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Le château des tentations

Deborah SIMMONS

Cet ouvrage a été publié en langue anglaise sous le titre : Cet ouvrage a été publié en langue anglaise sous le titre :

TEMPTING KATE

Traduction française de

LOUIS DE PIERREFEU

HARLEQUIN®

est une marque déposée du Groupe Harlequin et Les Historiques est une marque déposée d'Harlequin S.A. © 1997, Deborah Siegenthal. © 1998, Traduction française : Harlequin S.A.

83-85, boulevard Vincent-Auriol, 75013 PARIS Tél. : 01 42 1663 63

Service Lectrices Tél. : 01 45 82 47 47

ISBN 2-280-16236-9 ISSN 1159-5981

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D'emblée, le marquis de Wroth est fasciné par le dynamisme et l'intelligence de Kate, l'héroïne du roman. Il est plus représentative des "dames" de l'époque Régence! Les femmes bien nées, en effet, après avoir été confiées aux soins d'une gouvernante qui leur donnait des rudiments d'instruction, n'avaient trop souvent d'autre fonction que d'orner les salons mondains, colporter les commérages et attendre les assiduités des messieurs. Les "créatures fragiles" se retrouvaient également chez la petite bourgeoisie en plein essor dans les faubourgs des villes, et même à la campagne. Comme l'explique avec humour un contemporain, "les épouses et filles des riches agriculteurs, au lieu de s'intéresser à l'administration d'une laiterie, apprennent à danser, à parler français et à jouer du clavecin". En outre, le seul exercice physique conseillé aux "dames" était le bal. Marcher était fort mal vu et le poète Wordsworth écrivit même une ballade destinée à consoler une jeune fille qui s'était vu reprocher de faire de longues promenades à pied dans la campagne! Heureusement, la passivité ambiante n'empêcha pas certaines femmes comme Jane Austen, Maria Edgeworth ou Hannah More, de prendre part à des activités philanthropiques ou intellectuelles. 1. Le marquis de Wroth donna une pièce d'argent au postillon et mit pied à terre. Il n'était pas encore arrivé à son hôtel particulier, mais il avait besoin de marcher, de se détendre. En dépit de l'heure tardive, les rues étaient encore éclairées et des voitures allaient et venaient, chargées de gens du monde qui se rendaient à des réceptions ou en revenaient. La saison venait de commencer et les bals succédaient aux bals, tous plus brillants les uns que les autres. Etait-ce de l'ennui? En avait-il assez de cette vie légère et facile ? Ashford Ryland Wescott, quatrième marquis de Wroth, venait de passer une heure en excellente compagnie et, malgré cela, jamais le temps ne lui avait paru aussi long ! Malheureusement, l'exercice ne réussit pas à chasser l'étrange insatisfaction qui le tourmentait. Trente-deux ans. A peine ou déjà? C'était son anniversaire aujourd'hui, mais il n'avait même pas envie de faire la fête. C'était à n'y rien comprendre ! Pourtant, le destin n'avait pas été avare avec lui. Il avait quinze ans à peine lorsqu'il avait hérité de son depuis lors, il avait volé de succès en succès. Pouvoir, argent, honneurs... Que pouvait-il demander de plus à la vie? Au début, il s'était dit que, pour mettre du sel dans son existence, il aurait besoin d'une nouvelle passion, d'un défi à relever. A la Chambre des Lords, il avait acquis une grande influence, mais en travaillant dans les coulisses, sans jamais occuper le devant de la scène. florissantes qu'il pouvait se reposer presque totalement sur ses régisseurs et sur ses employés. Certes, il lui restait la chasse à courre, la boxe, les courses et le jeu... Des divertissements auxquels il aimait encore s'adonner, mais qui ne provoquaient plus en lui les mêmes frissons qu'autrefois. Le malaise persistant, il avait envisagé sérieusement de s'établir et de fonder une famille. Passé trente ans, un homme devait songer à assurer sa succession. Oui, mais, pour cela, il lui fallait trouver une épouse convenable. S'ils l'avaient entendu, ses amis se seraient gaussés de lui, car sa richesse et son titre en faisaient l'un des partis les plus convoités de Londres. En dépit de sa mère de famille de la haute aristocratie qui ne rêvait de l'avoir pour gendre. Pourtant, il se gardait bien de les encourager. Il avait eu de nombreuses liaisons, certes, charme et sa force physique avaient un grand pouvoir qui ne se souciaient guère de leur réputation. Des dames dont, invariablement, il avait fini par se lasser, en dépit de leurs efforts pour le retenir. Il n'avait donc jamais songé à se marier... jusqu'à ces derniers temps. Le nom de l'heureuse élue était Charlotte et elle avait apporté une bouffée d'air frais dans les salons de la capitale. Belle, pure et intelligente, avec ce charme pétillant et insolent de la jeunesse. C'était la fille d'un évêque anglican. Grayson avait été séduit par son ingénuité. Mais, hélas pour lui, il s'était très vite rendu compte que Charlotte aimait un autre homme. Le comte de Wycliffe. Un fat qui, à l'instar du Beau Brummel, n'avait pour seule ambition que de devenir l'arbiter elegantiarum de la bonne société londonienne. Néanmoins, il n'avait rien fait pour entraver leur union. Au contraire. Charlotte avait épousé Wycliffe et bien que Grayson pensât que c'était un affreux gâchis, il était obligé d'admettre qu'il y avait quelque chose de spécial entre eux. A l'évocation de leur bonheur, il eut un pincement au Que diable, il n'était pas jaloux de Wycliffe, tout de même ! Non, c'était seulement leur complicité qu'il leur enviait. Il ne croyait pas à l'amour et encore moins au coup de foudre, mais Wycliffe et Charlotte avaient l'un pour sentiments rares, sinon exceptionnels, dans les mariages mondains.

Wroth ralentit le pas.

C'était cela qu'il recherchait, mais où pourrait-il le trouver?

Toutes les femmes de Londres étaient des

écervelées. Elles n'avaient rien dans la tête, à part leur toilette et les frivolités de l'existence. La noblesse de province? Il lui reprochait son étroitesse d'esprit et ses produisait avaient les joues rouges et respiraient la santé, mais elles n'avaient aucun charme et étaient aussi ennuyeuses qu'un sermon de carême. Charlotte avait été une exception, un rayon de soleil dans un ciel perpétuellement gris. Il avait manqué sa chance et, maintenant, il se demandait s'il n'était pas condamné soit à rester célibataire, soit à épouser l'une des créatures égoïstes et artificielles qui papillonnaient autour de lui. Une alternative qui ne convenait guère à son esprit entier et intransigeant. Il était presque arrivé à son hôtel particulier. Toutes les fenêtres étaient éteintes. Dans l'après-midi, ses serviteurs l'avaient convié à une petite fête impromptue pour célébrer son anniversaire et, en guise de remerciement, il leur avait donné quartier libre pour la soirée. Il allait donc devoir se coucher sans l'aide de son valet de chambre, mais cela ne l'inquiétait guère. Au contraire. Il trouva même un certain plaisir au calme et à la solitude qui l'accueillirent. Le hall et le salon étaient plongés dans l'obscurité, mais il connaissait assez bien les lieux pour pouvoir se mouvoir sans se heurter aux meubles. D'un geste machinal, il retira ses gants et les posa sur un élégant petit guéridon de bois de rose. Le marquis de Wroth avait la réputation d'être un homme redoutable, et pas seulement en paroles. Il s'était battu en duel et avait rossé plusieurs fois des manants qui l'importunaient. Depuis lors aucun malandrin, aucun tire-gousset n'aurait osé s'attaquer à lui. Avec une telle réputation, bien sûr, il n'était pas du genre à baisser sa garde et, lorsqu'il entra dans son bureau, il eut conscience d'une menace diffuse. La sensation d'une présence. Il s'arrêta un bref instant sur le seuil de la porte puis, d'un pas nonchalant, se dirigea vers le cabinet de bois d'ébène dans lequel il rangeait son pistolet. Son sixième sens ne l'avait pas trompé. Une silhouette avait jailli de l'embrasure de la fenêtre. Le visage couvert de suie de son adversaire et son allure malingre auraient sans doute fait rire Grayson, si le pistolet qu'il braquait sur lui n'avait pas été que trop réel. S'introduire chez le marquis de Wroth ! S'il n'était pas fou, ce jeune homme devait être follement téméraire. Malgré lui, Grayson se sentit intrigué. Il haussa un sourcil dédaigneux et toisa l'insolent avec mépris. bourse, mon garçon? s'enquit-il d'une voix condescendante. Sa question sembla déconcerter son assaillant. A peine un adolescent ! Il avait des vêtements trop grands pour lui et portait sur la tête un couvre-chef luisant de crasse. rageur. Je suis seulement venu vous demander des comptes pour les actes odieux que vous avez commis ! Des actes odieux ? Grayson oublia momentanément le pistolet et la main, ferme, mais étrangement menue, qui braquait l'arme dans sa direction. façon dont j'ai combattu le décret qui... l'interrompit-il sèchement. C'est de votre moralité que je suis venu vous parler ou, plutôt, de votre immoralité ! Son immoralité ? Grayson allait de surprise en surprise. Il fronça les sourcils et examina de plus près son adversaire. En dépit de sa tenue débraillée, il se tenait droit et les pieds légèrement écartés. Son bras ne tremblait pas, mais il y avait quelque chose de bizarre dans son attitude. leçons et encore moins ceux qui prétendent en donner? Il n'avait pas élevé la voix, mais la menace voilée que contenaient ses paroles aurait suffi à décourager un coupeur de bourse chevronné. L'adolescent resta aussi impassible qu'un bloc de glace. séduite et qui attend un enfant de vous. Cette fois-ci, Grayson ne s'y trompa pas. Ce n'était ni le ton, ni l'accent d'une petite gouape des quartiers populaires de l'East-End. Qui diable était-il et qui pouvait les gens de votre sorte? l'adolescent avec fureur. Vous l'avez trouvée assez à votre goût quand il s'est agi de ruiner sa réputation ! Grayson continua de le toiser avec dédain. Son adversaire avait le rouge au front. Etait-ce de la rage ou de l'embarras? Curieux petit bonhomme, se dit-il en admirant malgré lui la façon héroïque dont il lui tenait tête. Une admiration qui ne lui faisait pas perdre de vue la gueule noire du pistolet. Elle était toujours là, braquée sur sa poitrine. souviens pas avoir compté parmi mes maîtresses une essayé de se protéger en racontant... Dans le feu de sa réplique, l'adolescent eut le tort de faire un pas en avant. C'était le moment que Grayson attendait. Il bondit comme un tigre et, le saisissant aux jambes, l'entraîna au sol avec lui. Le pistolet ! Il réussit à le lui arracher, mais le jeune voyou se débattait avec une telle fureur que l'arme lui échappa et roula hors de portée de sa main. Il fallait d'abord qu'il maîtrise ce sauvageon, avant de songer à la récupérer. Des coups de pied, des coups de poing, des coups de tête... Jamais il n'avait eu affaire à un pareil forcené ! Pour l'immobiliser, il lui fallut l'empoigner à bras-le- corps et l'écraser avec toute sa masse. Ce fut à cet instant que Grayson commença à entrevoir la vérité. Surpris, il baissa les yeux et considéra le visage en dessous de lui. Les traits étaient déformés par la rage et la peur, mais, sous la couche de suie, il devina un teint satiné, des joues pleines, de longs cils noirs et des yeux d'un bleu très profond qui brillaient comme deux améthystes.

Que diable?

Sa main glissa sous la veste de l'adolescent et ses doigts rencontrèrent des rondeurs qui chassèrent ses derniers doutes.

Une femme !

Il en fut tellement stupéfait qu'il desserra brièvement son étreinte. La fille en profita aussitôt. Elle le mordit au bras, jusqu'au sang. Sous l'effet de la douleur, il jura et lâcha prise. Ensuite, les événements se déroulèrent si vite qu'il n'en garda qu'un souvenir confus. Il la vit saisir la crosse du pistolet. Il se jeta sur elle, mais trop tard. Le coup était parti. Une brûlure fulgurante lui traversa l'épaule. Mû par son instinct de conservation, il se redressa et se dirigea en titubant vers le cabinet d'ébène pour y prendre son pistolet. Ce serait trop stupide de mourir ainsi ! Il ne fallait pas qu'il laisse à cette folle le temps de recharger son arme. Au prix d'un effort surhumain, il réussit à ouvrir le tiroir. Mais, quand il se retourna, il se rendit compte qu'il aurait pu se dispenser d'un tel effort. La forcenée avait laissé échapper son arme et le regardait avec des yeux remplis d'effroi. grimaça un sourire ironique. moustique? murmura-t-il avant de s'effondrer à ses pieds. Kate Courtland regarda fixement le corps inanimé du marquis de Wroth. Elle avait voulu lui faire peur, mais, encore moins de le tuer. Fuir? Non, elle n'avait pas le droit de le laisser ainsi. Les jambes tremblantes, elle s'agenouilla à côté de lui et vit, avec épouvante, la tache rouge qui s'élargissait sur sa veste. Et s'il perdait tout son sang? S'il venait àquotesdbs_dbs19.pdfusesText_25