Elle implique donc un savoir-faire relationnel professionnel intégrant de nombreux concepts de communication et de relation Empathie, sympathie, antipathie
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Ce cadre conceptuel s'articulera en deux concepts infirmiers : l'empathie et la sympathie en développant les différences entre les différentes techniques
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La sympathie se jouerait plus sur un échange émotionnel et échapperait à la maîtrise avec le risque de se trouver L'empathie est donc la capacité du soignant à percevoir la souffrance de l'autre, à un concept différent en fonction de son
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11 sept 2015 · soignant mais aussi du patient Ici l'infirmier(e) est amener à penser et non à panser sympathie ou en antipathie et porter des jugements de
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Elle implique donc un savoir-faire relationnel professionnel intégrant de nombreux concepts de communication et de relation Empathie, sympathie, antipathie
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3 oct 2014 · Il importe donc à ce point-ci de clarifier ces deux concepts Selon Hojat (2007), la sympathie contrairement à l'empathie amène des sentiments
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soins infirmiers, et particulièrement à la relation d'aide, nous propose des situation émotive du malade et de se trouver plus en sympathie qu'en empathie,
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L'infirmière peut-elle ressentir des émotions particulières pour un patient ou 4 Jacques Natanson : L'évolution du concept de transfert chez Freud : https://www cairn info/revue- Il faut seulement viser à ne pas souffrir par sympathie avec
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septembre 2016L"INFIRMIéRE MAGAZINE 45
liorer leur savoir-faire relationnel. >En pratique :Ainsi, il est encore enseign aux tu- diants en Ifsi l"obligation de dire au patient ÇJe vous piqueÈ lors de la ralisation d"une injection ou d"une ponction veineuse. Il a pourtant t dmontr de dif- frentes faons que ces mots sont pourvoyeurs de douleurs et d"anxit en raison de l"activation imm- diate de la zone crbrale qu"ils provoquent. Pour autant, il est ncessaire d"informer le patient de ce qui va lui tre fait, de tenir compte de son souhait de savoir ou non le moment o il va tre piqu. Cette connaissance fine des ractions possibles et adapter son comportement en fonction des situa- tions, en se basant la fois sur des connaissances solides et sur le dveloppement d"une capacit d"adaptation de ses modalits de communication en fonction du contexte. Il est donc souhaitable et ncessaire pour le s oignant d"apprendre adapter son comportement et sa communication en fonction des situations de soins qu"il assure et des attentes et comportements des personnes soignes.La relation de politesse La relation de politesse est toujours prsente, de la rencontre pluriquotidienne. Elle est celle qui met en lien le patient et le soignant en premier lieu. Outre tations dans les cerveaux respectifs des deux pro- tagonistes. Et en particulier pour le soign via les perceptions du langage non verbal transmis par le soignant. Rappelons, en effet, que le cerveau humain peroit les signaux mis par la posture d"un interlo- cuteur (le langage non verbal et paraverbal) quelques millisecondes avant de dcoder son langage verbal (1)L"obligation
de dire au patient ÇJe vous piqueÈ est encore enseigne alors que ces mots sont pourvoyeurs d"anxit1.LES CHAMPS DE
LA RELATION IDE-PATIENT
plusieurs niveaux et dans plusieurs circonstances, qu"il est intressant de distinguer dans le but de tra- vailler le dveloppement d"une communication pro- fessionnelle adapte pour chacune d"entre elles, et en fonction de diffrentes situations cliniques. Sch- matiquement, il est possible de distinguer : -la relation de politesse, toujours prsente ; constituant souvent le motif principal de la rencontre du soig n avec l"infirmier ; -la relation d"aide, plus occasionnelle, car mise en cifiques ; -la relation ducative, qui peut avoir lieu dans des circonstances formelles (programme d"ducation thrapeutique, consultation) ou non (au cours d"un soin ou d"une prparation une sortie, par exemple). rappeler que chaque moment de relation soignant/ soign reprsente un temps unique, mme lorsque les protagonistes se connaissent dj ou se ren - est une source frquente d"insatisfaction. Les argu- ments sont nombreux, mme si le plus spontanmentvoqu est le manque de temps.
En formation initiale, trop souvent encore, les appren- tissages se font sur la base de donnes relatives la communication, et la relation soignant/soign des neurosciences et de la psychologie sociale dans ce domaine. La prise de con science du dsir de dvelopper la professionnalisation de la relation de soin est souvent le fait de professionnels confir- adapter son comportement et trouver les mots justes n"est pas toujours si simple pour les IDE et ncessite des connaissances spcifiques, pas toujours enseignes en Ifsi.Soigner sa relation au patient
NEUROSCIENCES ET SOINS INFIRMIERS
COMMUNICATION
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septembre 2016La poigne
de main correspond- elle aux codes sociaux du patient ? prvention de la douleur. Depuis plusieurs annes, logies neurologiques dgnratives entra"nant un handicap important les rendant totalement dpen- dantes. Catherine pense que le toucher et le massage pourraient leur faire du bien (lire " toucher et rela- tion» p.51). Ces personnes vivent dans une structure mdico-sociale o elles bnficient d"un espace de vie personnel. Malgr leur grande dpendance pour les actes de la vie quotidienne, elles sont chez elles quand les soignants les rencontrent. Lors d"une for- mation sur le toucher dans le soin, Catherine prend conscience que le fait de s"approcher de ces per- sonnes pour leur serrer la main au moment de la pre- tution est le plus souvent centre sur la communi- cation verbale et de ce fait d"emble plus distante. Rintgrer ce geste dans sa posture lui para"t alors un pralable l"intgration d"autres moments de alors des modifications de son dplacement dans l"espace, concernant l"coute de chaque rsident, de la prise en considration de ses attentes concernant cette mise en relation.La relation de soin
La relation de soin est celle qui sous-tend la ralisation sonde gastrique, pansement, etc. ; tous ces actes sont le plus souvent seules habilites raliser. puiss par la ponction de la fistule artrio-veineuse, un soin renouvel trois fois par semaine. Elle souhaite amliorer la qualit de sa relation au moment de ce geste. Mais elle a bien conscience que les attentes de chacun de ses patients sont diffrentes. Certains souhaitent absolument tre prvenus, quand d"autres, ponction. Comment savoir Çce qu"il faut faireÈ, Çce qu"il faut direÈ ? Surtout quand les comportements des patients voluent au fil des prises en charge, au gr de leurs moments de dcouragement.Si la relation est fondamentale au moment de leur
la mise en place des conditions d"une relation de confiance, de porter son attention sur les signaux non-verbaux et verbaux mis par le patient. soignant de ÇsoignerÈ sa relation de politesse et de se poser des questions sur son tat du moment, sa disponibilit d"esprit avant d"entrer dans une chambre ou de sonner la porte d"un patient, sur le ton de la voix qu"il va adopter, le placement de son corps lors de ce moment, et en fonction de la position du diffrent de saluer un patient qui vient ouvrir la porte polyhandicap encore couch dans son lit et qui est en position de dpendance totale. Il est par exemple intressant de se poser la question de la poigne de main : correspond-elle aux codes sociaux du patient ? Elle est le premier contact physique avec le patient, lui permet-elle de se sentir sujet ? me depuis 18 ans, aime son mtier et le contact avec les personnes soignes. Nul doute sur sa capacit se remettre en question, tant ce qu"elle souhaite est de rpondre de la meilleure faon possible aux d"exercice, elle souhaite amliorer sa pratique, en particulier dans le domaine du rle propre et de laLa gestion des émotions
>L"adage dit que "les émotions sont de bons serviteurs, mais de mauvais maitres» . Les relations soignant/soigné sont constamment empreintes d"émotions, le plus souvent négatives comme la tristesse, la colère, le dégoût ou la peur. Ces émotions, nécessaires et incontournables, concernent tant le patient que le soignant. >Dans le cadre de sa fonction,l"infirmière se sent souvent démunie dans ces situations qui peuvent survenir à tout moment de la relation. Le recours systématique au psychologue dès que le patient émet des signaux de détresse ne peut en aucun cas constituer une réponse satisfaisante, même si l"IDE a un rôle d"orientation fondamental. >Apprendre àdévelopper une relation adaptée pour aider le patient à traverser l"émotion grâce à des modalités relationnelles immédiates, dénuées d"interprétation, favorisant l"accompagnement immédiat du patient sont des atouts majeurs de la professionnalisation de l"infirmière. Il ne s"agit plus alors de "gérer ses émotions», mais bien de développer un savoir-faire relationnel s"appuyant sur des données probantes favorisant un comportement professionnel réfléchi en fonction de la situation.ZOOM SUR
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partir de travaux mens scientifiquement, leurs rfrentiels de communication et de relation, adapts la fois aux comportements des patients, mais aussi aux contextes spcifiques, extrmement nombreux et varis de ralisation des soins. Ainsi, ce n"est pas un enfant de 18 mois aux urgences, qu" un patient de 45 ans atteint d"une pathologie cardiaque, ou qu" une personne ge dmente. Chacun d"entre eux requiert une adaptation de la communication mise en place (lire " utiliser les bons mots » p. 53).La relation d"aide
La relation d"aide est un concept n dans les annes1950-1960 visant identifier le travail relationnel des
personnels infirmiers (2) technique de la prise en charge des personnes malades, trop souvent centre sur les signes lis la pathologie.La relation d"aide a comme objectif pre- mier Çd"aider le patient vivre sa maladie et ses consquences sur la vie personnelle, familiale, sociale et ventuellement professionnelleÈ. Elle se fonde sur un travail institutionnel et se base sur l"tablissement d"une relation de confiance. Elle consiste mettre en dans le temps, s"appuyant sur des objectifs partags entre le patient et le soignant. Elle implique donc un savoir-faire relationnel professionnel intgrant de nombreux concepts de communication et de relation.Empathie, sympathie, antipathie
S"il est ais de donner une dfinition de l"antipathie, il l"est beaucoup moins de diffrencier empathie et sympathie. Pour Blouin et Bergeron (3) , l"empathie est la Çcapacité à se mettre à la place de l"autre et de ressentir ses sentiments et ses émotionsÈ. Pour le psychologue Rogers, Çêtre empathique consiste à percevoir avec justesse le cadre de référence interne de son interlocuteur ainsi que les raisonnements et émotions qui en résultent... C"est-à-dire capter la souffrance ou le plaisir tels qu"ils sont vécus par l"interlocuteur, en percevoir les causes de la même façon que lui...È. Et le psychologue de rappeler : ÇSans oublier que je ne suis pas cet autre. È (lire p.48) Dans la ralit et de faon schmatique, deux champs se dessinent : une empathie spontane o soignant et patient partagent le mme point de vue, celle-ci peut tre confondue avec la sympathie ; une empa-thie difficile -soignant et patient ne partagent pasle mme point de vue, mme si le soignant est en
capacit de comprendre le point de vue du patient, mais parfois aussi l"antipathie n"est pas loin, ce patient pouvant alors tre considr comme non compliant quand le soignant ne souhaite que son bien. >En pratique : Mme H., 43 ans, est en phase avance d"un cancer de l"ovaire. Le traitement curatif n"est plus efficace et l"objectif premier est de soulager la douleur. Mme H. conna"t clairement le pronostic de sa maladie, elle sait qu"elle est en phase palliative. Pour autant, elle refuse son hospitalisation en unit spcialise, ainsi que le traitement morphinique qui lui est propos, non parce qu"elle en a peur, mais parce qu"elle souhaite garder la ma"trise de sa situa- tion. Elle veut pouvoir dcider elle-mme du moment qui assure un passage quotidien se sent dmunie ; a du mal comprendre la position de la patiente.