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Extrait de la publication

Extrait de la publication

Saviez-vous que 10 % des droits dÕauteur* de ce livre sont versŽs aux associations caritatives Roald Dahl? La Roald Dahl Foundation soutient des infirmi⎷res spŽcialisŽes qui soignent des enfants

atteints dՎpilepsie, de maladies du sang et de traumatismes cr‰℮niens ˆ travers le

Royaume-Uni. La Fondation apporte aussi une aide matŽrielle aux enfan℮ts et adolescents

souffrant de difficultŽs de lecture ou de troubles cŽrŽbraux ou℮ sanguins (des causes qui

caritatives et en mettant des bourses ˆ la disposition dÕenfants e℮t de familles. Le Roald Dahl Museum and Story Centreest situŽ aux abords de Londres, dans le village de Great Missenden (Buckinghamshire) o7 Roald Dahl vivait e℮t Žcrivait. Au archivŽs les inestimables lettres et manuscrits de lÕauteur. Outre deux galeries pleines atelier dՎcriture interactif (Story Centre)o7 parents, enfants, enseignants et Žl⎷ves peuvent dŽcouvrir lÕunivers passionnant de la crŽation littŽ℮raire. * Les droits dÕauteur versŽs sont nets de commission. www.roalddahlfoundation.org www.roalddahlmuseum.org La

Roald Dahl Foundation(RDF)

est une association caritative enregistrŽe sous le n¡ 1004230. Le

Roald Dahl Museum and Story Centre(RDMSC)

est une association caritative enregistrŽe sous le n¡ 1085853. Le Roald Dahl Charitable Trust,une association caritative rŽcemment crŽŽe, soutient lÕaction de la RDF et du RDMSC.

Couverture : illustration de Quentin Blake

Loi n 49-956 du 16 juillet 1949

sur les pu blications destinées à la jeunesse° www.roalddahl.com www.quentinblake.com

Centre national du livre

Titre original:

Boy

Tales of Childhood

©Roald Dahl Nominee Ltd, 1984, pour le texte,

pour toute photographie, tout document et toute illustration

Traduit de lÕanglais

par Janine HŽrisson $Ωı 8Ω℮

GALLIMARDJEUNESSE

Moi ˆ sept mois

Le mariage de maman

et papa, Christiana

Alfhild, Astrid, moi, Nounou

et Else dans le landauAlfhild et moi devant le poulailler

Moi ˆ six ans

PapaMaman fiancŽeExtrait de la publication

Moi et maman,

Radyr

Moi, Alfhild, Else,

Alfhild, moi, Asta, Else

et les chiens, Tanby

Ë bord du bateau

pour Terre-Neuve, 1933

Asta, Else, Alfhild, moi,

ˆ Cardiff, 1927St PeterÕs

Maman,

1936Extrait de la publication

Pour Alfhild, Else, Asta,

Ellen et LouisExtrait de la publication

Une autobiographie, cÕest un livre quÕon Žcrit pour raconter sa propre vie et qui dŽborde, en gŽnŽral, de toutes sortes de dŽtails fastidieux. Ce livre-ci nÕest pas une autobiographie. LÕidŽe ne me viendrait pas dÕŽcrire pareil ouvrage. Par ailleurs, ma vie a ŽtŽ ŽmaillŽe dÕincidents que je nÕai jamais dÕentre eux mÕa laissŽ une si forte impression que je nÕai jamais rŽussi ˆ le chasser de mon esprit. Chacun et parfois mme soixante ans, est restŽ gravŽ dans ma mŽmoire. Je nÕai pas eu ˆ les rechercher. Il mÕa suffi dÕeffleurer la couche supŽrieure de ma conscience pour les y retrouver avant de les consigner par Žcrit. Certains furent dr™les. Certains douloureux. Certains dŽplai- sants. CÕest pour cette raison, je suppose, que je me les rappelle tous de faon aussi aigu'. Tous sont vŽridiques.

Roald DahlExtrait de la publication

La cabane des enfants

Alfhild, Ellen et Else,

moi et Astri, RadyrExtrait de la publication dÕOslo dans une petite ville du nom de Sarpsborg. Son n vendait tous les produits imaginables, du fromage r‰pŽ au grillage de poulailler. victoire de Wellington sur NapolŽon ˆ Waterloo. Si avaient eu leurs enfants sur le tard. chŽ sur le toit de la maison familiale en train de rem- placer des tuiles lorsquÕil glissa et tomba ˆ terre. On le releva, le bras cassŽ en dessous du coude. QuelquÕun courut chercher le docteur et, une demi-heure plus tard, ce personnage fit une arrivŽe aussi majestueuse quÕŽthylique dans son buggy attelŽ dÕun cheval. Il Žtait 11 ⬧ℓ1ℓ 4- !ℓ!ℓExtrait de la publication tellement saoul quÕil prit le coude fracturŽ pour une

Žpaule dŽmise.

Ð Nous aurons vite fait de remettre a en place! sÕex- clama-t-il. Et on fit appel ˆ deux hommes qui passaient dans la rue pour aider ˆ tirer sur le membre. Ils reurent comme docteur saisissait le poignet de son bras cassŽ et vocifŽ- rait: ÇTirez, messieurs, tirez! Tirez de toutes vos forces!È La douleur dut tre atroce. La victime hurla, et sa ÇArrtez!È Mais les tortionnaires avaient dŽjˆ com- mis de tels dŽg‰ts quÕune esquille dÕos perait ˆ trav ers la peau de lÕavant-bras. Cela se passait en 1877 et la chirurgie orthopŽdiste nÕŽtait pas alors ce quÕelle est aujourdÕhui. On se

12Extrait de la publication

contenta donc dÕamputer le membre ˆ hauteur du dŽbrouiller avec un seul bras. Fort heureusement, cÕŽtait le gauche quÕil avait perdu et, au long des annŽes, il apprit ˆ faire plus ou moins tout ce quÕil vou- lait avec les quatre doigts et le pouce de sa main droite. Il rŽussissait ˆ nouer un lacet de chaussure aussi vite que vous et moi, et, pour pouvoir couper sa nourriture dans son assiette, il avait affžtŽ la tranche dÕune four- chette qui lui servait ainsi Žgalement de couteau. Il rangeait son ingŽnieux instrument dans un mince Žtui en cuir quÕil gardait dans sa poche partout o il allait. Son infirmitŽ, disait-il volontiers, ne prŽsentait pour lui quÕun seul inconvŽnient sŽrieux. Il lui Žtait impos- Žtudes, ils firent une longue promenade ensemble afin quÕune petite ville comme Sarpsborg dans un petit pays

13Extrait de la publication

dans lÕun des grands pays voisins, la France ou lÕAngle- terre, o les occasions de rŽussir seraient illimitŽes. fils, et il refusa de souscrire ˆ ce projet absurde. Lors- quÕil leur interdit de partir, ils sÕenfuirent de la maison en France en travaillant sur un cargo. dŽsirant rester indŽpendant de lÕautre. LÕoncle Oscar, pour je ne sais quelle raison, poursuivit vers lÕouest pour se rendre ˆ La Rochelle, sur la c™te atlantique, totalement diffŽrentes dans des pays diffŽrents et qui firent tous deux fortune est intŽressante, mais je nÕai vement. Commenons par lÕoncle Oscar. La Rochelle Žtait alors, et est restŽ, un port de pche. Ë quarante ans, il Žtait devenu lÕhomme le plus riche de la ville. Il pos- sŽdait une flotte de chalutiers appelŽe: ÇPcheurs dÕAtlantiqueÈ, et une grande conserverie o les sar- dines ramenŽes par ses chalutiers Žtaient mises en conserve. Il Žpousa une jeune fille de bonne famille, acquit une magnifique demeure en ville ainsi quÕun grand ch‰teau ˆ la campagne. Il entreprit de collec- 14 tionner les meubles Louis XV, les beaux tableaux et les livres rares, et tous ces admirables objets, ainsi que les deux propriŽtŽs, sont restŽs dans la famille. Je nÕai jamais vu le ch‰teau ˆ la campagne, mais je suis allŽ il y a deux ans dans la maison de La Rochelle et elle vaut le dŽplacement. Le mobilier, ˆ lui seul, est digne dÕun musŽe. Tandis que lÕoncle Oscar sÕenrichissait ˆ La Rochelle, pas oisif. Il avait fait la connaissance ˆ Paris dÕun autre jeune NorvŽgien du nom dÕAadnesen et tous deux times. Un courtier maritime est une personne qui four- nit ˆ un navire tout ce dont il a besoin quand il entre dans un port Ð combustible et nourriture, filins et pein- ture, savon et serviettes, marteaux et clous, ainsi que des milliers dÕautres petits objets variŽs. Un courtier maritime, cÕest une sorte de marchand qui approvi- sionne les navires sur une vaste Žchelle et le produit essentiel quÕil leur fournit, cÕest le combustible destinŽ ˆ lÕalimentation des moteurs. Il nÕen existait alors quÕune sorte: le charbon. En ces temps lointains, les moteurs diesel marins Žtaient inconnus. Tous les navires Žtaient ˆ vapeur, et ces vieux bateaux emma- gasinaient des centaines, et mme des milliers de tonnes de charbon pour un seul voyage. Pour les cour- tiers maritimes, le charbon Žtait de lÕor noir. de crŽer leur affaire de courtage maritime dans un des

15Extrait de la publication

plus grands ports charbonniers dÕEurope. Lequel serait- ce? La rŽponse Žtait simple. Le plus grand port char- bonnier du monde en ce temps-lˆ, cÕŽtait Cardiff, au pays de Galles. Les voilˆ donc partis pour Cardiff, ces deux jeunes ambitieux, nÕemportant avec eux quÕun emmenait un bien beaucoup plus prŽcieux que des bagages: une femme, une jeune Franaise du nom de Marie, quÕil avait ŽpousŽe peu de temps auparavant ˆ

Paris.

dans Bute Street en guise de bureau. Ë partir de lˆ, la rŽussite qui sÕensuivit peut sembler un de ces contes de fŽes quelque peu exagŽrŽs mais, en vŽritŽ, elle fut le fruit du travail acharnŽ et de lÕesprit avisŽ des deux commandes et les deux associŽs ne purent plus, ˆ eux seuls, suffire ˆ la t‰che. Il fallut agrandir le bureau et engager des employŽs. LÕargent commena alors ˆ put acheter une belle maison dans le village de Llan- Marie lui donna deux enfants, un garon et une fille. Mais elle mourut tragiquement en donnant naissance au second. LorsquÕil eut en partie surmontŽ le choc et le cha- compte que ses deux enfants avaient bien besoin dÕune

16Extrait de la publication

tait terriblement esseulŽ. De toute Žvidence, il lui fal- lait essayer de trouver une autre Žpouse. Mais voilˆ qui Žtait plus facile ˆ dire quÕˆ faire pour un NorvŽgien vivant au pays de Galles et qui ne connaissait pas grand monde. Il dŽcida donc de prendre des vacances sait, peut-tre aurait-il la chance de rencontrer dans sa patrie une nouvelle et charmante Žpouse. Durant lÕŽtŽ de 1911, alors quÕil naviguait sur un petit vapeur c™tier dans lÕOslofjord, il fit la connais-quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47