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MANUEL

DE SCIENCE

POLITIQUE 2e édition

BERNARD

TOULEMONDE

Ce manuel

est le fruit d"un cours réalisé avec des étudiants de première année de droit. L"expérience a alors montré que les étudiants, avant d"entreprendre une

étude plus théori-

que des phénomènes politiques, sou- haitaient d"abord disposer d"un ensemble de matériaux et de réflexions centré sur les phénomènes politiques français : c"est à une telle initiation qu"est consacré ce manuel. C"est pourquoi les thèmes abordés dans l"ouvrage ont

été choisis et expo-

sés avec un triple souci. Le souci d"abord du concret : l"étude des méca- nismes politiques apparents ou cachés n"a pas cherché à éviter les problèmes les plus actuels, même les plus contro- versés. Le concret conduisait naturel- lement, en second lieu, à donner la priorité à l"examen de la situation de la

France contemporaine : la plupart

des analyses illustrent cette situation ; de façon complémentaire, des exem- ples ont été puisés dans les pays de l"Ouest et de l"Est. Une volonté, enfin, de clarté qui, sans transiger sur la rigueur indispensable à un ouvrage de caractère scientifique, devrait permet- tre de faciliter l"accès de la Science

Politique.

Maquette

de couverture de Jacques Droulez Retrouver ce titre sur Numilog.com

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Ce manuel est le fruit d"un cours enseigné à la Faculté de Droit de Lille depuis 1972. L"expérience a montré que les étu- diants, avant d"entreprendre une étude plus théorique des phé- nomènes politiques, souhaitaient d"abord disposer d"un ensemble de matériaux et de réflexions, axé sur les problèmes politiques français : c"est à une telle initiation qu"est consacré ce manuel. Retrouver ce titre sur Numilog.com

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INTRODUCTION

La science politique pose, dès l"abord, un certain nombre de questions. Tout d"abord, on parle parfois de " science politique » (c"est ainsi que le cours est intitulé depuis 1973), mais plus souvent de sociologie politique ». Pourquoi ce vocabulaire variable ? C"est le problème de la place de la science politique parmi les autres sciences qui est en cause.

Ensuite,

cette science s"applique au " politique ». Or, il n"est pas facile de définir la politique : certains hommes politiques pré- tendent être " apolitiques » ; des gens disent que " tout est poli- tique

». Qu"en est-il ?

Comment,

encore, cerner les phénomènes politiques, les étu- dier scientifiquement ? C"est tout le problème des méthodes de la science politique.

Enfin,

approche-t-on un résultat vraiment " scientifique »? La science politique est-elle neutre et objective ? Sinon, pourquoi ?

SECTION

1

SCIENCE

POLITIQUE ET SOCIOLOGIE

Les manuels de science politique ne portent pas ce nom... On trouve les ouvrages suivants : Maurice Duverger : " Sociologie de la politique », coll. Thémis, 1973. Roger-Gérard Schwartzenberg : " Sociologie politique », coll.

Domat-Montchrestien,

1974, 3 éd. 1977.

J.-P. Cot et J.-P. Mounier : " Pour une sociologie politique », Coll. Politique, Le Seuil (2 tomes), n 65 et 66.

Monique Chemillier-Gendreau : " Introduction à la sociologie politique », Mémento Dalloz, 1971.

Marcel Prélot : " Sociologie politique », Dalloz, 1973.

Birnbaum et Chazel : " Sociologie politique. Textes », Coll. U2, n 162-163, 1971. Retrouver ce titre sur Numilog.com

nomènes considérés comme politiques varie. Car enfin, la politique constitue une notion chargée de valeur, possédant une certaine image auprès du public - généralement négative.

A) Les

définitions de la politique

Littré

offre un choix exceptionnel : huit définitions. Ce qui démontre la difficulté à saisir la politique. Il est cependant pos- sible de distinguer trois grandes définitions possibles : 1)

La politique est ce qui a trait à l"Etat

C"est la

définition la plus simple et, apparemment, la plus précise.

Elle se

fonde d"abord sur l"éthymologie et l"histoire (cf. grec polis », la cité) : la politique s"identifie d"abord aux affaires de la cité (Platon, Aristote). Lorsque l"Etat est substitué à la cité (fin

Moyen-Age),

la politique devient ce qui a trait à l"Etat.

Elle se

fonde ensuite sur la logique et la précision : les phé- nomènes politiques essentiels concernent l"organisation et le gou- vernement de l"Etat. La politique est ce qui a un rapport direct avec l"Etat. Il s"agit là d"une conception classique, défendue notamment par M. Prélot (cf. " Que sais-je ? », déjà cité). Mais elle présente deux difficultés ; elle est : faussement précise : de nos jours, l"Etat intervient dans ae nombreux domaines :

économique, social, culturel, etc., y com-

pris parfois sous le couvert d"organismes privés (sécurité sociale par exemple) ; trop étroite : elle ne s"intéresse qu"à une institution parti- culière, l"Etat, et laisse ainsi de côté des éléments en marge de l"Etat mais nettement politiques (les partis politiques). 2) La politique est ce qui a trait au pouvoir dans une société La plupart des auteurs se sont arrêtés à cette définition, en partant de l"idée que le pouvoir (relation d"autorité et de com- mandement) au sein d"une société constitue le phénomène poli- tique par excellence ; ce qui a trait au pouvoir, à son exercice, est politique.

Cependant,

cette conception soulève deux difficultés :

• Qu"entend-on par

" pouvoir » ? Est-ce tout phénomène de contrainte, d"autorité (ex. : le contrôleur des chemins de fer) ? Ces auteurs, pour limiter la définition, ne retiennent les relations d"autorité que si elles émanent d"un pouvoir institutionnalisé (des institutions stables que la société s"est donnée : gouvernement, chef de tribu, etc...) qui bénéficie donc du monopole de la contrainte légitime et si elles ont pour but l"organisation et le fonctionnement de la société (elles mettent en cause l"avenir du groupe et son organisation). Retrouver ce titre sur Numilog.com • De quelle société s"agit-il ? Pas seulement de la société éta- tique, mais de toute société globale (nation, peuplade), à l"exclu- sion des sous-groupes de cette société.

Tout cela n"est guère

précis et suscite des critiques. Mais, répond-on, il faut bien délimiter un champ de la science poli- tique et disposer d"un outil de travail, même imparfait. C"est ainsi que Cot et Mounier adoptent une définition liée à la notion de pouvoir : il y a politique lorsqu"un groupe dominant dispose sur un territoire déterminé d"une organisation administrative et de la contrainte physique pour faire exécuter ses ordres.

3) Tout

est politique

Cette conception extensive

présente une différence de degré par rapport à la précédente. Deux démarches permettent de par- venir à cette définition : Soit considérer que tout pouvoir au sein de n"importe quel groupe de la société est politique (est politique ce qui a trait au pouvoir, au sens large). Telle est l"attitude adoptée par M. Duver- ger dans " Sociologie de la politique » : " La science politique englobe ainsi l"étude de tous les systèmes de relations inégali- taires ». Ce qui va très loin, car " un trait essentiel des sociétés humaines, c"est peut-être que l"influence, la domination, le pouvoir, l"autorité y sont présents partout, malgré leur camouflage ». Soit considérer que toutes les institutions au sein d"une société sont organisées selon un certain ordre voulu par le pou- voir, qu"elles jouent, volontairement ou non, un rôle de maintien d"un ordre (elles sont des courroies de transmission) dès qu"elles acceptent le rôle qui leur est imparti par le pouvoir. Quelques exemples la Magistrature : outre les cas où les gouvernements font jouer un rôle directement politique à des magistrats (exemple : le film de Costa Gavras : " Section spéciale »), il se trouve qu"en appliquant la loi, les magistrats seraient les instruments d"une politique et, par conséquent, feraient involontairement de la poli- tique. Telle est la position du Syndicat de la Magistrature : " Lors- qu"on applique le droit du travail, droit de l"inégalité, on favorise le patron, on refuse d"admettre que l"on prend une décision poli- tique visant à conforter le système social existant » (déclaration à propos de l"affaire Lip). (A cet égard, voir : Nicolas Herpin : " L"ap- plication de la loi », Le Seuil, 1977 ; Syndicat de la Magistrature :

Au nom du peuple français », Stock) ;

les institutions publiques telles que l"Armée, la Police main- tiennent un certain ordre social, en appliquant les consignes don- nées par le Gouvernement, et font ainsi la politique de ce Gou- vernement. De même, à l"Université, les enseignants exercent un pouvoir sur les élèves et les étudiants en dispensant une certaine culture et en la sanctionnant par les examens : ainsi, à leur insu le plus souvent, ils font de la politique puisque le système d"en- seignement tend à favoriser les classes sociales déjà favorisées. Retrouver ce titre sur Numilog.com Ainsi coexistent différentes définitions de la politique. La dif- ficulté est encore accrue par le fait que, selon les époques ou les personnes, ce qui apparaît comme politique peut varier. B)

La définition de la politique est relative

La définition de la politique est d"abord relative dans le temps. Des phénomènes qui auparavant demeuraient dans la sphère pure- ment privée entrent dans le champ de la politique sous l"effet de deux éléments : l"intervention accrue du pouvoir dans tous les domaines ; la prise de conscience du citoyen, considérant que tel ou tel phénomène intéresse l"avenir de la collectivité.

Ainsi,

à plusieurs reprises au cours de ces dernières années,

M. Lecanuet

a pu affirmer que tout est politique, y compris le verre d"eau posé sur sa table : il voulait signifier par là que l"ap- provisionnement en eau, le maintien de sa pureté sont devenus des problèmes collectifs qui exigent des solutions politiques. Et il en est ainsi dans quantités de domaines : l"habitat, les trans- ports, l"environnement, etc... Les accidents du travail sont aussi devenus un problème politique. On peut ainsi constater (que ce soit un bien ou un mal, peu importe ici) une politisation croissante des phénomènes sociaux : cet égard, les mass media jouent un rôle considérable car en propulsant sur la scène publique de tels phénomènes, ils condui- sent les citoyens et les pouvoirs publics à s"y intéresser, à décou- vrir l"enjeu social et politique qui se cache derrière eux.

L"affaire

de Bruay-en-Artois, en 1972, a été typique sur ce point, en posant devant l"opinion publique les problèmes du fonc- tionnement de la Justice, du secret de l"instruction, des droits de la défense, des rapports entre les classes sociales et la jus- tice, etc...

La définition

de la politique est aussi relative selon les per- sonnes : tel verra dans un fait social un phénomène politique qui ne sera pas perçu ainsi par tel autre. Il y a donc une forte dose de subjectivité dans la détermination de la politique, puisqu"au- cune définition objective évidente pour tous ne se dégage. La science politique, on le voit, ne possède pas un objet par- faitement défini : ses contours sont flous et variables. Cependant quelle que soit la conception adoptée, il apparaît qu"un élément fondamental et objectif de la politique réside dans le phénomène du pouvoir : toute société comporte des conflits et des tensions ; la politique a pour fonction d"assurer, éventuellement par la voie de la contrainte physique, la régulation sociale, l"arbitrage entre ces conflits (voir : J. Leca, article cité). Ainsi, plus les tensions entre groupes sont fortes - ce qui semble correspondre à l"évo- lution des sociétés occidentales - plus le système de régulation Retrouver ce titre sur Numilog.com Pour compléter cette analyse, se reporter à la partie du manuel consacrée aux classes sociales ; à l"analyse par Marx de la Révolu- tion de 1848 (dans Cot et Mounier, tome 2, p. 110 et suivantes) ; à la note établie par R. Dhonte, Assistant, sur " Le 18 Brumaire de

Louis Napoléon

Bonaparte », en Annexe à ce chapitre.

L"analyse marxiste constitue

un apport considérable à la science politique. Sur le fond, elle subit, on le sait, la critique de ceux qui refusent de considérer la lutte des classes comme le facteur essentiel de la vie politique ou de ceux qui, sans rejeter totalement l"analyse marxiste, estiment qu"il existe cependant une autonomie relative du système politique par rapport aux phénomènes écono- miques.

Mais, sur le plan des méthodes d"analyse, le marxisme fournit des instruments à l"étude de toute société : le mode de

production, les classes sociales. Ces instruments se sont révélés très fructueux ; ils sont irremplaçables, quel que soit le jugement que l"observateur porte sur le fond de la théorie marxiste.

Les différences entre

les trois types d"analyses décrits ici peu- vent apparaître précisément si l"on procède à une comparaison à propos d"un même objet. La socialisation politique des enfants c"est-à-dire l"apprentissage du monde politique par les enfants - peut en constituer un exemple (la socialisation politique des enfants sera étudiée dans la suite du manuel). Analyse fonctionnelle : la socialisation politique des enfants répond à un besoin du système politique : assurer sa pérennité ; c"est pourquoi le système va inculquer aux nouvelles générations les valeurs et les comportements qui assureront sa stabilité. On analysera alors la nature de ces valeurs, les canaux de transmis- sion, les résultats obtenus, etc...

On notera que dans cette analyse,

toute mauvaise transmission, toute contestation des valeurs admi- ses est considérée comme un mauvais fonctionnement du sys- tème. Analyse systémique : la socialisation politique des enfants constituequotesdbs_dbs20.pdfusesText_26