[PDF] [PDF] Ce Bien Aimé - Way-to-Allah

révélé au Prophète salallahou alayhi wa salam le bien-aimé, il n'y avait pas à la parenté de *Aicha, celle-ci a demandé au Prophète salallahou alayhi wa



Previous PDF Next PDF





[PDF] le prophète en tant que mari

d'un hadith de `Aïcha aussi ou elle dit : “et il (le Prophète) a cité un sens selon à l'avance qu'elle est aimée par son mari, le bien-aimé Prophète Mo- hammad 



[PDF] Les femmes du Prophète - Numilog

Il existe différentes graphies pour désigner le Prophète de l'islam A AICHA BINT ABU BAKR, épousée par le Prophète en Elle fut « la bien-aimée » Elle Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF



[PDF] Mahomet et les femmes - Clio

Pour la tradition, Aïcha était l'épouse préférée de Mahomet Beaucoup de ses Le Prophète s'appuyait sur mon giron, bien que j'eusse mes règles et ensuite il récitait le Coran Je l'on aime quelqu'un on regrette de lui survivre Puis quel 



[PDF] Ce Bien Aimé - Way-to-Allah

révélé au Prophète salallahou alayhi wa salam le bien-aimé, il n'y avait pas à la parenté de *Aicha, celle-ci a demandé au Prophète salallahou alayhi wa



[PDF] Le Prophète Muhammad et la femme

pour écœurer les gens de l'Islam et de son Prophète Le Prophète connaissait bien la nature personne que tu aimes le plus, il répondit : « Aïcha »



Filles dIsmaël, dans le vent et la tempête (préface et acte I) - Érudit

de personnages sacrés, et en particulier du Prophète Mohammed, a suscité, dans Aïcha a alors à peine 18 ans ; elle aime son époux depuis presque 10 ans, atteindre sa dimension tragique : oui, Fatima est bien l'Antigone de l'Islam — la



[PDF] Le Comportement du Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam

bien le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, que le Message qu'il miséricorde, a dit qu'il était allé voir Aïcha, qu'Allah soit satisfait d'elle, et qu'il lui Personne n'osera tenter cette démarche hormis Usâma ibn Zayd, le bien aimé



[PDF] PDF conquete musulmane Hannepgl - HAL-SHS

9 jan 2015 · Aïcha, l'épouse du la personne d'Ali, le gendre bien aimé du prophète rassemble contre lui toutes les haines : Aïcha, l'une des épouses



[PDF] La réponse éclairée ou la défense de notre Prophète bien-aimé

la défense de notre Prophète bien-aimé Prophète bien-aimé, paix et salut sur lui, mettent en avant Abdallah al-Jadaly interrogea Aïcha (que Dieu l'agrée)



[PDF] Muhammad, le Prophète de la miséricorde - IslamHousecom

notre Prophète Muhammad était un exemple parfait dans De plus, le Prophète ordonna de bien traiter les tu aimes le plus, il répondit : « Aïcha

[PDF] aide achat meuble conseil general

[PDF] aide achat ordinateur portable étudiant crous

[PDF] aide achat ordinateur portable étudiant crous bordeaux

[PDF] aide adobe acrobat pro

[PDF] aide au retour en france

[PDF] aide caf classe découverte

[PDF] aide exceptionnelle mairie

[PDF] aide extra legale conseil general

[PDF] aide extra légale cpam

[PDF] aide financiere caf 2017

[PDF] aide financière exceptionnelle ccas

[PDF] aide financière exceptionnelle conseil général

[PDF] aide financiere fonctionnaire education nationale

[PDF] aide financière formation vaud

[PDF] aide financiere val de marne

Ce Bien Aimé

Mouhammad le Messager d'Allah ""Qu'Allah le

bénisse et le salue

Ecrit par Cheihk

Abou B a kr

Jaber Al-Jaza'iri

Traduit par RIMA ISMAIL

Revu par FAWZI CHAABAN

Revu et corrigé pour le site par Abdoussalam Abou Omar

DAR AL FIKER

BEYROUTH LIBAN

Au Nom d'Allah Le Clémént Le Miséricordieux

Introduction

Louange à Allah , Seigneur des mondes; c'est Toi seul que nous adorons, et c'est Toi dont nous implorons secours.

Quant à Mouhammad, qu'Allah le bénisse et le salue, nous lui témoignons nos respects et notre

gratitude pour tout ce qu'il a fait pour le bien de l'humanité!

Chez les Musulmans, l'homme est de toutes les créatures, la plus digne; un messager d'Allah est le

plus digne, le plus parfait parmi les hommes. Sa mission consiste à créer un équilibre harmonieux entre le

domaine matériel et le domaine spirituel et donner un exemple pratique d'une vie humaine équilibrée aux

autres humains.

Même si le Messager qu'Allah le bénisse et le salue, est mort il y a plus de treize siècles, qu'entre-

temps la science a fait d'incroyables progrès, et que les circonstances, les conceptions mêmes de notre vie

sont profondément transformées, un homme ne serait musulman que s'il suit la conduite de son Guide

dans la vie.

Pour celui qui ne connaît pas encore les détails de la Sirah "biographie du Prophète salallahou alayhi

wa salam", nous présentons ce livre "Le Bien-aimé Mouhammad, Messager d'Allah, béni et salué soit-il»

qui comporte les étapes de sa vie depuis sa naissance jusqu'à sa mort, ainsi que sa mission, son

Emigration vers Médine, ses expéditions. Nous n'avons point oublié son enseignement qui intéresse

différents aspects de la vie humaine: les croyances, les pratiques spirituelles, la moralité, l'économie, la

politique, bref tout ce qui concerne la vie individuelle ou collective, spirituelle ou temporelle.

Allah ! Protecteur des faibles, soutien des bons, fais que ce travail, que nous présentons dans "Les

Bien-aimé Mouhammad, Messager» soit profitable à celui qui voudrait s'informer de la vie du Messager

qu'Allah le bénisse et le salue, et pratiquer ses 'enseignements. Car nous ne visons de cet ouvrage qu'à

rassembler les musulmans et les rapprocher du but dont ils se sont éloignés. Accorde Seigneur l'aide salutaire aux hésitants et à tous ceux que Tu désires sauver. Tu es seul capable d'accomplir cet acte de bonté.

Que Ta grâce. Ton salut. Ton pardon et Tes bénédictions soient accordés au meilleur de Tes créatures,

Mouhammad, notre suprême Prophète salallahou alayhi wa salam ainsi qu'aux membres purs de sa famille et à tous ses compagnons.

Que Ta miséricorde et Ton pardon soient accordés également à ceux qui les suivent jusqu'au Jour Dernier.

La terre de prophétie:

C'est dans les montagnes de Farane, dans cette paisible vallée, cette terre bénie que fut bâtie la première maison destinée à tous les hommes, dans l'honorable Mecque, centre de

gloire et foyer de la révélation, dans ce paisible pays où est né le maître de tous les hommes, à

Hijaz, bastion de la foi à la fin des temps; c'est à la Mecque, cette localité honorable et bénie

que le Prophète salallahou alayhi wa salam de la fin des temps et objet de ce livre, est né.

Arrêtons-nous pour un moment et passons à une époque précédente.

L'arbre béni.

Abraham quitta, en compagnie de son neveu Harane Loth, le salut d'Allah soit sur eux, le pays de la mécréance, des faiseurs d'Allahx et de l'injustice. Il prit place dans le Châm, qu'Allah a béni aux hommes, mais passa quelques temps en Egypte où il propagea son Message d'unicité. C'est dans ce pays qu'Allah honora Sarah, épouse d'Abraham, d'un don, à savoir Hajar l'Egyptienne, mère d'Ismael et aï eule de tous les

Adnanites.

Sarah, de par sa générosité, offrit son esclave à son époux, Abraham, qui fit d'elle sa

concubine et eut Ismael.

Cet état des choses ne plut guère à Sarah qui se vit privée d'un enfant alors que son esclave

put en offrir à son mari. Sa souffrance devint si apparente qu'Abraham dut sortir discrètement,

avec la permission divine, de sa maison en compagnie de son esclave, mère de son enfant. Pour plus de discrétion, Hajar effaça les traces de leurs pas.

Arrivés dans cette paisible vallée entourée des monts de Farane, Abraham installa Hajar et son

enfant sous un grand arbre et voulut rebrousser chemin en leur laissant un sac de nourriture et une outre d'eau. Surprise, Hajar lui demanda: -Qui va se charger de nous, Abraham? puis ajouta: "As-tu agi par ordre du Seigneur?». Le

maître clément lui répondit par l'affirmative. Satisfaite, elle lui dit: - Retourne-donc chez toi,

car Allah ne nous abandonnera point. Sur ce, Abraham prit le chemin de retour au pays du châm. Il marcha jusqu'à ce qu'il fut

éloigné de l'endroit où furent installés Hajar et son fils, s'orienta vers le lieu où sera construite

de ta Maison sacrée, -ô notre Seigneur!... afin qu'ils s'acquittent de la prière. Fais en sorte

que les coeurs de certains hommes s'inclinent vers eux; accorde-leur des fruits, en nourriture, Peut-être, alors, seront-ils reconnaissants." [Coran XIV, 37].

Petite pause:

II conviendrait de parler aux lecteurs de Hajar afin de puiser la morale de son acte. A l'instar des autres femmes croyantes, Hajar quitta son pays et la demeure de sa maîtresse afin de ne pas lui causer de souffrance. Sa maîtresse, Sarah bint Harane, oncle d'Abraham, était également une bonne croyante mais elle n'a pas pu maitriser sa jalousie et la garder en son for

intérieur. Aussi opta-t-elle pour l'émigration au lieu de demeurer et porter préjudice à sa maî

tresse. Quel noble acte a effectué cette Egyptienne vertueuse! Se pourrait-il que toutes les femmes qui partagent un mari la prennent en exemple! Se pourrait-il même que les hommes se sacrifient pour qu'ils ne fassent pas du tort à leurs frères!.

Nous avons laissé Hajar toute seule dans une vallée déserte. Elle était apeurée et complètement perdue.

Elle avait demandé à son mari: "Qui se chargera de nous?» Et quand son mari lui dit: "Oui, c'est le

seigneur qui m'a ordonné d'agir de la sorte,» sa foi profonde atteignât le paroxysme que nulle autre femme

n'atteindra: elle lui dit: "Retourne chez toi, Allah ne nous abandonnera point.»

Voilà la croyance requise de tous, la confiance qui sera le délicieux fruit d'une vraie foi; la croyance qui

n'aboutit pas à une confiance totale est une croyance amputée.

Poursuivons l'histoire de Hajar:

L'eau dans l'outre devait se terminer. La soif crampa dans le corps de Hajar et de son enfant, Ismael. Elle

tourna en rond à la recherche d'eau, ne savant quoi faire: son enfant pleurait et mourait de soif. Elle

regarda autour d'elle et vit une montagne élevée, le mont de Safa; elle l'escalada, regarda à droite et à

gauche mais en vain elle ne vit ni âme qui vive, ni eau. Elle vit une autre montagne, le mont de Marwa, et

décida d'aller l'escalader. Elle descendit et escalada l'autre mont. Elle fit de même,regarda à droite et à

gauche, puis redescendit et remonta sur l'autre mont. Elle refit ce même trajet à sept reprises.

Soudain, alors qu'elle se trouvait sur un des deux monts, elle entendit une voix étrange.Anxieuse, elle

s'écria: - "M'entendez-vous? y a-t-il quelqu'un qui pourra me porter secours?».

Jetant un regard du côté de son enfant, elle vit Un homme debout près de lui à l'ombre de l'arbre où elle

l'avait déposé. Elle revint vers son enfant qui était en train de donner des coups de pieds sur le sable. A la

grande surprise - et la joie - de Hajar, une source d'eau jaillit entre les pieds de son fils qui put ainsi se

désaltérer. Ensuite, Hajar délimita la source d'eau avec de sable et des pierres afin que l'eau ne coule pas

inutilement et tarisse.

Si elle n'avait pas agi ainsi, l'eau jaillissante aurait donné lieu à une source abondante. Tels étaient les

propos, à ce sujet, de son arrière petit - fils - Mouhammad, l'imam des Envoyés et le maître de tout

l'univers, qu'allah lui accorde Ses bénédictions et Sa paix.

Morale à déduire:

Conformément à cette histoire,nous retenons une caractéristique des plus bénéfiques aux âmes croyantes

et pures: c'est la confiance illimitée en Allah en se remettant à Lui. Rappelez-vous, cher lecteur, les paroles adressées par Hajar à Abraham: - "Agis-tu ainsi par ordre du Seigneur?» - "Oui, répondit Abraham qui l'entendit dire: - "Va, alors, retourne chez toi; Allah ne nous abandonnera pas».

Elle se confia à Allah, notre Seigneur et le Sien, et ne le regretta pas. Sa récompense lui fut rapidement

accordée et prit la forme d'une source abondante, la source de Zamzam.

Les débuts de l'instauration de la Mecque:

A la suite du jaillissement de la source de Zamzam, récompense dont.le Seigneur, Pureté à Lui, honora

Hajar, mère d'Ismael, une caravane passa aux alentours de la vallée de la Mecque; un des leurs fut envoyé

en éclaireur pour chercher un point d'eau où la caravane pourrait faire halte. éclaireur vit un oiseau, signe

de l'existence d'un point d'eau. Il atteignit la source de Zamzam, vit Hajar et son fils puis retourna vers la

caravane et informa ses compagnons de sa trouvaille. Toute la caravane se dirigea vers l'endroit indiqué

et demanda à Hajar la permission d'installer leur campement. Elle leur accorda sa permission à condition

qu'ils ne réservent aucun droit de monopole sur l'eau. La condition imposée fut acceptée. C'est ainsi que la Mecque fut fondée à l'époque Abrahamite bienheureuse.

Morale à déduire:

Quel commentaire apporteront ceux qui appellent à la pratique de la démocratie et de la justice sociale?

Ils se trouvent au plus haut degré face à ce fait historique cité par la révélation divine. Une femme se

trouve dans une terre étrangère et possède une source d'eau en plein désert. Une caravane entière, formée

d'hommes et de femmes, lui demande la permission d'installer leur campement dans son entourage. Sa permission n'est accordée qu'à condition qu'ils ne revendiquent aucun droit sur l'eau!.

Cette honorable qualité caractérisait les Arabes alors qu'ils se trouvaient dans la Jahiliyya "Ignorance".

Que dire alors de toutes les qualités qu'ils auraient dû posséder s'il n'y a pas eu les ruses de ce "trio»

composé des Mages, des Juifs et des Chrétiens.

Les premiers habitants de la Mecque furent, à prime abord, Hajar et Ismael, suivis par les membres de la

caravane Jourhoumite.

Ismael grandit et devint capable de subvenir à ses besoins, ne serait-ce qu'en emmenant paître le bétail et

par la chasse des gazelles et des oiseaux. Abraham vint un jour pour s'enquérir de l'état de son fils Ismael

et de Hajar, le salut d'Allah soit sur eux. Le Seigneur tout puissant lui donna l'ordre en songe,- le songe

des Prophète s est une révélation d'immoler son fils Ismael en guise de sacrifice pour Lui. Abraham raconta ce songe à son fils en lui disant:

Et son fils de répondre:

Abraham voulut donc exécuter l'ordre divin. Il sortit, en compagnie de son fils, vers Mina, endroit désigné

par le Seigneur pour y exécuter le sacrifice. Il porta le couteau et jeta son fils, le front à terre mais entendit

le Seigneur l'appeler et lui dire: "

Il leur accorda, en guise de récompense, un grand mouton de sacrifice à la place d'Ismael; le fils fut ainsi

sauvé, le mouton immolé; père et fils obtinrent la satisfaction divine.

La morale:

La patience dont Hajar et Ismael firent preuve lorsque Abraham les informa de l'ordre divin est un des

signes les plus authentiques sur la bonne nature de la mère et du fils. Aussi est-il donc normal qu'ils furent

choisis pour être les ancêtres du maître des Messagers, le bien-aimé Mouhammed , qu'Allah le bénisse et le salue.

La bonté des racines est transférée aux ramifications qui peuvent également dépasser leurs ancêtres en

bonté.

Al-Khalil rendit, un jour, visite à son fils pour avoir de ses nouvelles. Il ne le trouva pas chez lui mais fit

la connaissance de sa femme, une Jourhoumite de la tribu qui s'est installée auprès d'eux. Il entra dans la

demeure de son fils, salua sa bru et lui dit: - "Où se trouve Ismael?» "Hajar était décédée".

- "Parti à la chasse», répondit-elle. Il l'interrogea sur leur vie et n'entendit pour toutes réponses que des

plaintes. Enfin, il lui dit: - "A son retour, dis à ton mari que je le salue et lui ordonne de changer le pas de sa porte». Au retour de son mari, elle l'informa de la visite reçue. Ismael lui dit: "Cet homme est mon père qui m'ordonne de te répudier. Va retourne chez tes parents».

Un certain temps passa. Abraham crut bon d'aller s'enquérir des nouvelles de son fils. Il entra à la

Mecque et se dirigea vers la demeure de son fils où il trouva sa nouvelle épouse.

-"Où est Ismael?» interrogea-t-il. Puis il lui demanda de leurs nouvelles. La femme ne lui parla que de

bien. Il lui dit: - "Salue ton mari à son retour et dis-lui: "Fixe le pas de la porte».

Sur ce, il retourna en Syrie et laissa passer quelques temps. Il eut un jour envie de revoir son fils et

repartit pour la Mecque.

Il vit son fils près de Zamzam en train de tailler des flèches à l'ombre d'un grand arbre. Quand Ismael

vit son père, il se jeta dans ses bras, à l'instar de tout fils qui voit son père après une longue absence.

-"ôIsmael,ditAbraham, Allah m'a donné un ordre». Et Ismael de dire: "Exécute l'ordre du

Seigneur».

- "Tu m'aideras à l'exécuter?» demanda le père. - "Je t'aiderai», ajouta le fils.

- "Allah m'a ordonné», explique Abraham, "de construire une maison en cet endroit», et il désigna un

monticule plus élevé que les terres voisines.

Conclusions et morales.

D'après la narration précédente, nous pouvons déduire ce qui suit:

"1" Le père s'engage à rendre visite à la famille de sa descendance de temps en temps en vue de

s'enquérir de leurs nouvelles.

"2". Le pouvoir de la perspicacité: en effet, Abraham, le salut soit sur lui, se rendit compte, de par sa

sagacité, que sa "première" bru n'est pas une bonne épouse puisqu'elle n'a débité que des plaintes.

.Le respect de cette perspicacité: Ismaël respecta l'opinion de son père et répudia sa femme.

"3". L'emploi des métonymies dans les discours est légitime: Abraham désigna la femme par le pas de la porte. "4" Les embrassades échangées entre père et fils sont légitimes.

"5" La légitimité caractérise également la demande du père des conseils de son fils et de l'aide.

"6" L'ancienneté de la Maison, première demeure bâtie pour les hommes, selon les dires du Seigneur:

Dès que Ismaël accepta d'aider son père à bâtir le temple, l'ouvrage débuta. Allah, tout Puissant, avait

désigné à Abraham l'endroit qu'il avait élevé le jour de la grande Inondation "du temps de Noé" ou détruit

par les puissants torrents et que personne ne put reconstruire.

Ismael lui tendait les pierres qu'il déposait les unes sur les autres. Ils prononçaient, tous deux, les

paroles désignées dans le Coran:

Lorsque la Maison atteignit un certain niveau, Ismael apporta une grande pierre. Abraham se mit dessus

afin de poursuivre l'oeuvre entamée. Même après la fin de la construction, la pierre demeura dans un coin

de la Maison et garda les empreintes des pieds d'Abraham pour qu'elle demeure une preuve vivante pour

tous les hommes.

"1" A propos de ce temple, il est deux opinions différentes: certains théologiens disent que le Seigneur l'a élevé avant l'Inondation, alors que

d'autres disent qu'Il ne l'a point élevé et que ce temple a été détruit, à l'instar de tous les autres bâtiments. Mais Allah est plus savant que

nous.

Avec l'avènement bienheureux de l'Islam, le Seigneur Tout Puissant instaura la prière derrière cette

Maison lorsqu'il a dit:

[Coran II,125J.

Lorsque la construction de la Maison prit fin, Abraham reçut l'ordre divin d'appeler les gens à effectuer le

pèlerinage. Il lui dit: Abraham, le salut soit sur lui, escalada alors la plus proche des montagnes, en l'occurence Abou

Qubays et appela les gens au nom d'Allah, le Très Haut, en disant: "Votre Seigneur vous a bâti une

Maison, y rendez -vous en pèlerinage.» Il répéta l'appel à droite puis à gauche, tel le muezzin qui appelle

à la prière. Son appel atteignit, par le pouvoir du Seigneur, toute créature sur terre. La personne qui

répond à cet appel, aura accompli le pèlerinage. La réponse de cet appel consiste à formuler cette

"talbia»: "Me voici, 0 Seigneur, répondre à Ton appel».

Conclusion:

Nous pouvons conclure de la partie qu'on vient de narrer ce qui suit: "1" La décision prise par Abraham de construire l'ancienne Maison, qu'Allah l'honore. "2" La constatation de l'aide apportée par Ismael à son père lors de la construction de la

Maison.

"3" La construction de la Maison sur d'anciennes assises préservées à la suite de l'Inondation. Aussi

pouvons-nous apporter du crédit à l'affirmation qui dit que la Maison date de l'époque d'Adam, le salut

soit sur lui.

"4" Les traces de pieds d'Abraham demeurées sur la pierre constituent un des signes éternels que le

Seigneur accordait à chacun des Prophète s, le salut soit sur eux. "5" La constatation que les âmes ont été créées avant les corps;

l'ange chargé des utérus souffle l'âme sur le caillot de sang avec la permission du Seigneur et le fait

vivre.

Alors que Abraham et son fils Ismael construisaient l'ancienne Maison, ils échangeaient des propos que

Allah a révélés dans ce verset: salallahou alayhi wa salam [Coran II, 129] car le pronom "leur» se rapporte à la

descendance d'Ismael et d'Abraham, le salut soit sur eux. C'est bien la preuve de l'avènement du Prophète

Mouhammad, qu'Allah lui accorde grâce et paix.

En effet, il l'a lui-même déclarée lorsqu'on lui a demandé de parler de sa mission:

"Je suis l'invocation de mon père Abraham et la bonne annonce de mon frère Jésus, le salut soit sur eux».

Ismael vécut auprès de l'ancienne Maison construite à la Mecque, en compagnie de ses parents par

alliance, membres de la tribu Yéménite et Quahtanite de Jourhoum dont il fut le Prophète car il leur fut envoyé ainsi qu'à tous ceux qui vivaient au Hijaz.

Il eut douze enfants: l'ainé, Nabet, fut l'anneau de la chaîne mouhammadienne dorée car il était le fils

choisi parmi les douze enfants d'Ismael afin qu'il soit l'un des ancêtres de l'appel d'Abraham etIsmael:

Les anneaux de la chaîne

d'or disparurent entre Nabet et 'Adnan pour des raisons mystérieuses. Le nombre des ancêtres entre Nabet,

fils d'Ismael, et 'Adnan s'élève à six et ils ont tous vécu à la Mecque sans jamais la quitter. Malgré cela, il

n'a pas été possible de déterminer les noms de ces six ancêtres et le bien-aimé issu de la noble lignée,

maître des Prophètes, Mouhammad a fini par rapporter son origine à

*Adnan, s'est tu puis ajouta: Les généalogistes sont des menteurs». Et puisque le Seigneur a dit:

. [Coran XXV, 38], il vaut mieux opter pour ce que le

Prophète a déclaré.

Déductions:

Nous pouvons déduire de ce paragraphe les résultats suivants:

"1" Les liens de parentés entre Ismael et Adnan sont mystérieux. Il ne conviendrait pas donc d'accepter

les paroles des généalogistes qui ont affirmé l'existence de liens de parentés entre le Prophète

, qu'Allah le bénisse et le salue, et Adam, le salut soit sur lui.

"2" II n'y a aucun doute qu'il existe un lien de parenté entre 'Adnan et 'Abdullah bin Al-Mouttaleb, père

du Prophète . qu'Allah le bénisse et le salue. "3" Ne pas se fier aux paroles des généalogistes.

Avant d'entamer le sujet de la chaîne des purs, il conviendrait de donner un bref aperçu sur les Arabes,

compte tenu de leur noble origine. Nous pouvons diviser les Arabes en trois catégories. -Les premiers Arabes: Ba'ida. - Les Arabes d'origine pure: 'Ariba. - Les Arabes mélangés: Mousta'riba.

L'origine de ces trois catégories est unique, à savoir Sam le fils de Noé, le salut soit sur lui. Quant à

l'homme auquel les Arabes sont rapportés, c'est Yaroub bin Yachjeb bin Qahtane bin *Aber bin Chalekh

bin Arfakhshadh bin Sam bin Noé, le salut soit sur lui. "1" Les premiers Arabes:

D'après les généalogistes et les historiens, les Arabes qui ont péri sont les Tassam, les Jadis

"l" les 'Ad et

les Thamoud. Les Tassam et les Jadis se sont combattus et entretués. Quant aux *Ad et aux Thamoud, ils

ont préféré demeurer polythéistes tout en traitant leurs Prophète s, Houd et

Saleh, de menteurs. Le Seigneur tout puissant les a alors anéantis. Leur récit est cité dans le Coran comme

suit: (1) Thamoud est le frère de Jadis. "2"- LesArabes d'origine pure:

Leur origine remonte à Ya'roub bin Yachjeb bin Qahtane; c'est la raison pour laquelle on les appelle les

Qahtanites tandis que leurs cousins sont les 'Amalika "1" qui habitaient au Hijaz et la Syrie, ont envahi

l'Egypte puis se sont répartis dans les pays avoisinants de la Presqu'île Arabe. Banou Oumaym ont

également habité la presqu'île et ne l'ont pas quittée. Quand aux Qahtanites, ils sont les descendants de

Ya'roub bin Yachjeb bin Qahtane, ils ont demeuré au Yémen pour quelques temps; le tribus "2" se sont ensuite dispersées dans la presqu'île et au châm "3". Nous citons parmi ses tribus "4" celle de Jourhoum qui

a habité au Hijaz et à la Mecque après avoir obtenu la permission de Hajar, mère d'Ismael, le salut soit sur

lui. "3"- Les Arabes Mélangés.

Ce sont les descendants d'Ismael bin Abraham Al Khalil, appelés ainsi car Abraham, le salut soit sur lui,

n'était pas un descendant de Yaroub mais de 'Aber bin Chalekh bin Arfachkhadh bin Sam bin Noé. Aussi

ne parlait-il pas l'arabe mais le syriaque, langue des Chaldéens, les habitants de Babylone en Irak.

Il apprit également la langue des kanaanites de la Syrie quand il a émigré mais n'a jamais appris l'arabe.

Mais étant donné que son fils Ismael, le salut soit sur lui, a été élevé parmi les membres de la tribu

Yéménite et Qahtanite de Jourhoum qui a demandé à sa mère Hajar la permission de s'installer en cet

endroit, Ismael a appris la langue arabe et a été même plus éloquent que ceux qui l'avaient comme langue

maternelle. Ensuite, les enfants d'Ismael l'ont apprise de leur père, leur mère bint Madad d'origine

Jourhoumite et de leurs oncles maternels qui vivaient auprès d'eux à la Mecque.

Cette appellation est donc due au fait que leur ancêtre, Abraham, n'était pas Arabe et que son fils Ismael

et ses descendants se sont arabisés et ont appris la langue arabe à la perfection.

"1" Les 'Amalika sont les fils de 'Imlak; Banou Oumaym sont les descendants de Oumaym. 'Omiak et Oumaym sont les fils de Lawidh bin

Sam bin Noe'.

"2" Parmis ces tribus, nous citons^les plus connues: les Himyar et Kahiane.

"3" Les tribus qui se sont installées en Syrie sont: les Lakham, Les Jourhoum et les fils de Jafna roi du Cham.

"4" II est est de même pour le Tay' qui se sont installés au nord du Hijaz. Les 'Aws et les Khazraj ont habité la ville du

Prophète puisque leur ancêtre Tha'iaba bin 'Amr Al-Azdi s'y est installé après avoir quitté Le

Yémen à la suite des inondations de la rivière Al-'Arim.

Nous avons déjà mentionné que le lien de parenté entre Ismael et 'Adnan est mystérieux au point que le

Prophète, qu'Allah le bénisse et le salue a dit: "Ne cherchez pas ma

généalogie plus loin que * Adnan». Il vaut mieux donc dire que les douze fils de Ismael bin Abraham, le

salut soit sur eux, ont vécu avec leurs oncles maternels de la tribu des Jourhoum; ceux-ci, considéraient

Ismael, le salut soit sur lui, comme leur Prophète et le Messager qu'Allah a envoyé à

tous les hommes. Parmi ces douzes fils, nous citons Nabet et Kayzar; Adnan a été sûrement d'un de ses

deux frères et a eu 'Akk et Ma'ad. -Akk a émigré au Yémen et y a vécu avec ses beaux - frères, les Ach'arites. - Ma'ad est resté à la Mecque et a eu Nizar, Kouda'a, Kounous et lyad.

- Les fils de Kounous ont péri, à l'exception de quelques-uns dont nous citons An-nou'mane bin Al-

Mounzir.

- lyad a eu toute une tribu, les lyadites, dont nous citons Kass bin Sa'idat Al-Iyadi. - Kouda'a a émigré à Himiar au Yémen, et s'y est installé. - A l'instar de lyad, Nizar a vécu au Haram et a eu Moudar, Rabi'aet Anmar. - Moudar a eu Ilyas et 'Aylane. - Ilyas a eu Moudrika"1", Tabikha et Kam'a.

"1" Moudrikat 'Amer, Tabikhat 'Amr et Kam'at et Kam'at 'Oumayr sont des suronms dus à des événements connus.

- Moudrika a eu Khouzayma etHuzayl - Khouzayma a eu Kinana, Asad, Asada et Al-Hawn. - Kinana a eu Milkane, An-Nadar, Malik et 'Abd Manat. - An Nadar, Abou Quays, a eu Malik et Makhiad. - Malik bin An-nadar a eu Fihr" 1 - Fihr a eu Ghaleb, Muhareb, Al-Hareth et Asad, - Ghaleb bin Fihr a eu Lou'ay, Taym et Quays. - Lou'ay bin Ghaleb a eu Ka'b, 'Amer, Sama et *Awf. - Ka'b bin Lou'ay a eu Moura, 'Ouday et Hasis. - Moura bin Ka'b a eu Kilab, Taym et Yakadha. - Kilab bin Moura a eu Kasi et Zouhra. - Kassi bin Kalab a eu 'Abd Manaf, 'Abd Ad-dar,AbdAl-'Ouza et 'Abd Kassi. - 'Abd Manaf bin Kassi a eu Hachem, 'Abd chams, Al-Mouttaleb et Nawfal. - Hachem bin 'Abd Manaf a eu 'Abd Al-Mouttaleb, Asad Abou Sayli et Nadia. 'Abd Al-Mouttaleb a eu Al-'Abbas, Hamza, 'Abdullah, Abou Taleb, Az-zoubayr, Al-Hareth Hajal, Al-

Moukwim, Dirar et Abou Lahab.

(1) Son suronm est Qoraich et il est le 1 er ancêtre de Qoraichites. 25 La situation politique, économique, sociale et religieuse des Arabes

La totalité des historiens affirment que l'humanité entière, et notamment le monde arabe, vivaient dans un

univers où régnaient le despotisme et l'ignorance, tiraillés entre l'empire Perse à l'est et les Romains à

l'ouest. Ce fait historique fut également affirmé par le Prophète , qu'Allah le

bénisse et le salue, qui a dit: "Allah a regardé les humains et les a détestés tous, les Arabes autant que les

non-Arabes, à l'exception de quelques rares gens du Livre "1".En effet, la situation économique, sociale et

religieuse à la fois, était désastreuse dans le monde entier et notamment dans le monde arabe.

"1" Rapporté par Mouslim dans son livre intitulé "le Paradis», "Al-Jannah" et cité lors d'un discours prononcé par le Prophète

, qu'Allah le bénise et le salue.

Nous présenterons ci-après un bref aperçu sur le monde arabe et sa situation catastrophique en vue de

donner une idée sur la nécessité d'avoir la prophétie mouhammadite capable de mettre fin à toute forme

d'injustice et d'éliminer les calamités frappant la vie de tous les Arabes, qu'ils soient au Yémen, en Syrie,

au Hijaz ou à Najd. Le lecteur pourra ainsi se faire une idée sur la grandeur du bienfait de cette prophétie

qui se propagera dans la presqu'île et guidera l'univers vers le droit chemin. Commençons par la vie politique dans le monde arabe.

La situation politique dans le monde arabe

Le monde arabe est une presqu'île située entre trois mers: - la mer rouge à l'ouest; - l'océan indien au sud; - et le Golfe à l'est qui constitue une région politique influençant la vie sociale.

Au Yémen régnaient les rois de Himiar de la tribu des Tababi*a et autres; les Manazira gouvernaient Al-

Hira à l'est de l'Irak et les Ghassan au nord. Le centre du monde arabe formé de Najd, Al-Hijaz et

Touhama est le lieu de la gloire, un territoire protégé des tyrans et de la politique mercantile; Les

Abyssins et les Perses en sont restés loin; il en est de même pour les Byzantins et les Romains puisqu'il

est le lieu de naissance des lumières, le puits des secrets qui deviendra extrêmement important.

Le Yémen était gouverné par les rois de Himiar de la tribu des Tababi'a et autre; à une certaine

époque, il était gouverné par les rois Abyssins et par leurs descendants à d'autres époques. Le pouvoir des

Yéménites a tellement grandi au point qu'ils ont envahi l'orient; leurs armées ont dépassé l'Irak et atteint

la Perse. Le dernier des rois était Zou Nouwas, qui a brûlé les croyants dans le fossé, de la religion juive

et dernier des rois de Himiar au Yémen. Quant au dernier des rois Tababi'a, il était Abou Karb Tabbane

bin As'ad qui a envahi Médine, s'est introduit à la Mecque, a voilé la Ka'ba puis est rentré au Yémen où il

a péri.

Les rois Manazira gouvernant Al-Hira, dont on cité le dernier An-nou'mane bin Al-Mounzir, étaient

soumis dans la plupart des cas aux rois d'Iran.

C'est également le cas des Ghassan gouvernant et qui étaient soumis aux rois Romains. Il est à noter

que tant les rois d'Al-Hira que les rois du Cham sont d'origine yéménite mais ont quitté le pays après la

destruction du barrage Ma'reb causée par l'inondation des digues . Il en est de même pour les Aws et les

Khazraj installés à Médine et les Tay' installés au nord, au mont du Tay' ils ont tous fui le Yémen après la

destruction de leur digue , source de leur fortune et détruite par le Seigneur en guise de châtiment. Allah

tout Puissant a dit: Quant aux Adnanites, les habitants de la Mecque et ses alentours, tels que Touhama et Hijaz, nous pouvons dire ce qui suit:

La tribu des Jourhoum s'est installée à la Mecque en compagnie de Hajar, mère d'Ismael, et a vécu un

long moment sous le gouvernement d'Ismael et ses descendants. Puis ils arrachèrent le pouvoir des mains

des descendants d'Ismael, le salut soit sur lui, et régnèrent jusqu'à ce qu'ils commencent à opprimer les

autres et rendirent licite l'illicite. Allah, Pureté a lui, leur envoya comme châtiment-pour avoir désobéi à

Ses instructions et à ceux de Son Prophète-Bani Bakr de Kinana et Ghabchane Khouza'a

qui les chassèrent de la Mecque. Ils en sortirent en pleurant et se rendirent à leur patrie, le Yémen.

Lerègne deKoussay bin Kilab

La Mecque est demeurée pendant une longue période sous le règne de Banou Bakr et Ghabchane et ce

depuis que ceux-ci arrachèrent le pouvoir de mains des Jourhoum. Ensuite, les Ghabchane l'emportèrent

sur Banou Bakr et gardèrent le pouvoir longtemps. Le dernier de leurs gouverneurs était Haulayl bin

Houbchya bin Saloul Al-Kouza'i qui maria sa fille Houbba à Koussay bin Kilab. Ce mariage engendra la

naissance de 'Abdoudar, 'Abd Manaf, 'Abd Al-'Ouzza et *Abd qui grandirent et gagnèrent en importance

et honorabilité. A la mort de Houlayl, Koussay décida qu'il a, le plus, droit au gouvernement de la Ka'ba.

Il demanda des renforts à quelques gens de Qoraich et Banou Kinana, et réussit à chasser les Khouza'a et

Banou Bakr après des combats sanglants qui se sont terminés par une réconciliation et le recours à

l'arbitrage de 'Amr bin 'Awf Al-Kinani. En fin de compte, Koussay régna sur la Mecque et la Ka'ba, et

devint premier prince Qoraïchite à la Mecque. Il détenait les dignités suivantes: "prendre soin de la couverture de la Ka*ba"."abreuver les pèlerins", "collecter les contributions",

"1" Khouza'a est une tribu Yéménite Khatanite, nommée Khouza'a pour s'être installée longtemps à la Mecque après avoir

quitté le Yémen, à la suite de la destruction de S ad Ma'rab. "présider le parlement" et "porter le drapeau":

Koussay rassembla les tribus de Qoraich à la Mecque et dans l'enceinte sacrée de la ville, ce qui lui

conféra le surnom du "rassembleur». Un poète cita, à son égard, le vers dont le sens est:

En effet, Koussay était surnommé le rassembleur car c'est par son intermédiaire que le Seigneur

rassembla les tribus de Fihr.

Faits et morales:

D'après l'aperçu relatif à la situation politique, dans le monde arabe, nous déduisons les faits suivants:

"1" Le Yémen était gouverné par différents gouvernements dont nous citons les plus importants: les

gouvernements des Tababi'a de la tribu de Himiar.

"2" Tant les Abyssins que les Perses ont pu coloniser le Yémen lorsque les Yéménites eux- mêmes

leur demandaient de leur porter secours à des époques déterminées.

"3" Les régions à l'est de l'île allant d'Al-Hira à l'Irak n'étaient en réalité que des provinces sous

domination Perse jusqu'à l'avènement de l'Islam. De plus, la plupart des rois Manazira n'étaient pas libres

de régner selon leurs convictions; ils étaient sous la domination politique du gouvernement mage des

Perses.

"4" A l'instar des régions est, le nord de l'île n'était pas non plus sous le règne pur des Arabes; il était

dominé par les Romains et les Ghassan.

"5" Quand au centre de l'île, c'est-à-dire l'enceinte sacrée et ses alentours où habitaient les Adnanites,

il était indépendant de toute domination Romaine, Perse, Abyssine par respect pour l'enceinte sacrée du

Seigneur et son voisinage. Ce territoire pur est resté effectivement indépendant jusqu'à l'ère de la

colonisation occidentale du monde islamique. Nous pouvons tirer de ce paragraphe les morales suivantes: "1" L'oppression ne dure jamais éternellement 1" c'est la règle d'Allah et toute règle d'Allah est immuable.

"2" Le Seigneur protégeait lui-même Son pays et Son enceinte en causant la perte et éloignant les

personnes qui y opprimaient et déclarant licite ce que Allah a rendu illicites. "3" Parmi les dignités de Qoraich, nous citons laet "1": :La désigne la

collecte annuelle d'une somme d'argent des tribus de Qoraich afin de l'utiliser pour nourrir les pèlerins.

désigne le bienfait servant à assurer l'eau sucrée de raisins secs aux pèlerins.

La situation économique dans le monde arabe

quotesdbs_dbs48.pdfusesText_48