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collège (GTD collège avec Alain Hébrard à sa tête) Avantage : établir Hypothèses et tentative de définition personnelle : Un programme est d' enseignement en EPS ne peut dire à l'avance tout ce qui est possible et souhaitable de faire



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concrètes qu'il y a à apprendre si on accepte la définition de la notion de compétence formulée par J LEPLAT7 Cela dit, plus que d'autres disciplines, l' EPS 



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Les contenus de l'EPS sont relatifs à des transformations motrices, cognitives et relationnelles celle-ci se fait sur un projet de texte (Hébrard, A et Pineau, C 1994 La notion de compétence est donc centrale dans toute activité de définition 



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EPS Le concept de compétence est d'introduction récente dans le domaine de l' EPS compétences générales dont parle Hébrard), et enfin La définition de

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8 questions Page 14 SW 02/04

8 QUESTIONS POUR COMPRENDRE LES PROGRAMMES

1. Qui écrit les programmes ?

Jusqu'en 1983 : L'Inspection Générale (IG) de chaque discipline écrit les programmes Introduction des sports collectifs au baccalauréat De 1983 à 89 : Mélange entre l'IG et une commission d'experts (appelée commission verticale et dirigée par Alain Hébrard). Cette commission est chargée de réfléchir. On observe souvent un décalage entre la réflexion et l'écriture. De 1989 à 04 : La loi d'orientation de 1989 crée 2 institutions :

· Le conseil national des programmes

· Les groupes techniques disciplinaires (GTD)

L'écriture devient plus claire sur le plan institutionnel. L'IG est cantonnée à un travail d'évaluation du système d'enseignement et n'intervient plus dans les contenus

De 1990 à 98 : Les programmes collège :

Les représentants des différents courants disciplinaires forment le groupe collège (GTD collège avec Alain Hébrard à sa tête) Avantage : établir un consensus disciplinaire (acceptable par la profession) Inconvénient : programmes constitués en strates répondant aux différents courants : Compétences spécifiques : sport éducatif

Compétences propres : Parlebas

Compétences générales : Le Boulch

De 1998 à 04 : Les programmes lycées (généraux, techniques et professionnels) (GTD lycée

Gilles Klein à sa tête)

Volonté de ne pas se contenter d'une synthèse des différents courants

Donc donner la parole à ceux du terrain

Les groupes sont donc composés (notamment pour le texte sur le lycée professionnel) de personnes étant resté minimum 15 ans en lycée ou LP, et les 3 dernières années en LP) On fait donc appel à une expertise professionnelle Personnes responsables de la conception des documents d'accompagnement des programmes (CNDP mars 2001) Gilles Klein, président du groupe technique disciplinaire d'éducation physique et sportive contribution à l'élaboration de ce document d'accompagnement :

Michel BROUSSE : judo

Myriam CASSAGNE : gymnastique rythmique

Yves CASTELLO : tir à l'arc

Geneviève COGERINO : stretching et relaxation

Raymond DHELLEMMES : course en durée et musculation

Nadine HASCHAR-NOE : danse et cirque

Dominique MAILLARD : natation de course et sauvetage

René NESME : gymnastique au sol

Didier PREUVOT : badminton et tennis de table

Frank ROSENTHAL : boxe française

Alain SOLER : course de haies

Serge TESTEVUIDE : escalade et course d'orientation

Michel VIDECOQ : volley-ball et hand-ball

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v Les acteurs de la rénovation des programmes interviennent aux différentes étapes de leur

élaboration :

- Une phase d'écriture (le GTD et le CNP) - Une phase de validation du texte de programme du cycle concerné (DESCO,

CNP,CSL,CSE)

- Une phase de diffusion expérimentation ( IGEN, IA IPR, enseignants) - Une phase de modification du texte (GE, CNP) - Une phase de confirmation (CNP CSL, CSE) - Une phase de mise en application (IA IPR, chefs d'établissement, enseignants, membres de la communauté éducative)

2. Qu'est-ce qu'un programme ?

Selon Gilles Klein en conférence (21/05/03), " un programme est le fruit d'un travail collectif

(c'est-à-dire issu de la sensibilité de tous les acteurs sur l'échiquier : l'inspection, les syndicats,

les théoriciens et les professeurs). C'est le conseil national des programmes qui votera alors le texte ». C'est donc un texte de politique éducative. "Un programme décrit les savoirs et les savoir-faire enseignés dans une discipline selon les

moments de la scolarité ... En EPS, il nous semble nécessaire et possible pour chaque activité

enseignée d'identifier, non pas le détail des processus d'apprentissage, mais des niveaux

d'habileté qui émergent par l'observation des populations enseignées » (A. Hebrard, EPS, réflexions et perspectives, STAPS/EPS, 1986). à Prise en compte des élèves !

Hypothèses et tentative de définition personnelle : Un programme est une synthèse théorique (avec tous les problèmes du pur esprit inapplicable sur le terrain) Un programme ne peut pas accorder une priorité à une seule institution professionnelle (transcender la synthèse de différents points de vue pour correspondre aux professionnels l'utilisant) Un programme doit être d'inspiration pratique mais ne peut pas être que cela ("Le programme d'enseignement en EPS ne peut dire à l'avance tout ce qui est possible et souhaitable de faire

pour répondre aux finalités éducatives assignées, car il ne peut répertorier la totalité des

objectifs légitimes associés aux moyens pédagogiques les plus adaptés. Il précise des domaines d'action, les groupes d'activités possibles, les contenus essentiels de l'enseignement de l'EPS, à partir desquels tout enseignant d'EPS peut organiser son action pour répondre aux

multiples besoins des élèves singuliers dont il a la charge. » C. Pineau & A. Hébrard, 1993,

" L'EPS », revue EPS n°240, Paris).

3. A quoi sert un programme ?

Avec la notion de projet, celle de programme permet de définir, en grande partie, les manières

de fonctionner de l'institution, des équipes pédagogiques et de l'enseignant. Ces textes sont la

référence prescriptive de la discipline au plan national tandis que l'autre en est leur adaptation

au plan local. C'est une des conditions pour acquérir le statut de discipline d'enseignement.

La notion de programme ne se conçoit pas sans référence à une planification des contenus à

enseigner aux différents âges de la scolarité. En raison de sa dimension temporelle, cette planification ne peut s'affranchir de la prise en compte de facteurs relatifs au développement de

l'individu. Mais la faible pertinence à l'égard de l'EPS, des données issues des recherches sur

le développement de la motricité compromet une telle prise en compte.

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Une enquête en 1984-1985 montre que 2 tendances existent avec le bac 83 : · Enfin une réforme qui cadre et qui laisse l'autonomie locale (pilotage par les professionnels) · Mais il est souhaitable que l'Etat définisse des CE communs dans toute la France (pilotage central auprès des ministères)

Il faut respecter cette double entrée : le programme doit apporter une réponse claire de l'Etat

sur les finalités, les objectifs, les contenus communs et l'évaluation sur les contenus ; le programme doit aussi laisser suffisamment de marge de liberté pour que le local puisse développer des stratégies particulières. L'enjeux est l'équilibre à trouver entre les 2 (80% - 20% ?) Le programme sert à définir un élément de culture commune de la matière.

1000h d'EPS par élève du CP à la terminale (un élève reste assis 1000h par an)

Cela coûte environ 600€ par élève et par an pour l'EPS (G. Klein en conférence) Il faut que l'Etat montre aux contribuables ce qui est fait avec cet argent.

4. Un programme, est-ce bien nécessaire ?

Le programme sert à définir un élément de culture commune de la matière.

1000h d'EPS par élève du CP à la terminale (un élève reste assis 1000h par an)

Cela coûte environ 600€ par élève et par an pour l'EPS (G. Klein en conférence) Il faut que l'Etat montre aux contribuables ce qui est fait avec cet argent.

Crise de l'EPS dans les années 1990 :

· Raisons politiques : les ministères se décharge de l'EPS pour laisser plus de pouvoir aux régions et collectivités territoriales = pilotage des CE par les usagers. Donc dans ce cas, l'EPS est de plus en plus évacuée · Raisons institutionnelles : (concurrence) L'EPS est contestée par les AP de la société civile (associations et parascolaire). La formation (bac + 5 coûte beaucoup plus cher que les brevets d'Etat) On a donc une centralisation des contenus avec les programmes, mais avec une décentralisation des compétences (quel équilibre donc négociations).

5. Quelle EP choisir ?

Les programmes collège définissent l'EPS. Ils ont été conçus selon une logique cumulative :

d'abord la 6ème, puis on conçoit le cycle central et le programme 3ème est enfin construit (Niveau

que quasiment aucun élève n'atteint)

Une autre logique a été choisie pour la conception des textes du lycée : Commencer par ce que

l'on vise à la fin : 1000h d'EPS pour quoi faire ? On construit les programmes en partant

d'abord de la terminale, et surtout des savoirs que l'on vise. Ensuite l'évaluation sera construite.

Que veut-on que l'élève de terminale sache faire concrètement :

Il va donc falloir caractériser les besoins des élèves selon les 4 objectifs des textes officiels. Le

quatrième objectif (se spécialiser dans les APS et dans les métiers du sport) n'est pas au niveau des autres, mais engage certains élèves (métiers du sport, haut niveau, vie associative...).

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6. Quel raisonnement adopter ?

Système à double entrée

Besoin des élèves dans une APSA : qu'est ce que l'on veut Quand ils sortent du système qu'ils fassent dans une situation particulière ?

Compétences attendues en situation sportive

La situation sportive est toujours contestable. On ne vise pas que des sportifs français. Donc il

va falloir réfléchir sur des situations typiquement scolaires pour évaluer le travail scolaire fourni

dans les situations vécues à l'école en max 30h de pratique (collège/lycée).

La compétence est une notion complexe.

Maîtriser l'activité, c'est la dimension culturelle. Mais il y a aussi tout l'aspect préparation... qui

est important à l'école. C'est la dimension méthodologique. Ces éléments sont mêlés dans la

compétence. On ne peut pas les séparer.

Les compétences de l'EPS : qu'est-ce qu'il faut apprendre pour être compétent = aller voir dans

les feuilles d'accompagnement des LGT par APSA (y compris pour les lycées professionnels).

Les 5 compétences sur le versant culturel et les 4 sur le versant méthodologique sont bien sûr

insuffisantes : il en existe d'autres, et certaines sont trop mêlées dans le versant culturel mais le

but était de convaincre ceux qui votent le texte et pour stabiliser le consensus.

En lycée professionnel, une pierre de plus est apportée : Il existe des compétences attendues

communes à tous, mais il faut des itinéraires diversifiés pour les atteindre (lycée, LP, CAP, fille

garçon...). Il existe deux difficultés principales : comment faire ? Et comment concevoir les projets d'EPS de chaque établissement pour le faire ?

Pour le dire simplement : l'objectif de compétence n'est plus à définir par l'enseignant, il est

donné par le programme. Ce sont les connaissances qui vont devoir être sélectionnées,

planifiées, ordonnées sur la durée d'apprentissage afin d'atteindre le niveau de compétence

exigé par le programme. Au-delà de cette intention, est-ce que les niveaux d'exigence sont précisés suffisamment clairement dans les programmes ?

Ainsi " les compétences des programmes peuvent être reprécisées par les équipes par rapport

au local et aux entrées différenciées dans les activités » (G. Klein)

7. Comment faire vivre les programmes ?

En amont :

Les programmes doivent se construire collectivement. Le groupe d'expert doit refléter le plus possible le point de vue du terrain, de la communauté scolaire. Mais il doit également avoir l'ambition de faire progresser la discipline (évaluation ambitieuse par exemple)

En ce moment :

Favoriser l'appropriation par les enseignants (formation continue, animations pédagogiques de l'inspection, stage syndicaux...) :

Sur le fond : rupture avec les anciens textes, préservation de l'attachement à la logique interne

des APSA, intégration de la citoyenneté dans le champ des contenus d'enseignement...

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Sur la forme : nouveauté de la formulation, mise en relation EPS - APS)

En aval :

Il n'existe pas suffisamment de structures pour faire évoluer les programmes (observatoire, commission nationale pour le baccalauréat...). Il manque donc un véritable système de régulation. Les documents d'accompagnement permettent de rendre le programme plus concret avec des exemples de mise en oeuvre. Est-ce qu'il ne serait pas souhaitable de concrétiser, de caractériser, de contextualiser ces fiches qui paraissent un peu impersonnelles et exhaustives ?

8. Comment évaluer l'acquisition des compétences ?

Cohérence programme et évaluation certificative ? L'évaluation des compétences et connaissances permet d'affecter la note trimestrielle. Elle se

réalise de façon globale à partir de l'observation de l'élève dans une situation proposée par le

programme).Sur la base des compétences programmées, l'équipe des enseignants choisira collectivement les situations, les barèmes et les critères... En ce qui concerne l'évaluation certificative : Sur le bulletin des élèves de terminale, il ne faut pas mettre les notes du bac. Ce sont des propositions de notes. Voici l'échelle de décision des notes des élèves :

Rappel du cadre réglementaire

Le protocole de certification est réglementairement défini par l'arrêté (du 09/04/02) et la note de

service (du 12/06/02) Différents échelons de décisions et de responsabilité sont définis et fonctionnent en interrelation. La commission nationale : Définition de l'épreuve

Niveau des barèmes

Epreuve du référentiel

La commission académique : Validation du protocole de certification

Harmonisation et validation des notes

Remontée des difficultés

Le CA et le chef d'établ. : Personne morale responsable de la certification au niveau local L'équipe péda et coordo : Constitution et organisation des enseignements et des épreuves Elaboration de protocoles locaux respectueux des référentiels Les deux Examinateurs : Procèdent à l'évaluation à l'aide d'outils locaux

Proposent des notes pour l'épreuve

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