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étant des saignements menstruels excessifs (plus de 80 mL) pendant ront au niveau des ovaires et de l'utérus tout au long du cycle Ainsi ses règles n'ont jamais été régulières Elles sont par syndrome Menopause 2002; 9(4): 236-41



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Quand les règles se dérèglent

Fibromes, préménopause

ou simplement stress: avec l'âge, nombreux sont les facteurs qui viennent détraquer le cycle menstruel. Pas de quoi s'affoler, même s'il est important d'en parler

à son gynécologue.

M artine est une maman de 40 ans: depuis son accouchement, ses règles sont devenues complète ment aléatoires et surtout plus fré quentes. Jusque-là pourtant, elles sui vaient une régularité d'horloge neuchâ teloise, sans heurts et sans douleurs.

Faut-il croire l'adage des grands-mères

qui dit qu'une première grossesse dérègle et qu'une seconde remet tout en place?

Si un grand nombre de femmes sont

affectées par des menstruations qui se détraquent, des saignements qui de viennent tellement abondants qu'elles se retrouvent régulièrement en manque de fer, l'affaire n'a pas vraiment à voir avec les grossesses. Mais surtout avec l'âge, de l'avis de Dorothea Wunder, médecin- chef de l'Unité de médecine de reproduc tion et endocrinologie gynécologique au

CHUV. Et l'avancée du temps amène son

lot d'empêcheurs de régler en rond.

Les fibromes peuvent provoquer

des saignements abondants

Les principaux s'appellent fibromes qui

apparaissent chez 12 à 25% des femmes en âge de reproduction et s'accentuent en vieillissant. Il s'agit de boules de mus culature de l'utérus qui peuvent typi quement provoquer des saignements plus abondants et plus longs ainsi que des douleurs abdominales. Outre des facteurs de risques génétiques, hérédi taires et ethniques - les fibromes sont deux à trois fois plus fréquents chez les

Africaines - les femmes qui ont eu leurs

règles très précocement semblent plus touchées, de même celles qui mangent plus de viande ou consomment davan

tage d'alcool, selon quelques études. Un grand nombre de femmes sont confrontées aux règles irrégulières.

?85 ?Migros Magazine? N o

44, 31 octobre 2011

au quotidien santé

Les règles

abondantes ne sont pas une fatalité. Il existe plusieurs méthodes pour remédier au problème.Tandis que les grossesses nombreuses auraient quand même un certain effet protecteur, ajoute Dorothea Wunder. d 'autres raisons pour des menstruations abondantes

Un autre phénomène qui peut dérégler

la machine est affublé d'un nom barbare: l'adénomyose. Il s'agit de muqueuse qui se développe en dehors de la cavité uté rine et peut s'implanter dans le muscle de la matrice, aussi sous la forme de boules. Tout comme les polypes, ces ex- croissances qui peuvent pousser dans n'importe quelle muqueuse tel l'intestin ou le nez, ces affections sont également connues pour provoquer des saigne ments, des règles plus abondantes et plus longues. En outre, les infections aiguës, génitales par exemple, peuvent égale ment dérégler le cycle féminin.

Mais on oublie trop souvent que le

stress n'a pas son pareil pour flanquer la pagaille dans la production d'hormones, donc dans le fonctionnement des règles. "Suite à un gros stress ou à un choc, cer- taines femmes n'ont plus de règles du tout pendant des mois. Chez d'autres, au contraire, les menstruations se rappro cheront», précise Dorothea Wunder.

Et puis, mesdames, il est bon de savoir

qu'en période de préménopause, qui peut commencer très tôt et "durer cinq à dix ans avant la ménopause», les cycles se raccourcissent jusqu'à tourner sur trois semaines, avec des saignements plus abondants. Donc il n'est pas surréa liste que ces dérèglements débarquent avec l'arrivée de la quarantaine. D'autant que la ménopause peut parfois se mani fester à cet âge-là aussi, appuie Dorothea

Wunder.

Si tout cela n'est guère encourageant,

on peut se rassurer en se disant que ce n'est pas inquiétant non plus - mis à part les cas de cancers du col de l'utérus, mais qui sont dépistés tôt si on se rend régu lièrement aux contrôles gynécologiques, et les cancers de l'utérus et des ovaires, relève la spécialiste. L'important, c'est "de dire les symptômes et le stress à son médecin». La plupart du temps, le fau teur de troubles sera démasqué à l'aide d'un ultrason gynécologique (une écho graphie par la voie vaginale), d'un bilan hormonal ou d'un frottis.

Au chapitre des traitements, la pano

plie est large avant d'en arriver à une in tervention chirurgicale: le stérilet, qui sécrète des hormones localement, agit très efficacement sur les saignements intempestifs de la majorité des femmes, tandis que les hormones peuvent être rééquilibrées par un traitement médica "Un fibrome?

Bénin et pas

du tout un problème» menteux. Pour stopper les règles patho logiquement abondantes, il existe aussi aujourd'hui un système de destruction du tissu de l'utérus, l'endomètre, à l'aide de chaleur. Il se pratique sous anesthé sie générale, mais n'a rien de l'agressivi té du bistouri. une intervention endoscopique dans la mesure du possible

Et il faut savoir qu'on peut très bien vivre

avec un fibrome, par exemple. "C'est bénin et pas du tout un problème en soi», confirme la gynécologue. Si, en fonction de sa localisation et de sa gros seur, il est préférable de l'enlever, les spécialistes procèdent quand c'est pos sible à une intervention endoscopique (hystéroscopie, laparoscopie) qui ne né cessite pas d'enlever l'utérus. Elle ne pose pas non plus de problème pour une grossesse ultérieure et peut bien au contraire la favoriser, car un fibrome utérin peut déranger l'implantation d'un embryon.

Pour autant, aucune solution ne ga

rantit 100% de réussite. Chez certaines femmes, ces traitements peuvent ne pas marcher ou seulement durant quelques années. Et ce n'est qu'en dernier recours, lors de saignements persistants et si la femme n'a plus de désir d'enfant, que l'on procédera à l'ablation de l'utérus. Ce geste médical, prescrit à tour de bras par les gynécologues dans les années 70, se fait beaucoup plus rare aujourd'hui grâce aux nombreuses alternatives, nuance

Dorothea Wunder. L'hystérectomie reste

cependant une intervention courante, aux risques comparables à ceux de n'im porte quelle opération.

Sans incidence non plus sur la sensi

bilité sexuelle, assure la fiche d'informa tions préopératoires du CHUV. Même si les avis divergent encore sur la ques tion...

Isabelle Kottelat

Photos Getty

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