e la Cour de cassation) impose à la banque de prouver la faute du titulaire de la carte À l'inverse
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LES TECHNIQUES BANCAIRES - Cours en ligne
is, et en dépit des progrès du secteur bancaire marocain au cours de ces dernières années
TECHNIQUES ET PRODUITS BANCAIRES
'hui moins de billets de banque circulent car il y a la carte bancaire et le porte monnaie
Les techniques bancaires en 52 fiches - Amine Nasrallah
e la Cour de cassation) impose à la banque de prouver la faute du titulaire de la carte À l'inverse
Manuel déconomie bancaire appliquée - Numilog
qui, au cours de la même période, gagnent moins que ce qu'ils dépensent Page 3 les
LES BANQUES
e des banques en général : Une banque est une entreprise qui fait le commerce de l'argent : elle
Techniques Bancaires - cloudfrontnet
on de la Banque d'État du Maroc à Tanger En 1912 : Installation de nombreuses filiales de
DROIT BANCAIRE - Institut de Droit des Affaires Internationales
le Crédit lyonnais était obligé par celui-ci, la cour d'appel a jugé, tout d' abord, que les
Le Risque de crédit Bancaire – Cours en ligne - Fun Mooc
ion de l'argent et les services proposés aux particuliers et aux ménages ( mise à disposition
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Sandrine Mahier-Lefrançois
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LesTechniques
bancaires LesTechniques
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Philippe Monnier
Sandrine Mahier-Lefrançois
© Dunod, Paris, 2008
ISBN 978-2-10-053655-9
VPARTIE I
LÕenvironnement bancaire
Fiche 2La mercatique bancaire 9
Fiche 4La connaissance du client bancaire 17
Fiche 5Le cycle de vie du client 19
Fiche 6LÕanalyse externe de lÕagence 22
Fiche 7LÕanalyse interne de lÕagence 25
Fiche 8La rentabilitŽ de lÕagence et du portefeuille 30Fiche 9Un zoom sur la nŽgociation bancaire 36
PARTIE II
Le compte et les moyens de paiement
Fiche 10Le compte bancaire et son ouverture 45
Fiche 11LÕouverture de compte en agence de proximitŽ : lÕentretien en face ˆ face 52Fiche 12Les incidents de fonctionnement 59
Fiche 13Les agios et autres frais bancaires 63
Fiche 14Les services associŽs au compte 68
Fiche 16Les cartes bancaires 78
Fiche 17La vente de cartes bancaires : la montŽe en gamme 82Fiche 18Les autres moyens de paiement 86
Fiche 19La cl™ture du compte 89
VIPARTIE III
La fiscalitŽ du particulier
Fiche 21Les revenus catŽgoriels et le calcul de lÕimp™t sur les revenus 98111
Fiche 24LÕimp™t sur la fortune (ISF) 117
Fiche 25Les successions et donations 121
Fiche 26Les produits de dŽfiscalisation 128
PARTIE IV
Fiche 28LÕŽpargne bancaire 140
Fiche 29Les produits dÕŽpargne ˆ terme 144Fiche 30LÕŽpargne logement 147
Fiche 31LÕassurance-vie 154
Fiche 32La vente de lÕassurance-vie 163
Fiche 33Le plan dÕŽpargne retraite populaire (PERP) 170 Fiche 34Comment augmenter la collecte dÕŽpargne du rŽseau ? 176PARTIE V
Les crŽdits
Fiche 35Les crŽdits de trŽsorerie et les crŽdits ˆ la consommation 187Fiche 36La vente de crŽdits ˆ court terme 191 Fiche 37Les crŽdits immobiliers et la gestion du risque 195
Fiche 38La vente dÕun crŽdit immobilier 201
Fiche 39Les prts aidŽs 204
VIIFiche 40Le cožt dÕun crŽdit 209
Fiche 41Les opŽrations sur crŽdit 215
Fiche 42Les prts relais et prts in fine 223PARTIE VI
Les marchŽs financiers
Fiche 43LÕorganisation des marchŽs financiers 229 Fiche 44La cotation et le fonctionnement des marchŽs 233Fiche 45Les ordres de bourse 237
Fiche 46Les actions et opŽrations sur actions 244Fiche 47Les obligations 248
Fiche 48Les OPCVM 253
Fiche 49Le plan dÕŽpargne en actions 261
Fiche 50La vente dÕun PEA 263
PARTIE VII
Les produits dÕassurance
Fiche 51Les produits dÕassurances 271
Fiche 52La vente de produits dÕassurance 276
Index 281
ILÕenvironnement bancaire
31LÕorganisation
I Principes
LÕarticle L 311.1 du Code montaire et financier prcise les missions dÕun tablissement de crdit : Ç Les tablissements de crdit sont des personnes morales qui effectuent titre de profession habituelle des oprat ions de banque (rception des fonds du public, opration de crdit, ainsi que la mise disposi- tablissement peut raliser des activits connexes au sens de lÕarticle L 311-2 : cÇ les oprations de change, cle placement, la souscription, lÕachat, la gestion, la garde et la vefaciliter la cration etle dveloppement des entreprises, sous rserve des dispositions l
gislativesrelatives lÕexercice illgal de certaines professions, cles oprations de location simple de biens mobiliers ou immobiliers p our lestablissements habilits effectuer des oprations de cr dit-bail. LorsquÕil constitue la fourniture de services dÕinvestissement au sens de lÕarticle L. 321-1, lÕexercice des oprations connexes et de lÕactivit de conservation est subordonn lÕagrment pralable prvu lÕarti cle L. 532. ÈSource : Code monétaire et financier
LÕactivit bancaire reprsente aujourdÕhui 3 % du PIB et plu s de 400000 emplois. A. Les diffŽrentes catŽgories dÕŽtablissements Catégories d'établissementCaractéristiques Banques commerciales Banque de détail traditionnelle, banque de marché, banques d'affaires, banques universelles. Ces banques sont des sociétés de capitaux (BNP Paribas, Société Générale, LCL) : 32 millions de comptes à vue et 57 millions de comptes à terme.Banques coopératives
ou mutualistesLes clients de ces réseaux sont porteurs de parts sociales. C'est la différence essentielle avec les banques commerciales (Crédit Mutuel, Caisse d'Épargne, Crédit Agricole). 71 millions de comptes à vue, 147 millions de comptes à terme.
4 Aujourd'hui le marché français est dominé par six grands ré seaux (Crédit Agricole, BNP-Paribas, Caisse d'Épargne, Crédit Mutuel, Socié té Générale, le groupe Banque Populaire) qui se partagent 80 % des dépôts, 69 millions de comptes courants et 145 millions de comptes à terme.B. La rŽglementation bancaire
1. Les principaux textes sur lÕactivitŽ bancaire
Catégories d'établissementCaractéristiques Elles interviennent sur des domaines comme le crdit-bail, lÕaffacturage.Caisses de crdit municipaltablissement public de crdit et dÕaide sociale. Octroi des crdits, collecte des dpts et offre des services bancaires. Ces caisses ont un droit exclusif pour les prts sur gage corporels conÞrm par la loi du 15 juin 1992.
spcialisestablissement de crdit investi par lÕtat dÕune mission de service public.
TextesContenu
Loi bancaire de1984Elle impose le principe dÕuniversalit. La loi distingue :¥ les banques,
¥ les tablissements coopratifs, les caisses dÕpargne et de prvoyance et les caisses de crdit municipal, lises.Loi du 2 juillet 1996 :
modernisationLoi de juin 1999 sur lÕpargne
Loi MURCEF
conomique et Þnancier)
en 2001Loi qui prvoit un certain nombre de dispositions visant amliorer la relation entre la banque et son client. Elle instaure en particulier la cration dÕun service de base bancaire, met en place un dispositif de mdiation, gnralise le recours aux conventions de compte et clariÞe la communication sur les tarifs bancaires.
Loi du 02 aot 2003
5 Le système bancaire français est supervisé par le gouverneur de la Banque de France et le ministre de l'Économie et des Finances. Les établissements crédits visés par la loi bancaire de 1984 do ivent adhérer, soit à un organisme professionnel, soit à des organes centraux. Les entreprises d'investissement adhèrent à l'AFEI (Associa tion française des entreprises d'investissement), les sociétés financières à l'ASF (Association française des sociétés financières), les institutions financières spécialisées au
groupement des Institutions financières spécialisées. Enfin l'ensemble de ces organismes professionnels est affilié à l'Association française des établissements de crédit et des entreprises d' investissement. On distingue trois organes de réglementation et de contrôle. Enfin, il existe deux organismes consultatifs : le Conseil national du crédit et du titre et le Comité consultatif du conseil national du crédit et du titre chargés de la question des relations entre l'établissement de crédit et leurs clients. C. Gestion des risques et contr™le prudentiel De par sa nature, l'activité bancaire est une activité où le risque est permanent. Les banques doivent en effet faire face aux risques de crédit (risqu e d'immobi- lisation, de non-remboursement et de taux), aux risques opérationnel s et aux risques de marché. La réforme Bâle II (nouveau ratio Mc Donough) vise àrenforcer le contrôle prudentiel présent jusqu'alors à travers le ratio Cooke.FBF (Fédération bancaire française)
Banque :
Organes centraux (Crédit Agricole SA, Confédération nationale du Crédit Mutuel, Caisse centrale de crédit coopératif, Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance)OrganeMissions
Le Comit consultatif
de la lgislation et de La Commission bancaire SÕassure que les tablissements de crdit remplissent leurs missions dans le respect des textes lgislatifs et rglementaires. La commission bancaire est galement associe aux travaux visant dÞnir les dispositifs prudentiels.Le Comit des tablissements
de crdit et des entreprisesdÕinvestissement (CECEI)Instance qui dlivre les agrments et veille au respect de la libre prestation de service (LPS) et la libert dÕtablissement au sein de lÕespace conomique europen.
6 Remarque : un document consultable sur le site de la banque de France (www.banque-france.fr) décrit la méthode de calcul du ratio de solvabilité en vigueur depuis le 1 er janvier 2006.IIIComplŽment : les Þchiers
de la Banque de France En qualité de Banque Centrale, c'est à la Banque de France qu'il revient de centraliser sous forme de fichiers les incidents et les évènements qu'enregistrent les différents acteurs du système bancaire. Ces fichiers sont cons ultables par les banques et vont être un outil supplémentaire d'appréciation du niveau de risque que représente tel client ou telle opération. Cependant, l'abse nce de fichiers positifs (fichiers recensant à la fois les incidents mais égaleme nt permettant de garder une trace des encours de crédit par exemple) en France laisse la place à des zones d'incertitudes.Axes de la réformeContenu
Exigence minimale
de fonds propresRatio Mc Donough= Fonds propres/(risques de crdit + risques oprationnels + risques de march) >= 8%. La nouveaut est dÕintgrer les risques oprationnels et dÕaborder autrement la mesure du risque crdit.
Risque crédit : le risque est pondr (de 0 % 150 %) en fonction de la nature de la contrepartie.Risque de marché
la banque, on leur applique une pondration entre 0 et 8 % selon la nature du risque de march (risque de taux, risque sur action et drivs dÕaction, risque de change). Risque opérationnel : il sÕagit du risque de perte lie des extrieurs. Les revenus tirs des diffrents domaines dÕactivit dÕune banque feront lÕobjet dÕune pondration qui matrialise le niveau du risque oprationnel propre cette activit (par pour 18 %).Processus de surveillance
prudentielleLes autorits de rgulation peuvent dcider de Þxer des ratios prudentiels plus contraignants certains acteursContrle des procduresAnalyse et mesure du risque des tablissements par les autorits de rgulation
Discipline de marchRenforcer la communication et la transparence : les banques doivent rendre public un certain nombre dÕinformations sur la gestion des risques et la structure de leur capital. 7 nLes différents fichiers FichiersContenu et fonctionnementQuelques chiffresFichier central
(FCC)Ce Þchier enregistre :¥ les incidents de paiement (lÕmis-¥ lÕinterdiction judiciaire dÕmettre
conserve tant quÕun incident nÕa pas t rgularis (avec un maximum de 5 ans) ;¥ les retraits de carte pour usage
abusif.Dans ce cas lÕinscription est faite par
la banque pour 2 ans et seule cette de lÕinscription. Cette mesure nÕempche pas dÕmettre desFichier national
irrguliers (FNCI)Sont inscrites les coordonnes
bancaires :¥ des comptes clos,
¥ des comptes pour lesquels une
dclaration de perte ou de vol de chquier a t enregistre,¥ des comptes dont le titulaire est
frapp dÕinterdiction.La banque de France a externalis
la gestion des consultations de ceÞchier par les commerants une
socit. Depuis le 1 er janvier 2007 ce service de consultation sÕappelleVeriÞance-FNCI-Banque de France:
le rsultat dÕune consultation du dÕune couleur, par exemple, un vol seront signals par la couleur rouge. Ë lÕinverse la couleur verte sÕafÞchera si rien ne Þgure au FNCI, opposition et blanc lorsque la lecture 8Fichier national
des incidents de remboursement des crdits auparticulier (FICP)Ce Þchier a t mis en place en 1989 aÞn de lutter plus efÞcacement contre le surendettement. 2 cas se prsentent :
Cas 1 : les retards de
remboursement lÕoccasion de lÕoctroi dÕun crdit, un incident est caractris lorsque trois chances conscutives restent impayes (cas de crdit amortissable mensuellement) ou lorsque le retard dpasse 60 jours pour dÕautres formes de crdits. Sera considre comme incident caractris la persistance dÕune dette dÕau moins demeure (dcouvert bancaire) ou enÞn lorsque la banque engage une procdure judiciaire ou prononce la dchance du terme.Cas 2 : la saisine de la commission
de surendettementLa leve de lÕinscription sera
effective si les incidents ont t rgulariss (dettes rembourses).LÕinscription demeure en cas
dÕeffacement de la dette par le juge.Fin 2006 :2301333 personnes inscrites,2935347 incidents96 % des inscriptions proviennent dÕincidents en lien avec des crdits la consommation (dont 18 % des dcouverts).3,6 % des inscriptions concernent des incidents sur crdit immobilier.
FichiersContenu et fonctionnementQuelques chiffres 92La mercatique bancaire
I Principes clŽs
autres commerces (intermdiaires financiers, secteur rglementÉ). Presque
toutes les banques proposent aujourdÕhui les mmes produits et ser vicesÉ dÕo la difficult pour les acteurs du marketing de trouver pour leur tablissement des avantages concurrentielsÉ Selon Michel Badoc (HEC), Ç la mercatique bancaire est tout ce qui permet dÕattirer, de conserver et de plaire aux clients des banques. Elle vi se les clients bancariss et les nouveaux clients, principalement des jeunes. Elle t ouche tous les segments : du particulier lÕentreprise en passant par le pro fessionnel. È distribution peu tendu o lÕinnovation produit tait limit e, la banque a commenc conna"tre de profondes mutations. Dans les annes1970, la bancari-
sation sÕest largie (multiplication des comptes) accompagnant u n dveloppementdes rseaux. Les produits se sont dmocratiss ; lÕoffre bancaire sÕest diversifie.
La mercatique bancaire des particuliers existe depuis les annes 1970 -1980. Les nouvelles technologies (carte bancaireÉ) et la drglementati on bancaire ont accompagn le lancement dÕun quipement bancaire standard, une segmentation nts. La mercatique bancaire va donc du traitement de masse une mercatiqu e spcia- lise, de produits packags des prestations individualise s. CÕest un marketing de services. On a lÕhabitude de dire que la mercatique est un ensemble de techniqu esÉ mais aussi un tat dÕesprit !