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des années 20, puis allemands et polonais et bien sûr espagnols à partir de 1939 ; Toulouse, ville Saliège écoute avec attention le vieux maréchal et comme 



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des années 20, puis allemands et polonais et bien sûr espagnols à partir de 1939 ; Toulouse, ville Saliège écoute avec attention le vieux maréchal et comme 



[PDF] édition 2017 (AVIQ) - Réseau Santé Kirikou

Hyperactivité, troubles de l'attention Hypersensibilité Infirmité motrice ALLEMAND-BAUSSIER Sylvie, BOISTEAU Manu - Syros, 2001 - n p - Réf : 725/ 



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Toulouse,mémoirede rues

Elérika LEROY

Guide historique des Années noires et

de la Résistance à Toulouse

à travers les plaques de rue et les stèles commémoratives.Guide historique des Années noires et

d e la Résistance à Toulouse à travers les plaques de rue et les stèles commémoratives.Elérika LEROY

A mes grands-parents.

Les rues de Toulouse nous proposent chaque jour des leons de mŽmoire, par ou des lieux particuliers. ElŽrika Leroy a choisi de nous raconter lÕhistoire de la RŽsist ance toulousaine au nazisme et au rŽgime collaborationniste de Vichy ˆ travers ce q uÕelle donne ˆ voir au passant. ussi divers que Raymond Naves, Silvio Trentin, Jean Cassou, Franois ÒForainÓ Verdier, Marie-Louise ÒFranoiseÓ Dissard, Jean-Pierre Vernant, Marcel Langer, Jean Phillipe, Henri Lion, Marcel Taillandier, Serge Ravanel, et tant dÕautres... ElŽrika Leroy souligne la singularitŽ de Toulouse. Toulouse, ville dÕaccueil des exilŽs politiques italiens ˆ parti r du milieu des annŽes 20, puis allemands et polonais et bien sžr espagnols ˆ partir de 1939 ; tellectuels remarquables, politiques et syndicaux surent se regrouper et reconstruire dans la clan destinitŽ. Ces trois forces se sont fondues dans le creuset de la rŽsistance au nazisme. e notre ville qui sut, rappelons-le, se libŽrer le 19 aožt 1944, par la se ule convergence de tous les maquis rŽgionaux. LÕouvrage dÕElŽrika Leroy, que je tiens ˆ remercier chaleureusement, a un r™le important ˆ jouer pour la constitution dÕune forte identit

Ž toulousaine b‰tie sur

la connaissance et le partage de notre histoire.

Pierre COHEN

DŽputŽ-maire de Toulouse

mŽmoire de rues Il nÕest pas un coin de Toulouse qui ne rŽveille en moi un souvenir des temps de RŽsistance.

Et non seulement les coins obscurs,ŽcartŽs,

favorables aux rendez-vous,mais le centre mme, tous les jours,ˆ midi,ˆ lÕheure o la plus grande affluence sÕamasse et circule comme les choristes au premier acte dÕun opŽra de ce mme Capitole, les agents de liaison et jusquÕaux chefs se rencontraient,se transmettaient les instructions et le courrier avec cette dŽsinvolture publique et goguenarde qui ne fleurit que dans les pays du soleil.

Et dans les bureaux du Capitole aussi lÕaudace

rŽgnait :les services de la France Libre Žtaient installŽs et fonctionnaient lˆ au ravitaillement, et ˆ la police,et partout.

Oui,de tous les coins et recoins de la ville

gracieuse,nonchalante,Žloquente et cordiale, qui sont ceux quÕil faudra le moins oublier.

Car le rose de Toulouse

a bien souvent tournŽ au rouge sang.

Jean Cassou

Bulletin Municipal

Octobre 1944

mŽmoire de rues

Germaine Chaumel1895-1982

Ce livre est en grande partie illustrŽ par des

photographies de Germaine Chaumel, lÕune en France. Toulousaine, elle a immortalisŽ avec talent et sensibilitŽ les moments forts des AnnŽes Noires et de la LibŽration.

Elle fut la marraine de mŽtier du jeune

photographe Jean Dieuzaide.

Cet ouvrage Žclaire quelques parcours

de vie et de combat dont les murs de Toulouse rŽsonnent encore aujourdÕhui. Il a pour seule ambition de permettre ˆ chacun, aujourdÕhui, de savoir qui est la personne cachŽe

Ce nÕest pas un livre sur lÕhistoire

de la R"sistance ˆ Toulouse mais un guide des plaques comm"mo- ratives, des plaques de rues et des lieux embl"matiques de Toulouse.

Toulouse, terre dÕexil et de refuge,

a vŽcu au rythme dÕune RŽsistance multiple, riche et variŽe, unie dans un idŽal commun malgrŽ toutes ses diffŽ rences. Ce guide en est un aperu.

Toulouse est marquée dans

sa chair par une sombre période de notre histoire contemporaine, celle que l'on a appelée les Années noires. Le régime de Vichy, l'oppression, le fascisme, l'occupation par l'armée allemande, la déportation...

Des femmes et des hommes

ont révélé un courage exceptionnel dont aujourd'hui encore la ville porte la trace au fil de ses rues. 1

ère

partie : Repères chronologiques Toulouse, terre dÕexil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8-9

Toulouse, terre dÕaccueil et ville refuge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . .10-11

De la dŽfaite ˆ lÕoccupation allemande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . .12-13

La RŽsistance sÕorganise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . .14-15 2

ème

partie : La Déportation La dŽportation raciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18-19

Alfred Nakache dit ÒArtemÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .20-21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22-23

Markus Heineken dit ÒMarcel HennequinÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.24-25

La dŽportation de rŽpression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . .26-27 mŽmoire de rues

Sommaire

3

ème

partie : La Résistance toulousaine Marcel Langer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30-31 La 35

Brigade FTP-MOI Marcel Langer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . .32-33 Silvio Trentin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34-35 Jean Cassou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36-37

Franois Verdier dit ÒForainÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . .38-39

Raymond Naves dit ÒLeverrierÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . .40-41 Jean Phillipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42-43

Marie-Louise Dissard dite ÒFranoiseÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . .44-45

Maurice Jacquier dit ÒAmbroiseÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . .46-47 Maurice Dide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48-49

Pierre Bourthoumieux dit ÒBonnardÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . .50-51 52-53

Louis PŽlissier dit ÒCartonÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .54-55

Marcel Taillandier dit ÒMorhangeÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . .56-57

Achille Viadieu dit ÒGinouÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .58-59 mŽmoire de ruesJean-Pierre Vernant dit ÒBerthierÓ . . . . . . . . .62-63 . . . . . . . . . . .64-65

La dramatique opŽration des VariŽtŽs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . .66-67

Prison Saint Michel, le simulacre de justice de la Milice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68-69

4

ème

partie : Libérer L'ŽtŽ 1944 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72-73 Le maquis de Saint Lys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74-75 Le Train Fant™me . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76-77 . . . . . .78-79

Albert Carovis dit ÒJeanÓ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . .80-81

Les F.F.I., Les Forces Franaises de lÕIntŽrieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

82-83
Le dŽpart des allemands . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84-85

La LibŽration de Toulouse 19-20 aožt 1944 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.86-87 . . . . . . . . . . .88-89 Toulouse libŽrŽe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90-91 5

ème

partie : Se souvenir : les lieux de la mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94-95

Les Prisons St-Michel et Furgole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . .96-97

19-20 aožt : CŽrŽmonies du souvenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . .98-99 PrŽserver la mŽmoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100-101

Annexes

MŽmoire au fil des rues... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . .102-111 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112-113 Bibliographie indicative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114-117 CrŽdit photographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118-119 . . . . . . .dernières pages 7 mŽmoire de rues 1

ère

partie

Repères chronologiques

8

26 janvier 1939.La chute de Barcelone marque la

annŽes de guerre civile.De janvier ˆ mars1939, militaires,empruntent les routes de lÕexil par les PyrŽnŽes.CÕest la ÒRetiradaÓ.

La Retirada

Casa de Espa-aavenue des Minimes,

cette sculpture de Joan Jord‡ reprŽsente lÕexil des RŽpublicains espagnols ˆ travers les PyrŽnŽes. Elle a ŽtŽ placŽe ˆ proximi tŽ de la Casa de Espa-a,haut lieu de convivialitŽ pour les Espagnols installŽs ˆ Toulouse. 1

Localisation

Collection Germaine Chaumel.

500 000 réfugiés passent la frontière pyrénéenne en quelques semaines

Au passage de la frontière, les soldats républicains et les miliciens sont fouillés et désarmés. Face à cet afflux et dans l'urgence, le gouvernement français dirigé par Daladier ouvre ce qu'il appelle alors des camps de concentration (Argelès-sur-Mer, Gurs, Agde, Bram, Septfonds...). Cet exil n'a pas été anticipé par les autorités françaises, tout s'est fait dans l'urgence et avec peu de moyens, ce qui lui confère un caractère apocalyptique. Ainsi,180 000 personnes s'entassent dans le "camp" installé sur les plagesd'Argelès-sur-Mer dont beaucoup furent rapatriés en Espagne dans les mois qui suivirent. Mais il restait plus de 120 000 réfugiés espagnols au printemps1940.

Toulouse, capitale de l"exil espagnol

Après guerre, une grande partie de la jeune émigration espagnole choisit Toulouse pour construire une nouvelle vie. Certains quartiers sont encore emprunts de la mémoire de cette installation, comme la Cité Madrid aux Sept Deniers. Les Espagnols exilés conservent des liens très forts avec leur passé et à l'appel des associ ations culturelles, des partis politiques et des syndicats espagnols en exil, ils se réunissent dans des lieux de Toulouse pour manifestercontre la dictature de Franco. De la rue du Taur au Parc des Expositions en passant par la Bourse du Travail, ce sont autant de lieux où Français et Espagnols se retrouvent régulièrement. Raymond Badiou, maire de Toulouse de 1944 à 1958, n'a cessé de marquer le soutien des Toulousains aux Républicains espagnols en les rece- vant régulièrement au Capitole.

Collection Germaine Chaumel.

mŽmoire de rues

Toulouse, terre d"exil

La peur de létranger

Législation et répression

de lÕintŽrieur, Albert Sarraut, entend dŽbarrasser la France Òdes ŽlŽments indŽsirables trop nombreuxÓ. Il est dŽjˆ possible pour les prŽfets de faire interner des Žtrangers. Le rŽgime de Vichy accentue la rŽpression dans une logique extrŽmiste et rŽpressiv e. nterdit la fonction publique aux enfants dÕŽtrangers tandis quÕune rŽvision des naturalisations accordŽes depuis 1927 est opŽrŽe. Vichy instaure les Groupements de Travailleurs Etrangers (GTE). Les Žtrangers sont enr™lŽs de force et envoyŽs dans des chan tiers. les Žtrangers suspectŽs dÕopinion anti-gouvernementale, en particul ier les anarchistes et les communistes dŽsignŽs comme des assassins dans cette affiche de propagande vichyste dÕoctobre 1941.

Un camp répressif pour étrangers :

le Vernet dAriège Camp franais le plus rŽpressif de France, Le Vernet a ŽtŽ lÕun des principaux foyers de la RŽsistance intellectuelle en Europe par la forte concentration de personnalitŽs anti-fascistes, des membres des Brigades Internationales aux intellectuels anti-nazis rŽfugiŽs en France. Camp disciplinaire pour RŽpublicains espagnols (en particu- lier pour les combattants anarchistes de la division Durutti) de 1939 ˆ 1940, le Vernet devient un camp rŽpressif pour Žtrangers ˆ partir de lÕautomne 1940.

58 nationalités

Entre internŽs italiens, polonais, espagnols, allemands, autrichiens, ce sont quelques 58 nationalitŽs qui se c™toient au camp du Vernet. Des anti-fascistes aux militants communistes, ce sont en fait toutes les opinions politiques qui sont mŽlangŽes. Le camp du Vernet devient un camp disciplinaire pour internŽs jugŽs extrŽmi stes et dangereux comme les combattants volontaires des Brigades Internationales qui sont environ un millier ˆ avoir ŽtŽ transfŽrŽs du camp de Gurs au Vernet.

Des conditions de vie terribles

Au fil des mois, le camp reoit de plus en plus dÕinternŽs, not amment ˆ partir de lÕautomne 1940 avec lÕarrivŽe des Juifs Žtrangers puis de tous les Žtrangers arrtŽs sur le sol fran Žtrangers en France et a jouŽ un r™le exceptionnel dans la rŽ aux rŽseaux et maquis de tous les pays dÕEurope. Les conditions de vie y sont extrmement difficiles, tant par le froid et la faim que par le traitement rŽpressif et violent infligŽ par les ga rdes franais. A partir de lÕŽtŽ 1942, Le Vernet se transforme en antichambre des camps de la mort avec les arrivŽes massives de Jui fs raflŽs dans la rŽgion sur ordre du gouverne- 9 mŽmoire de rues

Un rôle primordial dans la Résistance

TraquŽs, les Žtrangers se sont rapidement engagŽs dans le combat RŽsistance, dans les groupes de rŽsistants franais ou dans des organisations plus indŽpendantes comme la MOI ou les GuŽrillŽros. Un grand nombre dÕŽtrangers a Žgalement rejo int les forces de la France Libre. Les Žtrangers ont eu un r™le

fondamental dans la RŽsistance. A Toulouse, les exemples de Jean Cassou, Silvio Trentin ou Marcel Langer en sont les

symboles. 10 mŽmoire de rues 2

Localisation

LÕinstallation des rŽgimes fascistes en

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