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1. Portrait de Michel-Ange,

1522.

Plume et encre brune,

lavis brun, pierre noire, papier lavé beige,

36,4 x 24,8 cm.

Musée du Louvre, Paris.

Michel-Ange

A u seul nom de Michel-Ange est associée l'expression de " génie artistique ». D'une part en raison du nombre de domaines très divers qu'il aborde : sculpture, peinture, architecture et même poésie. Ainsi il devient l'union humaine des arts, de la conceptualisation esthétique et de la pensée. D'autre part parce qu'il est l'artiste par qui l'humanisme donnera toute sa mesure. À la Renaissance, l'humanisme n'est pas une doctrine, mais plutôt une attitude, un mode de pensée. L'Homme est au centre de la réflexion et non des abstractions ou des idées. Les grandes questions sont alors : quelle est l'origine de l'Homme ? Quelle est la place de l'Homme dans l'Univers ? Qu'est-ce que l'Homme ? La perfection est-elle de ce monde ? Les réponses ne sont jamais définitives, ni dogmatiques.

Elles sont analysées, débattues, étudiées. L'humanisme étant protéiforme, il peut être

chrétien, laïc, païen... L'humanisme s'ancre d'abord à Florence avec de grands penseurs comme Marsile Ficin, Pic de La Mirandole, Léonard de Vinci... De là il essaimera en Europe. La puissance créative et les qualités expressives des oeuvres de Michel-Ange, leur intensité caractéristique sont l'illustration de cette vision du monde humaniste. Mais pour mieux comprendre son art, parcourons sa vie d'homme.

Enfance et jeunesse

Le monde entre dans une nouvelle ère en cette fin de XV e siècle. Après des décennies de guerres, de famines et d'épidémies, l'Europe est en pleine mutation. Les mentalités évoluent de façon spectaculaire. Refusant les valeurs médiévales, les peuples s'appuient sur une économie florissante, sur de nouvelles techniques et surtout sur une profonde volonté de faire évoluer la société. Comme Laurent de Médicis ou François I er , les grands d'Europe considèrent tout autant l'art que la guerre. Et puis, l'imprimerie donne à un plus grand nombre l'accès à la culture. En ces temps de révolution, un modeste fonctionnaire issu de la petite noblesse florentine est nommé podestat (gouverneur) du diocèse d'Arezzo. Ludovico di Leonardo Buonarroti Simoni, puisque c'est de lui qu'il s'agit, s'installe avec sa famille dans la ville de Caprese. Son deuxième fils, Michelangelo, y voit le jour le dimanche 6 mars 1475. À la fin de son mandat de podestat, Ludovico retourne dans sa ville de Settignano où il possède une propriété digne d'abriter sa famille. Malheureusement, son épouse meurt en

1481, le laissant seul avec ses cinq enfants. Retrouver ce titre sur Numilog.com

6 Michel-Ange n'a alors que six ans. Privé de l'affection de sa mère, il devient un enfant

difficile, taciturne, acariâtre et insolent. Placé en nourrice dans une famille de tailleurs de

pierre, il apprend à lutter contre la tristesse en dégageant, avec les enfants du tailleur, des

blocs de pierre de la carrière voisine. Comme eux, il acquiert les outils et le savoir avec lesquels il créera ses plus beaux chefs-d'oeuvre. "Si j'ai quelque chose de bon dans l'esprit

confia-t-il un jour à son ami Vasari, cela provient de ce que je suis né dans l'air subtil de notre

pays d'Arezzo et que j'ai tiré du lait de ma nourrice les ciseaux et la masse avec lesquels je fais

mes statues.» nous rapporte R. Coughlan. Plus tard, Michel-Ange verra dans cette expérience l'origine de son art. Michel-Ange

suit un parcours très différent de ses frères qui se sont orientés vers le commerce de la

soie. Il se distingue par une grande intelligence et une sensibilité incomparable. Son père décide alors de l'envoyer étudier la grammaire auprès de Francesco d'Urbino. Fin grammairien, il lui permet de s'ouvrir à la beauté des arts de la Renaissance. Le natif de Caprese est depuis toujours plus enclin au dessin, qu'aux études classiques. Il se lie très vite d'amitié avec son condisciple Francesco Granacci, qui suit également la formation du peintre Domenico Ghirlandaio. Conquis par la passion de Michel-Ange, Granacci le pousse à épouser la carrière de peintre et l'aide même à convaincre le père Buonarroti. Ce dernier est jusqu'alors farouchement opposé à voir son fils devenir artiste, métier bien trop proche de la condition d'artisan, et donc pas assez noble pour le fils d'un fonctionnaire des Médicis. Michel-Ange ne cède pas et son père, par défaut, le confie à Ghirlandaio afin qu'il devienne son "apprenti ou son valet ». Le jeune homme se révolte à ces paroles, ayant

l'impression de devenir un domestique à gages du peintre dont il avait été l'élève. Mais

il ravala sa rancoeur. Le 1 er avril 1488, à treize ans, Michel-Ange entre dans l'atelier de Ghirlandaio. Un pas capital pour l'éclosion du plus grand artiste italien de la

Renaissance se fait.

Les Premières Influences artistiques auprès des Médicis Domenico Ghirlandaio travaille exclusivement pour les riches familles de Florence. Très doué pour les fresques, il est un des premiers à intégrer les influences de la Renaissance naissante dans sa peinture. Il participe à la réalisation de la chapelle Sixtine, avec

Botticelli, le Pinturicchio, Rosselli et bien sûr le Pérugin, le maître d'oeuvre de l'ensemble.

Il est aussi l'un des décorateurs de Laurent de Médicis. Retrouver ce titre sur Numilog.com 7 Chez lui, le jeune Michel-Ange apprend le dessin et la peinture. Très doué, il ne tarde

pas à se démarquer des autres élèves. De lui-même, il copie le plus habilement du monde

une oeuvre de Schoen et la met en couleur. Ghirlandaio ne tarde pas à voir en ce jeune homme un génie en herbe. On lui fait étudier Masaccio, Giotto ou encore San Spirito. Michel-Ange passe trois ans dans l'atelier du maître. Il y fait des copies de Donatello et de Jacopo della Quercia. Chaque étude, chaque copie affine l'oeil de l'impétrant. Il y découvre ses nombreux talents (acuité du regard, finesse d'analyse, sens du mouvement, goût très sûr pour les couleurs...) et s'y fait, par la même occasion, des ennemis, pour la plupart des envieux. Son nez gardera la marque du poing de Torrigiani, un sculpteur jaloux et violent à qui l'on doit la villa romaine éponyme. Michel-Ange refusera d'avouer, tout au long de sa longue existence, avoir retiré un quelconque savoir ou une influence de son passage dans les ateliers de Ghirlandaio, même

s'il doit à ce dernier d'avoir rencontré Laurent de Médicis. Par ambition, mais surtout parce

qu'il est certain de son talent, Michel-Ange préfère voir dans son succès la reconnaissance de

son seul génie. Heureusement, l'époque est propice aux artistes.

Laurent de Médicis, grand mécène, amoureux des arts et des lettres, crée au sein même de

son palais une école emmenée par Bertoldo, un élève de Donatello alors très en vogue à

Florence. Les jeunes artistes les plus doués y sont envoyés pour étudier la sculpture. C'est

ainsi que Michel-Ange rentre au service des Médicis. Cette école marque une étape importante dans la construction artistique du jeune apprenti. Il découvre la fabuleuse collection de statues antiques des Médicis qui l'impressionnera. Lui qui symbolisera la Renaissance avec ses créations novatrices allant à l'encontre des artistes préexistants, voit dans cet art antique une source d'inspiration inégalable. Michel-Ange a trouvé sa voie : il sera sculpteur ! L'artiste se démarque très vite par la qualité de son travail et s'attire les faveurs du maître des lieux, Laurent de Médicis. Mis en valeur par ce dernier et convié à toutes les réceptions, Michel-Ange rencontre les mécènes, artistes, politiciens ou humanistes importants qui se pressent à la cour de

Florence.

Parmi ses nouvelles connaissances, deux personnes sont très importantes : Jean et Jules, fils et neveu de Laurent de Médicis. Avec eux, il partage des temps d'études et beaucoup de temps libre. Ces derniers deviendront Papes sous les noms de Léon X et Clément VII et lui commanderont ses plus belles oeuvres.Retrouver ce titre sur Numilog.com 8 De Retour chez son père et l'époque des voyages

Michel-Ange a seize ans. Il a déjà produit de nombreuses oeuvres dont leCombat des Lapithes et des

Centaures, qui fait référence aux sarcophages de l'Antiquité tardive, et une madone intituléeLa Vierge

à l'escalier: deux bas-reliefs aujourd'hui conservés à la " Casa Buonarroti » de Florence.

Malheureusement l'année 1492 est celle des bouleversements dans la vie du jeune Michel-Ange.

Laurent de Médicis meurt et ses héritiers - dont l'incapable Pierre de Médicis -, sont chassés de

Florence par le prieur Savonarole. Michel-Ange quitte le palais de Médicis et retourne chez son père

à Settignano. Michel-Ange n'a pas vraiment terminé sa formation de peintre, ni celle de sculpteur.

Toutefois, son travail montre déjà une grande maîtrise et une capacité de création inimitable. Son

caractère est particulier. Jeune homme réputé orgueilleux, peu sociable, taciturne, irascible, exigeant

et impétueux, Michel-Ange n'en est pas moins sûr de son génie. Il se voit moins comme un apprenti

que comme un artiste à part entière. Chez son père, il réalise son Hercule, aujourd'hui disparu, qui

appartint aux Strozzi, puis à François I er . Par la suite, Michel-Ange voyage. Il se rend à Venise où il

ne trouve pas l'inspiration tant recherchée. À Bologne, il reçoit la protection de Francesco

Aldobrandi et y réalise plusieurs statuettes pour la Châsse de la basilique San Dominico, oeuvre

commencée par Nicolas de Pise. Son protecteur, alors conseiller municipal bolonais, est surtout un

ami fidèle de Laurent de Médicis. Il offre ainsi à Michel-Ange sa première commande : terminer la

statue de Saint Pétrone tenant dans ses mains une maquette de la ville, créer le Saint Proculet, surtout,

réaliser l'Ange au candélabre,dont les volumes s'opposent au reste de l'ouvrage. L'ange aux muscles

proéminents, au visage doucement modelé, aux généreux drapés dont les plis suggèrent le

mouvement avec de fortes ciselures, montre déjà l'étendue de la qualité technique et esthétique du

jeune Michel-Ange. Vers 1495, Michel-Ange est de retour à Florence d'où Pierre de Médicis a été

chassé laissant place à la République. Il sculpte le Cupidon endormi, qui serait peut-être celui que

l'on peut voir aujourd'hui à l'Académie des Beaux-Arts de Mantoue, sur le conseil de Lorenzo di Pier

Francesco, un Médicis de la branche républicaine. Il le vend au cardinal Riario di San Giorgio, après

l'avoir vieilli pour en faire un antique. Bien que détrompé, le Cardinal tombe en admiration devant

l'artiste et le convainc de venir s'installer à Rome. Vient donc l'époque du premier séjour romain.

Michel-Ange se plonge plus encore dans les splendeurs de l'Antiquité déjà découvertes chez les

Médicis. La révélation est confirmée. Il sera de cette veine esthétique. Il sculpte sa première grande

oeuvre : le Bacchus, la première est l'une des seules réalisations d'inspiration totalement païenne de

son corpus. En effet, la majorité des commandes qu'il recevra par la suite est faite par l'Église, alors

omnipotente en Italie et en Europe. En 1497, Michel-Ange réalise une de ses plus belles oeuvres :

sa Pietà. Le cardinal français Jean de Villiers de Lagraulas, abbé de Saint-Denis et ambassadeur du

roi Charles VIII auprès de l'Etat pontifical, passe la commande. Elle est destinée à l'ornement de sa

tombe. Aujourd'hui exposée dans la basilique Saint-Pierre à Rome, elle est la parfaite représentation

du sacrifice de Dieu et de la beauté intérieure. Michel-Ange n'a alors que vingt-deux ans. On le voit,

sa jeunesse n'est pas faite que de formations et d'essais, elle est déjà un morceau de bravoure

esthétique et une époque de grandes réalisations. Retrouver ce titre sur Numilog.com 9

2. Vierge à l'escalier,

vers 1490.

Marbre, 56,7 x 40,1 cm.

Casa Buonarroti,

Florence.Retrouver ce titre sur Numilog.com

10Retrouver ce titre sur Numilog.com

11

Un Combat personnel

Son combat, le plus intense, c'est contre lui-même qu'il doit le mener. Comment passer de la

matière à l'esprit, celui-ci se manifestant en permanence et faisant évoluer sans cesse l'activité

artistique ? Avec ses premières créations, il induira une angoisse qui n'ira qu'en grandissant.

D'une part, parce que sa carrière débute dans un monde artistique en pleine mutation. C'est le

temps où les artistes, proches des corporations, s'insèrent dans le monde sophistiqué et cultivé

des commanditaires. Ceux-ci deviennent à la fois mécènes, mais aussi créateurs de mode,

agitateurs de concepts. Ils font s'affronter philosophes, lettrés, artistes figuratifs, architectes. Le

statut des créateurs évolue alors de façon notable. L'art n'est pas qu'un simple porteur de message spirituel ou philosophique, il devient un outil au service d'une ambition qu'elle soit

privée, politique, ecclésiale. D'autre part, parce qu' il se place entre christianisme et paganisme.

Le plus démesuré et ambitieux des artistes de la Renaissance est aussi un païen illustrant la foi

catholique. L'analyse de son oeuvre ne résiste pas à cette lecture : Le Christ duJugement dernier

de la Sixtine ne porte-t-il pas un peu de Zeus en lui ? La compassion évangélique, parfois fade

et souvent compassée est transcendée par l'énergie et le souffle vital de son oeuvre. Pourtant, La

Pietà douloureusede Saint-Pierre de Rome est si chrétienne, pleine de compassion, de douleur et

d'offrande à Dieu. Unique oeuvre portant la signature du maître - cela est un signe - la Vierge

assise soutient le corps inanimé de son fils, disposé suivant une ligne à peu près horizontale, et

reposant sur le ventre de sa mère. L'artiste ne s'attarde pas sur l'humanité des deux

personnages ; elle est là, de facto. Il survole les blessures du Christ. A-t-on besoin d'insister sur

la trivialité de la mort ? Le caractère divin de l'oeuvre est sublimé par ce geste maternel, la Vierge

représente les hommes portant le sacrifice de Dieu aux hommes en donnant son fils. Dans cette

oeuvre s'interpénètrent la certitude de la résurrection de la chair - promise par la religion

chrétienne -, le pardon de Dieu aux hommes et la douceur du paradis. C'est ce que le regard de

Michel-Ange a vu, ce que sa main a traduit. Son génie fait de lui un des artistes les plus influents

de son époque. Appelé le " Divin », il réussit à faire évoluer l'art en puisant son inspiration dans

les antiques et en lui donnant une forme nouvelle toujours au service de la glorification de l'homme. Michel-Ange jeune trouve son apogée artistique au travers d'un Davidgéant (4,34 m de haut) de marbre (que l'on peut voir à l'Académie de Florence). Il le dessine et le sculpte entre 1501 et 1504. David, personnage de l'Ancien Testament, est figuré en jeune homme nu, musclé, vaillant, portant son regard au loin jaugeant son ennemi Goliath, mais -

contrairement à la représentation traditionnelle - ne portant pas la tête tranchée de son ennemi.

Le jeune sculpteur révèle le moment de réflexion intérieure qui précède l'action violente plutôt

que de mettre en évidence l'action. Il capte l'intériorité. David devient le symbole de l'invincibilité

de la République florentine. Il sera installé sur la place de la Seigneurie, devant le Palazzo Vecchio. Michel-Ange démontre alors à ses contemporains, artistes, mais aussi citoyens de la

République, qu'il est au-dessus du lot, le meilleur des artistes. Il ajoute à la beauté plastique

pure, une expressivité et une fantastique intériorité.

3. Le Combat des

Centaures, 1490-1492.

Marbre, 80,5 x 88 cm.

Casa Buonarroti,

Florence.

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