L'industrie maquiladora est née en 1965 au Mexique afin de peupler les régions désertes du nord du pays (faisant frontière avec les États-Unis), de créer des
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NOTES DE RECHERCHE
juin 2004Université du Québec à Montréal
Pavillion Hubert-Aquin
1255 rue St-denis
Montréal (Québec) H2X 3R9
Tel : (514) 987 3000 # 8315
http://www.cedim.uqam.ca LE MEXIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS : ESSOUFFLEMENTDU SECTEUR MAQUILADORA ?
Par Anne Bithorel et Elisabeth Gibeau
1 Le secteur maquildora, fer de lance de la politique économique mexicaine, est en déclin depuis 2001. Quelles sont les solutions possibles ? En Asie, où les Dragons (Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour) ont aussi adopté un modèle de développement basé sur les exportations, le passage à une industrie à fort contenu technologique a permis l'amélioration des conditions de vie de la population . Ainsi, au Mexique, lepassage à des maquiladoras de deuxième et troisième générations pourrait être la voie
vers la sécurité économique. 1 Diplômées de la maîtrise en droit international 2Le terme maquiladora vient du mot espagnol
maquilar, signifiant " moudre le blé » : la maquila était la compensation du fermier au meunier. Dans le sens moderne du terme, une maquiladora est une installation d'assemblage ou de fabrication située au Mexique et qui fonctionne à partir d'intrants importés de l'étranger : le produit fini résultant des activités de l'usine mexicaine est ensuite réexporté.L'industrie maquiladora au Mexique :
portraitDes usines dans le désert
L'industrie maquiladora est née en 1965
au Mexique afin de peupler les régions désertes du nord du pays (faisant frontière avec les États-Unis), de créer des emplois et de profiter de la proximité géographique avec le géant voisin. La compétition internationale forçait au même moment les entreprises américaines à baisser leurs coûts de production et à chercher de nouvelles formes de fabrication à bon prix. Le programme d'industrialisation frontalière autorisait l'exemption de droits tarifaires, à condition que les produits finaux soient réexportés. De même, les obligations concernant les droits des travailleurs et la protection sociale étaient fortement allégés.Marchandise recherchée : travailleurs
à rabais Les maquiladoras mexicaines sont
caractérisées par les bas salaires versés à une main d'oeuvre abondante et peu qualifiée, par la proximité du marché américain et par les exemptions temporaires de frais de douane. Elles permettent ainsi de créer des emplois, de générer des devises étrangères et d'encourager le transfert de technologies sans entrer en compétition avec les entreprises locales pour une part du marché interne.Les principales industries maquiladoras
au Mexique oeuvrent dans les secteurs du textile, de la production de matérielélectronique et de pièces de transport.
Elles sont surtout réparties le long de la
frontière avec les Etats-Unis et, de plus en plus, autour de la ville de Mexico.Essor du secteur maquiladora de 1965
à 2001
De 50 entreprises en 1965, l'industrie
maquiladora d'exportation est passée à3200 en 1999, année charnière avant le
déclin de 2000/2001. Principale génératrice de devises étrangères, elle emploie alors 1,2 millions de personnes, ce qui représente 4 emplois sur 10 dans le secteur manufacturier. 3De 1994 à 2001, l'ALENA (Accord de
libre-échange nord américain) et la crise du peso viennent confirmer l'importance du secteur, responsable de 43% des exportations mexicaines et du tiers de ses importations (Arès).En somme, pendant son âge d'or,
l'économie mexicaine devient la huitième puissance exportatrice au monde et la première en Amérique latine.Classifier les maquiladoras (Carillo et Hualde)
Maquiladoras de première
génération (40% du total en 2002 et 2 emplois sur 3) - travail manuel en usines d'assemblage - faible contenu technologique - bas salairesMaquiladoras de deuxième
génération (propriété souvent japonaise, secteurs automobile etélectronique) - rationalisation du
travail avec contenu technologique plusélevé
- apparition de lignes d'assemblage automatisées - meilleure organisation du travail.Maquiladoras de
troisième génération(quasi inexistantes auMexique) - recherche et
développement - main d'oeuvre hautement qualifiée - concurrentielles pour potentiel technologique et salaire moyen de leur personnel qualifiéLe péril jaune
À partir de 2001, le Mexique perd le
huitième de ses maquiladoras, mais surtout près du tiers de la main d'oeuvre employée. En effet, 40% des investissements directs étrangers (IDE) auparavant dirigés vers le Mexique ontété déviés vers d'autres pays de
l'Amérique latine, ou vers la Chine.Cette dernière détrônera le Mexique,
pour la première fois en 2004, au second rang mondial des exportateurs vers lesEtats-Unis et le Canada.
D'autres facteurs rentrent en ligne de
compte : le ralentissement de l'économie américaine (Hagedorn) entraînant une récession de l'activité manufacturière au Mexique de 5,2% en avril-mai 2003; une politique monétaire restrictive favorisant un peso fort explique l'augmentation des coûts d'opération et des coûts salariaux - 8,5% en 2002;l'impact de la fin de l'exception des règles d'origine de l'article 303 de 4 l'ALENA. Cette exception permettait l'importation de matériel sans frais de douane, jusqu'au 1 er janvier 2001.