Parmi les grands promoteurs de ce triomphe de la rai- son se trouvait le fils d'un notaire parisien, François-Marie Arouet (1694-1778) qui prit le nom de Voltaire Il
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[PDF] Lettres philosophiques (1734)
Les Lettres de Voltaire furent préparées et écrites entre 1727 et 1733 Elles parurent d'abord dans leur traduction anglaise, en Angleterre en 1733, puis dans
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Le texte que nous avons choisi pour cette analyse c'est la Lettre Dix de l' ouvrage "Les Lettres Philosophiques" de Voltaire, écrivain et philosophe représentatif
[PDF] Lettres philosophiques - Data BNF
Éditions de Lettres philosophiques (35 ressources dans data bnf fr) Livres (34) Lettres philosophiques (2010) , Voltaire (1694-1778), Paris : Éd Classiques
[PDF] Quatorzième lettre philosophique
Newton a creusé dans ce précipice Londres, 1728 François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), Lettres philosophiques (1734)
[PDF] LEsprit des «Lettres philosophiques» de Voltaire - Numilog
Parmi les grands promoteurs de ce triomphe de la rai- son se trouvait le fils d'un notaire parisien, François-Marie Arouet (1694-1778) qui prit le nom de Voltaire Il
[PDF] Lettres philosophiques - Derniers écrits sur Dieu - Numilog
La source – une prétendue lettre de Voltaire féli- citant un négrier de Nantes 1734, des Lettres philosophiques eut l'effet d'une bombe ; ce fut la « première
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Lettres philosophiques Par cet ouvrage, qui sera condamné par le Parlement de Paris, Voltaire contribue à faire connaître en France ce pays d'outre-manche
[PDF] Lettres philosophiques - c18net
Mais c'est d'abord à Voltaire qui, dès les Lettres philosophiques (1734), fait de Locke le véritable fondateur de la philosophie moderne Et si aujourd'hui ce rôle
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Les Lettres philosophiques (ou Lettres écrites de Londres sur les Anglais), datent du séjour de Voltaire en Angleterre Il est difficile de dire avec précision en
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18 Histoire de Charles Xll 19 La Henriade 20 Analyse spéciale des Lettres philosophiques 23 Conclusion,- Influence dé ce voyage de Voltaire 42
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L"ESPRIT DES LETTRES PHILOSOPHIQUES
DEVOLTAIRE Retrouver ce titre sur Numilog.com
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L"ESPRIT DES LETTRES PHILOSOPHIQUES
DEVOLTAIRE
Elérius EDET
JOHNDepartment of Languages
and LinguisticsUniversity
of CalabarCALABAR
- NIGERIA 46,Rue Barbès 94200 IVRY ateliers Retrouver ce titre sur Numilog.com
édition originale
Éditions Silex - 1987 Retrouver ce titre sur Numilog.comPREFACE
Les courants des idées philosophiques, littéraires et scien- tifiques qui se devéloppaient au XVIII siècle avaient fini par mettre en cause les croyances établies auxquelles on s"atta- chait au siècle précédent. Ces idées nouvelles répandaient par- tout la notion de progrès et de bonheur, et déterminaient l"esprit même d"un siècle qui se fait remarquer par une croyance à la toute - puissance de la raison, par l"amour de l"homme et de ses droits, et par l"exaltation du sentiment. Parmi les grands promoteurs de ce triomphe de la rai- son se trouvait le fils d"un notaire parisien, François-MarieArouet
(1694-1778) qui prit le nom de Voltaire. Il fut bien estimé, non seulement en raison de son esprit critique, mais aussi pour son prestige d"écrivain célèbre. Voltaire philoso- phe exerçait en Europe une véritable royauté intellectuelle, et correspondait avec plusieurs gens dans l"Europe entièrePuisque l"influence du
temps où vit un écrivain et les milieux divers qu "il traverse se reflètent le plus souvent dans son uvre, il nous semble utile d"examiner la vie de Voltaire avant la publication de ses Lettres Philosophiques dans l"espoir qu "elle pourra nous aider à expliquer la variété de ses inclina- tions.NAISSANCE ET
JEUNESSE DE VOLTAIRE
Voltaire est
né en 1694 (le 21 novembre à Châtelet ou le20 février à Paris). Son acte de baptême daté du 22 novem-
bre indique que l"enfant François-Marie Arouet est né le jour précédent auChâtelet. Mais Condorcet (1) qui avait connu
Voltaire
personnellement prétend avoir appris de Voltaire lui- même qu"il est né le 20 février. Quoi qu"il en soit, il suffit, I.Condorcet C. : La vie de Voltaire, Paris, Firmin Didot, 1869, I, p. 3. Retrouver ce titre sur Numilog.com
d"esprit de ceux qui trouvaient inutile tout ce qu"ils ne savaient pas. Il remarque que cette attitude de Voltaire s"explique par l"influence de l"esprit anglais (201). Mais ne dirait-on pas plutôt que c"est l"attitude fonda- mentale de Voltaire qui comme Montaigne recourt volontiers à l"instinct ?Pour le
montrer, citons un personnage voltairien :Je rêve
que Dieu nous a tout donné, à nous et aux ani- maux et que les animaux sont bien plus heureux que nos philosophes ; ils ne se tourmentent pas pour savoir ce que Dieu veut qu"ils ignorent... Leur instinct est plus sûr que le nôtre... ; notre instinct est bien plus sage sans rien savoir : c"est par lui que l"enfant suce le téton de sa nour- rice sans connaître qu"il forme un vide dans sa bouche et que ce vide force le lait de la mamelle à descendre dans son estomac... S"il trouve une large pièce de bois sur un ruisseau, pour peu qu"il soit hardi, il se mettra sur cette planche pour parvenir à l"autre bord et ne se doutera pas que le volume de bois joint à celui de son corps pèse moins qu"un pareil volume d"eau » (202). Nous sommes pour ainsi dire tout près de l"histoire de Chris- tophe Colomb qui avait découvert l"Amérique sans connaî- tre l"angle le plus avantageux qu"un gouvernail de vaisseau avec la quille - l"histoire que Voltaire s"amuse à répéter.En dépit
de la restriction qu"il fait ensuite : " Je suis bien loin d"inférer de là qu"il faille s"en tenir seulement à une pra- tique aveugle, mais il serait heureux que les Physiciens et les géomètres joignissent, autant qu"il est possible la pratique à la spéculation. Faut-il que ce qui fait le plus d"honneur à l"esprit humain soit souvent ce qui est le moins utile ? Evhe- mene réaffirme son refus : A quoi me servira s"il vous plaît de savoir qu"une planète pèse sur une autre et qu"on peut disséquer la lumière » (203).Voltaire
estime que Newton faisait plus d"honneur à l"esprit humain qu"il ne lui était utile. On ne doit pas dire que l"attitude de Voltaire s"explique tout à fait par le scepticisme de l"époque. Nous voyons qu"un sceptique comme Fontenelle 201.Lenson : Lettres Philosophiques, II, p. 181.
202.Voltaire : Dialogues et Anecdotes Philosophiques, p. 419. 203. Ibid., p. 441. Retrouver ce titre sur Numilog.com
faisait confiance aux progrès futurs de la science - Ce que Vol- taire refuse dans cette lettre : Un homme avec les quatres règles d"arithmétique et du bon sens devient un grand négociant, un Jacques Cur, un Delmet, un Bernard, tandis qu"un pauvre algébriste passe sa vie à chercher dans les nombres des rapports et des propriétés étonnantes, mais sans usage, et qui ne lui apprendront pas ce que c"est que le change. Tous les arts sont à peu près dans ce cas ; il y a un point, passé lequel les recherches ne sont plus que pour la curio- sité» (204).
Pomeau
remarque que Voltaire est plus l"ennemi de la fausse science que le flatteur de la science positive (205). Mais on pouvait fort bien pousser plus loin en disant qu"il est trop défiant de la véritable science. Naves l"excuse en affirmant que c"est par le désir urgent d"éclairer les hommes et de ser- vir l"humanité : Ce n"est pas là comme on pourrait croire, de l"utilita- rismeétroit » (206).
Mais ne voit-on pas clairement dans l"éloge non seulement de Jacques Cur et de Delmet mais du financier juif SamuelBernard
que Voltaire fait une propagande en faveur du capi- talisme commercial et non pas du capitalisme industriel qui est, à vrai dire, la production de la richesse et un facteur de progrès ? On ne saurait donc exagérer la portée de l"utilita- risme de Voltaire comme le fait Naves. L"image évoquée par Paul Valéry dans son discours de décembre 1944 sur Voltaire, nous semble rendre compte non seulement du scepticisme deVoltaire
à l"égard de la science moderne mais aussi de l"utili- tarisme voltairien. Il dit que Voltaire fait songer à ce Dieu Janus auquel les Romains donnaient deux visa- ges opposés ; et qui était le Dieu des commencements et des fins» (207).
Rien ne peut mieux donner un indice de la royauté de l"esprit voltairien. 204.Naves : Lettres Philosophiques, p. 139.
205.Pomeau : La Religion de Voltaire, p. 206.
206.Naves : Lettres Philosophiques, p. 264.
207.Paul Valéry : Oeuvres I, p. 520. Retrouver ce titre sur Numilog.com