[PDF] Beethoven für Elise - Ludwig van Beethoven
[PDF] BEETHOVEN Ludwig van - Les Amis d`Arthur Oldham - Anciens Et Réunions
[PDF] Beethoven Project - François - France
[PDF] Beethoven spielen nach 2 Stunden
[PDF] Beethoven symphonie n°7.mus - Piano
[PDF] Beethoven, Ah Perfido - Traduction
[PDF] Beethoven, Haydn - Opéra Orchestre National Montpellier - Automatisation
[PDF] Beethoven, joie et bonne humeur puissance trois - Automatisation
[PDF] Beethoven`s Boogie
[PDF] Beetle Denim décapotable 2016 - Anciens Et Réunions
[PDF] Beetle édition FenderMD 2013
[PDF] Beetle Express
[PDF] Beetle GSR : une fantaisie avec turbo
[PDF] BeetLED et ORBIS
[PDF] BEF 2009 - RUE Doc - Académie de Rouen - Recherche Internet
LeMondeJob: WMQ3005--0001-0 WAS LMQ3005-1 Op.: XX Rev.: 29-05-97 T.: 11:27 S.: 111,06-Cmp.:29,12, Base : LMQPAG 34Fap:99 N
o :0521 Lcp: 196 CMYK
CINQUANTE-TROISIÈME ANNÉE ± N
o
16279 ± 7 FFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIVENDREDI 30 MAI 1997
Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 14 KRD ;Espagne, 220 PTA ; Grande-Bretagne, 1£ ; Grèce,400 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 15 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.
International........ 2
France........... 5
Société........... 10
Carnet........... 12
Régions......... 13
Horizons......... 14
Entreprises........ 18
Finances/marchés .. 20Aujourd'hui....... 22
Jeux............... 25
Météorologie..... 25
Culture............. 26
Communication.. 29
Abonnements..... 30
Radio-Télévision.. 30
Kiosque.......... 31
M. Jospin souligne la " confusion » à droite
bDans un entretien au " Monde », le premier secrétaire du PS dénonce " l'attelage baroque »
Séguin-Madelin
bIl estime que la dynamique du premier tour devrait s'ampli®er bLa majorité sortante tente de se ressaisir autour de Philippe Séguin
L'iode 129
de La Hague a
LES REJETS radioactifs du
centre de retraitement des combustibles nucléaires de La
Hague (Manche) ont diminué glo-
balement depuis 1986 mais la quan- tité de l'un d'entre eux, l'iode 129, a été multipliée par 11,8 après le dé- marrage de deux nouvelles unités.
Une étude commandée par
Greenpeace con®rme cette pollu-
tion maritime déjà constatée par certains services of®ciels. Le labo- ratoire indépendant de la Crii-Rad montre que la dilution de l'iode 129 dans l'eau et sa reconcentration dans les poissons, crustacés et vé- gétaux sont sous-estimées. L'iode
129 n'est pas pris en compte dans
les autorisations de rejets accor- dées à l'usine de la Cogema. Lire page 24bLe chef de ®le du PS explique son projet de gouvernementp. 5 bLes inquiétudes des marchés boursiersp. 6 bLa droite lance toutes ses forces dans la bataillep. 8 et 9 bPoints de vue et chroniquesp.16, 17, 30 et 32 bLionel Jospin et ses ®dèlesp. 14
La greffe écolo sur l'arbre socialiste
RAVALEMENT de façade ou re-
nouvellement programmatique ?
Coup d'image ou coup de jeune ?
Lionel Jospin n'omet en tout cas
jamais de faire référence au concept de " développement du- rable », comme si le socialiste qu'il est, orphelin du " changer la vie » révolutionnaire et rimbal- dien, avait trouvé là un nouveauparadigme à offrir à l'espérance de l'humanité. Concrètement, le
PS place l'environnement parmi
les cinq priorités de son pro- gramme et ses candidats ne manquent pas de l'évoquer comme un des moteurs du chan- gement.
La politique est faite de sym-
boles. Si le verdict des urnes étaitfavorable à la gauche, dimanche 1 er juin, il faudrait s'attendre à ce que les deux premières mesures signalétiques prises par le nou- veau gouvernement concernent justement deux sujets éminem- ment écologiques : l'abandon du projet de canal à grand gabarit
Rhin-Rhône et l'arrêt du surgéné-
rateur Superphénix de Creys-Mal-ville. François Mitterrand, immé- diatement après son élection de
1981, n'avait-il pas envoyé deux si-
gnaux du même type en arrêtant la construction de la centrale nu- cléaire de Plogoff et l'extension du camp militaire du Larzac ?
Sur le plan électoral, la greffe
écolo sur l'arbre socialiste a in-
contestablement porté ses fruits.
Et les deux parties peuvent à juste
titre s'en féliciter. A l'heure du bi- lan, cela permet aux Verts d'échapper à un score global rela- tivement médiocre et au tropisme de la dispersion groupusculaire.
Pour la première fois, ils sont pré-
sents au second tour dans une vingtaine de circonscriptions et en position de l'emporter dans nombre d'entre elles. Ils touchent là les dividendes du compromis historique passé avec le PS, une stratégie qui repose sur le pari que leur entrée dans le jeu institu- tionnel leur permettra de peser plus fort dans la société.
De son côté, le parti socialiste a
toute raison de ne pas regretter son union de raison avec les amis de Dominique Voynet. Les scores des candidats communs incarnés par des Verts sont, en général, nettement supérieurs au total des voix du PS, des Verts et de Géné- ration écologie du scrutin de 1993.
Jean-Paul Besset
Lire la suite page 15
Barclays aide les riches à supporter leur triste condition
AVEC SA NOUVELLE publicité, visible sur
les bus parisiens depuis mardi 27 mai, la banque britannique Barclays jongle avec la fracture sociale. En pleine semaine électorale et alors que le sujet, polémique, de la ré- forme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), voulue par le président de la Répu- blique, est toujours en suspens, Barclays dif- fuse, sur un ton corrosif, des messages publi- citaires vantant ses capacités d'expertise dans " l'optimisation de la gestion du patri- moine ». Thème de la campagne : " SOS ISF », ou " La dif®culté d'être riche ».
Le visage d'un quadragénaire cravaté
laisse échapper une larme en noir et blanc. A la radio (BFM, Radio Classique et Europe1), une voix égrène un message à tonalité hu- manitaire : " Chaque année, en France, dans l'indifférence générale, ils sont des centaines à payer l'ISF. C'est pourquoi, à la Barclays, nous avons décidé de nous mobiliser en mettant dès aujourd'hui à la disposition des personnes tou- chées, la ligne SOS ISF ». Af®ches, spots radio et annonces de presse concluent par le nu- méro vert mis à disposition par Barclays, àcomposer d'urgence pour qui veut être sau- vé. Ce ton provocateur n'effraie pas les équipes de l'établissement ®nancier. " Notre direction générale assume ce positionnement, explique Marie-Françoise Laget-Martinez, directrice de la communication et du mar- keting de Barclays France.Avec ces cam- pagnes percutantes, on est plus ef®cace avec moins d'investissement. »Au risque de cho- quer les revenus modestes.
Avec un budget publicitaire voisin de
3,5 millions de francs, Barclays veut attirer
les assujettis à l'ISF (125 000 personnes), et aussi les 4 à 5 millions de personnes suscep- tibles, un jour, de le devenir
Cette campagne, conçue par l'agence Euro
RSCG Grégoire, Blachère, Huard et Roussel
(Havas Advertising) fait suite à celles, déjà polémiques, conçues par les agences Austra- lie (1992-1993) et Opéra (1993-1996). On y a vu une femme dont le maquillage dégouli- nait, des enfants qui fabriquaient des avions avec des billets de 500 francs ou encore un banquier ± concurrent ±, exploser après avoir avalé, avec avidité, l'argent de ses clients.Barclays et la publicité, c'est une histoire qui se construit, avec constance, aux limites de la provocation. En 1992, la publicité fut utilisée pour faire connaître la banque via son produit d'appel (le compte-chèques ré- munéré). Elle tentait d'attirer une clientèle fortunée en se présentant comme "la banque qui vous rend le plus d'argent sur votre argent », et a convaincu 40 000 nouveaux clients en trois ans. Aujourd'hui, 99 % des
Français connaissent Barclays, perçue
comme une entreprise dynamique, inno- vante et élitiste. Seul l'indicateur intitulé " envie de devenir client »plafonne. Il est vrai qu'il faut en avoir vraiment envie, ou les moyens. 50 000 francs sont nécessaires à l'ouverture d'un compte.
Anticipant les réactions à sa nouvelle cam-
pagne sur les malheureux contributeurs de l'ISF, l'état-major de la banque a diffusé dans ses agences un argumentaire pour répondre
à ceux " qui ne liront pas le message au
deuxième degré ».
Florence Amalou
LE MONDE DES LIVRES
aLa résurrection du " Che »quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32