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N° 3922
______ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUATORZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l"Assemblée nationale le 5 juillet 2016RAPPORT
FAITAU NOM DE LA COMMISSION D"ENQUÊTE
(1) relative aux moyens mis en oeuvre par l"État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 M. GEORGES FENECH
Président
M. SÉBASTIEN PIETRASANTA
Rapporteur
Députés
(1) La composition de cette commission d"enquête figure au verso de la présente page. La commission d"enquête relative aux moyens mis en oeuvre par l"État pour lutter contre leterrorisme est composée de : M. Georges Fenech, président ; M. Sébastien Pietrasanta,
rapporteur ; MM. Jacques Cresta, Meyer Habib, Guillaume Larrivé, Mme Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidents ; M. Christophe Cavard, Mme Françoise Dumas, MM. Olivier Falorni, Serge Grouard, secrétaires ; MM. Pierre Aylagas, David Comet, Jean-Jacques Cottel, Marc Dolez, Mme Marianne Dubois, MM. Philippe Goujon, Henri Guaino, François Lamy, Jean-Luc Laurent, Michel Lefait, Pierre Lellouche, Mme Lucette Lousteau, MM. Olivier Marleix, Jean-René Marsac, Alain Marsaud, Pascal Popelin, Mmes Maina Sage, Julie Sommaruga, MM. Patrice Verchère, Jean-Michel Villaumé. - 3 -SOMMAIRE
___ Pages AVANT-PROPOS DE M. GEORGES FENECH, PRÉSIDENT DE LACOMMISSION D"ENQUÊTE
..................................................................................... 11INTRODUCTION ........................................................................................................... 27
PREMIÈRE PARTIE - EN 2015 : DES ATTENTATS D"UNEAMPLEUR INÉDITE
..................................................................................................... 31
I. LA CHRONOLOGIE DES ATTAQUES DES 7, 8 ET 9 JANVIER 2015 .............. 32 A. L"ATTAQUE DE CHARLIE HEBDO LE 7 JANVIER 2015................................. 321. De l"attaque de Charlie Hebdo à la disparition des frères Kouachi ....................... 32
2. L"organisation de l"enquête et de la traque le 7 janvier après 12h00 ..................... 34
B. LE MEURTRE COMMIS PAR AMEDY COULIBALY ET LA FUITE DESFRÈRES KOUACHI ................................................................................................ 37
C. L"ATTAQUE À L"HYPERCACHER ET L"ASSAUT DES FORCESD"INTERVENTION SPÉCIALISÉE ....................................................................... 39
II. LA CHRONOLOGIE DES ATTAQUES DU 13 NOVEMBRE 2015 ...................... 42 A. LES ATTENTATS PERPÉTRÉS AU STADE DE FRANCE .............................. 43 B. LES FUSILLADES SUR LES TERRASSES DES BARS ET DES RESTAURANTS PARISIENS ET L"EXPLOSION AU COMPTOIRVOLTAIRE ................................................................................................................ 46
C. LA TUERIE DE MASSE AU BATACLAN ET LA PREMIÈRE RIPOSTE DES FORCES DE SÉCURITÉ (21H40-22H00) ................................................. 51 D. LA PRISE D"OTAGES AU BATACLAN APRÈS 22H00 .................................... 531. L"organisation des premiers secours ....................................................................... 53
2. L"arrivée des forces d"intervention spécialisée ....................................................... 56
E. L"ENQUÊTE JUDICIAIRE ....................................................................................... 61
1. Les premières heures............................................................................................... 61
2. Samedi 14 novembre............................................................................................... 63
3. Dimanche 15 novembre .......................................................................................... 65
- 4 -4. Lundi 16 novembre ................................................................................................. 65
5. Mardi 17 novembre ................................................................................................. 67
6. Mercredi 18 novembre ............................................................................................ 67
DEUXIÈME PARTIE - LA RÉPONSE DE L"ÉTAT APRÈS UNATTENTAT TERRORISTE
........................................................................................ 69 I. L"ACTION DES FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE ....................................... 70 A. DES UNITÉS D"INTERVENTION SPÉCIALISÉE EFFICACES ....................... 701. L"adaptation permanente des forces d"intervention à la menace terroriste ............ 70
2. Des interventions efficaces ..................................................................................... 75
B. LA NÉCESSAIRE ÉVOLUTION DE LA RIPOSTE ARMÉE .............................. 781. Les nouvelles missions des unités élémentaires et intermédiaires de la police et
de la gendarmerie nationales .................................................................................. 78
2. Le nouveau schéma national d"intervention des forces de sécurité : une réponse
pragmatique à la menace actuelle .......................................................................... 85
3. Quel rôle pour la presse dans le contexte d"une attaque terroriste ? ....................... 88
II. LA PRISE EN CHARGE ET L"ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES ETDE LEURS FAMILLES ................................................................................................ 91
A. LES PREMIERS SECOURS ET LA PRISE EN CHARGE HOSPITALIÈRE . 911. Une situation de guerre en plein Paris .................................................................... 92
a. Des réactions rapides malgré la simultanéité des attaques ..................................... 92
b. Des prises en charge rendues difficiles par un contexte sécuritaire incertain ......... 94c. Une répartition des victimes sans saturation des capacités hospitalières ................ 98
2. Une adaptation continue à la menace ...................................................................... 100
a. Une coordination des intervenants à consolider .................................................... 100
b. Mieux appliquer les préceptes de la médecine de guerre....................................... 103
B. L"ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES ET DE LEURS FAMILLES ............ 1051. L"accompagnement pendant la crise : la cellule interministérielle d"aide aux
victimes .................................................................................................................. 106
a. Un nouvel outil de centralisation de l"information ................................................ 106
b. Une procédure d"identification des victimes redéfinie .......................................... 108
c. Un centre dédié à l"accueil des familles ................................................................ 111
2. Le suivi dans la durée : le comité interministériel de suivi des victimes ................ 112
a. Un outil consacré à la prise en charge de long terme............................................. 112
b. Un plan concret en faveur des victimes ................................................................ 113
- 5 - III. LA MOBILISATION DE L"AUTORITÉ JUDICIAIRE ET DES SERVICESD"ENQUÊTE .................................................................................................................. 118
A. AU SEIN DU PARQUET DE PARIS, UNE CELLULE DÉDIÉE À LA CONDUITE DES ENQUÊTES PORTANT SUR DES ATTENTATSTERRORISTES ....................................................................................................... 118
1. La mission et les compétences de la cellule de crise de la section antiterroriste .... 119
2. L"organisation de la cellule de crise de la section antiterroriste ............................. 120
3. La cellule de crise : un outil opérant ....................................................................... 121
B. LA MOBILISATION DES SERVICES DE POLICE JUDICIAIRE ..................... 1231. La DCPJ et la DRPJ de Paris : deux directions structurées pour assurer la
conduite d"une enquête portant sur des faits à caractère terroriste ........................ 124
a. La DCPJ .............................................................................................................. 124
b. La DRPJ de Paris ................................................................................................. 131
2. Le recours aux instruments de coopération internationale dans le cadre de
l"enquête ouverte à la suite des attentats du 13 novembre 2015 ............................ 133
TROISIÈME PARTIE - LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTFACE À UN DÉFI MAJEUR
...................................................................................... 137 I. LA FRANCE EXPOSÉE À UNE MENACE SANS PRÉCÉDENT ......................... 137 A. L"ANALYSE DE LA MENACE PESANT SUR LA FRANCE .............................. 1381. Les filières bien structurées de Daech .................................................................... 138
2. Les menaces provenant d"individus isolés et d"Al-Qaïda....................................... 139
3. Les menaces pesant sur les intérêts et ressortissants français à l"étranger ............. 140
4. Le Bataclan faisait-il l"objet de menaces concrètes ? ............................................. 141
B. DES PROJETS D"ATTAQUES DÉJOUÉS PAR LES SERVICESFRANÇAIS ............................................................................................................... 143
C. DES TERRORISTES NATIONAUX QUI SE SONT JOUÉS DES SURVEILLANCES MISES EN PLACE ................................................................ 1451. La surveillance des frères Kouachi, interrompue pour n"avoir pas produit de
résultats suffisamment rapides ............................................................................... 145
2. La libération sans aucune information ni surveillance d"Amedy Coulibaly,
pourtant condamné pour avoir projeté l"évasion d"un terroriste ............................ 147
3. Le départ en Syrie (et le retour) de Samy Amimour, pourtant placé sous
contrôle judiciaire, et d"Ismaël Omar Mostefaï ..................................................... 148
D. DES TERRORISTES ÉTRANGERS QUI SE SONT JOUÉS DES FRONTIÈRES ÉTATIQUES ET ONT PROFITÉ DES CARENCES DE LA LUTTE EUROPÉENNE CONTRE LE TERRORISME ...................................... 1491. Les attentats du 13 novembre 2015 : un projet conçu et organisé depuis
l"étranger ................................................................................................................ 150
2. Abdelhamid Abaaoud, l"angle mort de la lutte antiterroriste européenne .............. 151
- 6 - II. LA MUTATION INACHEVÉE DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT ............ 153 A. L"ÉMERGENCE TROP RÉCENTE D"UNE VÉRITABLE POLITIQUE PUBLIQUE DU RENSEIGNEMENT .................................................................... 1531. Une communauté du renseignement identifiée ....................................................... 153
2. Une politique publique enfin assumée .................................................................... 156
B. UNE RÉORGANISATION DES SERVICES ENCORE INCOMPLÈTE ........... 1571. Le renseignement intérieur en reconstruction ......................................................... 157
2. La coexistence de trois services de renseignement de proximité sous la tutelle
du ministre de l"Intérieur ........................................................................................ 159
a. Côté police nationale ............................................................................................ 159
b. Côté gendarmerie nationale .................................................................................. 159
c. La survivance de la singularité parisienne ............................................................ 160
3. Vers une organisation plus autonome et efficace : la création d"une direction
générale du renseignement territorial ..................................................................... 161
4. Le renseignement pénitentiaire enfin dans la communauté du renseignement ....... 163
C. DES MOYENS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES SERVICES ....................... 1661. De nouveaux outils techniques ............................................................................... 167
2. Des moyens humains en hausse .............................................................................. 169
3. Un recrutement qui doit toujours être diversifié ..................................................... 171
III. FAIRE ÉMERGER UNE VÉRITABLE ACTION ANTITERRORISTECONCERTÉE AU SEIN DE L"ÉTAT ......................................................................... 173
A. CRÉER UNE INFORMATION CENTRALISÉE, COMPLÈTE ET FIABLESUR LA MENACE TERRORISTE ........................................................................ 174
1. Des fichiers cloisonnés ........................................................................................... 174
a. Les divers fichiers utilisés par les services ............................................................ 174
b. Le fichier des personnes recherchées (FPR) ......................................................... 176
2. La multiplication des cellules de coordination inter-agences ................................. 177
3. Le FSPRT : un embryon de base de données commune ? ...................................... 180
4. Vers une base de données ambitieuse en matière antiterroriste .............................. 183
B. CRÉER UNE AGENCE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LETERRORISME ......................................................................................................... 186
1. La coordination actuelle de la lutte antiterroriste au sein du ministère de
l"Intérieur ................................................................................................................ 186
2. La nécessité de créer une agence interministérielle chargée de la lutte
antiterroriste à l"image du NCTC américain .......................................................... 189
3. Renforcer les prérogatives du coordonnateur national du renseignement .............. 192
- 7 - QUATRIÈME PARTIE - UNE RÉPONSE PÉNALE ADAPTÉE À LAMENACE TERRORISTE
............................................................................................ 195 I. UN CONTENTIEUX LIÉ AUX AFFAIRES DE TERRORISME ISLAMISTE ENNETTE PROGRESSION ............................................................................................. 195
II. LES PEINES : UN ARSENAL RÉPRESSIF TRÈS COMPLET ............................ 198 III. L"EXÉCUTION DES PEINES : UN RÉGIME PARTIELLEMENTDÉROGATOIRE AU DROIT COMMUN ................................................................... 207
IV. LA PROCÉDURE : DES RÈGLES PARTICULIÈRES ADAPTÉES AUXNÉCESSITÉS DE LA RÉPRESSION ....................................................................... 211
A. LA COMPÉTENCE DES JURIDICTIONS ............................................................ 211
B. LES OUTILS D"INVESTIGATION ......................................................................... 217
C. LES RÈGLES DE PRESCRIPTION DE L"ACTION PUBLIQUE ET DESPEINES ..................................................................................................................... 220
V. LE CONTRÔLE JUDICIAIRE DES MIS EN EXAMEN POUR TERRORISME : DES PROGRÈS À ACCOMPLIR ................................................ 221 VI. LA PRISE EN CHARGE, EN PRISON, DES PERSONNES LIÉES ÀL"ISLAM RADICAL ...................................................................................................... 224
A. UNE SENSIBILISATION CROISSANTE DES PERSONNELS PÉNITENTIAIRES À LA PROBLÉMATIQUE DE LA RADICALISATION ...... 224 B. LA CRÉATION D"UNITÉS DÉDIÉES AUX PERSONNES RADICALISÉES .. 226 CINQUIÈME PARTIE - LA PROTECTION ET LA SÉCURISATIONquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1