[PDF] [PDF] Exercices corrigés - Guilhem Mollon

Polytech Grenoble, Geo3 3 Corrigés Exercice A Soit un tenseur symétrique Le résultat découle directement de celui de l'exercice précédent et de la 



Previous PDF Next PDF





[PDF] Exercices corrigés - Guilhem Mollon

Polytech Grenoble, Geo3 3 Corrigés Exercice A Soit un tenseur symétrique Le résultat découle directement de celui de l'exercice précédent et de la 



[PDF] Exercice 1 :

Exercice 1 : Mohr a montré la propriété intéressante suivante pour le tenseur des contraintes, indépendante du comportement du matériau et des conditions aux 



[PDF] Exercices résolus

MMC – Exercices résolus Etat des déformations en un point Page 1/6 http://univ- bejaia dz/a seghir http://a-seghir blogspot com EXERCICE 1 Un milieu 



[PDF] MECA 1901 Mécanique des milieux continus -

Mécanique des milieux continus Calcul tensoriel - Exercices Exercice 10 Etablir la relation biunivoque entre les coordonnées cartésiennes et les coordonnées 



[PDF] Notation indicielle - Mécanique des Milieux Continus

29 mar 2020 · Exercices de Mécanique des milieux continus 29/03/2020 Page 2/83 Ce petit recueil d'exercices n'a pas d'autre but que d'aider l'étudiant 



[PDF] Banque publique dexercices - PédagoTech de Toulouse INP

9 sept 2018 · 4) Calculer les forces surfacique T(a) sur chacune des faces latérales Corrigé Solide élastique encastré et comprimé 1)Le tenseur des 



[PDF] M´ECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS - Mines Saint-Etienne

20 fév 2004 · la transformation 1 5 Exercices Élongation pure Dans un rep`ere cartésien orthonormé, on étudie la transformation



[PDF] ANNALES CORRIG´EES ET COMPL´EMENTS du - Olivier THUAL

15 déc 2006 · On y trouve, par exemple, le texte du livre corrigé des errata connus, tous les partiels tain nombre d'exercices que les étudiants sont encouragés `a travailler • Film sur PARTIEL 2006, MMC, O Thual, December 17, 2006



[PDF] Corrigé de lexercice II-5

Cet exercice suppose que la théorie des poutres longues (St Venant- Bernoulli) a été abordée en cours de MMC - RDM G xo G n M G Section droite enG

[PDF] Mme Bixby

[PDF] Mme bixby et le manteau du colonel

[PDF] Mme Bixby et le manteau du colonel , svp aidez moi

[PDF] Mme Bixby et le manteau du colonel Quelque questions sur cette nouvelle

[PDF] Mme bixby rédaction

[PDF] mme bovarry pour lundi

[PDF] Mme Bovary

[PDF] Mme de Bauvary

[PDF] MMe de Bovary réalisme

[PDF] Mme de la Pommeraye Jacques le fataliste Diderot

[PDF] mme de sevigné

[PDF] Mme de Sévigné et sa fille

[PDF] MME DE SEVIGNE; SA VIE

[PDF] mme de stael de l influence des passions commentaire

[PDF] mme reed

IINNTTRROODDUUCCTT

MMI EExx Département Géotechnique, Troisième année

TTIIOONN AA LLAA MMEECCAANNIIQQUU

MIILLIIEEUUXX CCOONNTTIINNUUSS

xxeerrcciicceess ccoorrrriiggééss

Guilhem MOLLON

Polytech Grenoble

Département Géotechnique, Troisième année

Edition 1, 2012-2013

UUEE DDEESS

Département Géotechnique, Troisième année V1.07

Mécanique des Milieux Continus

Exercice A. Montrer que la symétrie est une propriété tensorielle, c'est tenseur ݒ̿ est symétrique (ݒ௹௺ alors cette propriété est également vraie dans toute autre base orthonormée

Exercice B.

Montrer que l'antisymétrie est également une propriété tensorielle.

Exercice C.

Montrer qu'un tenseur

partie symétrique et une partie antisymétrique.

Exercice D.

Soit ݒ̿ un tenseur

l'on a toujours ݒ̿:݀̿൩ 0.

Exercice E.

Soit ݒ̿ un tenseur symétrique et

a toujours : ݒ̿:ݓൄ൩ ݒ̿:ݓൄ௩, où

Exercice F.

Soit ݀Ճ un champ vectoriel. Montrer que l'on a toujours

Exercice G.

Soit ݀ un champ scalaire. Montrer que l'on a toujours

Exercice H.

Soit la base curviligne polaire

1. Calculer la surface extérieure d'une sphère de rayon surface infinitésimal peut s'écrire

2. Calculer l'intégrale du champ

élémentaire dans la direction radiale vaut

Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 2 Montrer que la symétrie est une propriété tensorielle, c'est ௹௺൩ ݒ௺௹) dans une base orthonormée donné alors cette propriété est également vraie dans toute autre base orthonormée Montrer que l'antisymétrie est également une propriété tensorielle. Montrer qu'un tenseur ݓൄ quelconque peut toujours se décompose partie symétrique et une partie antisymétrique. un tenseur symétrique et ݀̿ un tenseur antisymétrique, montrer que un tenseur symétrique et ݓൄ un tenseur quelconque, montrer que l'on ൄ, où ݓൄ௩ est la partie symétrique de ݓൄ. un champ vectoriel. Montrer que l'on a toujours ݝݢݯ un champ scalaire. Montrer que l'on a toujours ݫݨݭ቉቉቉቉቉ Calculer la surface extérieure d'une sphère de rayon ݑ, sachant qu'un élément de surface infinitésimal peut s'écrire ݝݒ ൩ ݑ୓ݬݢݧࠋݝ߽

Calculer l'intégrale du champ ݜݨݬࠋ ∙ ݞ௨቉቉቉቉Ճ sur cette sphère, sachant que le vecteur

élémentaire dans la direction radiale vaut ݞ௨቉቉቉቉Ճ൩ ݬݢݧࠋݜݨݬ߽ݞఈ቉቉቉Ճൢݬݢݧࠋݬݢݧ߽

Polytech Grenoble, Geo3

Montrer que la symétrie est une propriété tensorielle, c'est-à-dire que si un

) dans une base orthonormée donné ݁ ൩቗ݞ୒቉቉቉Ճ,ݞ୓቉቉቉Ճ,ݞ୔቉቉቉Ճቘ,

alors cette propriété est également vraie dans toute autre base orthonormée ݁′ ൩

Montrer que l'antisymétrie est également une propriété tensorielle. se décomposer en une un tenseur antisymétrique, montrer que un tenseur quelconque, montrer que l'on , sachant qu'un élément de sur cette sphère, sachant que le vecteur Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 3

Exercice A.

Soit un tenseur ݒ̿ symétrique. Dans la base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ on peut donc écrire

௹௺൩ ݒ௺௹. Soit une base orthonormée quelconque ݁Կ ൩ቝݞԿ୒቉቉቉቉቉ՃǾݞԿ୓቉቉቉቉቉ՃǾԿݞ୔቉቉቉቉቉Ճ቞ différente de ݁.

௹௺ les termes de la matrice de ݒ̿ dans la base ݁Կ, on a d'après le cours (en notation d'Einstein) : Or la matrice ݒ est symétrique, on a donc ݒ ఀఁ൩ ݒఁఀ. On écrit donc : Les indices ݩ et ݪ du second membre sont muets, on pourrait donc les remplacer par n'importe quelle lettre, et on peut aussi les intervertir :

On en déduit que ݒԿ

௹௺൩ ݒԿ௺௹, ce qu'il fallait démontrer.

Exercice B.

Soit un tenseur ݒ̿ antisymétrique. Dans la base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ on peut donc écrire

௹௺൩ ൣݒ௺௹. Soit une base orthonormée quelconque ݁Կ ൩ቝݞԿ୒቉቉቉቉቉ՃǾݞԿ୓቉቉቉቉቉ՃǾԿݞ୔቉቉቉቉቉Ճ቞ différente de ݁.

௹௺ les termes de la matrice de ݒ̿ dans la base ݁Կ, on a d'après le cours (en notation d'Einstein) : Or la matrice ݒ est symétrique, on a donc ݒ ఀఁ൩ ൣݒఁఀ. On écrit donc : Les indices ݩ et ݪdu second membre sont muets, on pourrait donc les remplacer par n'importe quelle lettre, et on peut aussi les intervertir :

On en déduit que ݒԿ

௹௺൩ ൣݒԿ௺௹, ce qu'il fallait démontrer. Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 4

Exercice C.

On reprend les formules du cours. Soient les tenseurs ݓൄ ௩ et ݓൄௗ donnés par les formules suivantes :

On va démontrer que ݓൄ

௩ est symétrique et que ݓൄௗ est antisymétrique. Pour cela on se place dans une base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ, pour laquelle le tenseur ݓൄ s'exprime sous la forme

d'une matrice de terme générale ݓ ௹௺. Explicitions les termes des matrices de ݓൄ௩ et ݓൄௗ :

On a donc démontré que ݓൄ

௩ est symétrique et ݓൄௗ antisymétrique.

Exercice D.

Dans une base orthonormée ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ, on peut écrire que ݒ௹௺൩ ݒ௺௹ et également

que ݀

௹௺൩ ൣ݀௺௹. On en déduit que, comme pour tout tenseur antisymétrique, les termes

diagonaux de la matrice de ݀̿ sont nuls dans toute base. D'après le cours, le produit doublement contracté de ces deux tenseurs est un scalaire égal à : Développons cette notation d'Einstein sous forme explicite :

On sait que l'on a ݀

Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 5

Exercice E.

Le résultat découle directement de celui de l'exercice précédent et de la distributivité

de l'opérateur produit doublement contracté :

Exercice F.

Posons le résultat intermédiaire ݁቉

Ճ൩ ݫݨݭ቉቉቉቉቉቉Ճ݀Ճ. Dans une base orthonormée donnée

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ, on a par définition :

Par ailleurs, on a par définition : ݝݢݯ݁቉ On en déduit que ݝݢݯݫݨݭ቉ ቉቉቉቉቉Ճ݀Ճ vaut : L'ordre des dérivations partielles successives d'une fonction de plusieurs variables est quelconque, on peut donc en déduire directement :ݝݢݯݫݨݭ቉

Exercice G.

On se place également dans une base orthonormée ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ. Soit le résultat

intermédiaire ݁቉ Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 6 Par ailleurs, on peut écrire, toujours dans la base ݁ ؔ

On en déduit :

Pour la même raison que dans l'exercice précédent, on peut donc écrire directement la formule classique ݫݨݭ቉

Exercice H.

1. Un élément de surface ݝݒ de la sphère de rayon ݑ délimité par deux secteurs

d'angles infinitésimaux ݝ߽

On cherche à calculer ݒ ൩؉

ఃఀ௸Íం௵. En paramétrant la surface en fonction de ߽ on peut expliciter cette intégrale :

Le rayon ݑ est indépendant de ߽ et ࠋ, et le terme ݬݢݧࠋ est indépendant de ߽

donc écrire : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 7 Finalement, on obtient le résultat classique ݒ ൩ Γࠅݑ

2. On doit calculer :

Avec : ݞ

On est en coordonnées curvilignes, donc on ne peut pas sortir le vecteur ݞ ௨቉቉቉቉Ճ car il n'est

pas indépendant du point d'intégration (du point de la sphère de surface ݝݒ). En

revanche, les trois vecteurs de la base cartésienne ont cette propriété, et peuvent être sortis de l'intégrale. On peut donc remplacer ݞ ం቉቉቉Ճ par son expression, et écrire dans la base ݁ ൩቗ݞ Du fait de la périodicité des fonctions trigonométriques, on a :

Par ailleurs, on a :

Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 8

Donc :

La primitive de la fonction ݜݨݬ

୓ࠋݬݢݧࠋ est la fonction ௳௿ఃౌ఺ ୔, donc : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 9

Problème. On considère un mouvement défini dans la base ݁ ൩቗ݞ୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ par sa

représentation lagrangienne (ࠎ est une constante positive) :

1. Calculer le tenseur gradient ݅ൄ, le tenseur des dilatations ݂̿, et le tenseur des

déformations ݄ൄ de ce mouvement au point ݗՃ et à l'instant ݭ.

2. A quelle classe particulière ce mouvement appartient-il ?

3. Pour un instant ݭ donné, calculer la dilatation en un point ݗՃ et dans une direction ݝݗ቉

4. Pour un instant ݭ donné, calculer le glissement en un point ݗՃ et pour deux directions

orthogonales ݝݗ቉ ቉቉቉቉Ճ et ݝݗԿ቉቉቉቉቉቉Ճ.

5. On considère un milieu animé de ce mouvement, muni d'une masse volumique

homogène ࠆ masse volumique du milieu à l'instant ݭ.

6. Calculer le champ de vitesse ݕ቉

coordonnées lagrangiennes.

7. Exprimer les coordonnées initiales à partir des coordonnées actuelles. Calculer le

champ de vitesse ݕ቉ Ճ቗ݱՃǾݭቘ et le champ d'accélération ߸ eulériennes.

8. Calculer les tenseurs des taux de déformations eulériens ݃൅቗ݱՃǾݭቘ et des taux de

rotation ɐ൅቗ݱՃǾݭቘ.

9. On définit les coordonnées polaires lagrangiennes ቗ݑǾɀǾ8

୔ቘ par le changement de variables

୒Ǿݗ୓Ǿ8୔ቘ൩቗ݑ ϋ ݜݨݬɀǾݑ ϋ ݬݢݧɀǾ8୔ቘ et les coordonnées eulériennes

୔ቘ par le changement de variables ቗ݱ୒Ǿݱ୓Ǿ·୔ቘ൩቗ݫ ϋ ݜݨݬ߽Ǿݫ ϋ ݬݢݧ߽

Expliciter les fonctions ݗ

ం et ݗబ définissant une nouvelle représentation lagrangienne du mouvement de la forme : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 10 On note alors le champ de vitesse dans cette nouvelle base : Indiquer l'expression des composantes polaires ݕ ం, ݕబ et ݕ୔ du champ de vitesse eulérien.

11. Calculer l'accélération centrifuge ߸

ం቗ݫǾ߽Ǿݭቘ et l'accélération tangentielle ߸బ቗ݫǾ߽

du mouvement étudié.

12. Définir les trajectoires associées à ce mouvement

Examen partiel : Etude cinématique d'un tourbillon.

On considère un mouvement,

défini dans la base orthonormée ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ par la représentation eulérienne

suivante : Dans cette représentation, ݀ est une fonction scalaire des deux coordonnées ݱ ୒ et ݱ୓, définie par l'expression ݀቗ݱ

Ce mouvement est donc uniquement défini pour

1. De quel type de mouvement s'agit-il ?

ൄൄൄൄൄൄݕ቉Ճ dans la base

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ s'exprime par :

3. En déduire immédiatement les matrices du tenseur des taux de rotation ɐ൅቗ݱՃǾݭቘ et du

tenseur des taux de déformation eulériens ݃൅቗ݱՃǾݭቘ.

4. On considère un milieu continu de masse volumique ࠆ

animé de ce mouvement. Calculer la divergence du champ de vitesse, et en déduire la Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 11

5. Montrer que l'accélération ߸

୒Ǿݱ୓Ǿݱ୔Ǿݭቘ en coordonnées eulériennes cartésiennes (c'est-à-dire dans la base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ) s'exprime par :

6. On définit les coordonnées polaires lagrangiennes ቗ݑǾɀǾ8

୔ቘ par le changement de variables

୒Ǿݗ୓Ǿ8୔ቘ൩቗ݑ ϋ ݜݨݬɀǾݑ ϋ ݬݢݧɀǾ8୔ቘ et les coordonnées eulériennes

୔ቘ par le changement de variables ቗ݱ୒Ǿݱ୓Ǿ·୔ቘ൩቗ݫ ϋ ݜݨݬ߽Ǿݫ ϋ ݬݢݧ߽

On définit également une base curviligne polaire ݁ Calculer l'accélération ߸Ճ቗ݫǾ߽ ୔Ǿݭቘ en coordonnées eulériennes polaires.

7. Exprimer le champ de vitesse en coordonnées eulériennes polaires. En déduire que

les particules ont des trajectoires circulaires autour de l'origine, de vitesse angulaire : Donner sans calcul l'expression de la représentation polaire lagrangienne du mouvement sous la forme ݫ ൩ ݗ ం቗ݑǾɀǾݱ୔Ǿ³ቘ et ߽

8. Démontrer que la représentation lagrangienne du mouvement dans la base

Montrer que, dans cette expression, on a : ࠎ ൩

9. Définir les trajectoires associées à ce mouvement, ainsi que les champs de vitesse et

d'accélération

10. On considère le point de vecteur position ݱՃ ൩ ݫ ϋ ݞ

୓቉቉቉Ճ. Calculer la matrice du tenseur des taux de déformations eulériens en ce point. De quel type de déformation s'agit-il ? En déduire les valeurs propres et les vecteurs propres du tenseur des taux de déformations eulériens en ce point. Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 12

Problème.

1. Le terme général de la matrice du tenseur gradient dans la base ݁ est ݅

ా௮ೲ, donc on a :

Pour le tenseur des dilatations, on a ݂

௹௺൩ ݅ఀ௹݅ఀ௺ en notation d'Einstein, donc :

Enfin, on sait que ݄ൄ൩

2. Le tenseur des déformations est nul, on est donc en présence d'un mouvement

rigidifiant.

3. Puisque ݂̿൩ ݈̿, on peut dire que toute direction est direction principale. La dilatation

dans une direction quelconque ݝݗ቉

4. Pour la même raison, le glissement entre deux directions orthogonales quelconques

቉቉቉቉Ճ et ݝݗԿ቉቉቉቉቉቉Ճ vaut : ߸

5. Le jacobien de la transformation est le déterminant de ݅ൄ. On a donc :

Par conséquent la masse volumique du milieu est constante dans le temps et en tout point. Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 13 vecteurs exprimant les positions actuelles des particules : ݕ቉

Donc :

De même, le champ d'accélération s'obtient par ߸ Ces champs s'expriment en fonction de ݗՃ, et sont donc bien en coordonnées lagrangiennes.

7. D'après l'énoncé, les coordonnées actuelles s'obtiennent à partir des coordonnées

initiales par le système suivant : On isole en particulier les deux premières équations de ce système : On cherche à inverser ce système pour exprimer ݗՃ en fonction de ݱՃ. On utilise la formule d'inversion d'une matrice 2*2 : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 14

Donc :

Cette matrice est orthogonale, car son inverse est égale à sa transposée. Elle traduit donc une rotation. On en déduit :

Dans l'expression du champ de vitesse et du champ d'accélération calculés à la

question précédente, on peut alors remplacer les coordonnées initiales ݗՃ par leur

expression en fonction des coordonnées actuelles ݱՃ. On obtient la formulation eulérienne suivante : Ce dernier résultat pouvait aussi s'obtenir en passant par la formule donnant directement l'accélération par ߸ Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 15 cours ాఈೲ. On remarque qu'il s'agit d'un gradient eulérien (g minuscule), donc les dérivations sont effectuées par rapport aux coordonnées actuelles ݱՃ : résultats peuvent être retrouvés par le calcul avec les formules de cours :

9. En coordonnées polaires, on a les correspondances suivantes :

On cherche les expressions des fonctions ݗ

ం et ݗబ. On peut écrire à partir de ces expressions :

2ǿݬݢݧɀ ൩ݗ୓

2

Or on sait d'après l'énoncé que, dans le repère cartésien, le mouvement s'exprime par :

On peut remplacer ݱ

୒ et ݱ୓ par leurs expressions dans la formules donnant ݫ : On en déduit l'expression de la fonction ݗ ం. On effectue la même opération avec l'expression de ݜݨݬɢ : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 16 Dans cette dernière expression, on remplace ݗ ୒, ݗ୓ et ݫ par leur expression polaire : 2 On en déduit ɢ ൩ ɀ ൢ ࠎݭ, ce qui nous donne la forme de la fonction ݗ బ. Finalement, on a :

10. On travaille maintenant dans la base curviligne polaire ݁

On cherche à exprimer le champ de vitesse eulérien dans cette base. On a démontré dans la question 7 que le champ de vitesse pouvait s'exprimer par :

Dans cette expression, on remplace ݱ

୒ et ݱ୓ par leurs expressions en coordonnées polaires : donc :

Dans la base ݁

11. Dans le même ordre d'idée, on cherche à exprimer la formulation eulérienne du

champ d'accélération dans la base ݁ s'exprimait par :

On remplace ݱ

୒ et ݱ୓ par leurs expressions en coordonnées polaires : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 17

Dans la base ݁

12. Les trajectoires des particules matérielles sont des cercles centrés sur l'origine. La

vitesse angulaire est constante, la vitesse est purement orthoradiale (perpendiculaire à un rayon) et augmente proportionnellement à la distance à l'origine. L'accélération est purement centripète (dirigée vers l'origine) et est également proportionnelle en norme

à la distance à l'origine.

Examen Partiel.

1. Il s'agit d'un mouvement plan, car la vitesse dans la direction ݞ

୔቉቉቉Ճ est nulle et les deux autre composantes ݕ

୒ et ݕ୓ sont invariantes par translation dans la direction ݞ୔቉቉቉Ճ. Par

ailleurs la représentation eulérienne du champ de vitesse est constante dans le temps, donc on est par définition en présence d'un mouvement permanent.

ൄൄൄൄൄൄݕ቉Ճ s'exprime dans la base ݁ ൩቗ݞ୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ

par la matrice de terme général ݋ ాఈೲ. On travaille d'abord sur la dérivation de la fonction ݀቗ݱ On peut alors calculer les termes non triviaux de la matrice de ݋ൄ, à commencer par les deux premiers termes diagonaux : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 18 On a également deux termes non-diagonaux assez complexes : Tous les autres termes de la matrice de ݋ൄ sont nuls car on est en mouvement plan. Finalement, le tenseur gradient de vitesse s'exprime sous forme matricielle dans la base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ par :

3. On constate que la matrice de ݋ൄ est symétrique. Par conséquent, sa décomposition

en un tenseur asymétrique ɐ൅ et un tenseur symétrique ݃൅ est immédiate : -tenseur des taux de déformation eulériens : ݃൅൩ ݋ൄ ୑. Pour calculer l'évolution de cette masse volumique, on peut évaluer le jacobien de la

transformation en tout point et à tout instant. Dans un problème posé en notation

eulérienne, il est plus simple de passer par la divergence du champ de vitesse :

On sait que ݕ

୔ est constant et nul, et on a par ailleurs démontré à la question précédente que : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 19

Par conséquent on a ݝݢݯݕ቉

est nulle en tout point et à tout instant est un mouvement isochore, pour lequel la masse volumique est constante. Par conséquent, en tout point et à tout instant, on a :

Le mouvement est plan, permanent, et isochore.

5. L'accélération ߸

୒Ǿݱ୓Ǿݱ୔Ǿݭቘ est la dérivée particulaire de la vitesse, et se calcule

par la formule de cours suivante, qui fait apparaître la dérivée eulérienne : On est en mouvement permanent, donc la dérivée eulérienne de la vitesse est nulle :

ൄൄൄൄൄൄݕ቉Ճ a déjà été calculé à la question 2, il suffit donc d'en

faire le produit contracté avec le vecteur vitesse :

6. On cherche à se placer en coordonnées polaires pour simplifier les expressions. Pour

cela, on utilise les relations : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 20

On doit simplement remplacer ݱ୒ et ݱ୓ par leurs expressions polaires dans l'expression

de l'accélération. On calcule d'abord la fonction ݀ :

Par ailleurs on a montré dans la question précédente que l'accélération est exprimée

par : Or on a la formule de changement de repère suivante : ݞ

Finalement :

L'accélération est donc purement centripète.

7. Le champ de vitesse est donné dans l'énoncé sous forme eulérienne par :

En coordonnées polaires, on a donc :

La vitesse est purement orthoradiale (normale au rayon), et on en déduit que les particules ont une trajectoire circulaire autour de l'origine. Sans calcul, on obtient la représentation lagrangienne :

8. Pour passer des coordonnées polaires aux coordonnées cartésiennes, on utilise les

formules suivantes : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 21

2ǿݬݢݧɀ ൩ݗ୓

2

On a par ailleurs ߽

ోݭ, et donc : et donc, en développant le cosinus :

2ϋ ¢®²቗݀቗ݱ୒Ǿݱ୓ቘϋ ݭቘൣݗ୓

2ϋ ²¨቗݀቗ݱ୒Ǿݱ୓ቘϋ ݭቘ

Finalement, on a :

avec ࠎ ൩ ݀቗ݱ

୒Ǿݱ୓ቘ. On peut développer le sinus de la même manière, et obtenir

l'expression lagrangienne de ݱ ୓ recherchée :

2ϋ ¢®²቗ࠎݭቘൢݗ୒

2ϋ ²¨቗ࠎݭቘ

Finalement, on a :

On obtient finalement le système recherché : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 22

9. Les trajectoires des particules sont planes et circulaires, avec une vitesse angulaire

ࠎconstante pour chaque particule et qui décroit en relation hyperbolique avec la

distance à l'axe origine. L'accélération est purement centripète. On appelle ce

mouvement un tourbillon.

10. On a montré à la question 3 que le tenseur des taux de déformation eulériens est

égal au tenseur gradient de vitesse, dont la matrice dans la base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ est :

On se place au point ݱՃ ൩ ݫ ϋ ݞ matrice de ݃൅ exprimée dans la base ݁ en ce point est donnée par : On reconnaît un glissement simple tel que défini dans le cours.

Dans cette base, la matrice de ݃൅ vaut :

Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 23
Exercice A. Soit un milieu soumis à un tenseur de déformation ݄ൄ, dont la matrice dans une base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ donnée est :

1. Calculer la trace de ݄ൄ, ainsi que son déterminant. Calculer la matrice du tenseur ݄ൄ

et en déduire le deuxième invariant du tenseur donné par l'expression classique tenseur ݄ൄ.

2. Développer le déterminant du tenseur ݄ൄൣ ࠀ݈̿ et retrouver l'expression du polynôme

caractéristique. ୒ቘ቗ࠀ ൣ ݄୓ቘ቗ࠀ ൣ ݄୔ቘ. En déduire les valeurs des déformations principales et la forme de la matrice de ݄ൄ dans sa base principale.

4. Ordonner les déformations principales, puis calculer les coordonnées du vecteur

propre ݛ

୓቉቉቉Ճ correspondant à la déformation principale intermédiaire ݄୓.

Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 24

Exercice A.

1. La trace de

݄ൄ s'obtient immédiatement :

Le déterminant d'une matrice 3*3 se calcule par la formule classique : somme des produits des termes selon les diagonales descendantes moins somme des produits des termes selon les diagonales montantes :

Appliqué à

݄ൄ, on a :

Le tenseur

݄ൄ୓ est le produit contracté de ߺ base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ, on a :

La trace de ce tenseur vaut ݭݫ݄ൄ

Le second invariant principal de ݄ൄ s'obtient directement par la formule de l'énoncé : Par application de la formule du cours, on en déduit le polynôme caractéristique du tenseur des déformations linéarisées : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 25

2. On cherche le déterminant du tenseur

݄ൄൣ ࠀ݈̿ qui s'exprime sous forme matricielle dans la base ݁ ൩቗ݞ

୒቉቉቉ՃǾݞ୓቉቉቉ՃǾݞ୔቉቉቉Ճቘ par :

Donc :

On retrouve donc par le calcul détaillé le résultat de la question précédente.

3. On cherche à obtenir un développement du polynôme caractéristique faisant intervenir

directement ses racines, sous la forme

opération est peu aisée si on démarre de l'expression développée du polynôme, et il est

plus judicieux de chercher cette expression dès le calcul du déterminant. On prend donc comme point de départ : Selon les formules classiques de calcul de déterminant, il est possible de remplacer une colonne (respectivement une ligne) par une combinaison linéaire des différentes colonnes (respectivement des différentes lignes). On remplace donc la colonne C1 par la combinaison C1-C2 : Mécanique des Milieux Continus Polytech Grenoble, Geo3 26

Il est également autorisé de "sortir" une constante multiplicative d'une ligne ou d'une colonne

du déterminant, donc on peut simplifier la première colonne : On remplace ensuite la ligne L1 par la combinaison linéaire L1+L2 : On a le droit de permuter deux lignes (ou bien deux colonnes) en changeant le signe du déterminant, on peut donc écrire : Enfin, on sait qu'un déterminant 3*3 de la forme obtenu peut être simplifié en un déterminant 2*2 par la formule suivante :

On peut donc écrire :

Il reste quelques calculs, mais on sait qu'on a atteint le but principal, car un déterminant 2*2 de cette forme est un polynôme de degré 2 dont on sait très bienquotesdbs_dbs20.pdfusesText_26