Quel est le développement décimal du nombre rationnel 1 p ? 2 Soit k un nombre entier avec 1 ⩽ k ⩽ p − 1 a) Démontrer qu'il existe un unique nombre
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Tout entier relatif est un nombre décimal et si d est un nombre décimal alors il existe ce qui montre que D est un sous-anneau de Q Il est unitaire car 1 ∈ D et
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3) Comment démontrer que √ n'est pas un nombre rationnel : Rappel : Un rationnel est un nombre qui peut s'écrire sous la forme d'un quotient de 2 nombres
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L'écriture de ce nombre sous forme fractionnaire est souvent appelée une fraction décimale Exemple : 1 2 2 = ; 100 204 -
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Un nombre réel x est un nombre décimal si et seulement si il existe un entier On vient déjà de montrer que tout nombre réel non décimal admet un et un seul
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nombre rationnel est décimal si et seulement si son écriture sous forme de fraction irréductible Cela montre l'unicité de qn, donc de xn et l'existence en résulte
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Quel est le développement décimal du nombre rationnel 1 p ? 2 Soit k un nombre entier avec 1 ⩽ k ⩽ p − 1 a) Démontrer qu'il existe un unique nombre
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45128 est un nombre composé de cinq chiffres : 4 , 5 , 1 , 2 et 8 124548 Dans un nombre décimal, la partie entière est située à gauche de la virgule, la partie
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c) montrer que, tout nombre pentimal est un nombre décimal La réciproque de cette propriété est-elle vraie ? Si oui, le démontrer, si non donner un contre-
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Développement décimal des nombres réels
On trouvera beaucoup d"information sur ce thème dans D. Perrin,Mathématiques d"école : Nombres, mesures et géométrie.Cassini.Les nombres et les opérations sur les nombres sont des objets que l"on rencontre bien sûr très tôt en
mathématiques. On rencontre d"abord les nombres entiers positifs, puis, comme ils sont insuffisants pour
la soustraction et la division, on est amené à introduire les entiers relatifs puis les nombres rationnels.
Le corpsQdes nombres rationnels est insuffisant : il manque des points qui auraient dû y être :Q
n"est pas complet... On est ainsi amené à introduire le corpsRdes nombres réels. On n"aura pas tout
à fait fini puisque des idées d"algèbre et géométrie nous conduiront ensuite à construire le corpsCdes
nombres complexes. Un nombre réel peut être donné comme solution d"une équation plus ou moins simple : -p2est solution de l"équationx2= 2; -de l"équationsinx= 0... Par contre tout nombre réel est limite d"une suite de nombres rationnels. Ainsi, on peut construireRcomme l"ensemble des limites de nombres rationnels (Qest dense dansR). Cette idée se réalise de la façon suivante.on sait quand une suite de nom bresrationnels devrait a voirune limite : cela a lieu s iet seulemen t
si c"est une suite de Cauchy. on sait quand deux suites de nom bresrationnels devraien ta voirla même limite : cela a lieu si et seulement si leur différence tend vers0. La construction mathématique est alors la suivante. On noteCl"ensemble des suites de Cauchy de nombres rationnels (c"est un sous-espace vectoriel de l"espace vectorielQNdes suites de nombres ra- tionnels); surCon définit une relationRen écrivant (un)R(vn)()limn!1(unvn) = 0:On démontre queRest une relation d"équivalence et on définitRcomme le quotient d"équivalenceC=R.
On plonge alorsQdansR: l"image des nombres rationnels sont les classes des suites constantes; ondéfinit les opérations (addition, multiplication) surR: on les définit sur les suites et on vérifie qu"elles
passent au quotient. On écritx6ys"il existe des suites(un)et(vn)de classes respectivesxety telles que l"on aitun6vnpour toutn2N; on vérifie que6est une relation d"ordre total surR; en particulier, on définitR+comme l"ensemble des classes des suites positives.Une autre façon de concevoirRest dechoisirpour chaque nombre réel une suite de nombres rationnels
convergeant vers ce nombre. Par exemple, comme notre façon de compter est basée sur le nombre10,
un nombre réel est limite de la suite de ses développements décimaux. On aurait pu évidemment choisir
un développement en basebpour un entierb>2quelconque... Mais comme nos mains nous offrent dix doigts, c"est le nombre dix qui a été choisi!1 Développement décimal
Écriture décimale des nombres entiers positifs.Pour décrire les nombres entiers, on pourrait
imaginer :utiliser un sym boledifféren tp ourc haquenom bre- cela est évidemmen timp ossible: il faudrait
une infinité de symboles différents... 1-mettre une barre p ourc haqueen tier- cette mé thodeest utilisée lors de dép ouillementsde scrutins
et certaines rencontres sportives; on regroupe alors par paquets de cinq ou de dix; cependant,pour des nombres moyennement grands, cette méthode est fastidieuse tant à l"écriture qu"à la
lecture.L"écriture décimale permet avec dix symboles de pouvoir exprimer de façon relativement compacte
n"importe quel nombre entier.Nous ne rappelons pas ici le principe de cette écriture, ni les algorithmes des opérations dans cette
écriture. Rappelons par contre les tests de division que cette écriture permet. Division par10n.Un nombre entier est divisible par10nsi et seulement si lesnderniers chiffres deson écriture décimale sont nuls. Le reste d"un nombre entier dans la division par10nest le nombre
obtenu en conservant lesnderniers chiffres de son écriture décimale. On en déduit qu"un nombre est
divisible par2n(ou5n) si et seulement si le nombre obtenu en conservant lesnderniers chiffres de sonécriture décimale l"est.
Division par3, par9.Tout nombre entier est congru modulo9, donc modulo3, à la somme de seschiffres (dans l"écriture décimale) : c"est la base de lapreuve par9.En effet10est congru à1modulo
9, donc10kest congru à1modulo9pour toutk2N, doncnX
k=0a k10kest congru modulo9ànX k=0a k. Division par11.Remarquons que10est congru à1modulo11, donc10kest congru à(1)kmodulo11pour toutk2N. On en déduit quenX
k=0a k10kest congru modulo11ànX k=0(1)kak. On trouve ainsi facilement le reste modulo11d"un nombre entier.Nombres décimaux - approximation décimale des nombres réelsDéfinition.Un nombrex2Rest ditdécimals"il existem2Zetn2Ntel quex=m10n. En
particulier, un nombre décimal est rationnel. Approximation décimale.Soientx2Retn2N. Posonspn=E(10nx)(oùEdésigne la partie entière),an= 10npnetbn= 10n(pn+ 1), de sorte quepn2Zetan6x < bn. Les nombresanet bnsont décimaux; le nombreanest appelé l"approximation décimale par défautdexà l"ordren. Si
x6=an, on dit quebnest l"approximation décimale par excèsdexà l"ordren. Comme10pn610n+1x <10(pn+ 1), il vient10pn6pn+1<10(pn+ 1); en particulier, la suite(an) est croissante; et puisquepn+1<10(pn+ 1), il vientpn+1+ 1610(pn+ 1), donc la suite(bn)est décroissante. Enfinbnan= 10n, donc les suites(an)et(bn)sont adjacentes; puisque pour toutn on aan6x6bn, la limite commune de ces deux suites estx. Discutons quelques aspects de cette approximation décimale.Densité deQ.L"approximation décimale nous permet d"écrire tout nombre réel comme limite d"une
suite de nombres décimaux. En d"autres termes, les nombres décimaux forment un sous-ensemble dense
deR; on en déduita fortioriqueQest dense dansR. 2 Développement décimal propre.a)P ourtout n2N, le nombre entiercn=pn10pn1estcompris entre0et9. C"est lan-ième décimale dexaprès la virgule.On a (par récurrence surn)
a n=a0+nX k=1c k10ket, puisquexest la limite desak, il vient x=a0++1X k=1c k10k: Cette expression s"appelle ledéveloppement décimal propredex. On obtient alors l"écriture décimale (infinie) dexsous la forme x=a0;c1c2c3::: b) In versement,donnons-nous une suite (cn)n2Nde nombres entiers relatifs tels que pourn>1on ait06cn69. La série (à termes positifs) de terme général(ck10k)k>1est convergente car majorée par la série géométriqueX910k. Posonsx=+1X
k=0c k10k.Pourn2N, le nombreqn=nX
k=0c k10nkest entier et l"on a +1X k=n+1c k10nk69+1X k=110 k= 1: Cette inégalité est stricte à moins queck= 9pour toutk > n.Distinguons deux cas :
Si l"ensem bledes ktels queck6= 9est infini, le développement décimal propre dexest x=+1X k=0c k10k: Supp osonsqu"à partir d"un certain rang, tous les cksont égaux à9. Notonsm2Nle plus petit entier tel queck= 9pour toutk > m; posonsc0k=ckpourk < metc0m= 1 +cm. Le développement décimal propre dexest x=mX k=0c0k10k:
Dans ce dernier cas, l"expressionx=+1X
k=0c k10k=mX k=0c k10k++1X k=m+19:10ks"appelle le développement décimal impropredex. Une bijection.NotonsA=Zf0;:::;9gNl"ensemble des suites(cn)n2Nde nombres entiers relatifs tels que pourn>1on ait06cn69. Notons aussiA0Al"ensemble des suites(cn)comportant une infinité de termes distincts de9. On a construit une applicationf:R!Aqui àx2Rassocie son développement décimal propre, et une applicationg:A!Rdonnée parg (cn)n2N =+1X n=0c k10k.On a vu ci-dessus quegf= IdR(1.a) et quefg
(cn)n2N = (cn)n2Nsi et seulement si(cn)n2N2A0(1.b). On en déduit quefetginduisent par restriction des bijections réciproques l"une de l"autre entre
RetA0.
3Théorème de Cantor.Le corpsRn"est pas dénombrable.Démonstration.Il suffit de démontrer que[0;1[n"est pas dénombrable.
Soitf:N![0;1[une application. Définissons alors le réela= 0;a1a2:::an:::de la manière suivante.
On c hoisitla première décimale a1deadans l"ensemblef0;:::;8get distincte de la première décimale def(1); on a donca6=f(1). On c hoisiten suitea2dans l"ensemblef0;:::;8get distinct de la deuxième décimale def(2); donca6=f(2).Plus généralemen t,on c hoisitla n-ième décimaleandeadans l"ensemblef0;:::;8get distincte
de lan-ième décimale def(n); donca6=f(n). Les décimales de ane peuvent valoir9, donc le développementa= 0;a1a2:::est le développe-ment décimal propre dea. Commea6=f(n)pour toutnl"applicationfn"est pas surjective.Remarque : développement décimal des nombres strictement négatifs.Pour les nombres réels
négatifs l"usage est d"écrire plutôtx=jxjoù l"on développejxjdans son écriture décimale. Ainsi, le
nombres"écrit3;14159:::plutôt que(4);85840:::2 Cas des nombres rationnels
Soitaun nombre rationnel positif. Notonsa=pq
sonécriture irréductible,i.e.avecpetqdes nombresentiers premiers entre eux. Nous allons étudier le développement décimal dea: nous démontrerons
qu"il est périodique et étudierons sa période en fonction du dénominateurq. a) Si les seuls diviseurs premiers de qsont2et5, on écritq= 2k5`. Alors10ma2Noù m= max(k;`), de sorte queaest un nombre décimal (avecmchiffres après la virgule). In versement,si aest décimal avecmchiffres après la virgule, on a10ma2N, de sorte que qj10m(puisquepq est l"écriture irréductible de10ma10 m), puis queqest de la forme2k5`avec k6met`6m. Enfin, siapossède exactementmchiffres après la virgule,10m1a62N, doncm= max(k;`). b) Supp osonsque le dénominateur qest premier avec10etq6= 1. Notonsp=dq+rla division euclidienne depparqavec16r6q1. Notons quer6= 0puisquepetqsont premiers entre eux etq >1. Commeqet10sont premiers entre eux, la classe de10est un élément du groupe(Z=qZ) des éléments inversibles deZ=qZ. Notonskl"ordre de10dans ce groupe. Il en résulte que 10 k1 [q], doncqdivise10k1. Ecrivons alors10k1 =bqet enfin a=d+br10 k1=d+br+1X n=110 nk:Remarquons quebr < bq= 10k1. Notonsbr=kX
j=1c j10kjson développement décimal (autrement dit l"écriture décimale de l"entierbrestbr=c1c2:::ck). On a alorsa=d+ +1X n=0k X j=1c j10(nk+j). Le développement décimal deaest donca=d++1X j=1c j10joù l"on a prolongé lescjpar périodicité, posantcj+nk=cj(pourn2Net16j6k). En d"autres termes, le développement décimal deaesta=d;c1:::ckc1:::ck:::; il est périodique après la virgule, etkest un multiple de sa période. 4-In versement,si le dév eloppementdécimal d"un nom breréel aest périodique de période`
après la virgule, on a :a=d;c1:::c`c1:::c`:::, c"est-à-dire : a=d++1X j=1c j10j=d++1X n=0` X j=1c j10(n`+j)=d+ `X j=1c j10`j+1X n=110 n`Enfina=d+u10
`1oùu=`X j=1c j10`j, donc l"écriture irréductible deaestpq oùqest un diviseur de10`1. En particulier10etqsont premiers entre eux et l"ordre de10dans le groupe(Z=qZ)divise`. c) Dans le cas gé néral,on écrit q= 2k5`q0avecq0>1et premier avec10. Posonsm= max(k;`). Alors l"écriture irréductible de10maest de la formep0q0de sorte que l"écriture décimale deaest
périodique à partir de lam+ 1-ème décimale après la virgule de périodekoùkest l"ordre de
10dans le groupe(Z=q0Z).
On a donc démontré l"énoncé qui suit.Théorème.-L edévelopp ementdé cimald"un nombr er éelest fini ou p ériodique(à p artird"un
certain rang) si et seulement s"il est rationnel.S oita=p2
k5`qun nombre rationnel aveck;`2Netqpremier avec10p. Posonsm= max(k;`). a) L edévelopp ementdé cimalde aest fini si et seulement siq= 1. b)Si q6= 1, le développement décimal deaest périodique à partir dum+ 1-ème chiffre après
la virgule et sa période est l"ordre de10dans le groupe(Z=qZ).Remarque.On peut remplacer le développement décimal par le développement en baseboùbest un
nombre entier>2quelconque. On pourra ainsi écrire : tout nom breen tierp ositifA(de manière unique) sous la formeA=NX k=0a kbkavecN2Net, pour touti2 f0;:::;Ng,ai2 f0;:::;b1g; cette suite(ai)s"appelle le développement en base bde l"entierA. tout nom breréel p ositifAest somme d"une sérieA=+1X k=0a kbkaveca02Net, pouri>1, a i2 f0;:::;b1g, avec unicité si l"on impose que l"ensemble desi2Ntels queai6=b1est infini. La suite(ai)s"appelle alors le développement en basebpropre du nombre réelA.Le dév eloppementen base bd"un nombre réel est fini ou périodique (à partir d"un certain rang)
si et seulement s"il est rationnel.Soit Aun nombre rationnel et écrivonsA=pmq
oùp;m;q2Nsont deux à deux premiers entre eux,qest premier avecbetmdivise une puissancebkdeb. a) L edév eloppementen base bdeaest fini (i.e.ai= 0à partir d"un certain rang) si et seulement siq= 1. b) Si q6= 1, le développement en basebdeaest périodique à partir du rangk+1et sa période est l"ordre debdans le groupe(Z=qZ). 53 Nombres algébriques, nombres transcendants
Définition.Soitx2R. On dit quexestalgébriques"il existe un polynômeP2Q[X]tel que P(x) = 0. On dit quexesttranscendants"il n"est pas algébrique.L"ensembleQ[X]des polynômes à coefficients rationnels est dénombrable. Chaque polynôme a un
nombre fini de racines dansC. On en déduit que l"ensembleAdes éléments algébriques, réunion sur
P2Q[X](non nul) de l"ensemble des racines dePest une partie dénombrable deC. L"ensembleA\Rdes nombres réels algébriques est aussi dénombrable. Son complémentaire, l"ensemble des nombres
transcendants n"est donc pas dénombrable. Remarque.On a vu queQest dense dansR. Soitun nombre irrationnel. On en déduit queRQ, qui contientQ+, est dense dansR. Nous exhiberons en exercice des nombres transcendants (les nombres deLiouville).