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nous pensons qu'après les avoir lues, on avouera volontiers qu'elles ont une valeur la main quelque part qu'il alloit, aussy qu'il porta ung hapkin en sa ban- nière pour de dehors du ressort de France ains les prononciassent en l'Empire en y deffendu àtous consaulx de non donner congé aux appellans, de pacifier



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nous pensons qu'après les avoir lues, on avouera volontiers qu'elles ont une valeur la main quelque part qu'il alloit, aussy qu'il porta ung hapkin en sa ban- nière pour de dehors du ressort de France ains les prononciassent en l'Empire en y deffendu àtous consaulx de non donner congé aux appellans, de pacifier



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ÂC4D1IIE ROYALE

DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE.

COMMISSION ROYALE DHISTOIRE.

MM. Le baron DE GERLACHE, Président.

GACHARD, Secrétaire et Trésorier.

DE RAM.

Le chanoine DE SMET.

Du MORTIER.

BOR1nANS.

BORGNET.

CORPUS.. .

CHRONICOEUM FLÀNDRIAE, SUB AUSPICIIS

LEOPOLDI HUM!, .

. SERENISSIMI BELGARUM REGIS, - EDIDIT - • J.-J. DE SMET, ' CATUEDRALIS ECCLESIAE STI_B/tVONIS GANDAVI CANOMCUS-POEN., ACADEI1AE IIEGIAE

BELGII SOCIUS..

TOMUS QUARTUS.

- t I

BRUXELLIS,

EX OFFICINA TYPOGRAPHICA M. RAYEZ.

M. DCCC. LXV.

RECUEIL

DES CHRONIQUES DE FLÀNDRE PUBLIÉ SOUS 14 DIRECTION

DE LA COMMISSION ROYALE D'HISTOIRE,

PAR J. J. DE SMET, CIIANOINE-PÉNITENCIFR DE LA CAThÉDRALE DE S-BAVON A DARD, ET NENIIRE

DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGJQIJE.

TÔME iv.

BRUXELLES, M. HAYEZ, IMPRIMEUR DE LA COMMISSION ROYALE D'HISTOIRE.

Bruxelles, Cand, Leipzig, C. MUCUAB1JT.

1865.
0

PREFACE.

Si les Antiquités, de Flandre du président Wielant, qui ouvrent ce vo- lume, ne sont pas une chronique dans le sens qu'on attache à ce mot, nous pensons qu'après les avoir lues,. on avouera volontiers qu'elles ont une valeur historique de beaucoup supérieure à celle de nos annales ordi- flaires. Nous aimons à nous vanter que l'on comprend mieux aujourd'hui que dans les siècles passés la manière d'écrire l'histoire, mais cette pré- tention est-elle absolument fondée P Nos devanciers, dit-on, s'occupaient presque exclusivement de la succession des souverains et des prélats, des guerres civiles et étrangères , mais ils prenaient peu ou point à coeur de nous faire connaître ce qui constitue réellement la vie des nations et Pat- 'mosphère intellectuelle dans laquelle elles s'avancent: de la religion, des moeurs et des lois, de l'agriculture, de l'industrie et du. commerce, de l'état de la littérature et des arts; en un mot des progrès de la civilisation. Nous avons trop généralisé, nous -semble-t-il, ce blâme infligé à nos anciens historiens; plusieurs.ne le méritent pas entièrement, et l'ouvrage

TÔME 1V. a.

j n PRÉFACE. de Wielant, que nous publions aujourd'hiii pour lapremière fois, suffirait seul pour le prouver. Ce ne sont pas hi des annales décharnées où l'on se borne au simple récit des faits de guerre et de paix, mais un travail consciencieux où, tout en faisant la part de ces événements, l'on n'a rien omis de ce qui pouvait intéresser le comté de Flandre, si l'on excepte la géographie, 'peu cultivée au commencement du seizième siècle, et la sta- tistique, dont le nom même était inconnu i cette époque. L'auteur jouit pendant de longues années de la confiance de ses priIces et se vit élever aux premières. dignités de la magistrature, sans rien perdre dans l'estime de ses concitoyens. il écrivait sous la minorité de Charles- Q uint, 'quand nos archives et nos bibliothèques n'avaient rien souffert du vandalisme des prétendus réformés; ne peut-on pas en conclure, bien qu'il ne discute pas, qu'il mérite d'en être cru et que ses Antiquités de Flandre sont un monument historique réellement hors ligne?

L'ouvrage est divisé en deux parties.

Le début de la première n'est pas heureux et ne pouvait pas l'être dans un temps où hi linguistique et l'ethnographie étaieut encore si éloignées d'obtenir une place parmi les sciences. De hi vient que l'auteur ne nous donne que des notions vagues et incomplètes sur la éondition primitive, les coùtumes et le langage de la Flandre. Il est plus exact quand il nous retrace les commencements du christianisme dans le pays,, et de 'même quand il nous fait connaître les forestiers etjes comtes qui l'ont successi- vement gouverné. Zélé pour la grandeur de son souverain, il examine, les droits, qu'avait le jeune Charles d'Autriche, en qualité de comte de Flandre, sur les royaumes de Fi'ance, d'Angleterre et de Jérusalem, sur l'empiré de Con- stantinople et sur plusieurs autres domaines considérables. Wielant croit que les prétentions de l'archiduc à cet égard sont justes et fondées, et i s'efforce de le prouver au moyen de recherches assez curieuses. Il explique de même, mais avec moins d'exactitude, les titres divers de son prince. Viennent ensuite sa généalogie et le dénombrement de tous les enfants, tant s

PRÉFACE. F111

naturels que légitimes, des comtes et comtesses de 'Flandre; ce qui a pro- bablement donié à Olivier de Wree la première idée de son grand ouvrage intitulé : Genealogia cornilum Flandriae. On sait que le savant Brugeois possédait un manuscrit des Antiquités de Flandre et qu'il en a plus d'une fois profité pour ses travaux; niais il ne s'occupe pas, comme Wielant, des débats que la succession au comté de Flandre a quelquefois soulevés. La Flandre impériale et la Flandre allodiale attirent ensuite l'attention de l'écrivain, et il nous apprend de: quelle manière ces beaux domaines ont été successivement attachés à l'héritage de nos comtes. '.Nous avons publié dans l'introduction du premier volùme de ce recueil', mais d'après d'autres manuscrits, les chapitres remarquables dans lesquels le docte président nous décrit le comté de Flandre tel qu'il était formé de son temps, le cérémonial à observer dans la prestation d'hommage que le comte devait au roi de France et à l'Empereur, comme à sa joyeuse entrée dans son pays. Les amis des études historiques ont apprécié toute l'im- portance de ces passages, et mieux encore ceux où l'auteur nous 'parle des lois de Flandre, des chambres de comptes et des cours de justice Mais nous pensons qu'ils attacheront beaucoup plus de prix aux renseignements qu'il multiplie sur le grand conseil de Malines et sur les vicissitudes que lui firent éprouver les insurrections fréquentes de nos grandes villes. Blaiichi sous la robe du conseiller et du président, Wielant se trouve là sur son tèrrain et s'y complaît. Personne à coup sur ne pouvait mieux que lui traiter ces matières. La seconde partie de l'ouvrage n'a été écrite qu'assez longtemps après l'autre, ce qui fait qu'elle manque n beaucoup de manuscrits. Elle est plus proprement historique. Wielant y parle d'abord des états de Flandre et en premier lieu du clergé; il indique les diocèses qui étendent leur juridiction dans le comté et énumère les abbayes et les couvents que les princes y ont fondés pour civiliser leur pays. De là il passe à la noblesse,

Page xxxix.

Quelques chapitres sont placés ici dans un .ordre différent.

PRÉFACE.

aux cours féodales, d'nt ressortissaient les maisons nobles, et aux éharges ou offices héréditaires; renseignements curieux qu'il serait difficile de trouver aussi complets ailleurs. L'auteur développe davantage l'institution du tiers état et nous donne successivement les renseignements les plus exacts sur les trois chfs-villes et le Franc-de-Bruges, connus, comme chacun sait, sous le nom Quatre Membres de Flandre; il expose les priviléges dont ils ont été pourvus, et traite ensuite avec le même ordre de la position des villes et châtellenies subalternes. La question importante des monnaies est traitée à son tour avec autant de précision que d'exactitude. Wielant finit son travail par un récit étendu des émeutes et des insur- rections qui ont trop fréquemment ensanglanté la Flandre, ainsi que des guerres qu'elle a dâ soutenir contre l'Empereur et les rois de France et d'Angleterre. IL s'arrête encore aux luttes, souvent heureuses, dans les- quelles les comtes de Flandre furent engagés contre le duc de Brabant, les comtes de Hainaut ou d'autres princes belges. Quelque incomplète que soit cette analyse des Antiquités de Flandre, elle est suffisante, nous paraît-il, pour justifier ce que nous avons dit en commençant de sa haute importance: c'est bien réellement une mine d'or pour l'histoire de Flandre. Si quelquefois le savoir du consciencieux ma- gistrat lajsse à désirer; les notes nombreuses de cette édition, qui appar- tiennent la plupart à feu M. Émile Gachet, y suppléent amplement. L'auteur paraît n'avoir eu aucun souci de la beauté littéraire de son oeuvre; et. comment pouvait-il songer à la pureté et à l'élégance du style en écrivant une langue étrangère, qui dans son pays même commençait à peine à se former? Quand la phraséologie était obscure., nous avons cru pouvoir intervenir, mais nous n'avons rien osé changer aux incorrections et aux inégalités d'orthographe de l'historien. Quoiqu'il existe un grand nombre de manuscrits des Antiquités de Flandre, on n'en avait imprimé jusqu'à ce jour que quelques fragments,

PRÉFACE. y

quànd la Société d'Émulation de la Flandre occidentale en publia tout récém- ment, et avec 1une sorte de luxe, un abrégé assez bien fait. Quelle cause peut avoir retardé si longtemps la publication de l'ouvrage entierP Nous croyons pouvoir l'attribuer à la multiplicité même des copies longtemps éparses en différentes bibliothèques, plus étendues les unes que les autres et hérissées d'un grand nombre de variantes qui prouvent que Wiélant a remanié son ouvrage plus d'une fois et à différentes époques. Aujoud'hui que la Bibliothèque royale est parvenue à réunir un nombre considérable de manuscrits', la principale de ces difficultés a disparu, et nous avons pu ébtenir un texte assez complet, qui .sera sans doute accueilli favorable- ment par tous ceux qui attachent du prix aux études historiques. La chronique française qui succède en ce volume aux Antiquités de Flandre n'a pas l'ampleur de l'ouvrage capital du jurisconsulte gantois et suit une tout autre marche; mais elle n'en est pas moins un travail d'un haut intérêt.. La guerre de Philippe le Bel contre Gui de Dampierre et contre les communes de Flandre, qu'elle nous expose dans un récit animé, est sans contredit l'époque la plus brillante et la plus dramatique de l'his- toire flamande. L'écrivain anonyme qui nous •en retrace• les événements n'a point puisé à d'autres sources: il nous paraît évident qu'il a été con- temporain, sinon témoin, des faits qu'il raconte. Il est vrai qu'il appartient à la France, ou à la Flandre gallicante et au parti des Leliaerts, et qu'il est . malheureusement assez loin de cette impartialité qui est un premiér devoirpour tout historien qui se respecte. Ilais l'histoire comme la justice doit tenir à l'axiome : Audiatur et altera pars, et c'est à la critique qu'il faut réserver la tâche de faire voir laquelle de deux versions contraires est conforme à la vérité. Ainsi, dans le but d'atténuer la honte que fit rejaillir sur les armes françaises la défaite de Courtrai, qu'il appelle une mésaven- ture, il parle des piéges coûverts de rameaux et d'herbages que les Fla- mands auraient creusés dans les champs de Groeninge, mais on réfute On en a malheureusement changé les numéros pendant l'impression de ce volume. 4. VI

PRÉFACE.

aisément cette fable en remarquant que le travail qu'auraient occasionné ces prétendues embûches n'aurait pu se faire à l'insu de la grnison fran- çaise, qui occupait la citadelle de Courtrai, et de plus, que Iarmée de Phi- lippe le Bel avait déjà traversé le champ de bataille. On trouve dans cette chronique plusieurs dôcuments diplomatiques, inédits encore et assez importants, s'ils étaient bien authentiques. Le pre- mier et le plus considérable ne nous paraît pas entièrement à l'abri de tout soupçon de fausseté, ou du moins d'interpolation. La charte qu'il est censé reproduire est éminemment favorable aux prétentions de Philippe le Bel dans sa querelle avec Gui de Dampierre. Comment le gouvernement du roi ne lui a-t-il pas donné la plus grande publicité P Elle paraît toutefôis aussi inconnue aux annalistes français qu'aux nôtres, et le P. Daniel, qui cite fréquemment le Trésor des Chartes, n'en fait aucune mention. Nous n'en trouvons aucune trace dans les Layettes du Trésor des Chartes que M. Al. Teulet a publiées; en 1863, par ordre de Napoléon III t• Nous ne pouvons pas dire autant de bien du travail qu'a fait Surquet, ditOcalus, sur les guerres de l'archiduc Maximilien en Belgique. Ce n'est qu'une relation assez mal écrite et visiblement partiale, mais elle a cepen- dant du prix pour les événements de la Flandre gallicante, qui se sont passés sous les yeux de l'auteur. Il est probable que l'historien Pontus Huterus, qui a exposé cette guerre sous le jour le plus faux,. a eu con- naissance de l'ouvrage de Surquet et d'autres semblables. S'il avait connu les annalistes contemporains qui ont écrit en flamand, il aurait à coup sûr beaucoup modifié son langage. . . Notre volume se termine par .une chronique rimée en flamand qui a déjà été imprimée, il y a un quart de siècle, à Tubingue, mais qui est trop importante et trop rare en Belgique pour être omise dans notre Recueil Il n'a paru dccc recueil qu'un seul volume qui s'arrête à l'an 123, mais l'acte en ques-

tion, qu'on dit être reconnu et approuvé par le comte Gui, etc., est attribué à Jeanne de

Constantinople.

Il en circulait beaucoup de copies.

il

PRÉFACE. VII

des Chroniques de Flandre. Nous avons pu la débarrasser d'une masse de. longues citations dont l'éditeur allemand a cru devoir l'affubler, parce qu'elles sont empruntées aux chroniques insérées dans notre premier vo- lume ôu ù d'autres ouvrages très-répandus parmi nous.

RECUEIL

DES

ÀNTIQUITFS. DE FLÀNI)RE,

/ PAR

LE PRESIDEINT PH. WIELANT,

- • IÀPRiS DIVERS MANUSCRITS DE LÀ BIBLIOTHÈQUE DE BOURGOGNE. 7l 0 PhilippeWielant, chevalier, seigneur. de Landeghem, d'Ayshove et dEverbeek, naquit à Gand en 1439., d'une famille ancienne et déjà connue dans la magistrature comme dans les conseils desprinces. Après avoir fait d'excellentes études à l'université de Louvain,où le grade de licencié en droit civil lui fut conféré en 1464, il s'appliqua longtemps encore à la jurisprudence et à l'histoire; mais son mérite iie pouvait manquer de le faire connaître, et Charles le Téméraire le nomma un des premiers conseillers du grand conseil de Malines, qu'il venait d'éta- blir en 1473. La mort du prince ayant renversé cette institution, Wie- lant passa au conseil de Flandre et en obtint biéntôt la présidence, qu'il résigna toutefois, quand l'archiduc Philippe le Beau reprit l'oeuvre de son aïeul, en 1504, pour revenir au grand conseil de Malines, qu'il présida pendant plus de quatre ans dans l'absence de Jean Peeters, pré- sident titulaire. En 1476, Marie de Bourgogne l'avait créé maître des requêtes. Wielant mourut à Malines, le 2 mars 1520 (n. st.), et fut enseveli dans la chapelle de Sainte-11arguerite, fondée par sa famille dans l'église Saint-Jacques, à Gand. II avait un fils, nommé Philippe, comme son père, mais qui ne lui survécut que jusqu'à la fin de l'année suivante. ConseilIer et maître des requêtes au grand conseil de Malines, par résignation de son père, Wielant le jeune est probablement l'auteur dequotesdbs_dbs5.pdfusesText_9