9 1 1 Groupe symétrique et polynômes symétriques Définition 9 1 1 On note Théorème 9 2 4 (Sn est le groupe de Galois de l'équation générale de degré n)
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Chapitre 9
Polynômes symétriques et
résolution des équationsVersion du 13 décembre 2004
9.1 Polynômes symétriques
9.1.1 Groupe symétrique et polynômes symétriques
Définition 9.1.1On noteSnle groupe des permutations de{1,...,n}, c.- à-d., des bijections de{1,...,n}sur lui-même. C"est un groupe de cardinal n!, car une permutationσest déterminée par la donnée deσ(1), pour lequel il y anchoix, puis deσ(2), pour lequel il resten-1choix, etc. Définition 9.1.2Soientkun corps etAunek-algèbre. Unk-automorphisme deAest un automorphisme d"anneauφ:A≂→Atel queφ(λ) =λpour tout λ?k. Il est clair que l"ensemble desk-automorphismes deAforme un groupe; on le noteAutk(A). Lemme 9.1.1Soitkun corps. Tout élémentσ?Sninduit unk-automor- phismeφσde lak-algèbrek[X1,...,Xn], défini par (?)φσ(Xi) =Xσ(i),?i= 1,...,n. L"applicationσ?→φσest un isomorphisme deSnsur un sous-groupe du groupe desk-automorphismes dek[X1,...,Xn]. Démonstration.D"après la propriété universelle deA:=k[X1,...,Xn], il existe, pour toutσ?Sn, un unique morphisme dek-algèbresφσ:A→A 147vérifiant(?). De plus, il résulte de(?)queφid=idAet queφσ◦φτ=φστ. Ceci
entraîne, d"une part, que chaqueφσest un automorphisme deA, d"inverse σ-1, et, d"autre part, que l"applicationσ?→φσest un morphisme de groupes deSndans Autk(A). Enfin,(?)montre aussi queφσ=idAssiσ=id, et doncσ?→φσest un isomorphisme deSnsur le sous-groupe{φσ}σ?Snde Aut NotationPour toutP?k[X1,...,Xn], on écrira simplementσ(P)au lieu deφσ(P). Définition 9.1.3SoitP?k[X1,...,Xn]. On dit quePest unpolynôme symétriquesi l"on aσ(P) =Ppour toutσ?Sn, c.-à-d., siPest invariant par toute permutation des variablesX1,...,Xn. On note k[X1,...,Xn]Sn la sous-algèbre des polynômes symétriques. (On voit facilement que c"est une sous-algèbre.) Exemple 9.1.1Soitn= 2. Les polynômesX1+X2,X1X2, etX21X2+X22X1 sont symétriques. Le polynômeX1+X22ne l"est pas. Définition 9.1.4 (Polynômes symétriques élémentaires)On pose :1=X1+···+Xn,
2=P k=P n=X1···Xn. Ce sont des polynômes symétriques, appelés lespolynômes symétriquesélémentaires.
9.1.2 Relations entre coefficients et racines d"un polynôme
Soientkun corps etP=Xn+a1Xn-1+···+anun polynôme unitaire, de degrén≥1, à coefficients dansk. SoitKune extension dekdans laquelle Pest scindé. Alors, dansK[X], on a l"égalité (1)P= (X-x1)(X-x2)···(X-xn), 148oùx1,...,xnsont les racines dePdansK, non nécessairement distinctes, c.-à-d., comptées avec leur multiplicité. Développons le terme de droite de(1). Le coefficient deXnest, bien sûr,
1. Celui deXn-1est-(x1+···+xn), c.-à-d.,-σ1(x1,...,xn), et celui de
X n-2estP iet le terme de droite est un anneau de polynômes. Exemple 9.1.2Pourr≥1, posonsSr=Xr1+···+Xrn. On aS1=σ1, et 21=nX
i=1X
2i+ 2X
i3i+ 3X
i?=jX2iXj+ 3!X
i1σ2=ÃX
kX k! 0 X iνcνXν,
où lescνsont nuls sauf pour un nombre fini d"entre eux. Comme lesXνsont linéairement indépendants surk, l"égalité X νcνXν=P=σ(P) =X
νcνXσ(ν)
entraînecν=cσ(ν), pour toutν?Nnet toutσ?Sn. Par conséquent,Pest combinaisonk-linéaire des polynômes symétriques obtenus en additionnant les monômes dans une même orbite :M(ν) :=X
μ?SnνX
Il est utile, maintenant, de choisir un représentant dans chaque orbite. 150Définition 9.1.6On dit queν?Nnest dominant
s"il vérifieν1≥ν2≥ ··· ≥νn≥0. On noteraΛl"ensemble desn-uplets dominants. Il est clair que toute orbite deSndansNncontient exactement un élément deΛ. Pour λ?Λ, on désignera parmλl"élément considéré plus haut, c.-à-d., mλ=X
μ?SnλX
Pour démontrer le théorème, on a besoin d"introduire surNnl"ordre lexi- cographique, défini comme suit. Définition 9.1.7Soientμ,ν?Nn. On dit queμ≥νsiμ=νou bien s"il existei? {1,...,n}tel queμj=νjpourj < i, etμi> νi. On voit facilement que c"est un ordre total , c.-à-d., quelques soientμ,ν?Nn, on a infini. Par exemple, sin= 2etν= (1,0)alorsν >(0,i), pour touti?N.Toutefois, on a le résultat suivant.
Soitλunn-uplet dominant. On voit facilement queλest l"unique élément maximal, pour l"ordre≥, de l"orbiteSnλ. C.-à-d., on a : Le point crucial dans la démonstration du théorème 9.1.3 est le lemme sui- vant. Lemme 9.1.5 (Lemme-clé)Pour toutλ,λ??Λ, on a mλmλ?=mλ+λ?+X
θ?Λθ<λ+λ?c
θmθ.
Démonstration.D"une part, il résulte de(?)que (1)mλmλ?=Xλ+λ?+Xμ?Nn
μ<λ+λ?c
μXμ.
151D"autre part, écrivons
(2)mλmλ?=Xθ?Λa
θmθ,
oùaθ= 0sauf pour un nombre fini d"indices. PosonsE:={θ?Λ|aθ?= 0}; ordre total,Eadmet un unique élément maximalθ0. On peut donc écrire : (3)mλmλ?=aθ0mθ0+X 0aθmθ.
Alors, d"après(?), le monômeXθ0n"apparaît que dansmθ0, etθ0est un élément maximal de l"ensemble desμ?Nntels queXμintervienne avec un coefficient non nul dans l"écriture demλmλ?. Comparant avec(1), on obtient queθ0=λ+λ?etaθ0= 1. On obtient donc que mλmλ?=mλ+λ?+X
θ?Λθ<λ+λ?a
θmθ.
On peut maintenant terminer la démonstration du théorème 9.1.3. Comme1,...,σnsont invariants parSn, la sous-algèbre qu"ils engendrent, notée
k[σ], est contenue dans la sous-algèbre des invariants. Pour montrer l"inclu- sion réciproque k[X1,...,Xn]Sn?k[σ] :=k[σ1,...,σn], il suffit de montrer quemλest un polynôme enσ1,...,σn, pour toutλ?Λ.On va montrer ceci par récurrence sur
SiN(λ) = 0, alorsλ= 0etmλ= 1. Pouri= 1,...,n, posons i= (1,...,1,0,...,0), où1apparaîtifois, et observons quemεi=σi. Soit maintenantN≥2et supposons le résultat établi pour toutθ?Λ tel queN(θ)< N. Soitλ?Λtel queN(λ) =N. Siλ= (d,...,d) =dεn, alorsmλ=σdn. Sinon, soitil"unique entier≥1tel que1=···=λi> λi+1≥ ···λn.
152Posonsλ?=λ-εi. Alorsλ?est dominant, et est< λ. De plus, d"après le lemme précédent, l"on a m
λ=σimλ?-X
i+λ?=λaθmθ.
Par hypothèse de récurrence,mθ?k[σ], pour toutθ < λ, y comprisθ=λ?. L"égalité ci-dessus montre alors quemλ?k[σ]Ceci prouve la 1ère assertion du théorème. Il reste à voir queσ1,...,σnsont algébriquement indépendants surk.SoitP?k[X1,...,Xn]non nul. Écrivons
P=Xν?Nnc
νXν,
et soitE={ν|cν?= 0}. C"est une ensemble fini non vide. Comme, pour i= 1,...,n, i=εi=X1X2···Xi+monômes plus petits, on déduit du lemme-clé 9.1.5 que, pour toutν?Nn,ν11···σνnn=Xν1+···+νn1Xa2+···+an2···Xann+monômes plus petits.
Ceci conduit à considérer surNnl"ordre?suivant. Observons que l"applica- tionφ:Nn→Nn, (ν1,...,νn)?→(nX i=1ν i,nX i=2ν i,...,νn) est injective, car la donnée deφ(ν)permet de retrouverνn, puisνn-1, etc.