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Clotilde de Marelle et Georges Duroy Mme Walter, Mme Forestier, Mme de Marelle Image tirée du film « Bel Ami », 2012



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Nous portons un intérêt particulier au roman de Maupassant, Bel Ami, car il y dépeint les Clotilde de Marelle, Madame Forestier et Madame Walter Dans le  



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Norbert de Varenne, que tu viens de voir, plus une amie de Mme Forestier Est- ce entendu ? Duroy hésitait, rougissant, perplexe Il murmura enfin : - C'est que



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15 sept 2020 · invite Charles Forestier aux Folies- Bergères - obtient gratuitement les faveurs d' une prostituée 18) Duroy est baptisé « Bel-Ami » par :



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Première sortie dans le monde : G de Maupassant, Bel-Ami 102 Bel-Ami, de G de Maupassant 120 Quelle proposition fait-il à Mme Forestier ? dans quel



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A Duroy et Forestier sont amis de régiment E Bel-Ami est un surnom donné à Duroy par Laurine Mme Forestier rédige ses articles et, une fois mariée



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partie de la constellation « Bel-Ami », c'est-à-dire Madeleine Forestier, sa première épouse simplicité ravissante, Mme de Marelle nous accueille dans son 

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Séance 5 : Leçons de journalisme Lecture

Compétence LIRE : Élaborer une interprétation de textes littéraires (formuler des impressions de lecture, reconnaître les implicitHV G·XQ PH[PH Support n°1 : extrait de Bel-Ami, Maupassant (1885)

1. " Je ferai la sauce, mais il me faut le plat » (l.12-13) :

a. Quelle figure de style Mme Forestier emploie- t-elle ? Madame Forestier, en disant cela, utilise une métaphore : l·aide qu·elle va apporter à Forestier en réécrivant, en " liant » (terme culinaire) les idées (= le plat) données par

Duroy.

b. Quels rôles tiennent respectivement Georges GXUR\ HP 0PH )RUHVPLHU GMQV O·pŃULPXUH GH

O·MUPLŃOH ?

Georges Duroy donne le contenu de l·article : il en fournit les grandes lignes, les éléments principaux : " Je voudrais raconter mon voyage depuis le commencement » (l.15), " des détails oubliés, des personnages rencontrés, des figures seulement aperçues » (l.22-23). c. 4XL VLJQH O·MUPLŃOH ? Expliquez pourquoi.

Même si Madame Forestier aide largement Duroy, c·est pourtant lui qui signe l·article (l.45-46)

car c·est lui qui est normalement supposé raconter ses souvenirs d·officier en Algérie. Il faut

que l·article donne l·illusion que c·est lui qui aura écrit le texte : la signature participera à cette

illusion.

2. En quoi le travail de Mme Forestier consiste-t-il ? Appuyez-vous sur des verbes

G·MŃPLRQ (l.21 à 40).

Le travail de Madame Forestier consiste à partir des faits réels, qui se sont vraiment produits,

qu·elle réagence, réécrit pour en faire un texte susceptible de capter davantage l·attention des

lecteurs.

Ainsi, elle interroge Duroy pour obtenir les principaux éléments (" posant des questions

précises » l.21-22 ; " interrogea » l.34) pour ensuite " broder » autour, développer de manière

romanesque ce qui normalement aurait dû être purement factuel : " elle imaginait » (l.30),

" portraiturait » (l.30), " ébauchait » (l.31), " elle fit » (l.35), " elle continua par ["] une

excursion fantaisiste » (l.38-39).

3. a. 4XHOV VRQP GRQŃ SRXU HOOH OHV LQJUpGLHQPV GH O·© article à succès » (l.2) ?

Les ingrédients d·un article à succès sont donc, si l·on s·en tient à la méthode de Madame

Forestier de / d· :

s·adresser à un ami imaginaire pour " dire un tas de bêtises, de faire des remarques de toute espèce, d·être naturel et drôle » (l.27-28) ; imaginer des " péripéties » (l.30) pour qu·il y ait de l·action ; imaginer, même si elle n·a pas eu lieu, " une aventure d·amour » (l.31) avec une femme mariée pour que même les femmes puissent être intéressées par l·article ; un chapitre sérieux d·histoire ou de géographie " pour mettre le lecteur au courant et le bien préparer à comprendre les questions sérieuses qui seraient soulevées dans les articles suivants » (l.36-37) ;

des femmes d·origine étrangère pour créer de l·exotisme et captiver les messieurs (l.38-

40).
b. Déforme-t-elle la réalité ? Justifiez votre réponse.

Il apparaît comme évident que Madame Forestier déforme la réalité : ce qu·a réellement vécu

Duroy en Algérie ne représente au final quasiment rien par rapport à tout ce qu·elle imagine.

Ainsi, elle imagine " des péripéties de la route » (l.30), invente des " compagnons de voyage »,

" une aventure d·amour » (l.31) et enfin " une excursion fantaisiste » (l.38-39).

4. Que cherchent Mme Forestier et Duroy à susciter chez le lecteur ?

Mme Forestier et Duroy cherchent à susciter chez le lecteur l·intérêt : il faut le captiver en

lui faisant ressentir de la peur (avec les péripéties), de l·émotion (avec l·aventure amoureuse)

et du piquant (avec l·évocation exotique des différentes étrangères). Du début à la fin de

l·article, le lecteur doit vibrer avec l·histoire racontée.

5. $X ILQMO j TXHO JHQUH OLPPpUMLUH O·MUPLŃOH V·MSSMUHQPH-il, selon vous ?

Alors, au final, l·article de journal se transforme en un court récit de fiction, puisque l·on y

raconte n·est ni plus moins qu·une histoire (des péripéties liées au voyage, devenu aventure, une

histoire d·amour) et que l·on décrit le cadre.

6. Quelle image du journalisme le texte donne-t-il ? Est-ce un éloge ou une critique ?

Ce texte dénonce très clairement la manière dont Madame Forestier envisage le journalisme :

on y trouve une critique sévère de la déformation des faits réels, transformés et enrichis

de faits imaginaires pour mieux plaire au lecteur. L·article n·a plus grand-chose à voir avec

la réalité de ce qui s·est vraiment passé pour Duroy en Algérie.

ARGUMENTONS !

Compétence ÉCRIRE A :

Connaître les principales fonctions et caractéristiques des discours argumentatifs : argumenter pour faire adopter un point de vue

Pensez-vous que les reporters aient le droit

séduire leurs lecteurs ? Exprimez, en un paragraphe soigneusement développé, votre point de vue (= THÈSE) que vous JUSTIFIEREZ ³ PuLTOP OP OP`cARGUMENTS, eux-mêmes ILLUSTRÉS par des EXEMPLES. Pensez à utiliser des CONNECTEURS LOGIQUES !

Selon moi, les reporters et de manière plus générale les journalistes n·ont pas le droit de

déformer la réalité et d·inventer pour séduire leurs lecteurs. Pour commencer, les journalistes

doivent respecter la charte de leur profession qui les oblige à toujours dire la vérité (article

1), quelle qu·elle soit, et de ne pas supprimer ou transformer les informations essentielles

(article 3). Ainsi, en cette période d·épidémie, on attend des journalistes qu·ils nous donnent

les chiffres exacts, quand bien même ces derniers ont pu être effrayants lors du pic de

mortalité en avril ; s·ils les avaient modifiés, les diminuant pour rassurer, les Français auraient

crié au scandale qu·on leur mentait pour leur cacher la vérité. Ensuite, lorsqu·on lit un article,

on attend du factuel, c·est-à-dire des informations que le monde ou la société donnent. Si le

lecteur veut une belle histoire, il n·a alors qu·à prendre un roman. Ce n·est pas le rôle des

journalistes d·inventer de belles histoires. Par exemple, lors de la tempête Amélie en novembre

2019, les journalistes ont évoqué le nombre de communes atteint par les dégâts, les types de

dommages, le trajet de la tempête ; or, il eut été totalement hors-sujet d·imaginer, dans les

articles, des scènes de sauvetage incroyables rien que pour donner au récit de la tempête un

certain piquant que la réalité n·avait pas. Pour conclure, il semble évident qu·un journaliste ne

peut pas s·accorder le droit d·imaginer ce que la réalité des faits ne donne pas, sous peine de

mentir de manière éhontée.quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33