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ral Aupick fut d'abord en garni- son à Lyon — et Charles fut mis au collège de Lyon — puis nommé au commandement de la place de Paris — et Charles fut mis 



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[PDF] Baudelaire en toutes lettres - Numilog

ral Aupick ayant été nommé sénateur, reçoit des appels au secours En littérature , Baudelaire a des projets théâtraux qui n'aboutiront pas L'année 1855 lui 



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Rappelons ici qu'en 1842 le géné- ral Aupick avait pris le commandement de la place de Paris et du département de la Seine Il démeurait Place Vendôme, No 7,



Le Figaro Littéraire

ral Aupick C'est ainsi qu'il entrera face du monde le triste spectacle en clandestinité, l'omniprésence de de l'artiste maudit to sa mère - qu'il réclame d' ailleurs 



[PDF] Profil dun vivant

ral Aupick fut d'abord en garni- son à Lyon — et Charles fut mis au collège de Lyon — puis nommé au commandement de la place de Paris — et Charles fut mis 



[PDF] FLAUBERT ET BAUDELAIRE SUR LE BANC DES ESCROCS

ral indique à la Direction de la sûreté publique qu'il vient de requérir Madame Aupick, la mère de Baudelaire, s'en souviendra encore après la mort du poète 



[PDF] Baudelaire maudit - Dialnet

sera, un an plus tard, le mariage de sa mère avec le Général Aupick, cette mère qu'il Voici les nouveaux juges: le g é n é ral A u p i ck, à droite; au centre, 



[PDF] Charles Baudelaire, un Frère en Idéal - Cardère Éditeur

fants, fusiller Aupick, écarteler des chiens, me vautrer sur l'énorme catin dont le ral anime nos gouvernants, que l'amour et la bonté sont en nous Ceux qui le 

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L'audience du tribunal de Cler-

mont-Ferrand fut passionnante.

L'avocat de ma victime et mon

défenseur, Me Couturon, plaidè- rent avec brio ce nouveau pro- cès Baudelaire. Mais ce qui fut le plus passionnant, sans doute, c'est que, petit à petit, entre le demandeur et le défendeur, au- delà de la dispute psychologique et littéraire, une sympathie tout à fait illégale » s'établissait.

Quand je fus enfin dûment

condamné, et Philippe Auserve enfin dûment victorieux, nous pû- mes converser très amicalement, l'insulteur s'excusant de ses ter- mes trop vifs, et le poursuivant d'avoir dû recourir aux armes de la justice.

La vérité est que, dans ce pro-

cès, une partie au moins est in- nocente : le Nouvel Observa- teur • m'a fait tenir par poste la fameuse lettre - non insérée ».

Elle ne m'est jamais parvenue.

Quand la machine judiciaire fut

mise en branle, il était trop tard pour donner à M. Auserve la sa- tisfaction légitime qu'il souhaitait.

M. Auserve me demandait rai-

son dans cette lettre de l'avoir traité de • canaille • Même liée au prétoire, notre connaissance faite me permet d'assurer qu'il est tout le contraire, et le plus honnête homme du monde. Et que ma référence à l'axiome de Bau- delaire les élégiaques sont tous des canailles » justifie mal le terme que mon indignation a choisi pour frapper M. Auserve.

Il reste que si l'amour de Bau-

delaire m'a conduit trop passion- nément à détester l'image que je me faisais de M. Auserve, il sait, depuis notre rencontre après jus- tice faite, que si je me blâme de l'avoir méchamment attaqué, je n'en persiste pas moins, et d'émi- nents baudelairiens avec moi, à penser que son explication psy- chologique de l'enfant et du jeune

Baudelaire pèche par excès d'op-

timisme et méconnaissance du caractère du poète.

M. Auserve estime en sub-

stance que Baudelaire n'a pas

été aussi malheureux qu'il l'a

cru, que son enfance ne fut pas •' martyre » du tout, que ses re- proches aux siens sont sans fon- dement réel. Ce point de vue me semblait, et me semble, erroné.

Mais, en quittant M. Auserve

après l'audience, j'ai eu l'explica- tion fort honorable de ce qui me pare encore une erreur d'éclai- rage. Il me semble certain que si le pauvre Baudelaire n'avait connu de parents et de maîtres que semblables au professeur de let- tres qu'est M. Auserve, sa vie en effet eût été tout autre. le de- meure persuadé que les éduca- teurs et les maîtres de Baudelaire furent tout ce que je reprochai indûment à M. Auserve d'être, c'est-à-dire des imbéciles ou des canailles. et, probablement, les deux, et que si le jeune Charles avait eu pour maître son actuel

éditeur, il eût été sûrement moins

malheureux, moins amer. Et peut-

être moins génial ?

Nous n'avons pas fini, Philippe

Auserve et moi, de discuter là-

dessus. Ce sera sans colère, sans passion, et dans d'autres colon- nes que celles de Thémis. Par exemple celles-ci. J'attends, cher adversaire et néanmoins ami, vo- tre prochain travail sur Baude- laire. Si vous y soutenez que Bau- delaire a eu tort de souffrir, vous trouverez ici un critique implaca- ble — et tout à fait amical. C. R. la plus simple, la plus élémentaire biographie du poète que le géné- ral Aupick fut d'abord en garni- son à Lyon — et Charles fut mis au collège de Lyon — puis nommé au commandement de la place de

Paris — et Charles fut mis en

pension à Louis-le-Grand.

Que M. Claude Roy n'ait pas lu

les " Lettres inédites », cela est pour .moi sans importance ; mais qu'il se permette d'en parler sans que sa connaissance de Baude- laire vienne combler cette lacune (regrettable vraiment chez un chroniqueur), voilà qui me parait grave.

Donc, bien qu'il n'ait- pas lu,

ou qu'il ait mal lu, le livre et bien qu'il soit fort ignorant de la bio- graphie de Baudelaire, M. Claude

Roy a écrit sa critique. 11 y dé-

clare que je suis un " préfacier papelard et stupide », un " imbé- cile » et que j'ai " déposé au pied de ces lettres... les immon- dices honteux de la satisfaction bourgeoise » (ô Labiche 0. J'étais sur le point de protester au nom de la grammaire, quand je me suis rappelé qu'il importe peu à

M. Claude Roy qu'immondices

soit du féminin et qu'il est trop au-dessus du " conformisme bour- geois » pour se soucier d'écrire français. Tout cela ne mériterait pas que j'use du droit de réponse.

Mais M. Claude Roy est allé bien

plus loin.

S'appuyant toujours sur son

erreur de lecture, il écrit que je suis • ou bien une canaille, ou bien- un imbécile. Probablement les deux » (en passant, " proba- blement les deux » à la suite de " ou bien •... " ou bien » me pa- rait d'une logique singulière).

Je ne ,connais pas M. Claude

Roy. Que je sache, il ne me

connaît pas. Aussi suis-je en droit de le prier de bien vouloir dire dans votre journal quelles raisons sont les siennes pour me traiter de " canaille ». S'il ne peut ap- puyer de motifs sérieux ses in- jures, je devrai donner à l'affaire les suites qu'il convient.

Je vous serais obligé de bien

vouloir faire paraître cette lettre dans le prochain numéro de votre journal, conformément aux dispo- sitions de la loi sur la presse traitant du droit de réponse.

Veuillez agréer, Monsieur le

Directeur, mes salutations distin-

guées.

Philippe Auserve

sif qu'intensif, qui ne dédaigne rien, donne le nombre d'habitants et la spécialité agricole ou industrielle des cités les plus humbles, les dates des personnages célèbres ou connus, défi- nit les termes techniques les plus rares.

C'est un S.V.P. jamais surchargé

d'appels, un maître Jacques frotté de tout, grammairien, historien, mathé- maticien, géographe. On peut 'presque tout lui demande. Il ne faut pas trop lui en demander. Car alors, il se trouble, rougit, vous renvoie à sa grande soeur " l'Encyclopédie Trois

Volumes ». Celle-ci est d'un dévoue-

ment touchant et efficace, mais elle se plaint un peu, la courageuse, de manquer de place pour ranger ses munitions. Le grand vieux maître défunt des études sanskrites, Louis

Renou, y traite de toutes les littératu-

res de l'Inde, en quatre pages serrées, excellentes mais évidemment laco- niques. Il y a bien sûr plus d'aise et de loisir, de place et de précision dans " Histoire des littératures » de la

Pléiade.

Quant à la nouvelle héritière de

notre immense Diderot, c'est une grande dame dont il faut connaître le maniement, les humeurs et les appa- rents caprices. Nous n'en viendrons tout à fait à bout que lorsqu'elle nous aura donné ses ultimes volumes, son thesaurus alphabétique et ses tableaux de référence. Mais un système repris de celui de Diderot, et perfectionné, organise entre les mots et les notions un réseau de renvois, de correspon- dances, de corrélats. Il y a une stra- tégie de ses choix, de ses mépris, qu'il vous faudra découvrir. L'article " Algèbre » renvoie à vingt-huit autres articles, et à dix-neuf biogra- phies de mathématiciens, dont l'en- semble constituera un traité et une histoire de l'algèbre. La brave " Trois

Volumes » est plus succincte. Elle est

muette par exemple sur la notion d'anneaux commutatifs ; elle compte sur Sa. soeur u l'Encyclopédie Trois

Volumes », au chapitre Mathémati-

ques, pour nous éclairer là-dessus. En revanche, " l'Universalis » a déjà dix colonnes serrées sur " Anneaux et

Algèbre », qui renvoient à " Algè-

bre », " Anneaux commutatifs », " Corps », u Groupes », " Algèbre linéaire », " Normées », " Structures algébriques », et " Topologie ». Mais " Encyclopédie de la Pléiade » déve- loppe la notion de groupe et d'anneaux dans un véritable traité.

Le bon Paul Robert n'avait pas

l'air de savoir, à ses débuts, que le mot aliénation a enrichi ses significa- tions, depuis Marx. Il en était resté atm sens juridiques, psychopatholo- gigue et psychotique. Le " Trois

Volumes » Larousse a entendu parler,

lui, de l'aliénation négation de l'hu- main ». Mais " l'Universalis », elle, ne consacre pas moins de treize colonnes (confiées à Paul Ricoeur) à la notion d'aliénation, à son analyse sémantique et à une histoire philosophique, de

Hegel à Marx. Quand nous aurons la

Sociologie et la Psychologie de l'" En-

cyclopédie de la Pléiade.», on peut s'attendre à une fête des idées.

Profil d'un vivant

Dans l'éblouissant article " Ency-

clopédie » de " l'Encyclopédie », rniroire mirant le miroir, Diderot, ce grand capitaine de l'information, notre Napoléon de l'attaque des connaissances, a exposé toutes les dif- ficultés de l'entreprise et défini la société idéale de savants qui se consa- cre à une encyclopédie. On peut juger cette définition bien " sentimentale » " Des hommes liés par l'intérêt géné- ral du genre humain, et par un senti- ment de bienveillance réciproque. »

Eh quoi, dira-t-on peut-être, qu'est-ce

que. la " bienveillance » et " l'intérêt du genre humain,» ont à faire avec la construction de ces grands paquebots dû savoir, de ces soutes à notions, les encyclopédies ? Mais je consens que les armateurs de cas navires à science aient d'abord le projet de s'enrichir. Ce propos ne peut expli- quer le courage de leurs équipages.

Le rédacteur de dictionnaires et d'en-

cyclopédies, grand spécialiste s'appli- quant à réduire ses recherches aux dimensions d'un article, ou modeste chercheur essayant de communiquer les trouvailles de ses maîtres, rien ne peut expliquer son travail, qui soit l'appât du gain, la vanité. Rien, sinon e l'intérêt général du genre humain », et la " bienveillance ».

Pendant qu'appareillaient -ces gran-

des caravelles, les P.U.F. armaient une autre flotte, celle du " Diction- naire des littératures ». Il se pré- sente surtout, d'après le premier volume, sous la fi:âme d'un diction- naire des auteurs, les oeuvres ne figu- rant à l'ordre alphabétique que lorsque leur auteur est inconnu. C'est

ùn livre fort utile. Les notices bio-

bibliographiques pêchent par la fai- blesse inévitable de ce genre d'entre- prise _: abstraction et vague. Ce ne sont pas ici les auteurs qui sont vivants, mais leurs oeuvres. Dès que l'article est assez développé pour abor- der l'analyse de celles-ci (par exemple dans le cas de Dostoïevski ou de

Cervantès), la fiche d'un fantôme

devient le profil d'un vivant. Mais nul doute que ce " Dictionnaire des

Littératures » ne puisse rendre de

grands services aux étudiants, aux professeurs, aux lecteurs. C'est une carte à grande échelle, quand la litté- rature aurait besoin surtout de cartes d'état-major, très détaillées. Mais les mappemondes aussi sont nécessaires.

CLAUDE ROY

Le Nouvel Observateur. Page 39

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