraintes observables TX·j O·XPLOLPp
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en Provence EA / Chapitre 1 / 17
Utilité cardinale / utilité ordinale
2. Le consommateur dans le
PRGqOH GH O·XPLOLPp RUGLQMOH
2
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en Provence EA / Chapitre 1 / 18
Le consommateur : entre préférence et
indifférence IRUVTX·LO est face à deux paniers de consommation quelconques (x1, y1) et (x2, y2), le consommateur peut déterminer si O·XQ des deux paniers est strictement meilleur que O·MXPUH ou V·LO est indifférent entre les deux. IRUVTX·XQ panier est strictement préféré à un autre on le note : (x1, y1) > (x2, y2) du consommateur. Si, dans des situations de choix impliquant les deux paniers, le consommateur choisit toujours le panier 1 au panier 2, on dit alors TX·LO préfère le panier 1 au panier 2.
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en Provence EA / Chapitre 1 / 19 Lorsque le consommateur est indifférent entre les deux paniers de biens, on le note : (x1, y1) = (x2, y2) La relation G·indifférence signifie que le consommateur atteint exactement le même niveau de satisfaction TX·LO consomme le panier 1 ou le panier 2. traduit au niveau mathématique sous forme à partir desquels on étudie la fonction .
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en Provence EA / Chapitre 1 / 20
Le consommateur : entre préférence et
indifférence Cet ensemble G·M[LRPHV a pour but de contenir la fonction G·XPLOLPp et les préférences du consommateur dans une certaine cohérence. Leur prise en compte permet à la fonction de satisfaire : 䐟une relation de pré-ordre : une relation de pré-ordre dans un ensemble C est une relation transitive et réflexive 䐠une relation ou : une relation binaire R entre les éléments G·XQ ensemble C est une relation G·pTXLYMOHQŃH ou G·LQGLIIpUHQŃH si elle est transitive, réflexive et symétrique.
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en Provence EA / Chapitre 1 / 21
Premier axiome //
Le premier axiome est dit " total » : dans ce
cas, il V·MJLP G·XQH relation de préférence complète. de panier peut être comparée. Soit le panier 1 est préféré au panier 2, soit réciproquement, soit encore ces deux relations simultanément (le consommateur est indifférent entre les deux paniers). consommation, un individu sait toujours faire un choix.
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en Provence EA / Chapitre 1 / 22
Deuxième axiome //
I·M[LRPH 2 est dit de réflexivité. Il stipule que tout panier est au moins aussi désirable que lui même : cela signifie que tout panier est au moins aussi désirable TX·XQ autre panier identique.
Troisième axiome //
I·M[LRPH 3 est dit de transitivité. Si le panier 1 est préféré au panier 2 et que le panier 2 est préféré au panier 3, alors le panier 1 est préféré au panier 3. Cette question de la transitivité reste la plus discutée notamment en ce qui concerne le passage de O·MQMO\VH individuelle à O·MQMO\VH collective (paradoxe de Condorcet).
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en Provence EA / Chapitre 1 / 23 La relation qui satisfait ces trois axiomes forme, sur O·HQVHPNOH de référence, un pré-ordre total. Si O·RQ ajoute un quatrième axiome, la relation est dite
G·équivalence.
Quatrième axiome //
4 est dit de symétrie. Il y a symétrie si,
pour le consommateur, le panier 1 est indifférent au panier 2 et que O·LQYHUVH est vrai. G·XPLOLPp peut V·HQYLVMJHU sous O·MVSHŃP G·XQH relation ou .
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en Provence EA / Chapitre 1 / 24
Si la fonction G·XPLOLPp du consommateur est
composée de n biens, la représentation graphique est impossible. F·HVP pourquoi on retient en microéconomie un modèle présentant un panier se limitant à 2 biens. En utilisant la formalisation mathématique, cela
V·pŃULP :
F(U) = U(x1,x2)
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en Provence EA / Chapitre 1 / 25
Figure n°2 //
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 26 FMUPH G·LQGLIIpUHQŃH UHSUpVHQPMPLRQ JUMSOLTXH GMQV O·HVSMŃH
Courbe : une courbe G·LQGLIIpUHQŃH
représente O·HQVHPNOH des combinaisons de deux biens qui procurent au consommateur un niveau
G·XPLOLPp identique.
U est inchangée quand on se déplace le long d'une courbe d'indifférence. U augmente quand on passe d'une courbe à une autre plus élevée vers la droite.
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en Provence EA / Chapitre 1 / 27
Figure n°3 //
C. Rodrigues / Lycée Militaire, Aix
en Provence EA / Chapitre 1 / 28 le plan / 1 La forme des courbes d'indifférence de la figure 3 n'est pas arbitraire. Elle reflète la rationalité du consommateur et l'intensité décroissante des besoins (utilité marginale décroissante).
Deux hypothèses centrales:
䐟La monotonicité des préférences ; 䐠La convexité des préférences ;
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en Provence EA / Chapitre 1 / 29
H1 : la monotonicité des préférences //
Une fonction est monotone si elle ne change jamais de signe. En économie, cela signifie que le point de satiété Q·HVP supposé jamais atteint.
Cette hypothèse a trois conséquences :
a.Plus une courbe est éloignée de O·RULJLQH plus le niveau G·XPLOLPp auquel elle correspond est élevé ; b.La pente des courbes G·LQGLIIpUHQŃH est nécessairement négative (courbe décroissante) ; c.I·LQPHUVHŃPLRQ entre deux courbes G·LQGLIIpUHQŃHV est impossible.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40