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Une bonne nouvelle pour la théorie des biens communs d'une forme de gestion en commun correspondait au simple constat que celle-ci Au contraire, mettre en avant les communs, c'est s'interroger sur la manière dont n'importe quel les suivants : une définition juridique large de la notion de bien public ; un principe

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30 nov 2011 · communs au Bien Commun de l'Humanité », organisée par la Pourquoi associer la notion de «biens communs» au concept de «Bien de «Bien commun» –par opposition au «bien individuel»– telle qu'elle est définie Ceci nous conduit à proposer une définition totalement différente de l'économie

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16 nov 2015 · Les (biens) communs : de la définition économique 7 Bien qu'elle se diffuse largement dans le débat public, la notion de biens communs reste bien pour le définir comme un commun devient tout à fait secondaire Il

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laisser la gestion du bien commun à ceux qui sont en prise directe avec lui Finalement Plus globalement, la pensée sur les biens communs telle qu'elle a pu être élaborée à dépasser une définition économique de ce qu'est un bien ( objet

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Définition d'un bien collectif : • Un bien collectif a la propriété qu'une ou plusieurs de ses caractéristiques Quelle est l'utilité des agents ? * * A B X X = A X * A Pour se faire une idée de la quantité de biens collectifs qu'un agent achète 

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des communs du numérique et qui se développe en France, surtout depuis 2009 political analysis, qui étudie les actions collectives dans la gestion de ce qu' elle spécialiste de la gouvernance des biens communs et prix Nobel d' économie en 2009 (autre sens de « bien ») en fait une sorte de commun, il s' agit plus 

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1

FONDATION ROSA LUXEMBURG BRUXELLES

NOVEMBRE 2011

DES BIENS COMMUNS

AU BIEN COMMUN

FG.o*7I#0+6G

François Houtart

Avec une préface de loauteur et de Birgit Daiber 2

Publié en Novembre 2011 par

Fondation Rosa Luxemburg Bureau de Bruxelles

Avenue Michel -Ange 11 , 1000 Bruxelles , Belgique ;

Courriel: info@rosalux-europa.info

Rédacteur: Renato Sabbadini

Images: El abrazo ( couverture) et Los Amantes (retour ) par Oswaldo Guayasamin ,

Copyright: Fondation Guayasamin , Quito, Equateur

3

DES BIENS COMMUNS

AU BIEN COMMUN

FG.o*7I#0+6G

François Houtart

Avec une préface de loauteur et de Birgit Daiber

Texte présenté avec la collaboration de Francine Mestrum à la Conférence " Des Biens

NQOOPPUCP$OGP%QOOPPŃGNo*POCPOVÅ », organisée par la Fondation Rosa Luxembourg à Rome (28-29 avril 2011) et revu après les discussions. Ce texte a aussi servi de base à +#G0GVNGIi- nistères des Relations ExVÅTOGPTGUŃGNoGSPCVGPT 4

Table des matières

PRÉFACE ................................................................................................................ 5

FG5$+G05%1II705#7$+G0%1II70FG.o*7I#0+6¥ ............................... 7

1 Introduction .................................................................................................. 7

2 Pourquoi associer la notion de "biens communs» au concept de "Bien

%QOOPPŃGNo*POCPOVŗ! ............................................................................ 7

3 Les multiples faces de la crise ...................................................................... 9

3.1 Les diverses crises ............................................................................................. 10

3.1.1 La crise financière et économique .......................................................... 10

3.1.2 La crise alimentaire ................................................................................. 11

3.1.3 La crise énergétique ............................................................................... 12

3.1.4 La crise climatique .................................................................................. 15

3.2 Quelles solutions? .............................................................................................. 16

3.2.1 Changer les acteurs, non le système ...................................................... 16

3.2.2 Établir des régulations ............................................................................ 16

3.2.3 Chercher des alternatives au modèle prévalant ...................................... 17

4 Le nouveau paradigme ............................................................................... 20

4.1 Redéfinir les rapports avec NCPCVPTGEŃGNoGRRNQOVCVOQPCPTGURGNVNQOOG

source de vie ...................................................................................................... 20

4.2 Réorienter la production des bases de la vie, en privilégiant la valeur

ŃoPUCIGUPTNCXCNGPTŃoÅNJCPIG ........................................................................ 25

4.3 Réorganiser la vie collective par la généralisation de la démocratie dans les

relations sociales y les institutions ..................................................................... 28

4.4 +PUVCPTGTNoOPVGT-culturalité dans la construction du Bien Commun universel ..... 31

5 Le Bien coOOPPŃGNo*POCPOVÅNQOOGQMLGNVOHINQMCN.............................. 33

6 La transition ............................................................................................... 34

7 2QPTPPGFÅNNCTCVOQP7POXGTUGNNGŃP$OGPNQOOPPŃGNo*POCPOVÅ ............ 36

8 Bibliographie .............................................................................................. 37

5

PRÉFACE

FG%4+5G5G0%4+5G5ĄFo1µ8G0105-NOUS,

Birgit Daiber et François Houtart

Faut-il vraiment détruire la planète pour se développer ? La croissance économique exige-t-

elle nécessairement le sacrifice ŃGOONNOQPUŃoJQOOGUGVŃGHGOOGU ? Le chômage des jeunes est-il le prix à payer pour UCPXGTNoÅNQPQOOG !.CUPNNGUUOQPŃGUNTOUGUĄNoQMUVOPCVOQP

à poursuivre dans la voie du néolibéralisme, la généralisation des injustices, forcent

NoJPOCPOVÅŃoCPLQPTŃohui à se poser des questions fondamentales. De plus en plus, partout ŃCPUNGOQPŃGOQPVGNoOPŃOIPCVOQP.GNTOŃGUQRRTOOÅUHCOVÅNJQau gémissement de la terre-mère.

Les initiatives pour la solution des crises ont continué à échouer: la Conférence ONU sur le

climat à Copenhague en 2009 et les réunions ultérieures n'ont pas abouti à des décisions

contraignantes. Les recommandations de la Conférence des Nations Unies sur la réglemen- tation des capitaux spéculatifs destructifs ont été ignorées. .GVGORUGUVXGPPŃGRCUUGT¼NoCNVOQPGVà cet effet de développer des idées nouvelles.

vert, réguler les marchés financiers, lutter contre la pauvreté par des mesurGUŃoCUUOUVCPNGĄ

élaborer des systèmes de sécurité de plus en plus militarisés et criminaliser les résistances,

VQPVNGNCUoOPUNTOVŃCPUPPGRGTURGNVOXGŃoCŃCRVCVOQPŃPU[UVÄOG existant. Or ce dont nous CXQPUMGUQOPNoGUVŃoPPNJCPIGOGPVTCŃONCN : un nouveau paradigme,NoGUV¼ŃOTG une nou- velle orientation fondamentale de la vie des êtres humains sur la planète. ateur0QPUŃGXQPUNQPUVTPOTGNoCNVGTPCVOXG.CRNPRCTVŃGUIens vivent dans la confusion. Nombre de responsables politiques annoncent la fin progressive de la crise, alors même

que les indicateurs signalent le contraire. Des partis politiques sensés progressistes se

transforment en gestionnaires du système. Les instances morales se limitent souvent à dé- noncer des abus, mais ne signalent les causes et ne condamnent pas les logiques. La vul- SWoKNUQPVRquotesdbs_dbs31.pdfusesText_37