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Confession d'un enfant du siècle (1836), en lien avec sa liaison avec G. Sand (1833-35).

La pièce = genre du proverbe Ù illustration de l'adage du titre. Perdican et Camille sont deux jeunes gens

promis l'un à l'autre depuis leur enfance. Alors que le premier est de retour au foyer après ses études de

médecine au début de la pièce, il est accueilli triomphalement par tous - sauf Camille sa cousine, qui a elle-

même passé plusieurs années au couvent. Là-bas, les confessions des nonnes lui ont appris à se méfier des

hommes et de l'amour. Elle projette ainsi de se refuser à l'abandon des sentiments, ce dont elle fait part à

Perdican à l'acte II, scène 5. Une dispute éclate, où chacun expose sa conception des relations humaines :

Perdican célèbre les amours charnelles, demande à Camille de lui faire confiance et de prendre le risque de

s'exposer aux turpitudes terrestres ; Camille se montre inflexible et prend la décision de se retirer du monde en

retournant au couvent. Elle envoie ainsi une lettre à une camarade, que Perdican intercepte. Dans ce papier,

elle déplore, non sans orgueil, le mal qu'elle prétend avoir fait à son cousin en le rejetant. Piqué dans sa fierté,

Perdican décide de jouer un tour à Camille pour lui prouver que sa décision ne le touche pas : il la convie à un

paysanne qui ne lui est pas indifférente, et qui le regarde elle-même avec des yeux doux. Là, sachant que

Camille observe la scène, il s'emploie à faire à Rosette une déclaration enflammée, trompant autant les

Problématique : En quoi cette scène constitue-t-elle à la fois une démarche de travestissement et de révélation ?

I. La mise en scène de Perdican

a) La conscience d'un public cachĠ

sa déclaration à Rosette, à travers une mise en scène proprement théâtrale - cf. didascalie " à haute

conseillant sa comédienne : jeu et de positionnement - Redoublement dans ses paroles de ce que la scène montre, et commentaires de la situation :

" Tu ne veux pas te faire religieuse ; te ǀoilă jeune et belle dans les bras d'un jeune homme » ;

" tout docteur que je suis et toute paysanne que tu es » (+ suite de la réplique) Ù explication

Ö En outre, il espère faire impression sur Camille, littéralement parlant, en insistant sur la

visuelle : anaphores de " regarde » (4 fois) dans sa deuxième réplique, ainsi que celle de la

Î Idée d'immortaliser la scğne, comme sur une toile, afin que ce qui se passe permette à

Camille de prendre définitivement la mesure du détachement de Perdican vis-à-ǀis d'elle. b) Une déclaration pervertie

¾ Le sujet de la scène que jouent Perdican et (malgré elle) Rosette est clair : il est annoncé sans fard par

" nous reparaissons », " tes bras enlacés dans les miens »

- Plus loin, série de questions (rhétoriques ? peut-être simplement traduisent-elles le trouble

de Perdican - ĠnoncĠes sur un ton empreint de lyrisme, elle n'appellent pas de rĠponse de la

part de Rosette ͗ elles s'enchaŠnent sur un rythme fiĠǀreudž et ne donnent pas le temps ă la

jeune femme, déboussolée, de réagir) :

Î qui semblent faire en creux le portrait de Camille : " on n'a pas flĠtri ta jeunesse ? » ; " on n'a

autre personne, que le spectateur reconnaît en Camille, est affublée de ces tares et

Î qui renvoient ă la discussion houleuse de l'acte II, scğne 5 entre Perdican et Camille :

l'allusion audž ͨ pâles statues fabriquées par les nonnes » est ainsi une référence directe à

cette dispute (Camille est elle-mġme assimilĠe ă l'une de ces statues). c) Une cérémonie d'adieu ă Camille

Rosette apparaît comme un pis-aller, une figure de réconfort dérisoire (cf. l'apostrophe " ô Rosette,

suivre ͗ l'abandon de la bague dans la fontaine.

Ö Dimension métaphorique du tableau que Perdican commente - cf. l'Ġǀolution du reflet du couple

- D'abord idĠal, il est troublĠ par la bague jetĠe dans l'eau = présence de Camille dans l'esprit

- Il finit par reparaŠtre, car le jet de la bague dans l'eau с le choidž de noyer le souǀenir de

Camille : Perdican se déleste douloureusement de cet attachement (cf. les " grands cercles Î Après ce geste, plus aucun obstacle ne se trouve entre Perdican et Rosette pour vivre un bonheur à deux : Camille fait alors partie du passé Ù le jeune homme en parle de manière

Ö Geste symbolique qui se fait par Ġtapes, scandĠes par le retour de l'injonction " Regarde ! » Ù

idĠe d'un cérémonial

Î Cf. dimension solennelle donnée au moment à travers la manière dont Perdican le

troublée, marqué par les connecteurs de temps : " patience » / " déjà » / " encore une

minute » => " regarde ! » = épiphanie.

II. La sincérité du désir de renouveau

¾ Si Perdican renonce ici ă sa cousine, il n'est pas pour autant dĠpourǀu d'espoir ni d'aspiration au

Rosette trouble néanmoins réellement Perdican ; surtout, elle représente pour lui l'incarnation d'une

Ö Cf. le paternalisme du jeune homme ă l'Ġgard de la paysanne : il l'appelle ͨ chère enfant »,

Ö Cette condescendance est nourrie par la diffĠrence de classe sociale et d'Ġducation entre les

deux personnages, soulignée par Perdican (" tout docteur que je suis et toute paysanne que tu es »), mais aussi par le comportement de Rosette, qui participe plus ou moins inconsciemment à

son jeu ͗ elle l'appelle ͨ monsieur le docteur » (formule qui dénote l'ingĠnuitĠ de la jeune femme,

vouvoiements déférents et troublés.

est avant tout émerveillé devant la virginité morale de la jeune femme : cf. l'antithğse qui

=> paradoxalement, cette ignorance est perçue comme un point positif, car elle met en évidence

le bon sens et la pureté de Rosette, suggérés par la simplicitĠ et l'unitĠ de ce contrepoint : " mais

s'abandonner ă ses passions, de pomper la sğǀe de la ǀie sans retenue, au contraire de sa

b) Une cĠlĠbration de l'amour terrestre

celle qui existe entre le penchant de Camille pour l'amour cĠleste, et le sien propre pour l'amour

celui de Camille :

Ö Celle-ci est associĠe ă la frustration et ă la mort de l'ąme - cf. champs lexicaux de la décrépitude

Ö De son côté, Rosette apparaît comme un principe de vie réparateur qui permet à la Nature de

roule en perles sur les feuilles séchées que le soleil ranime » Ù image romantique qui établit une

analogie entre le cadre et le sentiment de Perdican : elle associe en effet le sentiment amoureux à

je t'aime »

Î La dĠclaration de Perdican rĠsonne comme un hymne ă la nature et ă l'amour terrestre (cf.

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