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Roger Cadiergues

LA QUALITÉ DES AMBIANCES

*(Guide RefCad : nR14.a)

La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part que les "copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective», et d'autre part que les analyses

et courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration "toute reproduction intégrale, ou partielle, f

aite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite». 2

TABLE DES MATIÈRES DU GUIDE

Contenupage

1. L'éclairage et le rayonnement

1.1. Le classement des rayonnements

1.2. Les rayonnements visibles

1.4. Les caractéristiques de la vision

1.4. Les grandeurs lumineuses

1.5. Les rayonnements naturels

2. L'air et sa qualité

2.1. La composition de l'air

2.2. Le modèle de base

2.3. La pression atmosphérique

2.4. L'humidité

2.5. Les contaminants

3. L'humidité

3.1. L'importance de l'humidité

3 3 3 4 4 5 5 6 6 6 7 7 7 8 8 8

Contenupage

3.3. Les dégagements types d'humidité

3.4. Les condensations : première règle

3.5. Les condensations : deuxième règle

3.6. Les moisissures

4. La qualité thermique des ambiances

4.1. Le bilan thermique du corps humain

4.2. Le métabolisme

4.3. Les échanges thermiques humains

4.4. Le confort thermique

4.5. L'inconfort thermique

5. Les bruits (la qualité acoustique)

5.1. Les niveaux acoustiques

5.2. Le rôle des fréquences

5.3. Les décibels A

8 9 10 10 11 11 11 12 13 13 15 15 15 17

LE CADRE DE CE GUIDE

Ce guide a pour unique objet de fournir les références de base, en particulier celles relatives aux

grandeurs et unités de base. Ce guide doit être complété par les guid es spécialisés suivants :

• nR35 pour l'éclairage,

. nR14 pour la qualité de l'air, . nR81 pour l'humidité, . nR91 pour la qualité thermique des ambiances . nR92 pour la qualité acoustique. l 3

1.1. LE CLASSEMENT DES RAYONNEMENTS

CLASSONS D'ABORD LES RAYONNEMENTS

Chaque rayonnement peut être caractérisé par sa longueur d'onde, la longueur d'onde étant mesu-

rée en micron, ou micromètre [µm] (parfois en nanomètre). Les rayonnements nous concernant ici sont

classés schématiquement comme suit :

1. Le rayonnement ultraviolet, qui peut être utilisé pour la stérilisation de l'air, n'est pas pris en compte

en éclairage, sauf pour ses effets négatifs.

2. Le rayonnement visible

variables selon la longueur d'onde (voir ci-dessous).

3. Le rayonnement infra-rouge-

cation des ambiances, n'est pas - non plus - pris en compte en écl airage.

1.2. LES RAYONNEMENTS VISIBLES

LES GRANDEURS LUMINEUSES

d'onde du rayonnement sur la vision. On distingue traditionnellement deux domaines : . le domaine photopique, correspondant aux niveaux d'éclairage usuels, . et le domaine scotopique correspondant aux niveaux d'éclairage très faibles.

Tout ce qui suit se limite au domaine photopique.

GRANDEURS ÉNERGÉTIQUES ET GRANDEURS LUMINEUSES

Pour tenir compte de la variation de l'action visuelle du rayonnement l'éclairage n'utilise qu'accessoire-

ment les grandeurs énergétiques (watt et cetera), et utilise plutôt les grandeurs lumineuses. L'action

visuelle de chaque rayonnement variant selon sa longueur d'onde, les grandeurs lumineuses sont dé-

des rayon- nements en fonction de leur longueur d'onde.

L'EFFICACITÉ VISUELLE

NJ, l' VNJ

fournie - dans ce guide : . soit sous forme graphique, . soit sous forme de table.

Vous trouverez ces deux présentations à la page suivante. En fait il ne s'agit que de données de base,

qu'elle en éclairage, les conversion éventuelles entre grandeurs énergétiques et grandeurs lumineuses

étant basées sur le concept d'2.

catégorie de rayonnementlongueurs d'onde rayonnements ultraviolets (UV) rayonnements visibles rayonnements infra-rouges (IR)

0,1 à 0,38 [µm]

0,38 à 0,78 [µm]

> 0,78 [µm]

Chapitre 1

1. L'ÉCLAIRAGE

ET LE RAYONNEMENT

4

1.3. L'EFFICACITÉ VISUELLE

LA PRÉSENTATION GRAPHIQUE

L' VNJ

LA PRÉSENTATION TABULÉE

NJ), l' VNJ

donnée aux tables suivantes.

1.4. LES CARACTÉRISTIQUES DE LA VISION

DÉFINITIONS DE BASE

Le est la partie de l'espace visible par un oeil de place et orientation déterminées. Dans (sous réserve de préciser comment), et le traduction du bien-être visuel dans ce champ. Pour y parvenir l'oeil doit ajuster la convergence du cristallin (processus d'accomodation selon les stimulus (processus d'adaptation).

Il en résulte généralement une plus ou moins forte perception des détails, ce qu'on dénomme l'acuité

0,40 0,45 0,50 0,55 0,60 0,65

longueur d'onde [µm] 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 efficacité lumineuse

NJVNJ

0,480 0,485 0,490 0,495 0,500 0,505 0,510 0,515 0,520 0,525 0,530 0,535 0,540 0,545 0,550 0,555 0,560 0,565 0,570 0,575

0,00004

0,00006

0,00012

0,00022

0,0004

0,0006

0,0012

0,0022

0,0040

0,0073

0,0116

0,0168

0,023 0,030 0,038 0,048 0,060 0,074quotesdbs_dbs7.pdfusesText_5