Le carbone 14 permet de dater de nombreux échantillons de toute nature ayant un âge relatif, par rapport au présent, de 100 à 30000 ans environ Cette méthode
Previous PDF | Next PDF |
[PDF] Datation et chronologie : introduction générale - Horizon IRD
Les méthodes physico-chimiques de datation permettent d'établir une chronologie absolue l'échantillon à dater avec celles de vestiges déjà bien datés
[PDF] La méthode de datation par résonance de spin électronique (ESR
2 sept 2009 · MEHIDI Nadir (2005) - Datation de sites moustériens de Ligurie par les méthodes U/Th et RPE : Abri Mochi, Arma delle Manie Thèse de Doctorat
[PDF] DATATIONS RELATIVES ET ABSOLUES LES DATATIONS - UNIL
Une datation relative place des évènements dans l'ordre chronolo- gique : on dit «cela de masse Au verso sont présentées quelques méthodes représentati-
Présentation de quelques méthodes de datation par les nucléides
Le carbone 14 permet de dater de nombreux échantillons de toute nature ayant un âge relatif, par rapport au présent, de 100 à 30000 ans environ Cette méthode
[PDF] Les différentes techniques de datation dun événement - Bibracte
La datation relative se base sur une vision chronologique des évènements, ces méthodes cherchent tout simplement à classer des événements ou des objets
[PDF] TD Méthodes de la géochronologie
La datation relative ne permettant pas d'attribuer un âge à un objet ou un événement, on utilise des méthodes de datation basées sur la désintégration d' isotopes
[PDF] I/ Le principe de la datation absolue est basé sur la - [SVT]
Les méthodes de datation absolue reposent donc sur la décroissance radioactive d'isotopes de certains éléments chimiques De nombreux éléments chimiques
[PDF] DATATION AU MOYEN DES RADIOISOTOPES
La première méthode couramment utilisée pour dater les roches uranifères a consisté à mesurer l'accumulation de plomb-206, un isotope stable appa- raissant à
[PDF] Methodes de maintenance
[PDF] méthodes de prévision des ventes
[PDF] méthodes de purification en chimie organique
[PDF] Méthodes de révision
[PDF] méthodes de séparation des mélanges pdf
[PDF] Methodes de travails en vue du Bac
[PDF] Méthodes et pratique scientifique cned devoir 1 Production personnelle argumentée
[PDF] Méthodes et pratiques scientifiques balistique devoir 1 cned
[PDF] Méthodes et pratiques scientifiques cned devoir 1
[PDF] Méthodes et pratiques scientifiques Combustion ou explosion cned devoir 1
[PDF] méthodes et pratiques scientifiques cours
[PDF] Méthodes et pratiques scientifiques Exploitation des indices trouvés dans la voiture
[PDF] méthodes et pratiques scientifiques programme
[PDF] méthodes et pratiques scientifiques seconde
PRÉSENTATION
DEQUELQUESMÉTHODESDEDATATION
PARLESNUCLÉIDESRADIOACTIFS
APPLIQUÉESA
L1ÉTUDE
DELASÉDIMENTATIONMARINE
PARR.CHESSELET*
Introduction
dérésTerre.
indispensable pourcomprendrelaformationdecessédi lafor mationdelacroüteterrestre.Eneffet,
avecprécision, letempsquis'estécouléentrelemoment quiaétéengendrée parleursproduitsdefiliation.Chaqueméthodenucléaire
"recouvre»uncertaindo mainedupassé,ainsiquelemontrelafigure1.Iln'ya
férentsdomaines.Chacunedecesméthodescomporte
abordericiquelquesaspects. __-+---,U,-,'T,""h---.;.!..... 1., i __+Radioactivite
artificielle11/Echelledecomparaisondesépoquesdu
passé "recouvertes»parlesdifféren tesméthodesdedatationhabituellement utilisées.Environ4,5IO'lAns
Aqeà10terre
fO10Nombrea'annéesQvQ"I!leprésent765Article published by SHF and available at http://www.shf-lhb.org or http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1970055
R.CHESSELET
ICI. Danscetexposé,nous neparleronspasdesméthodes nucléairesqui nucléides leseaux d'interprétation.Laméthodeparlecarbone14
detoute donc engénéral etpourl'étudeduQuaternairerécent.Rappelons
enquelquesmotsleprincipedecettemé neutronssecondairesdonnentla réaction: Ilth parsecondeetpardesurfaceterrestre.Lecarbone14quiestproduits'oxydeetse
mélange vivants. vante: 2 desurfaceterrestre; danslabiosphèreet l'humus:0,33gdecarbonepar desurfaceterrestre; dansles bone parcm 2 desurfaceterrestre; dansles eauxprofondes:7,5gdecarboneparde surfaceterrestre. carbonatedissousdanslamer.Lorsqu
conservé. périoderadioactivequiestde5500ans.Lecarbone14estun
émetteurdontl'énergieest.de
766endonnantun etunatomed'azote14.Lenombrededé sintégrationsparminuteducarbone
14pargrammede
tationnucléaire perfectionnéepermettentdemesurer l'activitérésiduelledu carbone14ayantdécrud'environ cinqàsixpériodes,SOilenviron30000ans,pouratteindre
limitedesensibilitédedétection. Les carbone14.Lesproportionsdel'isotope14ducarbone
sontextrêmementfaibles parrapportàcellesdesautres isotopesducarbone.Ilfaut,aucoursdel'extraction,éviter
carbonedel'airdans lelaboratoireoùcesmesuressont effectuées. Dans lecasdelamesureparlecarbone14dutauxde tionducarbonatedecalcium, dontsontconstituéeslesco quillesdestrèspetits animauxmarinsappelésforami nifères,présentsen quantiténotabledanslesocéans(10à 1000unitéspar
m;\)etquisédimententcontinuellement surlesfondsmarins. successiveslescarbonates dontvontêtreextraitslesdif férentsisotopesdu carboneet,pourchacundesniveaux, climatiquesquiontrégné durantladernièrepartieduQuaternaire.
l'âgequel'onpeut trouverpouruncarbonate.Ceciconsti tuel'unedesprincipales difficultésdel'applicationdela méthodepar lecarbone14. decescoquilles provenantdescouchessuperficiellesdela mer.Cependant, ilsetrouvesouventmélangéàducar restreetayantunâge beaucoupplusancien. triersoigneusementles carbonatesensélectionnantlesétatet
leurmorphologie. dedaterlessédimentsdela merMéditerranée.Eneffet, la miseàdesapports importantsdecarbonatesd'origineêtreprises
pourdateràcoup sllrdesniveaux sédimentairesdans cettemer. observéesen sommairementtriés.Remarquonsquelesséquencesde
lasédimentationen commetrèsdifférentes decellesobservéesdansl'océanAtlantique.
Onvoitquelesmesuresd'âgedecertains
niveauxsontperturbées parlaprésencedecarbonate détritiqueancien. la mène. dissousdufaitde lasous-saturationdel'eau,àcetteLAHOUILLEBLANCHE/N°8-1970
Profonclour(oml
13 +C14 oC2020030010020000
laprofon deurdelacarotte,Tiré
du tale rèseC.R.Acad.Sc.Paris,
l.267,p.1370-1372(16décembre1968),3000010000
10années
OJ 20OI82g!cm
2 /1000années co g/cm 2 30ro parlecar bone 14). ments J.-P, don,NewYork.
2/A -Bancd'extractionducarbone14;
B -Ensembledemesure
àbasniveaupourlamesureducar
bone14.Yvette.
carottessédimentaires quandcelles-cisontprélevéesà général,ontrouveles profondeursinférieuresà3000m sousformede courantsdeturbiditéquiontpourOnpeut,danscertainscas,
pallier 767R.CHESSELET
donneunbonexemple.Laméthode
par lesdéséquilibresdanslafamille del'u.ranium desonparent,l'uraniumensolutiondans lamer,cprésent [1-g/l).Il (période connuepar En migrerdanslacolonnesédimentaireetque sadistribution Une unsystème "clos».Ilfallutdoncattendrequesoitpos thodededatationconnaisselesuccès. 10 ans) ayantprécipitésur sédimentairedonné,demesurer, pardesméthodesnu pourconnaître uniquementsurl'ionium etlethoriumquiontétéapportés parprécipitationen surplusdel'ioniumetduthorium pouroriginel'ura terrestre'). d'opérationsdeséparationschimiques extrêmementcom parspectrométrie dufaitdelanaturedu rayonnement a,desopérations pourpouvoir thorium232etde l'uranium235. sur5470.!130
)800.±120 >3500018800.±500
15000.±200
26500.!1200
Ages14C(B.P.)
Forllminifi'!res
Coccolithushuxlci
Micropaleooreiagie
Foraminifères
DisparitiondeCoccolithus
huxleiApparitiondeCophyroco
pesoceanieactdeSyrn cosphorasp.Bouccalcaire
beige uniformeLithologie
Bouec.l1caire
beige uniformeBouccalcaire
beige uniformeLitdeturbidité(sable)
Litdeturbidité(graviers)
20 iO 4060
)0 50
70
Profondeur
(cm) tairesobservés caye,GolfedeGascogne,45°20Nordet10°35Ouest).
Tiré
mountYvette,France)présentéau
8"Congrèsdel'InternationalQua
ternaryAssociation,Paris(1969).Methodedel'ionium-thorium.
actuellementobtenue parlaméthodeducarbone14se estalorspris pardesméthodesfondéessurlamesure mille del'uraniumetduthorium.Lafigure6repré filiation. marins: a)lessédiments; b)lescoraux.Lescorauxnepeuvent
évidemmentpasêtreconsidérés
celledesestuaires. nucléidesdontla mesurepermetdedaterlessédiments marins.Laforteconcentrationderadium220,filsde
unmoyen delesdater.En1937,ondécouvraitque saconcentration 768LAHOUILLEBLANCHE/N°8-1970
232U
10VIZ'122
ecu z W'RM w L' a. c u SOO_ E c z tW_ ')L <.U 1 1 Il Il 1 1 ldpm/QI 0.1 /2.8'11000r2.8cm/lOOOyr
C l4 t.SES25·30cmB,9S0y,.
3:55055·60cmr8,300yrs
!;1200 400.OEPTHiNCORElcml 10
1Po231
j.. lcpm/Q) Ol protactinium del'Atlantique.Tiré
mentsLungKu(1966).
Voiraussi:AtlanticDeep-SeaStratigraphy:
vol.151,p.448-450(1965). la Th Db "'c"'-o'l!decanaux t tt teur:diodeORTEC300mm'). lesde grottes l'OcéanIndien.Variationsdelo/Th -U/Thet10-Uenfonction delaprofondeur. nique (1968),PergamonPress.
1.<)"'/'
t. .,1.tt succès,l'onobtientdesspectres exsemblablesàceluique montrelafigure7. radioactive;3,25.10 1 pourles différentsniveauxsédimentaires, correspondentbienàLesmesures
océaniqueaucours duderniermilliond'années.Alasuite deces tationocéanique,danslePacifique parexemple,etdans degrandesrégions del'océanIndienetdel'océanAtlan etdej'ordrede2 mm/l000ans. avonsmentionnésplus haut: vité nondestructive,lesniveaux desédimentation.Rappelons oùil 7G9R.CHESSELET
-5 oactuelProfondeur(mètres)
+3niv('oude10mer _3.10'005Lesâgessontobtenus
parlaméthodepotas sium-argon. depuis200000ansdéduitesdesmesuresd'âge
surlesforagesdel'atollMururoa.Tiré
de:"Etudesdestransgressionsmarinessur l'atolldeMururoaparladatationdesdifférents
niveauxdecorail»,parJacquesLABEYRIE.
ClaudeLALOU,GeorgetteDELIBRIAS(C.F.R.,
C.N.R.S..
91-Gif-sur-Yvette.France)dans:
CahiersdllPacifiqlle,n°13(1969).
111101
,_. dernièreémersion------ desatolls