maya du yucatà, xViie siècle) présente des informations sur la cosmogonie, la cosmographie, ainsi que sur le calendrier - Codex mayas originaux : le codex de
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maya du yucatà, xViie siècle) présente des informations sur la cosmogonie, la cosmographie, ainsi que sur le calendrier - Codex mayas originaux : le codex de
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(mythes australiens, grecs, mayas) D'autres mythes cosmogoniques font émerger l'Univers de mondes inférieurs (les Navajo et les Hopis) Selon un mythe
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La civilisation maya s'est développée dans une région à cheval sur le sud du Dans leur cosmogonie, les Mayas comptaient cinq âges ou soleils, les quatre
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La cosmogonie maya, très complexe, Les Mayas, les Aztèques et la plupart des peuples d'Amérique centrale pensaient que plusieurs mondes successifs
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10 mai 2006 · Le Popol Vuh étant l'équivalent de la Bible pour le peuple Maya, il est l'un des textes l'écrit le plus important de la cosmogonie maya
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Introduction ◦ Qu'est-ce que la mythologie ? ◦ Mythes de la création, ou cosmogonies récit de tradition maya Au tout début de la Création, une première
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scindent en avatars multicolores dans les traditions nahua et maya au Postclassique selon Boone et Taube26, une cosmogonie mise en images27 D 'autres
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de calcul maya) on obtient 260, et en multipliant 13 par 4 (quatre qui est le nombre de points cardinaux, très importants dans la cosmogonie maya) on obtient 52
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Aux sources de lA cosmologie mAyA
par guillaume duprat, cosmographe (www.cosmologik.wordpress.com), auteur de Mondes, mythes et images de l'Univers (avec leïla Haddad, éd. du seuil, Paris, 2006)La civilisation maya se développe en Amérique centrale, entre les hautes terres du Guatemala et la péninsule du
Yucatán. Entre le VI
e et le IX esiècle après J.-C., les cités mayas sont à leur apogée, puis elles sont désertées vers 900.
La culture maya persiste et traverse le temps, dominée successivement par les Toltèques, les Aztèques, et les colons
espagnols qui ont essayé de l'anéantir. Aujourd'hui beaucoup de Mayas sont christianisés mais on trouve encore
dans leurs croyances des traces de la cosmologie de leurs prestigieux ancêtres. s ources la cosmologie maya est un condensé d'astronomie, de mathématiques, de mythologie et de religion, je me suis
donc basé sur les travaux récents d'historiens spécialisés dans ces différents domaines : Susan Milbrath, Linda Schele,Claude-François Baudez.
l a civilisation maya prend racine dans la culture olmè- que et s'étend sur plusieurs millénaires (de 2000 av. J.-c. à aujourd'hui). l'image présentée dans yakkor correspond prin- cipalement à des croyances du postclassique (900-1500 apr. J.-c.). on suppose que certains traits remontent au classique (300-900 apr. J.-c.). une continuité entre les cosmologies du classique et postclassique ne fait pas l'unanimité parmi les
chercheurs. l es sources sont très hétéroclites - Mythes écrits en langue maya transcrits en latin : le fameux Popol Vuh (" livre du conseil », langue quiché, 1555) contient des indices précieux sur la mythologie, la cosmo- gonie, la géographie de l'inframonde. dans la tradition des livres de Prophéties, le Chilam Balam de Chumayel (langue maya du yucatà, xViie siècle) présente des informations sur la cosmogonie, la cosmographie, ainsi que sur le calendrier. - Codex mayas originaux : le codex de dresde (1200-1500 apr. J.-c. lieu d'origine inconnu) présente un calen-
drier avec un tableau d'éclipses, le déroulement complet de la cérémonie en l'honneur des quatre bacabs. le codex deParis (350-1500 apr. J.-
c lieu d'origine inconnu) présente des prophéties, des rituels religieux, un calendrier, des figu- res associées à des constellations zodiacales. - épigraphie et iconographie : les bols peints, les écri- tures gravées, les nombreuses figures sculptées dans la pierre complètent la reconstruction de la cosmologie. cA rActéristiques
Une reconstruction complexe
: compte tenu de l'hé- térogénéité, de la fragmentation des sources dans le temps et l'espace, cette cosmologie est une reconstruction délicate et complexe. le " bricolage », caractéristique des cosmologies traditionnelles, trouve là un terrain fertile.Une cosmologie verticale
: l'arbre cosmique est un axis mundi qui relie les 13 étages célestes aux 9 étages de l' infra- monde, dessinant une structure générale étagée. les mayas appelaient cet arbre Yaxche, l'" arbre vert ».Une cosmologie horizontale
: l'espace se déploie aussi sur un plan horizontal. l'" arbre vert » a la couleur qui symbo- lise le centre du cosmos. Aux 4 points cardinaux, des êtres sur- naturels, des vieillards mythiques appelés bacabs supportent le ciel (Muluk = est/rouge, Ix = nord/blanc, Kawak = ouest/ noir, K'an = sud/jaune). chaque point cardinal correspondégalement à un arbre et un oiseau.
Une cosmologie chamanique
: l'arbre cosmique reliant la terre au ciel est un thème chamanique présent dans de nombreuses cosmologies amérindiennes. le fromager (Ceiba pentandra) était un arbre sacré pour les mayas.Une cosmologie... oubliée
? Aujourd'hui, malgré la chris- tianisation, des populations mayas (Tzotzil, Chamula, Quiché,Lacandón) ont conservé des traits de l'ancienne cosmologie, de diverses manières : structure spatiale horizontale, route du
soleil, ciel étagé, notions de " coins du ciel etc. A ire m AyA c l'obserVAtion du ciel l es aj k'inob, les prêtres du calendrier maya, étaient de grands observateurs des mouvements des astres. la lecture du ciel permettait de maîtriser l'agriculture, de prédire des événements, d'associer une créature surnaturelle à telle période, de choisir les rites appropriés. les aj k'inob garantis- saient la prospérité de la communauté.Les calendriers
: le calendrier est fondé sur une base mathématique et un système d'écriture. les mayas utilisaient comme base de calcul le nombre 20 (système vigésimal). Pour transcrire les chiffres, les mayas utilisaient soit une notation en points et traits, soit un glyphe figurant une tête. l e calendrier rituel tzolk'in, signifiant en langue quiché ordre des jours », correspond à une série de 260 jours (20 signes de jours combinés à 13 chiffres). chacun des 260 jours a des caractéristiques plus ou moins favorables. les plus anciennes traces sont des inscriptions sur pierre datant du V e siècle après J.- c .. il s'agit d'un probable emprunt aux peuples occidentaux et méridionaux Mixe et Zoque. l e calendrier profane haab correspond à 18 mois de 20 jours auxquels sont ajoutés 5 jours, soit un total de 365 jours. chaque mois est dédié à un protecteur, et les 5 jours restants étaient des jours de mauvais augure. contrairement au calendrier tzolk'in, haab fait intervenir le zéro. tzolk'in et haab furent combinés par les mayas dans un cycle plus long appelé par les historiens " calendar round trois cycles sont imbriqués, comme trois roues : 20 (jours du tzolk'in), 13 (chiffres du tzolk'in), et 365 (jours du haab).Au terme de 18
980 jours (52 années), on retrouve une date
identique et le cycle se reproduit. la combinaison de tous ces cycles servait à calculer le temps écoulé. l es mayas multipliaient les nombres de jours par 18 ou20 pour faciliter la mesure du temps
: 1 kin = 1 jour, 1 uinal20 jours, 1 tun = 360 jours, 1 katun = 7 200 jours et 1
baktun = 144 000 jours. à chaque nombre de jours cor- respond un glyphe, cette manière de compter est appelée compte long ». en déchiffrant les stèles, on a pu dater les règnes des rois, les grands changements de cycle comme la création de notre monde (13 août 3314 av. J.- cUn ciel "
étagé
: le ciel étagé en 13 couches corres- pond à une croyance tardive, partagée avec les Aztèques. le chiffre 13, singularité parmi les cosmologies traditionnelles, est lié au ciel et s'oppose aux 9 bandes souterraines de l' infra- monde. Associé au 9, le 13 est lié au comput du temps.Les deux visages de la Voie lactée
: dans le Popol Vuh la Voie lactée est une route. les deux jumeaux mythi- ques découvrent un carrefour d'où partent quatre chemins (rouge, vert, noir et blanc). en fait les chemins noir et blanc correspondent à une portion de la Voie lactée qui forme une grande route, voire un anneau autour la terre. la Voie lactée croise l'écliptique en deux points, deux carrefours. ces deux carrefours sont comme les deux têtes du dieu du ciel Itzamma. cette représentation sous-jacente (postclassique) marque une continuité avec la représentation courante d'un monstre cosmique à deux têtes sur de nombreux bas-reliefs (période classique). une thèse récente (s?????, ), plus marginale, associe l a voie lactée à l'arbre cosmique au solstice d'été.Le zodiaque maya
: sur le codex de Paris un cycle de 364 jours est divisé en 13 groupes de 28 jours. les groupes d'étoi- les sont figurés sous forme d'animaux ou de créatures mythi- ques : oiseau (balance), scorpion (scorpion), poisson-serpent (sagittaire), oiseau (capricorne), chauve-souris (Verseau), squelette (Poisson), ocelot (bélier), serpent à sonnette (Pléiades dans taureau), tortue (orion), oiseau (gémeaux), grenouille c ancer), pécari ( l ion), non identifié (Vierge). b ibliogr APH ieLe Pop Vuh, Le Livre des événements, version de Adrián i. chávez, gallimard - collection l'Aube des Peuples, Paris, 1990 (édition espagnole : 1978).
- Le Popol Vuh, les dieux, les héros et les hommes de l'ancien Guatéméla, traduction georges raynaud, maisonneuve, Paris, 2000 (1
reédition 1925).
- b????? claude-François, Une histoire de la religion des Mayas, Albin-michel, Paris, 2002. l? ??????, Les prophéties du Chilam Balam, gallimard, Paris, 1991.- m??????? susan, Star gods of the Maya - Astronomy in Art, folklore, and calendars, university of texas Press, Austin, 1999.
- s????? linda, P????? Joy, Freidel david, Maya Cosmos, ?ree thousand years on the shaman's path, Harper, new york, 2001. (1
reédition 1993).
com P léments- d? l? g???? mercedes, Les forces sacrées de l'univers maya, in Les Mayas classiques, J. maisonneuve editeur, Paris, 1998.
- g?????? Paul, Les Mayas, PuF, Paris, 1999 - l??????? ?????, l'écriture maya, Flammarion, Paris, 1999.- t??????? eric, Grandeur et décadence de la civilisation maya, éditions Payot, Paris, 1993 (1
reédition anglaise 1954)
guillaume dupratAux sources de lA cosmologie Perse
par guillaume duprat, cosmographe (www.cosmologik.wordpress.com), auteur de Mondes, mythes et images de l'Univers (avec leïla Haddad, éd. du seuil, Paris, 2006)Au VII
e siècle av.J.-C., une population aryenne, les Mèdes, s'installe près de l'Elam et fonde le premier royaume
iranien. La religion mazdéenne apparaît alors avec la figure semi-légendaire de Zoroastre. Une civilisation perse
se déploie de manière très discontinue sur plus de deux millénaires, différentes peuplades iraniennes prennent
successivement le pouvoir : Les prestigieux Achéménides (V e et IV e s. av. J.-C.), les Parthes (III e s. av. J.-C. - II e s. apr. J.-C.), les Sassanides (III e -VII e s.). La conquête arabe survient au VII e siècle provoquant une fusion entre lescultures perse et islamique, tandis que d'antiques traditions cosmologiques mazdéennes sont enfin écrites.
s ources Toute la tradition religieuse du mazdéisme (ou zoroas- trisme), notamment l'Avesta, était orale, ce qui rend sa data- tion problématique. la religion mazdéenne est associée à un nom mythique, celui de Zoroastre. Aux V ii e et V i e siècles avant J.- c ., le mage aurait réformé la religion indo-arienne,l'écartant du polythéisme, et composé des hymnes.l'image du monde perse visible dans Yakkor provient
d'une seule source, le Bundahišn. c'est une compilation de traditions très anciennes, rédigée en pehlevi après la conquête arabe vers le V ii e et V iii e siècle apr. J.- c par des mazdéens. contrairement à l'Avesta qui est une somme d'hymnes et de rituels, le Bundahišn est une véritable ency- clopédie de cosmologie, racontant la création du monde, le combat entre deux divinités opposées (Ahura Mazdāh et Ahriman), la naissance des montagnes, des végétaux, des animaux et des hommes, proposant une géographie de la terre, ainsi qu'une description du ciel et des astres. il existe deux versions du Bundahišn : la version courte, dite " indienne», est rapportée d'
inde par Abraham Anquetil- duperron en 1762, et serait une copie datant de 1732. l'autre version, dite la " grande », a été trouvée par ervad Tehmuras Anklesaria en 1870, et serait une copie de 1540. les deux ver-sions diffèrent par la longueur et l'ordre des chapitres. Pour reconstruire l'image du monde des Perses visible
dans Yakkor, je me suis basé sur la version courte, traduite en anglais par Edward William West en 1897. J'ai en outre resitué ces sources mazdéennes dans leur contexte historique grâce aux publications plus modernes deMary Boyce, Philippe Gignoux et Jean de Menasce.
cA rAcTérisTiques
Un décalage entre tradition orale et écrite
: seuls quel- ques proclamations royales et textes administratifs perses ont été gravés en cunéiforme. en réalité, la culture antique perse se caractérise par un refus de la tradition écrite. dans les domai- nes de la religion, de la mythologie et de la cosmologie, la tradition était orale. il a fallu attendre la fin des sassanides et la conquête arabe pour que ces traditions soient enfin écrites, sous la pression probable des religions à écriture. Par consé- quent, entre le développement du mazdéisme et le moment de la fixation de ses traditions par écrit, on compte plus d'un millénaire. sur une période aussi longue, la tradition orale a dû s'altérer au contact d'autres cultures, surtout dans le domainede la cosmologie. on peut donc supposer que la version écrite diffère de la tradition orale primitive.