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Exercices de colle
Léonard Blier et Jonathan Laurent
16 février 2016
Table des matières
1 Théorie des ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1 Caractérisation fonctionnelle de l"injectivité
1.2 Caractérisation fonctionnelle de la surjectivité
1.3 Caractérisation fonctionnelle des ensembles infinis
1.4 Une preuve du théorème de Cantor-Bernstein
2 Relations d"ordre, relations d"équivalence . . . . . . . . . . . . . 5
2.1 Recouvrements d"ensemble
2.2 Ensembles totalement ordonnés dénombrables
2.3 Relation d"équivalence sur les fonctions réelles
2.4 Treillis complet
2.5 Fonction entre classes d"équivalence
3 Fonctions usuelles, convexité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.1 Inégalité sur l"exponentielle
3.2 Tangente et polynomes
3.3 Entropie et Divergence de Kullback-Leibler
4 Equations différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.1 Equation de Bernoulli
4.2 Solutions des équations linéaires d"ordre quelconques.
4.3 Equations différentielles et involutions
4.4 Résolution générale des équations linéaires d"ordre 1
5 Suites réelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.1 Suites entières
5.2 limsup, liminf
5.3 Une généralisation du théorème de Césaro
5.4 Séries
1
5.5 Fonction contractante
5.6 Caractérisation des ensembles de valeurs d"adhérence
5.7 Suite à variation décroissante
6 Fonctions continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6.1 Unique antécédent
6.2 Involution dansR+
6.3 Continuité de fonction croissante
6.4 Borne supérieure glissante
6.5 Fonction réelle surjective
6.6 Continuité et convergence uniforme
6.7 Semi-Continuité
6.8 Caractérisation par les ouverts
7 Dérivabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
7.1 Croissante sur un voisinage?
7.2 Bornes d"une intégrale
7.3 Surjectivité des tangentes
7.4 Minoration de la dérivée seconde
8 Développements limités et analyse asymptotique . . . . . . . . . 12
8.1 Questions courtes
8.2 Convergence simple de la série de Taylor de sinus
8.3 Racines imbriquées
8.4 Développement asymptotique des solutions d"une equation
8.5 Un calcul de limite
8.6 Arccosinus
9 Arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
9.1 Questions courtes
9.2 Critère d"Euler
9.3 Somme de parties entières
10 Groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
10.1 Formule de Legendre
10.2 Sommes d"inverses
10.3 PGCD et suite de Fibonacci
10.4 Parties stables deN
10.5 Infinité des nombres premiers
11 Groupes, anneaux, corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
11.1 Questions courtes
11.2 Groupe dihedral
11.3 Groupe des fonctions affines
11.4 Sous-groupes maximaux
2
12 Polynomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
12.1 Anneaux, quotients, polynomes, ...
12.2 Division de polynomes
12.3 Nombre de solutions d"une équation
12.4 Minoration du module des racines
13 Fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
13.1 (Quasi) surjectivité des fractions rationnelles
13.2 Fraction rationnelle et longueurs d"intervalles
13.3 Calcul de série
14 Espaces vectoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
14.1 Exemples
14.2 Quelques supplémentaires
14.3 Intersections, unions, sommes
14.4 Equation de Cauchy
14.5 Endomorphismes nilpotents
14.6 Supplémentaire commun
14.7 Identité de Leibniz
14.8 Un peu de dénombrement
14.9 Pour ceux qui aiment l"algèbre
14.10Petits exos faciles
14.11Contraintes indépendantes
14.12Décomposition de l"unité
14.13Division polynomiale et projecteurs
14.14Corps et sur-corps
3
1 Théorie des ensembles
1.1 Caractérisation fonctionnelle de l"injectivité
1. Soien tEetFdes ensembles, etf:E!Fune fonction injective.
SoitGun ensemble, etg:E!Gune fonction quelconque.
Montrer qu"il existe une fonctionh:F!:Gtelle queg=hf Ef > F G g _h ...................2.Récipro quement,supp osonsque fn"est pas injective. Construire un en- sembleGet une fonctiongtelle qu"on ne puisse pas construire une telle fonctionh
1.2 Caractérisation fonctionnelle de la surjectivité
1. Soien tEetFdes ensembles, etf:E!Fune fonction surjective.
SoitGun ensemble, etg:F!Gune fonction quelconque.
Montrer qu"il existe une fonctionh:E!:Gtelle queh=gf Ef > F G h _. ........g< 2. Récipro quement,supp osonsq uefn"est pas surjective. Construire un en- sembleGet une fonctiongtelle qu"on ne puisse pas construire une telle fonctionh
1.3 Caractérisation fonctionnelle des ensembles infinis
SoitEun ensemble. Montrer queEest infini si et seulement si pour toute fonctionf:E!E, il existeAEtel queAest stable parf.
1.4 Une preuve du théorème de Cantor-Bernstein
On rappelle le théorème de Cantor-Bernstein : Théorème 1.SoientEetFdeux ensembles, etf:E!Fetg:F!Edeux injections. Alors il existeh:E!Fune bijection. Autrement dit, siEs"injecte dansFetFs"injecte dansE, alors ces deux ensembles sont equipotents. 4 Les définitions sont ici très formelles, car c"est la manière la plus rigoureuse de rédiger. On s"attachera à bien faire comprendre les définitions. Soitx2E. On définit(un(x))nla suite (éventuellement finie) deESFdéfinie par : u
0(x) =x
u
2n+1=g1(u2n)si cela a un sens
u
2n=f1(u2n1)si cela a un sens
On définit de même les suites(vn(y))npour touty2F.
On définit :
E
1:=fx2Ej(un(x))est infinieg
E
E:=fx2Ej(un(x))finit enEg
E
F:=fx2Ej(un(x))finit enFg
On fait de même pourF1;FE;FF.
1. Mon trerque (F1;FE;FF)est une partition deF, et que(E1;EE;EF)est une partition deE(dont certaines des parties sont éventuellement vides). 2.
Construire une bijection en treE1etF1.
3. Construire des bijec tionsen treEEetFEd"une part, etEFetFFd"autre part. 4. En conclure le théorème de Can tor-Bernstein.
2 Relations d"ordre, relations d"équivalence
2.1 Recouvrements d"ensemble
SoitEun ensemble. On dit que(Ui)i2Iest un recouvrement deEsi8i2 I;U iEetS iUi=E. 1. Une partition e st-elleun recouvremen t?Un recouvremen test-il u neparti- tion. Soit X un ensemble.P(X)est-il un recouvrement deX? 2. Soien t(Ui)i2Iet(Vj)j2Jdeux recouvrements. On dit que(Ui)est plus fin que(Vj)si8i2I;9j2j UiVj. Cette relation forme-t-elle une relation d"ordre? Montrer qu"il existe un recouvrement "maximal" qui soit plus fin que(Ui)et(Vj). Maximal signifie que tout recouvrement vérifiant la propriété sera plus fin que celui-ci. 3. Soit X un ensem ble,et soien tfi:Ui!Xdes fonctions. Montrer l"équiva- lence suivante : 5 (i)8i;j2I;8x2Ui\Uj;fi(x) =fj(x) (ii)
Il existe f:E!Xtelle que8i2I;8x2Ui;f(x) =fi(x)
2.2 Ensembles totalement ordonnés dénombrables
Montrer que tout ensemble dénombrable totalement ordonné est isomorphe (en tant que qu"ensemble ordonné) à un sous-ensemble deQ.
2.3 Relation d"équivalence sur les fonctions réelles
On considère l"ensemble des fonctions deRdansR. On dit quefetgsont équivalentes s"il existec >0tel que8x > c;f(x) =g(x). Montrer que cette relation est bien une relation d"équivalence.
2.4 Treillis complet
Soit(E;<)un ensemble (partiellement) ordonné. On dit queEest un treillis complet si tout sous ensemble deEpossède une borne supérieure. 1. Les ensem blessuiv antsm unisde leur relation d"ordre canonique son t-ilsdes treillis complet?[0;1];]0;1[;R;P(X)(oùXest un ensemble quelconque). 2. Soit (E;<)un treillis complet. Soitfune fonction croissante deEdansE.
Montrer quefpossède un point fixe.
Indication :On introduiraA=fx2Ejxf(x)g
3. En déduire que toute application croissan tede [0;1]dans lui-même possède un point fixe. 4. On se sert de ce résultat p ourdémon trerle théorème de Can torBernstein. SoientEetFdeux ensembles,fetgdes injections deEdansFet deF dansE. On définit :P(E)! P(E)
M7!(Eng(Fnf(M)))
Montrer quepossède un point fixeM. Construire une bijection entreM etf(M)d"une part, et entreEnMavecFnf(M)d"autre part. En déduire le théorème de Cantor Bernstein.
2.5 Fonction entre classes d"équivalence
SoientEetFdes ensembles,Rune relation d"équivalence surEetSune rela- tion d"équivalence surF. Soitfune fonction deEdansF. Donner une condition 6 nécessaire et suffisante telle qu"il existe ^ftelle que ce diagramme commute Ef > F E=Rp _^ f> F=Sq _oùpetqsont les projections canoniques.
3 Fonctions usuelles, convexité
3.1 Inégalité sur l"exponentielle
Montrer que pour toutn2Netx0, on a :
e xnX i=0x kk!(3.1)
3.2 Tangente et polynomes
Montrer que toutes les dérivées successives dex!tan(x)peuvent s"exprimer comme un polynome entan(x).
3.3 Entropie et Divergence de Kullback-Leibler
Soitp= (p1;:::;pn)un n-uplet tel que8i;0pi1etPn
i=1= 1. Ce n-uplet s"interprète comme une distribution de probabilité sur un ensemble fini. On définit l"entropie de cette distribution par :
H(p) =nX
i=1p ilog(pi)(3.2)
Mon trerque H(p)0
Énoncer l"inégalité d eJensen. En dédu ireune b ornesup érieurep ourH(p), et déterminer une distribution où elle est atteinte On a maintenant deux distributions de probabilitépetq. On définit la diver- gence de Kullback-Leibler par :
D(p;q) =nX
i=1p ilog(qi)H(p)(3.3)
Mon trerque D(p;q)est positive.
T rouverune cond itionnécessaire et suffisan tep ourque D(p;q) = 0 7
4 Equations différentielles
4.1 Equation de Bernoulli
On considère une modélisation de l"évolution d"une population. L"équation la définissant est : N
0(t) =aN(t)(1NN
max) oùa;Nmax2R+. Trouver toutes les solutions de cette équation.
4.2 Solutions des équations linéaires d"ordre quelconques.
Soienta0;:::;an2C. On considère l"équation différentielle suivante : a ny(n)+:::+a1y0+a0y= 0 On considère le polynomeP(X) =anXn+:::a1X+a0, et1;:::;nses racines (supposées distinctes). Montrer que pour tout n-uplet1;:::;n2C, la fonction t!P ieiest solution de l"équation différentielle.quotesdbs_dbs49.pdfusesText_49