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ÉTUDES LITTÉRAIRES

SOPHOCLE

Œdipe Roi

PAR

GEORGES HOFFMANN

PRESSES U

NI V E R S IT AIRES D E FRANCE Retrouver ce titre sur Numilog.com

ÉTUDES LITTÉRAIRES

Collection

dirigée par

Jean-Pierre

de Beaumarchais

Daniel Couty

et

Yves Chevrel

ISBN

2 13 042951 3

ISSN

0764-1621

Dépôt légal

- 1 édition : 1990, mars

Presses Universitaires de France, 1990

108,
boulevard Saint-Germain, 75006 Paris Retrouver ce titre sur Numilog.com

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RÉFÉRENCES

1 / Toutes les citations sont suivies d"une double référence chiffrée; la première indique les vers du texte grec, la seconde la page de l"édition Folio.

Nous renvoyons

à l"édition d"A. Dain pour l"établissement du texte et de P. Mazon pour la traduction, Paris, Les Belles-

Lettres, 1958.

La traduction de Mazon a été reprise dans la collection " Fo- lio », Sophocle, Tragédies, Paris, Gallimard, 1973, où elle est pré- cédée d"une importante préface de P. Vidal-Naquet, Œdipe à Athènes.

Dans les notes l"indication

Mazon tantôt renvoie aux intro-

ductions de l"édition de Sophocle aux Belles-Lettres, en trois tomes, tantôt donne le texte de la traduction de l"édition des

Belles-Lettres, qu"il a

paru nécessaire de modifier.

L"avertissement

de " Folio », p. 39-40, explique les conven- tions typographiques pour différencier dans la traduction parties chantées et parties parlées.

Pour faciliter le repérage

dans l"action dramatique, nous donnons ici le découpage de la tragédie dans la pagination de l"édition Folio : type="BWD"

197-202

Parodos

202-204

1

épisode 204-213

1 stasimon 213-215 2

épisode 215-227

avec 1 kommos 220-221 2 stasimon 227-228 3e

épisode 228-239

avec hyporchème 235-236 3 e stasimon 239-240 exodos

241-250

avec

2 kommos 243-245

2 / Toutes les citations d"Aristote sont empruntées à La Poé- tique, texte, traduction, notes par R. Dupont-Roc et J. Lallot,

Paris,

Editions du Seuil, 1980. Je renvoie à l"introduction, p. 28, pour la transcription du grec en caractères latins et pour l"emploi de la référence allégée de ses deux premiers chiffres. Je tiens à m"acquitter ici de ma dette envers les deux auteurs grâce à qui le public français dispose d"une édition enfin utilisable de La Poé- tique sans laquelle mon travail sur Œdipe Roi eût été différent. 3 / Sauf indication contraire, les notes infrapaginales ren- voient aux ouvrages cités dans la Bibliographie. Retrouver ce titre sur Numilog.com

Œdipe Roi

et nous I

Je crains que l" ne soit un genre en

soi et qu"il n"y en ait pas d"autre espèce. »

Schiller à Gœthe, Iéna,

2 octobre 1797.

Tout est dit,

et l"on vient trop tard, depuis plus de deux mille quatre cents ans qu"il y a des hommes qui voient ou lisent l" Roi de Sophocle. Comment ne pas s"inter- roger sur la nouveauté ou la vanité de l"étude d"un texte mille fois commenté? Si l"histoire d"Œdipe hante toujours l"imaginaire de notre temps, elle le doit plus au lieu commun psychanalytique qu"à Sophocle. Le tragique grec demeure une référence lointaine mais il a été dépos- sédé. L"entreprise ici tentée ne se fixe qu"un objectif : res- tituer à Sophocle la possession de son œuvre, lui rendre

Œdipe

qui lui appartient comme Hamlet à Shakespeare ou Dom Juan à Molière. Comment? Par un retour à l"œuvre qui est de trois manières possible et nécessaire.

D"abord

un retour au grec; ce travail s"adresse à des lec- teurs qui, pour la plupart, n"ont pas la possibilité de lire le texte grec de la tragédie, et l"helléniste, ici, ne revendique aucune supériorité de spécialiste; il constate la multiplicité des traductions, leurs considérables différences qui sont l"œuvre du temps mais aussi des choix esthétiques. Toute traduction instaure un premier écart qui peut en appeler 1.

" Nous ne disposons que des œuvres et il n"existe pas d"absolu du sens. Du moins ce mot même d" "œuvre" doit-il nous servir

de garde-fou, car l"œuvre est précisément ce qu"il ne faut pas briser, ce en dehors de quoi nous n"avons pas à chercher un sens », P. Vidal-

Naquet, Œdipe à

Athènes, Folio, p. 35. Retrouver ce titre sur Numilog.com beaucoup d"autres. Revenir au grec c"est donc demeurer en contact avec ce que vingt-quatre siècles n"ont en rien altéré, alors que toute traduction porte en elle les signes de son imperfection naturelle et de sa disparition prochaine.

C"est aussi

la condition première d"un retour à la littérature.

Etude littéraire

: farouchement, systématiquement, exclu- sivement littéraire. La littérature

à laquelle Œdipe Roi

appartient de plein droit et totalement a été sans scrupule dépouillée.

Conrad Stein rappelle " le fait, paradoxal à

première vue, que Freud ne se soit pas engagé dans une

étude

du texte de Sophocle » Il n"y a là nul paradoxe;

Sophocle

n"est cité que pour mémoire, pour oubli. Or c"est chez lui que le mythe d"Œdipe est pour la première fois perceptible.

Mais il n"est ni un psychanalyste viennois, ni

un anthropologue parisien et si le mythe lui fournit, nous le verrons avec Aristote, une histoire (muthos), le propre de la tragédie comme forme littéraire moderne est d"être le contraire d"une histoire et d"un mythe. Freud n"avait aucune raison de s"intéresser à la forme de la tragédie de

Sophocle;

nous, qui avons toutes les raisons de la consi- dérer comme un objet spécifiquement littéraire, pouvons sans inconvénient oublier les discours des sciences humaines sur le mythe d"Œdipe. Mais l"étude littéraire est aussi étude théâtrale. Car il y a une identité irréductible du genre dramatique et trop sou- vent l"étude du texte oublie le théâtre. Or Sophocle n"est qu"un dramaturge, l"un des plus grands de tous les temps. Si bien que je serais tenté d"adhérer à la tautologie de

Ionesco

dans Notes et contre-notes : " Le théâtre ne peut

être

que théâtre. » Si pour lui le théâtre doit préserver son 2. Œdipe Roi selon Freud, préface au livre de Marie Delcourt,

Œdipe ou

la légende du conquérant, p. VIII. 3. Eugène Ionesco, Notes et contre-notes, Gallimard, coll. Idées », 1966, p. 69. Retrouver ce titre sur Numilog.com identité à tout prix, et particulièrement contre ce qu"il appelle " littérature », Œdipe Roi date d"une époque où théâtre et littérature vont naturellement ensemble, ce qui peut n"être plus aujourd"hui évident. Les Œdipe 1930, celui de Gide et La machine infernale de Cocteau illustreraient cruellement la perte du dramatisme qui triomphait chez

Sophocle et

la futilité d"une littérature ironique qui n"a du théâtre que l"apparence affectée.

Quel que

soit le souci de la relation la plus directe et la plus étroite possible avec l"oeuvre, nous ne pouvons nous débarrasser de la présence de quelques grands intercesseurs. Et pour baliser le champ de cette étude je ferai appel au témoignage contradictoire de deux témoins majeurs que tout sépare, à commencer par le temps, mais qui, ensemble, rendent possible la restitution d" Roi à son créateur.

Quant au spectacle, qui exerce la plus

grande séduction, il est totalement étranger l"art et n"a rien à voir avec la poétique. »

Aristote (50 b

16).

Aristote

est le premier témoin, le plus proche dans le temps, et cependant avec déjà un recul, celui même de l"esthétique par rapport

à l"art. L"objet presque unique de

La Poétique est la tragédie et parmi toutes les tragédies dont la réflexion d"Aristote dispose, très vite Œdipe Roi apparaît comme un véritable paradigme; ce statut de tragédie- modèle lui demeurera et on peut se demander si le théo- ricien n"est pas abusé par sa légitime admiration. En effet, loin d"être le modèle de la tragédie grecque la pièce est, par bien des aspects, singulière. Son unicité est plus remar- quable que son exemplarité; à moins qu"elle ne soit, sans paradoxe, exemplaire parce qu"unique. Aristote ne pouvait pas ne pas théoriser, même s"il est capable, comme tou- jours et quel que soit l"objet de sa réflexion, de formuler Retrouver ce titre sur Numilog.com lui-même les démentis partiels fournis par une observation scrupuleuse de la nature des phénomènes. On le voit très clairement dans son analyse d"une des six parties de la tragédie, le spectacle (opsis). Elle va avoir une influence considérable : sa dévalorisation sévère du spectacle, son insistance sur la parfaite suffisance de la partie principale

à ses

yeux, l"histoire, sont à l"origine d"une perception intellectualisée de l"art dramatique, dont notre lecture d" Roi pourrait être victime. Il faut en effet qu"indépendamment du spectacle l"his- toire soit ainsi constituée qu"en apprenant les faits qui se produisent on frissonne et on soit pris de pitié devant ce qui se passe : c"est ce qu"on ressentirait en écoutant l"histoire d"

Produire cet effet par les moyens du spectacle ne

relève guère de l"art : c"est affaire de mise en scène » (53 b

3). Aristote semble n"avoir que mépris pour " l"exé-

cution technique du spectacle » (50 b 19); et cependant le théoricien qui prétend que " la tragédie réalise sa finalité même sans concours et sans acteurs » (50 b 18) signale lui- même ce qui fait la supériorité de la tragédie sur l"épopée : Elle a tout ce qu"a l"épopée, avec en plus, et ce n"est pas un

élément négligeable, la

musique et ce qui relève du spectacle d"où naissent les plaisirs les plus vifs » (62 a 14). En somme la tragédie, y compris Œdipe Roi dont le muthos est en soi parfait, gagne à être représentée ; le théâtre est le lieu d"un accomplissement physique de l"œuvre auquel le spectateur est sensible. Il voit un spec- tacle, il entend une musique et un chant (melos) qui " estquotesdbs_dbs14.pdfusesText_20