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1

FIPECO le 14.04.2016

II) Déficit et dette publics, politique budgétaire

3) ǯ‹ˆŽƒ-‹‘ ‡•--elle une solution pour alléger le coût de la dette

publique ?

François ECALLE

Dans plusieurs pays, la dette publique a dépassé 100 %, parfois 200 %, du PIB dans les périodes de guerre -guerre, qui ont été souvent marquées par une forte inflation. oriques, certains -être même la meilleure, programmes de redressement des finances publiques passant par une hausse du taux des prélèvements obligatoires ou une réduction des dépenses publiques. Lici comme la " croissance du prix du PIB », différence entre les taux de croissance du PIB en valeur et en volume. Sur le moyen terme, il est possible de considérer croissance des prix à la consommation. de la manière suivante : si elle est plus forte, le PIB en valeur est plus important ; le rapport de la dette publique au PIB ; si le " solde primaire » (recettes moins dépenses au, le déficit public est également plus faible en pourcentage du PIB. par rapport à banque centrale européenne (inférieur à mais proche de 2 %), le rapport de la dette au PIB

pourrait ainsi baisser de 1 point par an, même si la dette et le déficit en euros sont eux-mêmes

inchangés, dans un pays comme le France où la dette est proche de 100 % du PIB. Comme le montrent les développements qui suivent, la réalité est beaucoup moins simple et recommandable pour améliorer la situation des finances publiques. Dans ses , le FMI a examiné comment

plusieurs pays dont la dette publique avait dépassé 100 % du PIB au cours du siècle précédent

en conclut que les politiques de redressement

budgétaire nécessaires pour atteindre ce résultat doivent être accompagnées de politiques

ne recommande pas pour autant de mener des politiques délibérément inflationnistes. , mais pas nécessairement , sans être non plus le seul, 2 efficacité de la politique monétaire en regard de est néanmoins limitée. Si, par hypothèse, une banque centrale souhaitait plutôt que 1 ou 2 %, elle baisserait rait principalement aux établissements financiers. En principe, la " masse monétaire » augmenterait, ce qui contribuerait à la hausse des prix. les délais entre les décisions de la banque zone euro, depuis 2013, ne sont pas encore arrivées, début 2016, sous-jacente -à-dire hors prix les plus volatiles comme ceux des matières premières, reste elle-même nettement inférieure à leur objectif. les prix dont ils hyper inflation » avec des taux qui dépassent 100 %. Sans même atteigne de tels taux, et seulement si elle dépasse par exemple 10 %, il est

très difficile et très long de revenir à une inflation inférieure à, par exemple, 3 %. Il a fallu

plusieurs années pour que la politique de " désinflation compétitive plus de 10 % par an à moins de 3 %.

obtenir ce résultat, et plus particulièrement sur la crédibilité des banques centrales. Celles des

pays développés ont désormais acquis cette crédibilité et, si elles acceptaient trop longtemps

elles pourraient la perdre et il serait très difficile pour elles de la reconstruire. Or une inflation trop forte a un coût économique important. B) Une inflation trop forte a un coût économique important

" déflation ». Celle-ci est caractérisée par une baisse durable des prix qui incite les ménages à

reporter leurs décisions de consommation dans le temps pour profiter de prix plus bas et qui réduit ainsi la demande adressée aux entreprises néga mique lorsque la conjoncture le requiert. Les périodes de forte croissance et de forte inflation sont souvent les mêmes

forte croissance entraîne des tensions sur les capacités de production des entreprises et sur le

marché du travail qui se traduisent par des hausses des prix et salaires. Mais, au-delà du minimum nécessaire, -même pour effet 3 Si elle est plus forte que celle des principaux partenaires commerciaux, elle se traduit en effet

par une diminution de la compétitivité des entreprises par rapport à leurs concurrentes

étrangères, sur le marché domesti

perdent des parts de marché, ce qui se traduit par une réduction de la production nationale.

Ces pertes de compétitivité peuvent en théorie être compensées par une dépréciation de la

monnaie nationale par rapport aux autres monnaies, une dévaluation (hors intérieur de la zone euro). Celle- t1. les quantités exportées et de réduire les quantités

importées en rétablissant la compétitivité des entreprises nationales. Cet effet sur les volumes

des échanges extérieurs prend toutefois plusieurs trimestres pour se concrétiser. Or une

dévaluation entraîne rapidement et automatiquement une hausse des prix de nombreux biens importés, par exemple ceux des matières premières et notamment des produits pétroliers.

La hausse des prix à la consommation qui en résulte entraîne généralement une hausse des

salaires, indexés de droit (SMIC) ou de fait sur les prix à la consommation, qui elle-même entraîne une nouvelle hausse des prix de vente des entreprises. Une dévaluation a toujours des effets inflationnistes qui limitent e ainsi une inflation plus forte que celle de c sans arriver à rétablir Outre ces effets négatifs sur les échanges extérieurs, incertain pour les agents économiques. En effet, il apparait empiriquement que plus variations des prix relatifs » (écart entre la cr2. entre les ménages car la capacité des agents économiques à préserver ou à

forte inflation est très variable. Les salariés ou non-salariés les mieux protégés, par des

non-salariés soumis à une forte concurrence extérieure. 1

2 on est en moyenne de 1 % sur plusieurs années, elle peut varier de 0 à 2 %

olatilité trois fois plus forte, de même que les prix de chaque produit particulier. 4

Une présente les conséquences d

moyen de réduire le coût de la dette, elle doit être durable. On retient donc ici le cas où elle

est anticipée par le gouvernement dans le cadre de la programmation des finances publiques. accroît légèrement le déficit public la première année mais ensuite, et en régime permanent, cet impact est quasiment nul

emprunts publics constants3. En effet, à moyen terme, les recettes publiques évoluent, à

législation constante, à peu près comme le PIB en valeur (leur " élasticité au PIB » est égale à

1,0) et la croissance " tendancielle », à politique inchangée, des dépenses publiques est elle

aussi à peu près égale à celle du PIB en valeur. ent. majorés de 1 point.

Source

de finances pour 2015 ; FIPECO. 4) correspondrait à une croissance de 42 % de ce taux et ferait passer, toutes choses égales par trations publiques de 2,2 % à 3,1 % du PIB. 3 indexées (une hausse des prix de 1 % accroît cette charg 4 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

année 1année 2année 3année 4année 5année 6année 7année 8année 9année 10

Impact d'une hausse de tous les taux de 100 points de base l'année 1 sur la charge dΖintĠrġts (MdΦ) 5 remplacement des anciennes dettes par de nouvelles et des besoins de financement des déficits annuels (cf. du PIB, dès la deuxième année. aire nécessaire pour financer ces charges (leur cumul sur 10 ans) dépasse du PIB en volume, une inflation annuelle supérieure de 1 point conduit à un rapport de la dette au PIB inférieur de 9 points (baisse de 10 % par rapport au niveau de 2014) du fait de la hausse du dénominateur et supérieur de 5,5 point du fait de la hausse du numérateur sur la dette, en pourcentage du PIB, est donc faible (3,5 points). En outre, le " solde primaire

requis pour stabiliser la dette » est quasiment inchangé5 et le solde primaire effectif ne varie

pas, ce qui signifie que les efforts restant à faire pour maîtriser la dette publique sont toujours

les mêmes. est en permet probablement même pas de réduire le ratio dette / PIB.

D) La situation était différente autrefois

es marchés financiers, à la concurrence et sur Au lendemain de la première guerre mondiale, une grande partie de la dette publique prenait même la forme de " rentes perpétuelles

Les épargnants ayant ensuite compris que la stabilité des prix observée à la fin du 19ème siècle

tualité, il est devenu plus difficile de les faire souscrire aux emprunts publics, sauf sur des durées plus courtes et à des taux plus élevés.

Les gouvernements recoururent alors, notamment après la seconde guerre mondiale, à la

" répression financière », expression qui désigne des mesures de nature diverse permettant à

des marchés : imposition plus faible des revenus tirés des obligations du trésor ; plafonnement

des institutions financières placées sous son contrôle etc. La répression financière nécessite à

cer les investissements nécessaires, ce qui se traduit comptablement par un déficit de la balance des économiques non-résidents. En 1982, alors que sa dette publique était seulement de 25 % du 5 rapport de la dette au PIB diminue très légèrement. 6 lorsque celles-ci eurent arrêté leurs prêts, auprès de la banque centrale saoudienne. Il a ensuite été décidé, en France comme dans les autres pays

réglementations du change et des crédits. Les possibilités de pratiquer la répression financière

6, sont donc

et il est donc fort actuels des banques centrales se traduirait par une hausse au moins aussi durable des taux

E) Conclusion

passé avant le dernier quart du 20ème siècle, une reprise durable publiques, le rapport de leur dette au resteraient aussi importants par ailleurs

économique et aggrave les inégali

alléger le coût de la dette publique. faible, dans la mesure où le risque de déflation ne peut pas être écarté.

6 --vie

plaçant leurs fonds essentiellement en obligations du trésor.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46