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FONDÉE PAR FÉLIX ALCAN

LA TOPOLOGIE

ALGÉBRIQUE

des origines à Poincaré PAR

JEAN-CLAUDE PONT

Doeteur ù &ienca mGthhnah'quu

PRÉFACE DE RENÉ TATON

OUl.'nIg, rIaliH el pubiU IIt'IC ,. coneoun

du Fond. nalûmaI mil .. d. 'Il Rte1KrelN .rimlifiqua el de '4 Fon1a1ion pour l'AranMntrd de. MaUahnaliquu en Suiue

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A MES CHERS PARENTS

mpat 1ata!. - 1 r, édition : 2' trimutre 19U

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Toul droits de traduction. de reproductioD et d'lAlaplaUon réll!nb pOIlf tous pays • Toulelois je ne lardai pas il m',percevoir dans le silence apparent de ces galeries qu'il y avait un mouvement, un murmure qui n'était pas de la morl. Ces papiers, ces parche mins laissés là depuis longlemps ne demandaienl pas mieux que de revenir au jour. Ces papiers ne sont pas des papiers, mais des vies d'hommes, de provinces, de peuples. D'abord les ramilles elles fiels, blasonnés dans leur poussière, récla maient contre l'oubli. Les provinces se soulevaient, allé guant qu'à tort la centralisation avait cru les anéantir ... Si on eût voulu les écouter tous, comme disait ce fossoyeur au champ d. bataille, il n'yen aurait pas eu un de mort. Tous vivaient et parlaient, ils entouraient l'auteur d'une armée à cent langues, que faisait taire rudement la grande voix de la République .t d. l'Empire.

1[ Doucement, messieurs les morts, procédons par ordre,

s'il vous plait. •

Jules MrCIiELET,

Prétnco de 1833 do L'Hi31oire de France.

PRÉFACE

Malgré sa proximilé, le dix-neuvi.!me si.!cle malhémalique n'a pas encore élé l'objel de Ioules les recherches approfondies que sail élude nécessilerail. La variélé, la lechnicilé, le nombre el l'élendue des publicalions réalisées loul au long de ce si.!cle rebulenl en effel beaacoap d'hisloriens. Qaanl aux malhémaUciens, décollcerlés par les nolalions, le vocabulaire el l'orienlalion de celle floraison de lravaux, ils Umilenl leurs prospecUons aux grandes oeuvres où semblenl s'amorcer cerlains couranls de la malhémaliqae conlem poraine. Seules quelques excellenles mais rapides éludes de synlhèse comme les Vorlesungen über die Entwicklung der Mathematik im 19. Jahrhundert, de FeUx [(lein ou les Eléments d'histoire des mathématiques, de Nicolas Bourbaki, ainsi que d'assez nom breuses monographies porlanl sur l' oeuvre de cerlains malhémali ciens oa sur l'évolulion de branches parUcalit!res de la science apporlenl des conlribulions parlielles à une llisloire donl beaucoup d'élémenls reslenl à réunir el à analyser. Aussi faul-il savoir gré à Jean-Glaude Ponl d'avoir enlrepris le défrichage d'un domaine praliquemenl inexploré, celui des origines el des premiers dévelop pemenls de l'analysis situs, discipline qui, limitée loul d'abord à une élude des re/aUons qualilalives de l'espace, s'esl muée peu à peu, au coars du dix-neuvi.!me silcle, el à la saile de plusieurs changemenls successifs dans ses bals, dans ses mélhodes el dans son langage, en une branche véritable des malhémaliques. Gelle discipline nouvelle, en pleine expansion el en perpéluelle mulaUon, la lopologie algébrique, esl un des sec/eurs les plus vivanls elles plus féconds de la malhémalique cOlllemporaine. Deux grandes dales jalonnenl celle hisloire, celle de la naissance de l'analysis situs, en 1750, avec l'exposé, par Leonhard Euler, de son célt!bre Ihéorème sar les polyèdres (') el celle du passage -au ('l Cc théorèmo d'Euler sc trouve énoncé, 80U8 forme d'oilleura Incor recte, dons un memoire présenté le 26 novembro 1150 devant l'Académio de Berlin el publié en 1758 dons le lome IV des Novi Commenlarii Academiat ltienliarum Ptlr"poli. Sn première démonstration. malheureusement insuffisante, fut. présentée devant l'Academio de Berlin le 9 septembre 1751 et publiée à ln suite du momoire précédent.

VIII LA TOPOLOGIE ALGÉBRIQUE

langage p"ès -de l'analysis situs à la lopologie algébrique, Cil 1895, avec la publicalion, dalls le volume du celliellaire clu Journal de l'Ecole polytechnique, clu premier grancl mémoire cie Hellri

Poincaré sur l'Analysis situs (1).

Afin cie pouvoir approfondir son allalyse, J.-C. POIII a limi/é son élude à la période d'un siècle el demi qui .,épare ces deux élapes décisives cie la genèse cie la lopologie algébrique. Choix jUdicieux; il apparaU en effet que dalls celle voie Euler n'eul que des pseudo précurseurs; el, par ailleurs, la période conlemporaine ouverte par Poincaré a été l'objet d'éludes récenles de H. Hopf, J. Dieu donné, S. Lefschelz, i\1. Bollinger, elc. Il est à remarquer de plus qu'en dehors de l'apporl d'Euler qui se silue entre 1736 el 1751 el d'une brève conlribulion de Legendre (dans ses Elémens de géo mêtrie de 1794), lous les aulres malériaux recensés cl analysés par J.-C. POIII concernenl le dix-neuvième siècle, depuis la première démonslralion de nalure lopologique du Ihéorème fondamenlal de l'algèbre par Gauss (1799) jusqu'à la publicalion par Wallher von Dyel, de ses seconds. Beilrage zur Analysis silus • dans les MathemaUsche Annalen (1890). Par l'imporlance de ces documenls ainsi prospeclés, par la clarlé el la rigueur de leur inlerprétalion, celle première élude de caraclère hislorique cl'un jeune malhémalicien suisse apporte une contribution aussi riche qu'originale à noire connaissance de l'évolulion des mathémaliques au dix-neuvième siècle. Le résumé imagé. de celle pelile enfance de la topologie. el l'u/ile chronologie que donne J.-C. POIII en guise de conclusion àson élude nous dispensenl d'en siluer les grandes lignes. Quelques poinls caraclérisliques nous paraissenl cependant mériler d'élre mis en lumière. Le premier concerne le rôle rondamenlal joué dans les premières

élapes

de celle hisloire par la mise au poinl progressive de l'énoncé el de la démonslralion du " Ihéorème d'Euler ". Si Euler, avec sa perspicacilé habituelle, réussil dès l'abord à allirer l'allenlion sur un problème Iypique el à inlroduire le lhéorème élémentaire le plus célèbre de la llIéorie des polyèdres, par conlre sa conceplion lradilionnelle el reslriclive l'empêche de donner à son énoncé la précision lIécessaire el à sa démonslralion la rigueur indispensable. Plus c1'un demi-siècle plus lard, Cauchy, au débul de sa carrière, (1) Les ùifTérentes contributions de Poincaré à l'analysis silus so trouvent. commodêmenl regroupées au Lome VI de ses OEuvre3 (R. GARNIER ct J. LERAY, éd., Paris. 1953, p. 183-538). L'essentiel en est constitué par cc

grand mémoire de 1895 (dont. In première idôo remonte Ô. 1892) ct. par les cinq Compléments successifs que

Poincaré lui apporLa enLre 1899 ct 1904.

PRÉFACE IX

commettra, au sujet du théorème d'Euler, des erreurs similaires qui se répercuteront sur son oeuvre ullérieure et l'empêcheront de saisir le rôle fondamenlal cie l'analysis situs en malhémaliques, el de jeler les bases de la llIéorie moderne des fanc/ions analyliques. Quanl au Ihéorème lui-même, de remarquables Iravaux de S. Lhuilier (1813), K. von Siaudi (1847) el L. Schliifli (1850) permellronl de le placer sous des hypolMses convenables el de l'étendre aux espaces à n dimensions, toul en précisanl le concepl de polyèdre el en explicilanl les premières idées lopologiques. Mais l'hisloire évoquée ne se limile pas à celle du Ihéorème d'Euler et l'oeuvre de J. B. Lisling ouvre la voie à la naissance d'une science nouvelle que symbolise le lerme de lopologie inlroduil par lui en 1836. Dans la première moilié du dix-neuvième siècle c'esl probablemenl Gauss qui eul la vision la plus profonde du rôle de celle science, mais ses écrits sur ce sujet sont peu nombreux el c'esl de façon indirecle, par son influence sur Lisling, jHabius el d'aulres jeunes savanls, que son apporl apparaU essenliel. Mais en 1851, la " Disserlation inaugurale li de Bernhard Riemann marque un vérilable lournanl dans le développemenl de l'analysis si tus. Sans lui consacrer d'élude sys/émalique, Riemann a ras semblé d'imporlanls résullals nouveaux concernanl la lopologie :

Iransformalions lopologiques, ordre

de connexion, classificalion cles surfaces suivanl les principes de l'analysis situs, propriélés des variélés à n dimensions, elc. -el fail de celle discipline un précieux auxiliaire pour l'élude de la théorie des fonclions analy tiques. D'une imporlance capilale bien qu'inachevée, celle oeuvre fui transmise, précisée el développée par des disciples lels que

Durège,

Neumann el Belli. D'une inspiralion beaucoup plus géo mélrique, l'efforl conlemporain de .IL F. Mabius, remarquablemenl analysé par J.-C. POIII, esl égalemenl essenliel, bien que ses réper cussions aient é/é plus limilées. Viennenl ensuile les travaux, conlemporains el complémenlaires, de C. Jordan, premier auleur (rançais à réaliser une oeuvre marquante dans ce domaine, de l'Allemand Felix Klein el du Suisse L. Schlafli, puis les premières conséquences de la lhéorie des ensembles de G. Canlor, el enfin les éludes de lV. von Dyck qui vonl ouvrir la voie à Henri Poincaré.

Dès ses premiers grands

Iravaux, ce dernier ressenl l'impérieux

besoin de disposer d'une mélhode qui " ferail connaUre les relalions qualilalives de l'espace à plus de trois dimensions li, d'une exlension cie l'analysis situs à ces espaces (') el, pour fonder celle discipline

(1) • Quant à moi, touLes les voies diverses où je m'élnis engagé successivement me conduisirent.

à l'Analysis SitllS. J'avais besoin des données x LA TOPOLOGIE ALGÉBRIQUE nouvelle, il écrira bien/ôl sa série de mémoires sur l'analysis situs, poinl de déparl de la lopologie aluébrique moderne.

C'esl à siluer

les grandes élapes, les Liunes direclrices el les délours de celle hisloire passionnante que Jean-Claude Ponl a consacré ccl ouvrage qui élend considérablement cl renouvelle en partie nos connaissances sur cc sujet. On ne peul que féliciter ce jeune malhématicien, élève du urand spéciaLisle de la 10poloUie aluébrique que fui le reurellé Heinz Hopf, de s'êlre consacré avec mélhode el passion à celle élude, ct d'apparier ainsi une contri bution de valeur à l'hisloire de celle mathémalique du dix-neuvième siècle, si proche de nous dans le temps ct déjà si lointaine par son langage, ses conceptions el son sens incerlain de la rigueur. Je souhaite que ce jeune chercheur ailla possibililé de poursuivre son efforl si fruc/ueux en éludianll'hisloire d'une aulre urande conquête de la mathématique de celle époque, la création des uéomé/ries non euclidiennes.

René TATON.

de celle science pour poursuivre mes éludes sur Ics courbes définies por des équations ditTérentielles

ct pour les étendre aux équations diJTérentiellcs d'ordre supérieur

cl, en particulier, il celles du problème dos trois corps. J'cn avais besoin pour l'étude des fonctions non urulormcs de deux vnriables. J'cn avais besoin pour l'élude des périodes des intégrales multiples

et pour l'application de cette élude au dével0p'pement de la tonction perturbatrice. Enfin, j'entrevoyais dans

l'Analysis stllJ8 un moyen d'aborder un problème important de la théorie des groupes, la recherche des groupes discrels ou

dos groupes finis conlenus dans un groupe continu donné. (Analyse des Ira vaux scientifiques de Henri POINCARÉ, rédigée en 1901, publiée en 1921 dans les Acta Malhemalica et cilée d'après le 1. VI des OEuvres, p. 183).

Avant-propos

Dans les pages qui suivent, l'auteur se propose de décrire la naissance et la petite enfance de la topologie algébrique, cette province des mathématiques à qui la science du nombre et de l'espace doit tant. On trouvera dans l'avant-propos des consi dérations élémentaires sur la topologie, accompagnées de quelques précisions sur la nature, les limites et la réalisation de cette histoire. Intuitivement, une transformation topologique d'une figure est une transformation qui se fait sans déchirure ni recouvre ment. Ainsi, gonfler une chambre à air c'est la déformer topolo giquement, au moins dans la période qui précède l'éclatement.

De même lorsqu'on tire

sur un fil élastique, quelle que soit d'ailleurs sa forme finale. Deux figures, images l'une de l'autre par une telle transformation, sont homéomorphes ou topologi quement équivalentes. Aussi a-t-on pu dire, non sans humour, qu'un topologiste est un mathématicien qui ne sait pas distinguer une bouée de sauvetage d'une tasse de café. En libérant notre définition de son aspect intuitif, on obtient ceci : une transformation topologique, ou homéomorphie, est une bijection continue dans les deux sens. Quant à la topologie, elle est cette partie des mathématiques qui traite des propriétés des figures se conservant par des transformations topologiques.

Ainsi, le fait

d'être close pour une ligne est une propriété topolo gique, ce qui n'est pas le cas de sa longueur. Un problème fonda mental de la topologie consiste alors à déterminer si deux figures sont homéomorphes ou non, c'est-à-dire à répertorier et à dénom brer les classes induites par l'homéomorphisme. Pour les besoins de notre histoire, on doit préciser quelque peu cc mot " figure» qui apparaît dans la définition. Bien qu'on ne le trouve nulle part écrit, les figures étudiées par les mathé maticiens de la période qui nous occupe sont toujours supposées triangulables, c'est-à-dire qu'on peut les recouvrir par un nombre

2 LA TOPOWGIE ALGÉBRIQUE

fini ou infini dénombrable de segments, de triangles, de tétra èdres, etc. Ces figures se prêtent donc par nature Il une sition polyédrale, qui Il son tour est representable par schema, dont l'étude combinatoire permet d'analyser, au pOint de vue topologique, la figure qui le définit. Cette attitude est assez restrictive pour éliminer les ensembles dont l'étude topologique entraîne des difficultés ensemblistes, tout en étant suffisamment large pour englober presque toutes les figures intéressantes. Le propre de la topologie combinat?irequotesdbs_dbs28.pdfusesText_34