[PDF] [PDF] 100 grandes citations politiques expliquées - Numilog

100 grandes phrases historiques expliquées, 50 grandes citations philosophiques expliquées, de lui qu'il « fut le premier à faire descendre la philosophie



Previous PDF Next PDF





[PDF] DICTIONNAIRE DE CITATIONS

d'auteurs philosophiques, théologiques et littéraires, religieux et profanes Le DICTIONNAIRE DE CITATIONS qui se présente à vous en ces pages a pu être 



[PDF] Recueil citations philosophiques - cloudfrontnet

Recueil citations philosophiques Citation 5 : "La conscience est la voix de l' âme, les passions sont la voix du corps Auteur : Dictionnaire de Trévoux



[PDF] Citations philosophiques expliquées - Fnac

10 nov 2009 · Chapitre 1 : La conscience et l'inconscient 11 « L' homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ;



[PDF] 100 grandes citations politiques expliquées - Numilog

100 grandes phrases historiques expliquées, 50 grandes citations philosophiques expliquées, de lui qu'il « fut le premier à faire descendre la philosophie



[PDF] Slection de citations SOUS LE SOLEIL DE LA PITI (Jean-Paul

11 sept 2010 · Jean-Paul Desbiens, Dictionnaire de citations Volume I (2010) 2 Politique Les fichiers ( html, doc, pdf , rtf, jpg, gif) disponibles sur le site que si la philosophie doit être aimée, elle le sera par les jeunes gens de 18 ans



[PDF] Une pensée par jour : 365 maximes et pensées - Gallica - BnF

COMPLÉTANTET -": K COMMENTANT PAU UN TKÈS GHAND NOMHRE DE CITATIONS PLUSDÉVELOPPÉES Couloaimiers — Imp PAUL UKODAUD —



[PDF] CITATIONS : MORT - Psychaanalyse

de Ambrose Bierce -‐ Extrait de « Le dictionnaire du Diable » Une vie inutile est La philosophie antique nous apprenait à accepter notre mort La philosophie



[PDF] Dictionnaire Des Citations Philosophiques By Collectif

17 avr 2020 · TLCHARGER DICTIONNAIRE DES CITATIONS PHILOSOPHIQUES PDF DICTIONNAIRE DES CITATIONS FRANAISES BABELIO



[PDF] Instruction morale - Maximes - mediaeduscoleducationfr

Citation de Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société - 1817 Citation de Victor Hugo - Proses philosophiques, Les traducteurs (1860-1865) Citation de Charles Nodier - Dictionnaire universel de la Langue française - 1823



Les dictionnaires généraux de philosophie en langue - Érudit

La plupart des philosophes n'ont pas rédigé de dictionnaires À l'occasion, on trouve Léon-Louis Grateloup, Dictionnaire philosophique de citations, 1991 58

[PDF] dictionnaire des compétences ministère de l'intérieur

[PDF] dictionnaire des concepts philosophiques en ligne

[PDF] dictionnaire des concepts sociologiques pdf

[PDF] dictionnaire des expressions françaises gratuit pdf

[PDF] dictionnaire des gammes pour guitare

[PDF] dictionnaire des prénoms signification pdf

[PDF] dictionnaire des sciences du langage pdf

[PDF] dictionnaire des synonymes et antonymes français pdf

[PDF] dictionnaire des synonymes larousse pdf

[PDF] dictionnaire des termes économiques et financiers

[PDF] dictionnaire des termes informatiques pdf

[PDF] dictionnaire des termes politiques pdf

[PDF] dictionnaire du batiment et du genie civil

[PDF] dictionnaire économique français arabe pdf

[PDF] dictionnaire économique gratuit

Retrouver ce titre sur Numilog.com

Collection marabout service

Consultez le CATALOGUE pour trouver tous les

livres

Marabout qui vous intéressent et leur point de

vente le plus proche de chez vous.

Unique ! : en INFORMATIQUE, un service de

téléchargement ultra-rapide, 24h/24, des meilleurs logiciels du domaine public (jeux, graphismes, ta- bleurs, utilitaires, programmes musicaux, traitements de textes...) pour PC ® Macintosh ® Atari ® Unix ® et la possibilité de télécharger des démonstrations de logiciels des plus grands éditeurs ! Gagnez des milliers de livres en jouant avec 36 15 Marabout.

Profitez des petites annonces et des très nom-

breux services originaux de Marabout ! Afin de vous informer de toutes ses publications, marabout édite des catalogues régulièrement mis

à jour. Vous pouvez les obtenir gracieuse-

ment auprès de votre libraire habituel. Retrouver ce titre sur Numilog.com

Dans la même série :

100 grandes citations expliquées,

P.

Désalmand et Ph. Forest (MS 89).

100 grandes phrases historiques expliquées,

P.

Désàlmand et Ph. Forest (MS 98).

100 grandes citations littéraires expliquées,

P.

Désalmand et Ph. Forest (MS 103).

50 grandes citations philosophiques expliquées,

A.

Amiel (MS 99).

50 mots clés de la culture générale contemporaine,

Ph.

Forest (MS 97).

100 livres en un seul,

M.

Arnould et J.-F. Coremans (MS 87).

25 grands romans français résumés et commentés,

G. Conio (MS 100). Retrouver ce titre sur Numilog.com

Retrouver ce titre sur Numilog.com

Retrouver ce titre sur Numilog.com

Retrouver ce titre sur Numilog.com

Retrouver ce titre sur Numilog.com

Retrouver ce titre sur Numilog.com

Retrouver ce titre sur Numilog.com

1. Tant que les philosophes ne seront pas rois

dans les cités, ou que ceux qu"on appelle aujourd"hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement philosophes [...] il n"y aura de cesse [...] aux maux des cités, ni, ce me semble, à ceux du genre humain. Platon Ainsi que le rappelle Léo Strauss en tête de son ouvrage La Cité et l"homme, la tradition tient Socrate pour le fonda- teur véritable de la philosophie politique. Cicéron aurait dit de lui qu"il " fut le premier à faire descendre la philosophie du ciel pour l"établir dans les cités, pour l"introduire égale- ment dans les foyers, et pour l"obliger à faire des recherches sur la vie et les manières des hommes aussi bien que sur le bien et le mal ». En ce sens, il n"est pas d"histoire de la pensée politique qui ne doive commencer avec ce livre majeur que constitue

La République.

Rédigé par Platon,

ce livre expose la conception de la justice de Socrate. Tout y est présenté sous la forme habituelle mais hautement complexe du dialogue. Répondant aux questions de ses interlocuteurs, Socrate se laisse aller à développer une image de la cité idéale. Socrate n"est-il que le porte-parole de

Platon,

un simple personnage dont le philosophe se sert pour exprimer ses propres idées tout en restant masqué ? A l"inverse, Platon n"est-il rien d"autre que le fidèle secrétaire du maître dont il se contente de noter scrupuleusement la pensée ? Et dans ce jeu mobile et contradictoire où s"enchaî- nent et s"entraînent questions et réponses sans que l"ironie soit jamais totalement absente, est-il seulement légitime de dégager une doctrine ? Derrière la fausse simplicité d"une conversation entre philosophes, l"art du dialogue soulève d"insurmontables difficultés qu"il nous faudra ici ignorer pour tenter de cerner l"image du politique qui se dégage de La République. Retrouver ce titre sur Numilog.com Dans cet ouvrage, Socrate présente donc l"idée qu"il se fait de la cité idéale. Il décrit une société fortement hiérarchisée au sein de laquelle les " gardiens » forment une classe dans laquelle règne une communauté parfaite. Au Livre V, inter- rogé par Glaucon qui est l"un de ses principaux interlocu- teurs, Socrate est questionné sur le point de savoir si une cité aussi parfaite que celle qu"il a décrite peut exister dans la réa- lité. Avec beaucoup de prudence, car il sait ce que sa réponse peut avoir de ridicule et de scandaleux, Socrate répond qu"une seule réforme est nécessaire à qui veut changer radica- lement la société : il suffit que se conjuguent le pouvoir politi- que et la philosophie.

Socrate

déclare : Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu"on appelle aujourd"hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement phi- losophes ; tant que la puissance politique et la philoso- phie ne se rencontreront pas dans le même sujet ; tant que les nombreuses natures qui poursuivent actuelle- ment l"un ou l"autre de ces buts de façon exclusive ne seront pas mises dans l"impossibilité d"agir ainsi, il n"y aura de cesse, mon cher Glaucon, aux maux des cités, ni, ce me semble, à ceux du genre humain, et jamais la cité que nous avons décrite tantôt ne sera réalisée, autant qu"elle peut l"être, et ne verra la lumière du jour. Voilà ce que j"hésitais depuis longtemps à dire, prévoyant combien ces paroles heurteraient l"opinion commune.

Il est en effet difficile de concevoir qu"il n"y

ait pas de bonheur possible autrement, pour l"État et pour les particuliers. »

Socrate

va s"attacher à justifier une proposition qui, aux yeux de ses interlocuteurs, ne peut être reçue que comme un insoutenable paradoxe.

Pour ce

faire, il entreprend de construire, par le dialogue, une définition de la philosophie. En ce sens, La République est autant un traité de la philosophie qu"un traité de la politi- que. Par là-même se marque combien aux yeux de Platon Retrouver ce titre sur Numilog.com sont indissociables ces deux dimensions : celle du savoir et celle du pouvoir.

Encore faut-il s"entendre

sur ce que sont les " vrais philoso- phes ». Socrate les présente comme " ceux qui aiment le spec- tacle de la vérité». Mettant en place l"opposition fondamentale dans la doctrine platonicienne entre la science et l"opinion, il les oppose à ceux qui, amoureux des apparen- ces, sont incapables de s"élever jusqu"à la vision du Beau et du Juste, et qui ne méritent pas le nom de " philosophe » - qui aime la sagesse » - mais celui de " philodoxe » - " qui aime l"opinion ».

C"est aux

philosophes et non aux philodoxes que doit revenir le gouvernement de la cité.

Au début du Livre VI, Socrate

trace des premiers un portrait particulièrement élogieux : le philosophe est " par nature, doué de mémoire, de facilité à apprendre, de grandeur d"âme et de bonne grâce » ; il est parent de la vérité, de la justice, du courage et de la tempé- rance ». Comment, dans ces conditions, lui refuser le gouver- nement de la cité ?

Rendant

hommage à l"habileté de la démonstration de

Socrate,

un autre des interlocuteurs - Adimante - s"insurge cependant contre les conclusions auxquelles il aboutit.

Il objecte :

on voit bien que ceux qui s"appliquent à la philo- sophie, et qui, après l"avoir étudiée dans la jeunesse pour leur instruction, ne l"abandonnent pas mais y res- tent attachés, deviennent la plupart des personnages tout à fait bizarres, pour ne pas dire tout à fait pervers, tandis que ceux qui semblent les meilleurs, gâtés néan- moins par cette étude que tu vantes, sont inutiles aux cités. »

Socrate n"en

disconvient pas. Il souligne cependant que l"inu- tilité de la philosophie n"est pas le fait des philosophes eux- mêmes, mais des citoyens qui se refusent à chercher conseil auprès d"eux. Socrate s"explique au moyen d"une image. Il compare la société à un navire dans lequel les marins, igno- rants des lois de la navigation, se disputent le gouvernail et Retrouver ce titre sur Numilog.com méconnaissent le seul vrai pilote qui pourrait les guider, pré- férant le tenir pour un " bayeur aux étoiles », " un vain dis- coureur » et " un propre à rien ».

En ce qui

concerne la perversité des philosophes, Socrate s"attache à en expliquer les causes. Il décrit les dégradations du naturel du vrai philosophe en montrant que celui-ci, doué

à l"origine

de toutes sortes de hautes qualités, peut déchoir si de néfastes influences s"exercent sur lui : Si donc ce naturel que nous avons attribué au philo- sophe reçoit l"enseignement qui lui convient, c"est une nécessité qu"en se développant il parvienne à toutes les vertus ; mais s"il a été semé, a grandi et a puisé sa nour- riture dans un sol ne lui convenant pas, c"est une néces- sité qu"il produise tous les vices, à moins qu"un dieu ne lui porte secours. »

Or, dans

la société telle qu"elle est, les jeunes gens doués de toutes les qualités qui font les philosophes, vont se détourner de la vérité et gaspiller leurs talents pour assurer leur réussite personnelle et celle de leur famille. Dès lors, seuls les moins aptes à la philosophie se consacreront à elle : " Donc, ces hommes, nés pour la philosophie, s"en

étant

éloignés et l"ayant laissée seule et inféconde, pour mener une vie contraire à leur nature et à la vérité, d"autres, indignes, s"introduisent auprès de cette orpheline abandonnée de ses proches, la déshonorent, et lui attirent les reproches dont tu dis que la chargent ses détracteurs : à savoir que de ceux qui ont commerce avec elle, certains ne sont bons à rien, et la plupart méritent les plus grands maux. »

La solution

passe donc, poursuit Socrate, dans une nouvelle attitude adoptée par la cité à l"égard de la philosophie. Il ne faut pas enseigner la philosophie aux enfants pour qu"ils oublient celle-ci une fois arrivés à l"âge adulte mais tout au contraire : donner aux adolescents et aux enfants une éduca- tion et une culture appropriées à leur jeunesse, pren- dre grand soin de leur corps à l"époque où il croît et Retrouver ce titre sur Numilog.com Il s"agit d"" un gouvernement agréable, anarchique et bigarré, qui dispense une sorte d"égalité aussi bien à ce qui est inégal qu"à ce qui est égal ». Son effet est destructeur, poursuit Socrate, sur l"âme et les vertus du jeune citoyen.

Sous le

règne de la liberté et de l"égalité, celui-ci oublie les vertus et les devoirs pour se livrer à l"insolence, l"anarchie, la licence, l"effronterie : Il vit donc, repris-je, au jour le jour et s"abandonne au désir qui se présente. Aujourd"hui, il s"enivre au son de la flûte, demain il boira de l"eau claire et jeûnera ; tantôt il s"exerce au gymnase, tantôt il est oisif et n"a souci de rien, tantôt il semble plongé dans la philoso- phie.

Souvent, il s"occupe de politique et, bondissant

la tribune, il dit et il fait ce qui lui passe par l"esprit ; lui arrive-t-il d"envier les gens de guerre ? le voilà devenu guerrier ; les hommes d"affaires ? le voilà qui se lance dans le négoce. Sa vie ne connaît ni ordre ni nécessité, mais il l"appelle agréable, libre, heureuse, et lui reste fidèle. »

Ne se donnant

ainsi aucun principe, ne se soumettant à aucune règle, la démocratie est condamnée. Platon souligne par la bouche de Socrate le culte de la liberté qu"on y rend : on y affirme que c"est " le plus beau de tous les biens » et q un homme libre ne saurait habiter ailleurs». Mais il insiste sur le fait que la liberté, loin d"être le salut de la démo- cratie, va être la cause de sa perte car c"est le désir insatiable qu"on éprouve pour elle qui va, à terme, permettre l"avène- ment de la tyrannie. "Lorsqu"une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s"eni- vre de ce vin pur au-delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait dociles et ne lui font pas large mesure de liberté, elle les châtie, les accusant d"être des criminels et des oli- garques. »

Platon décrit

en termes très sombres le règne de la liberté démocratique. L"anarchie totale y règne : la distinction entre gouvernants et gouvernés s"estompe, tout comme celle entre Retrouver ce titre sur Numilog.com père et enfants, hommes et femmes, humains et animaux.

Toutes

les relations d"autorité, nécessaires à la société, sont donc renversées. Plus personne ne tolère la moindre con- trainte, vue désormais comme une inacceptable atteinte à la liberté individuelle. C"est dans un tel chaos que se dresse celui qui va devenir le tyran. Il joue de la rivalité entre ceux qui détiennent les richesses et ceux qui les désirent pour asseoir son propre pou- voir. Face à ceux qui, pour défendre leurs biens et se défendre eux-mêmes, sont perçus comme des menaces pour la liberté, il se présente comme le protecteur du peuple. Fort de son sou- tien, il domine la société tout entière et peut alors révéler sa véritable nature de loup sanguinaire : quand le chef du peuple, assuré de l"obéissance absolue de la multitude, ne sait point s"abstenir du sang des hommes de sa tribu, mais, les accusant injus- tement, selon le procédé favori de ses pareils, et les traînant devant les tribunaux, se souille de crimes en leur faisant ôter la vie, quand, d"une langue et d"une bouche impies, il goûte le sang de sa race, exile et tue, tout en laissant entrevoir la suppression des dettes et un nouveau partage des terres, alors, est-ce qu"un tel homme ne doit pas nécessairement, et comme par une loi du destin, périr de la main de ses ennemis, ou se faire tyran, et d"homme devenir loup ? »

L"excès

de démocratie a engendré la tyrannie, la soif de liberté du peuple l"a plongé dans la servitude.

Comme on

le verra, Platon n"est ni le premier ni le seul philosophe grec à avoir élaboré une typologie des régimes politiques (cf. citation 3).

Cette typologie

est dotée aujourd"hui d"un intérêt essentielle- ment historique. Elle nous permet de saisir ce qu"était la diversité des régimes en Grèce et de comprendre un peu mieux ce que put être la première forme de démocratie que le monde ait véritablement connue. On voit qu"à l"égard de celle-ci Platon ne ménage pas les atta- ques. Ainsi que l"a souligné Jacqueline de Romilly dans Retrouver ce titre sur Numilog.com Problèmes de la démocratie grecque, il n"est pas de critique plus sévère de ce régime que Platon. Pour lui, la démocratiequotesdbs_dbs50.pdfusesText_50