[PDF] [PDF] Oeuvres de Albert Glatigny : poésies complètes - Gallica - BnF

amour,c'estvous Elle veut bien être ma femme Je suis tout étourdi dece bonheur qui m'arrive cette beauté si vite flétrie, la beauté du diable Quand il Protége- les, Printemps, dieu des bois reverdis, Qui teplaisaux Blonde Louise,ainsi vous m'enivrez Êtes-vous née aupays des merveilles, Je mourrais d ennui près 



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[PDF] La Jeune Fille et la nuit - Copees

construction en bois peint, un bâtiment de style colonial qui abritait une petite boutique et une jolie blonde à la peau mate et au regard à la fois doux et tueur qui transformer la jeune femme en une sorte de Laura Palmer azuréenne Twin Une fille un peu poseuse, à la beauté irréelle, qui ne vivait pas dans le monde,



[PDF] GRAMMAIRE VOCABULAIRE ORTHOGRAPHE CONJUGAISON

du soleil de pénétrer dans le sous-bois où serpentait un obscur petit sentier De chaque deux femmes poussèrent un cri de frayeur : beauté de cette jeune fille, qu'il redoutait de perdre sa liberté d'esprit Tristan, en quête d'Iseut la blonde pour le roi Marc, se retrouve en Irlande; un 3 brûlais de : mourais d' envie de



[PDF] Le récit autobiographique - Collège Simone Veil Pontoise

Cultiver la sensibilité à la beauté des textes poétiques et s'in- terroger sur le rapport Les deux mannequins de bois avec leur armure et leur cotte de La femme de ménage, que la mère du jeune Romain (le narrateur) a engagée alors qu'ils Si je mourais là-bas Le jeune homme avec qui parle la blonde, l' heureuse



[PDF] Oeuvres de Albert Glatigny : poésies complètes - Gallica - BnF

amour,c'estvous Elle veut bien être ma femme Je suis tout étourdi dece bonheur qui m'arrive cette beauté si vite flétrie, la beauté du diable Quand il Protége- les, Printemps, dieu des bois reverdis, Qui teplaisaux Blonde Louise,ainsi vous m'enivrez Êtes-vous née aupays des merveilles, Je mourrais d ennui près 



[PDF] Blonde geisha

J'admirais tant l'esprit de ces femmes, leur audace et leur beauté Elles avaient s'écraser sur un oreiller de bois, des larmes aussi durables que leur âme, si jamais elles mourais-je d'envie de lui demander, mais je ne le fis pas Je ne l' 



[PDF] Les fées de la famille - La Bibliothèque électronique du Québec

chevelure blonde, lisse et brillante, cette beauté toute puissante rehaussaient l' éclat du bois, perdue dans ses rêveries accoutumées Le femme d'une grande taille, vaporeuse comme les mourais, pouvant encore me figurer mon ami



[PDF] Poésies complètes - La Bibliothèque électronique du Québec

Et mon petit cercueil de ton bois frêle et blanc, Alors que se Parce qu'elle était belle et gracieuse et blonde Or, depuis je Mère dont je mourrais, plein d' éternel regret 17 Beauté des femmes, leur faiblesse et ces mains pâles Qui font 



[PDF] Lettres persanes - VousNousIls

Tu es le gardien fidèle des plus belles femmes de Perse ; je t'ai confié ce que j' avais dans Ne pense pas que ton absence m'ait fait négliger une beauté qui t' est chère qu'on me fasse descendre de l'humanité, et qu'on m'en prive, je mourrais ou quatre gardes avec des piques de bois ; un parasol en forme de dais le

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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de FranceOeuvres de Albert Glatigny : poésies complètes / notice par A. France Glatigny, Albert (1839-1873). Auteur du texte. Oeuvres de Albert Glatigny : poésies complètes / notice par A. France. 1879. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet

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OEUVRES,

DE

ALBERTGLATIGNY

Ilaététirédece"livre

25exemplairessurpapierdeHollande.

25surpapier'deChine.

parl'éditeur.

ALBERTGLATIGNY

LesVignesfolles.LesFlèchesd'or.

GillesetPasquins.

OEUVRES

'POÉSIESCOMPLÈTES

NOTICEPARA.FRANCE.

PARIS

ALPHONSELEMERRE,ÉDITEUR

27-31,PASSAGECHOISEUL,»7"JI.

MDCCCLXXIX

ALBERT.GLATIGNY

Lafortuneconduitnosaffairesmieuxque

lesontdeprésdedeuxlieuesdelong.

Prenezdoncgarde,répliquaSancho;ce

fonttourneràleurtourlameuledu.moulin.

Onvoitbien,réponditDonQuichotte,

sontdesgéants,tedis-je.» (L'IngénieuxhidalgoDonla

Manche,liv.I,chap.vm.)

'ÉTAITungrandetmaigre garçonàlonguesjambes,ter-, minéespardelongspieds.

Sesmains,malemmanchées,

étaienténormes.Sursafaceimberbeet

osseuses'épanouissaitunegrossebouche, largementfendue,hardieetaffectueuse.

Sesyeux,retroussésau-dessusdespom-

mettesrougesetsaillantes,restaientspiri- tuels,quoiquebienusés.Quandjelevis, chaitsurunecharpenterobusteetgrotesque. jamaissatisfaitsettoujoursenéveil,son grandbesoindevivre,d'aimeretdechanter, m'entendez),ilensavait,commeditBran- sanceetduromantismeselogèrentdanssa nevit,n'entenditjamaisautrechose,etce mondesublunaireneparvintjamaisquetrès vaguementsaconnaissance.Aussin'ycher- haillonssurlesroutesetquelefroid,la pointdevelours,ilbuvaitdansdescoupes bonetgrandcoeur.Aumilieudesesprodi- sortesdebellesamitiés.Il,semontratou- lationdesaproprenature,envers-lesamis mentdontilnes'apercevaitpaslui-même, etenfinenversl'admirable.femmequilui raleetquidonnaàsa.finunepureté,une cibles.Cheminfaisant,ilfitdesversjoyeux,

C'enestassez,cemesemble,pour.qu'on

rappelleenquelquespagesla.vie.deceDon.

Quichotte,delapoésieromantiquequifut

tort,peucommun,devoirdes.lis.dans.les .champsdeluzerne.

AlbertGlatignyfutnourridansquelque

.demeurerustiqueduCalvados,àl'odeurdu .cidre,souslesjambonspenduslapoutre enfumée.. d'unbravegendarmeetd'unevaillantepay- sanne*.Lasoucheétait.bonneetilfallut trirlerejeton.AlbertGlatigny,dèsqu'il transcriptiondeM.Job-Lazare,porte

MAIRIE

DEDuvingt-huitièmejourdumoisde

LILLEBONNE.juin,l'anmilhuitcentquarante-

trois,donzeheuresdumatin,actede naissanced'unenfantquinousaété choseordinaireenpaysnormand.Li,les petitsgrimaudsdu-village-vontquasiment contratsdansles-cabarets,écritpourles commej'aidit,le24janvier1871. villes,chanteaulutrin,donneuncoupde mainpourrentrerlesfoinsquand-letemps quotidien,ou,commeditGargantua,"la. manne,debonnedoctrine»quiestunifor-. danslaRenaissancedu26avril1875.)

MaislejeuneAlbertyajoutaunemiette

d'ambroisie.Agéde-quinzeanspeitte,il exploralegrenierdelamaisonpaternelle.

Lesgrenierssontenprovinceetàlacam-'

vertes.Jen'enveuxpourexemplequeJean- des-FiguesetlamalleducousinMitre."On moulus,lestableauxsanscadreetlesvieux fauteuilshorsd'usage.C'étaitlamalledu pauvreMitre*.Jean-des-Figuesl'ouvritet ytrouvadiverseschoses,tellesquegants, pantouflesetportraitsdefemme,pipeturque etlettresd'amour,quifirentdelui,pourle restedesesjours,unfouetunpoète.Albert

Glatignyfitdans.legrenierdugendarme

unedecestrouvaillesqui,commelalampe deleurapparition? merveilleused'Aladinetlamalleducousin trouva,aumilieudesvieillescaisses,un demessirePierredeRonsard,gentilhommeven- domois.Cetillustrebouquin,sortienlS60' bli,dansunsilencetroubléseulementpar lesgrignotementssourdsdesratsetlesap- quiets.LejeuneAlbertGlatignyouvritle livre.et,chosemerveilleuse!ilcompritce vieuxetfierlangage,cebeauparlerlatin, cesimagesantiques,cesfiguresdedameset dedieux,-toutecettelyreenfinquisonna. sihautsurlaFrancedesValois.Cegar-,

Qu'importecequiestécrit?Cequ'onlit

compteseul.Unmiroirnesertderienàun aveugle.J'affirmequ'iln'yavaitpasalors enFrance,danslesuniversitésetdansles

Ronsardcommelelisaitcepetitpaysan*.

Maisqu'allait-ildevenir?Unjeunecam-;

etl'histoiresainte,faitleplussouventcon- naissanceaveclacharrueetlafauxpater- dition,unebonneconduiteetpasdebien,il danslesvilles,desindustriesquitententles garsquinesontpointmanchotes.C'est,par exemple,unjolimétierqueceluidesculp- teurdemeubles.L'artrustiquedesarmoires etdesbuffetsàfleursseperd;c'estdom- mage!Maisquandonadel'espritaubout desdoigts,onpeutencoregagnersavieà tinesetdemarguerites.Est-cecelaquitenta etlavarlopeencomposantdeschansons?

Non;ilétaitd'humeurvagabondeet,s'ilse

fitclercd'huissier(ilnemanquepasd'huis- siersenNormandie),cefutuniquementpour sautertoutlejourlesruisseauxetporter parlecheminlepluslonglesassignations auxpauvresgens.Jenesaisdansquellerue depetitevillebrillaientausoleilsurlemur depierregriselespanonceauxdel'officier petitclerclefilsdugendarme;maisj'ima- ginequ'ilsoupirad'aisesoussesfavoriset seslunettesquand,unbeaumatin(cedevait ficationdesesexploits.Lepetitclercavait, commelepetitPoucet,chaussélesbottesde entrécommeapprentidansuneimprimerie. ;parla.lecturedujournaldePont-Audemer.

Remployais,l'autrejour,unbravemenui-

sierquis'est-.faitdes-connaissancesnom- tabac.Ilavaitappris,entreautreschoses, surcescornets,lajeunessedeCatherineH.

IlmedemandacommentCatherineétait.par-

Celan'étaitpassurlescornets.Quede

dePont-Audemer!AlbertGlatignytournait

àl'hommede'lettres,quandilassistaaux

unetroupedecomédiensambulants.Que de-faimenbottes.molles,desloques,dzs grimacesNonpas,certes11vitunmondede splendeursetdemagnificences.Cespaysages lanaturequ'ilvoyaitavecravissementpour lapremière.fois.Cesgrandsmotsmaldits lebaptêmede-laballeetqu'ilentradansla -deis'enfarinei^levisage, unpapillonauboutii!unifil.deieret~dexe- commebienvouspensez,deporterlefeutre

àplume,desedraperdanslacapeespagnole

Or,safacedecarême,soncorpslongcomme

unjoursanspain,sespiedsinterminables veloursetlasoie.Quandvoussaurezque, douédupluspuraccentnormand',duparler d'unbredouillementquiluifaisaitmanger

Pont-AudemeràFalaise,deFalaiseàNe-

voyaitsublime.Quevoyait-ilquinefutsu- blime?

Sonromancomiquefutcomplet.Enpleiri

hiver,habillétoutdulongdenankin,il dontilbrigualesfaveurscomme'si.ellene devaitpasrencontrer,chemin.faisant,des ville,messieurslesmembresducercleagri- coleetcommercial.Il'secroyaitDestin;il voyait'en-elleM"edel'Etoile.Lemalheur danslecoeur,sefenditlepouceetn'en-resta; pasmoinsundétestablecomédien. bulesquesdeThéodoredeBanvilleluitom-. moqueurs,pleinsdegrâcecapricieuse,de joiespirituelle,defantaisiecharmante;ce livre,qu'onlitcommeunebluetteetqu'on relitcommeunchef-d'oeuvre,finitl'initia- tioncommencéeparlevieuxRonsard..Ces arbres.bleus,cescielsroses,cegrandnombre delisetdecytisescescourtisanesspiri- tuelles,ceshommesdelettresdisloquéset souriants,cemondeabsurdeetcharmantqui cilesn'ontd'autrefonctionqued'amuser beaucouplesgensd'esprit,cemondeoù comprenaitnotreGlatigny,quivoyaitdece mêmebleuetdecemêmerosé,.maisqui nesavaitpasdireencoreetquiépelaen d'AlfreddeVigny,deCharlèsBaudelaireet deLecontedeListe.

IlachevadesedéniaiseràParis,aux

abordsdelabrasseriedesMartyrs,encom- pagniedeBaudelaire,deMonselet,deMalas- sis,deCharlesBataille.C'estalorsqu'il donnalesVignesfolles.Ilavaitdix-huitans.

CommeilavaitdevinéRonsard,ildevina

miercoupmaissonhumeurvagabonde l'emportaetilrepritsavieerrante.

Commentconterceromancomique?

commeillesentit,avectouteslesillusions faudrait,pourlefaire,uneimaginationd'une même?Marelationseraitbientristeetbien monotone.Etàquoibon?cetraitseulne

àsonamiJulesdePrémaray:•

".Jejouerailerôledusouffleur;jenepuis lorsonmefournitlecostume*.»

J'arriveviteauxheuresdegloire.Notre

parisienne.IljouaauxBouffes,danslesDeux

Aveugles,lerôledupassant.Cepassantmet

unsoudanslechapeaud'unaveugle,nedit rienetpasse.Onraconte,etjelecroissans peine,qu'unsoirGlatignyn'avaitpasun. centime.Encetteconjoncture,ilretourna sesgoussetsetditjen'airienàvous donneraujourd'hui,monbravehomme.»

Cettephrase,quiluivalutuneforteamende,

futàpeuprèstoutcequelesspectateurs etladatedujournalontdisparu.

Lyrique,dansl'OtLellod'AlfreddeVigny,le

demiettouchait*2francsparsoirée. dansjenesaisquellesous-préfecture.On jouaitAndromaque,pourlemalheurde.Ra- cine.GlatignytenaitlerôlemodestedePy-

Hermione;lecielluiaccordederavauder

enpaixlesbasdesafamille!),lePyladede parl'auteurà'Andromaqueetenajoutadeux dez,dit-il,

Oubliezvotreamaur.Ellevient,jelavois,

L'effetdecesdeuxversdeLegouvé,sou-

désautextedeRacineparleplusénorme calembour,trompacomplètementl'attente duPyladegoguenard.L'aristocratiedela futsaisiedestransportsdel'admiration-la desapplaudissements.

Ileuttoutefoissurlesplanches,noncomme

deParis,tAlcazarm'a-t-ondit,ildonnades triloqueetfaisaitdesverssurlesrimesque

Pradeldanscegenred'exercice,etsonhabi-

prit,unagrémentderythme,unesuite surdesconsonnancesassembléesauhasard, surpritlesraresconnaisseurs',amusaun instantlepublicetseranotéecommeunfait unique.Maiscèqu'il'importedenepasou- blier,c'estqueGlatignynesouffritjamais vagabonde,seserreurs,commeonditd'U- lysse.,jedoisnommerunpersonnageque sonnet.

Glatignyfutsuividanstoutesses_courses

parunecompagnequ'iladorait.Cetteamie

étaitderacedouteuseetde.minecommune,

OnnepouvaitvoirGlatigny.sansCosette,

nemanquapasd'yajouterCosettepourcom- pléterlaressemblance..Cosetteavaitdes passionsetelleycédait. foudroyante"Qu'est-cequeMonseletpen- francesetlesmauvaistraitementsqu'ilaen- durés,ilajoutetMapauvrepetite.chienne areçuuncoupdepieddansleventrequia méritentd'êtrerappelées.

Leierjanvier.1869,aprèsbiendesaven-

turesdegrandschemins,Glatigny,quise trouvait:alorsàBocagnano,enCorse,fut l'avaitprispourJudqu'oncherchaitpartout etqu'onnetrouvanullepart.Legendarme deBocagnanoétaitcommeleschiensde gardeiln'aimaitpaslesgensmalhabillés, laquelleonlitdesphrasescommecelle-ci "Nousavonsremarquécetindividu,dont sonaspectnousaparufugitif.»Maiscequi estplusincroyableettoutaussi.vrai,c'est mot"Effectivementtoutesleslumi-' neusesobservationsdelagendarmerieetfaire pensezbien,entoutehâte.

Glatignymontraencettecirconstancebeau-

coupd'esprit,unebellehumeurcharmante.

Ilsevengeainnocemmentdesongendarme

etdujugesuppléantenrelatantleursactes clamer,deprendrelachosedehaut,aupoint devuesocial,aupointdevuepolitique.Mais j'aiditqueGlatignyavaitbeaucoupd'esprit. arrestationfutd'autantplusodieusequela tomac,consumédephtisie,Glatignyavait fibre.

Voicicequ'ilécrivaitdeSanta-Lucia,en

souslenomdeJob-Lazare suisplus'maladequejamaispasdemédecin, pourcaused'éblouissementsdanslesyeux. "Votreamibientôtfeu, "A.G.')

C'estdanscetétatque,verslespremiers

joursde1870,l'enfantnormand,prodigue sonpaternelleettomba,briséetsouriant, surlabancelle,devantlefeudebranchages seoiraubancduseuil,souslamaigrevigne,- mideduprintemps,etlàrimer,songer,re- latinetlescabaretsdesgrandesroutes.Mor- tellementatteint,ilgoûtaitdesheuresde allemandes,ens'étendantsurParis,chas- tives,unejeuneorpheline,Américainede ansauparavant,avaitconnulepoète-vaga-

QuandMUeEmmaDennies'installaàBeau-

mesnil,Glatignyensortit.Noussaurons toutàl'heurelesecretdecettefuite,nous verronsquelepauvregarçonpouvaitdire commelehérosdesonennemiRacine

Sijelahaïssais,jenelafuiraispas!Il

Jenesaisriendeplustouchantquel'his-

communiquésbiengracieusementparM.Ga- rienlui-mème. (1Beaumesnil,14décembre187°' "MoncherGarien,

Nousnoussommesaperçus,Emmaetmoi,que

JeleméritesipeulMaiselleveutbiendemoi

noussommesfaitnotreconfidence.C'estende pur!Vouslacomprenez,vousquiavezunefian- entrenousdeux.Nousn'auronspasbesoinde- nevousferapasdepeine,etquevouscroyezque garçon,inutile.Trouverunefemmebonneet passeici.Jen'aiqu'Emmadanslecoeuretla ".ALBERTGlatigny.»

Beaumesnil,19décembre1870.

enparlantdevous,cherfrère,quenousnous prouvercetteimmensejoied'aimerunefemme menta-t-ellevouludemoi?Celamepasse.Je

Notrebonheurnevapassanslevôtre.Mespa-

l'aime,sivoussaviez!Etjevouslediscomme bellechosequ'unamoursainetpur!quec'est reviendrez.Vousmeferezconnaitremapetite soeurdeNice,dontEmmameparleavecsonbon quim'afaitl'aimer.Quellefemmequecette de.Beritay.Rien.deplusbravenideplus honnêteaumondequeles.sentimentsqui animentGlatigny,enfacedesmalheursde lapatrie.Seulavecunvieillard,ilsaluele bouillonned'amouretdehaine,ilestfarouche desmobilesluiinspirequelqueenthousiasme; ilse.faitsurcertainscorpsfrancsdesillu- salyre,ilestpeuple.Ilfautluisavoirgré nepointcompter-outremesuresurlâMar- seillaise. "Beaumesnil,décembre "MoncherGarien,

Que.nousconseillez-vous?Attendre,pour

nousmarier,Emmaetmoi,queParissoitlibre, auraitceladebonqu'Emmaetmoiavonsbesoin desoleiletquenouspourrions,lelendemaindu mafiancée.Ellem'aditquevoussaviezmon quecomme'unbongarçonqu'onvoittousles l'aivueautrementquemafemme.Aujourd'hui avecamoursurcebonpetitêtre "Jevousembrasse, cALBERTGLATIGNY. "P.S.Lepaysesttranquillepourquelque tinue.» cejeunehommeaustèreetdoux,,soldatet unelettrequejen'aipas,maisquejedevine, ponditadmirablement'âl'amourprofonddu poèteetdelasoeur.Qu'ellefutsageet yavaituriepagepourl'unetunepagepour quej'aisouslesyeuxn'estqu'uncridejoie, unepousséedebonnegaieté,ungrosrire endeuiletAlbertGlatignypleuraitsoncou- sinAlbertDupont,pauvreenfantmortpour lapatrie.Glatignyn'ad'yeuxquepourson

Emma.CettegracieuseParisiennesemêla,

àcequejevois,decuisinenormandeelle

voulutfairefondredu.beurredansunplat amoureuxdansl'enchantement*.Commec'est bienainsiquevontlesheuresquandon

LettreduIerjanvier.

s'aime!etcommeilestvrai.quelesplus' grandesamourssontcomposées,minutepar' duplatd'étain..

Lalettresuivanteexprimela.mêmejoie,

justement,remâchéeetsavourée

Beaumesnil,7janvier1871.

deremèdes.Emmatoitdel'eaudegoudron commeunangeetçaluifaitunbiendontelle se.ressent.» moipoursentirtoutcequ'il,yadecharmant excellentsquis'aiment,quivontmourir,at- teintsdumêmemal,etquiheureuxl;un quelesheuresd'amournesontpaslesseules quicomptentdanslavie?Qu'importeque letempsnoussoitmesuré,sil'amour.ne, nousl'estpas!Souhaitonspourchacunde nousquelesongedelavie.soit,nonpas detendresse.

Je,nereprendraipaslalettre.oùjel'ai

laisséej'ytrouveraisenchemintropdeco- toutalorsétaitpermisauxvaincus.Jem'en tiensauxchosesintimes aQuantsmachèreEmma,jevousréponds desonbonheur.Jenel'aimepascommejel'au- force'biendouceparungrandécrivainqui seschaudeseffusions,etquisentitbienpro- fondément,luiaussi,l'amour,dansle.ma- ".J'aisoupçonnétoujoursquecequ'on nommemaladieoudérangementdesfonc- tions,celamêmeestunefonction.Lama- ladieapporteavecellebien.dessentiments,quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28