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Utilisation du GPS

tion complémentaire n° 2 : Utilisation avec carte sans repère GPS p 20 faire par exemple grâce au petit logiciel gratuit "GPSBabel" (voir annexe 2 4) Trace actuelle en cours d'enregistrement →

Guide pour le positionnement GPS - Ressources naturelles

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Formation GPS

1.Préambule

Le but n'est pas de vous dicter quel GPS acheter ni même de vous dire quel programme de gestion des données il faut utiliser.

L'objectif est :

•De vous donner des éléments vous permettant de bien choisir votre GPS. •De vous montrer ce qu'il est possible de faire quand on dépasse la simple utilisation du GPS comme compteur de vélo.

Pour cela je vais :

•Vous montrer ce qu'on peut attendre d'un GPS de rando, •Mettre en évidence les caractéristiques essentielles, •Quantifier les + et les - des différentes options. •Vous initier à la manipulation des fichiers de traces, •Faire un tour d'horizon des logiciels et sites de partage.

2.A quoi sert le GPS de rando ?

Le choix d'un modèle va dépendre en grande partie de ce qu'on va lui demander : - Enregistrer son parcours : On mémorise dans le GPS une succession de points ou certains points remarquables appelés des waypoints, avec les caractéristiques du déplacement (vitesse, temps, cardio,,,).

Critères à privilégier pour le choix : mémoire du GPS, sensibilité de réception des satellites, nombre

de points maxi d'enregistrement. - Visualiser sa position à l'écran :

Une marque simule notre position et se déplace lorsque nous bougeons. Plusieurs échelles, plusieurs

représentations sont possibles. Le décor sur lequel évolue la marque est soit un fond neutre, soit une

carte.

Critères à privilégier pour le choix : taille de l'écran, fond de carte ou fond neutre, lisibilité en plein

soleil, consommation électrique et charge des batteries, sensibilité de réception des satellites,

ergonomie d'utilisation, prise en main adaptée à vos connaissances informatiques. - Suivre un tracé : On cherche à superposer la marque de son emplacement avec un tracé.

Critères à privilégier pour le choix : mémoire du GPS, capacité d'affichages simultanés, sensibilité.

- Aller à un endroit : La destination est un point remarquable (un waypoint) et le Gps vous indique un cap à suivre.

Critères à privilégier pour le choix : matérialisation du cap (flèche, avertisseur, cartes vectorielles).

3.Les principales fonctions

◦Positionnement : Les coordonnées sont données en plusieurs unités et selon plusieurs systèmes. Si vous donnez votre position à quelqu'un, donnez aussi ces indications. La précision est fonction de la puce de votre GPS, de la taille de son antenne et du nombre de satellites reçus. Avec de bons GPS on peut espérer une précision de 5m en plaine. ◦Vitesses courante, moyenne, max : Attention : ces indications ne sont pas toujours instantanées. ◦Distances : Les mesures de distances varient considérablement selon le nombre de points que relève votre GPS. Pour un même trajet, une trace avec un point toutes les minutes sera plus courte qu'une autre avec un point tous les 10 cm. Attention à la configuration des GPS. ◦Temps de parcours total, restant, en mouvement : Si cette dernière fonction n'est pas disponible, elle est souvent proposée par les logiciels d'analyse. ◦Altitude : Donnée soit par le GPS, dans ce cas très imprécise, soit par l'altimètre barométrique de votre GPS, beaucoup plus précis, mais il faut penser à l'étalonner avant le départ. L'altitude comme la distance peut varier considérablement selon le nombre de points enregistrés. Plus les points d'une trace sont nombreux, plus les écarts cumulés sont importants, donc plus le dénivelé cumulé sera faux ! Il faut savoir que l'altimètre GPS ne donne pas une précision meilleure que 3 fois la précision en position. Donc dans le meilleur des cas, on aura une précision de plus ou moins 15m ◦Boussole : Attention une fonction piège qui ne fonctionne souvent qu'en se déplaçant. A l'arrêt, seuls les GPS équipés d'un compas magnétique ne perdront pas le Nord ! ◦Température : Gadget qui peut s'avérer quelque fois bien utile ◦Fréquence cardiaque : Regarder la norme de communication du GPS avec la ceinture de mesure. Certaines ceintures sont plus confortables que d'autres, fonctionnent mieux. Pour une norme donnée, on pourra utiliser un GPS et une ceinture de marques différentes. Le grand standard étant la norme ANT+. Au passage, il en va de même pour tous les accessoires. ◦Suivi de trace : Fonction qui peut être disponible même si le GPS n'a pas de cartographie. Le suivi sera alors matérialisé par un point se déplaçant le long d'une ligne. Les intersections

n'étant pas matérialisées, il faudra faire attention de ne pas s'écarter de la ligne à ces

points singuliers. Si c'était le cas, c'est qu'on aurait pris le mauvais chemin. ◦Connectivité : Apporte un certain nombre de fonctions complémentaires : partage en temps réel, alerte météo, email, sms... ◦Partenaire virtuel :

S'avère très pratique dans les cas suivants : prévoir l'heure d'arrivée, s'entraîner par

rapport à un coéquipier type, contrôle de barrière horaire ◦Plages d'entraînement : Permet de programmer et suivre un entraînement en contrôlant fréquence cardiaque, vitesse, puissance, rythme... ◦Proposition de parcours vers des points d'intérêt : Fonction similaire à ce que l'on trouve sur les GPS de voiture. Faire attention toutefois à pouvoir choisir le type de route à prendre. Pour les VTT, par exemple, pouvoir emprunter au maximum les chemins. ◦Retour à la base par le meilleur chemin : Petit plus qui n'est pas forcément offert quand on a la fonction 'proposition de parcours'.

4.Particularités pour le vélo

▪Cadence ▪Puissance (attention très cher : environ 1500€) ▪Equilibre pédalage ▪Configuration 1 ou plusieurs vélos ▪Poids ▪Etanchéité ▪Lisibilité

5.Ce qu'il faut savoir sur les cartes

Il existe deux types de cartographie : vectorielle et matricielle. Il n'y a aucun lien entre le type de cartographie qui sera utilisé pour préparer un parcours depuis son ordinateur et le type de cartographie présent sur le GPS et qui servira à suivre une trace et/ou se positionner dans l'espace. •La cartographie vectorielle Le contenu de la carte est constitué d'objets géométriques individuels (segments de droite, polygones, arcs de cercle, etc.) définis chacun par divers attributs de forme, de position, de couleur, etc. ◦Avantages ▪La présentation peut varier avec le niveau de zoom ce qui peut rendre la carte plus lisible ▪Les objets peuvent être décrits de manière détaillée (par exemple l'altitude pour un sommet, des informations pratiques pour un refuge, etc...) ▪Les routes et chemins sont "routables", c'est à dire qu'un logiciel peut créer automatiquement un itinéraire entre deux points qui suit les chemins (comme un GPS de voiture). On peut également faire un "Aller à" vers un point remarquable (refuge par exemple) sans avoir à créer de waypoint. ▪L'affichage est plus fluide et nécessite moins de ressources (intéressant pour des GPS avec processeur peu puissant) ◦Inconvénients ▪Le niveau de détail topographique est limité ce qui les rend notoirement insuffisantes pour les activités "hors-chemin" en montagne (alpinisme, ski de rando, rando alpine). Il manque notamment les barres rocheuses, certains points remarquables et les courbes de niveau sont nettement moins précises que sur la carte topographique. ▪Il existe tout un tas de formats propriétaires qui ne permettent pas d'utiliser n'importe quelle carte sur n'importe quel GPS Pour Garmin : garmin.com/fr/maps/cartes-topographique ... umeriques/ Il existe une communauté qui propose des cartes en open source OpenStreetMap qui se décline en plusieurs variantes. •La cartographie matricielle dite " raster » Le contenu de la carte est composé d'images numérisées ("dalles") qui peuvent être soit la reproduction exacte des cartes topographiques papier (par exemple l'IGN Top

25), soit des photos aériennes ou satellites.

◦Avantages ▪Tous les détails de la carte papier apparaissent à l'écran. Avec les fonctions d'"over-zoom" on peut même voir plus facilement les détails que sur la carte papier (pour ceux qui ont besoin d'une loupe !) ▪On peut afficher des images satellites ce qui peut être un gros plus dans certaines régions extrêmes non cartographiées ◦Inconvénients ▪Ces cartes ne sont pas "routables" donc un itinéraire doit être créé point par point à la main (quand il n'est pas issu d'une trace existante) ▪Ces cartes sont assez lourdes en mémoire, d'autant qu'il faut plusieurs niveaux d'images empilées pour pouvoir zoomer-dézoomer de façon confortable. Sur certains GPS peu puissants l'affichage peut donc être très lent. ▪Pour les cartes raster topographiques européennes, il n'y a pratiquement que des offres payantes.La plupart des offres proposent un paiement à la surface : on achète un certain, nombre de dalles correspondant à la zone souhaitée. Offres au format propriétaire, permettant de voir la carte sur PC/Mac et de la charger sur certains GPS.

Plusieurs logiciels permettent de créer ses propres cartes raster et de les charger dans certains GPS

et smartphone.

Les sources peuvent être des scans de carte papier, des copies d'écran ou n'importe quelle image

numérique. Ces images doivent être géoréférencées. Pour cela, on indique la position

Latitude/Longitude précise de certains points de la carte. Ensuite, on les convertit dans un format

compatible avec le GPS ( kmz ou jnx pour les Custom Map de Garmin par exemple)

Attention à ne pas faire de confusion entre la cartographie utilisée pour préparer ou visualiser une

randonnée et la cartographie embarquée sur le GPS pour faire le suivi du parcours. Ce sont deux

choses complètement différentes.

6.Points à regarder avant d'acheter

◦Liste des caractéristiques qui m'intéressent ◦Sensibilité La puce du GPS permet de calculer sa position à partir des signaux émis par les 32 satellites GPS. Les dernières puces sont suffisamment puissantes pour capter même en sous-bois. Certains GPS utilisent aussi le système de satellites Hotfix permettant d'améliorer la sensibilité. Les smartphones fonctionnent différemment avec des sensibilités bien moindre. (voir traces smartphone en exemple) ◦Altimètre : Simulé par le GPS qui calcule l'altitude selon les signaux reçus des satellites. Dans

ce cas, la précision est faible. Le plus précis est l'altimètre barométrique intégré que

l'on doit caler avant chaque sortie, c'est très facile.. N'espérez pas obtenir des cumuls de dénivelés identiques à ceux issus des logiciels de cartographie. En effet, les couches d'altitudes de l'IGN (ou autres) sont constituées de lignes de niveaux dont l'espacement varie entre 5 et 15 mètres. Entre ces lignes, l'altitude est soit proratisée, soit ajustée à l'une des courbes. Ces décalages cumulés provoquent d'importantes différences avec des mesures sur le terrain réalisées par un altimètre barométrique. Sans compter l'imprécision en montagne : (voir la trace Roche

Parnale).

◦Nombre de vélos configurable ◦Cartographie (détail, route/chemin) ◦Facilité de manipulation Facilité de navigation dans les menus, fonctions intuitives, disposition et type de touches de commande, un ensemble d'appréciations personnelles dont on peut se faire une idée dans les forums d'utilisateurs. ◦Étanchéité, robustesse Susceptible de prendre des coups, de devoir supporter la pluie, le froid et la grosse chaleur, les GPS outdoor répondent aux spécifications IPX suivantes : IPX5 - Protégé contre les jets d'eau - Eau sous pression projetée pendant 3 minutes d'une distance de 3 mètres. IPX6 - Protégé contre les grosses mers - Eau sous haute pression projetée pendant 3 minutes d'une distance de 3 mètres. IPX7 - Protégé contre immersion d'eau - Immersion pendant 30 minutes à une profondeur de 1 mètre ◦Autonomie Entre 3 heures et 25 heures, la fourchette est large. Il faut nécessairement un minimum de 7 à 8 heures pour tenir une journée de rando. Attention aux conditions de la mesure des autonomies, écran allumé ou en veille ? Batteries ou piles, le débat est toujours ouvert sur le choix. Certains modèles sont dotés de batteries plus performantes. Penser aux énergies de complément pour de longs séjours avec des chargeurs solaires. Certaines conditions climatiques extrêmes peuvent nuire au fonctionnement des piles, connaître les températures limites de son

équipement.

◦Accessoires Sont-ils fournis et/ou disponibles (fixation, cardio, capteurs) ◦Encombrement, poids Bien sûr, léger et pas encombrant paraissent des atouts certains. Mais l'encombrement peut donner un confort d'utilisation indéniable. ◦Lisibilité

Taille de l'écran, lisibilité à contre-jour, vision de nuit, taille des polices d'écriture...

◦Mémoire Mémoire de la cartographie et des données : deux zones de mémoires différentes ou la même dédiée à deux utilisations. Comment se chargent les cartes, par la liaison USB, ou sur la carte SD ? Les temps de chargement ne sont plus les mêmes... Combien pèsent les dalles ( subdivision de surfaces) des cartes ? Combien en charge-t-on au maximum dans le GPS ? ◦Communication Les liaisons du GPS, de et vers l'extérieur : sont-elles possibles et dans quelles conditions ? Les plus anciens GPS communiquent avec les PC par des sorties séries.

D'où la nécessité de configurer les ports.... À moins que les logiciels intermédiaires

de cartographie s'en chargent. Depuis, les GPS sont peu à peu considérés comme des disques externes et reliés par USB aux PC. Le sujet est différent avec les smartphones, nuance de taille avec les univers fermés comme Apple. ◦Budget On observe une fourchette de 120€ à 700€. Privilégier les packs qui permettent de s'équiper moins cher. Si vous pensez faire une bonne affaire en achetant en zone dollar, attention ! Outre la difficulté de se faire livrer en France, la douane peut taxer votre colis, effaçant le gain potentiel. Il faut aussi parfois changer la cartographiequotesdbs_dbs12.pdfusesText_18