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Malgré les recherches réalisées au

cours des quatre dernières décen- nies, il n'existe pas à l'heure actuelle de méthode validée de dépistage du cancer du poumon. A titre individuel, les fumeurs et ex-fumeurs peuvent faire réaliser régulièrement des radiographies pulmonaires. Mais l'intérêt de cette démarche n'est pas démontré.

Le dépistage du cancer du poumon

constitue l'un de ces problèmes mé- dicaux que les oncologues et les cher- cheurs ne parviennent pas à résoudre.

Depuis plus de quarante ans, les études

se succèdent mais ne conduisent pas à des résultats suffisamment significatifs pour identifier une méthode à la fois simple à réaliser et d'un coût acceptable qui permette d'identifier de façon pré- coce des lésions cancéreuses au niveau des poumons. Cela explique qu'aucun dépistage ne soit à l'heure actuelle pro- posée de façon systématique par les mé- decins, comme c'est le cas par exemple pour le cancer du sein ou de l'utérus.

Les difficultés rencontrées tiennent

d'une part à la maladie elle-même. Le cancer du poumon est pendant long- temps asymptomatique ; il se développe sans qu'aucun signe ne soit ressenti. De plus, lorsqu'ils surviennent, les premiers symptômes sont peu spécifiques. Il peut s'agir d'un essoufflement ou de diffi- cultés à respirer, d'une toux persistante associée ou non à la présence de sang dans les crachats, de douleurs dans la poitrine, d'une extinction de voix, d'un amaigrissement inexpliqué, d'une fati- gue importante ou d'une infection pul- monaire prolongée. Autant de signes qui peuvent être liés à de nombreuses autres maladies que le cancer du poumon. De fait, la plupart des cancers pulmonaires

Cancer du poumon

: pourquoi il n'y a pas de dépistage systématiqueVous et le cancer du poumon sont diagnostiqués à un stade avancé de la maladie. Or, comme pour tous les cancers, plus le diagnostic est précoce et meilleures sont les chances d'évolution favorable.

Les différents examens étudiés

De nombreuses études ont donc tenté de déterminer si des examens pouvaient permettre un dépistage précoce des lésions cancéreuses au niveau des poumons. Les deux méthodes le plus

souvent évaluées sont l'analyse cytologique des crachats et la ra-diographie pulmonaire. En théorie, il est possible de détecter dans

les crachats des cellules cancéreuses très longtemps avant que le cancer ne se traduise par des symptômes. Cependant, les études réalisées n'ont pas confirmé cette hypothèse dans la pratique et les médecins considèrent aujourd'hui que cet examen ne présente pas d'intérêt pour le dépistage du cancer du poumon. La situation est plus nuancée en ce qui concerne l'utilisation de la radiographie pulmonaire pour détecter la présence d'une tumeur. Globalement, les études tendent à montrer que la radiographie

permet d'identifier des lésions cancéreuses débutantes en plus grand nombre et que les patients peuvent davantage être opérés

(par rapport à ceux dont le diagnostic est plus tardif), la chirur- gie étant, lorsqu'elle est possible, le premier traitement du cancer du poumon. Cependant, les deux plus grandes études réalisées pour évaluer l'intérêt de la radiographie pulmonaire n'ont pas montré d'amélioration de la durée de vie des malades dépistés en comparaison avec les patients non dépistés. Cette absence d'effet démontré sur la survie conduit à l'heure actuelle les médecins et

A retenir

Aucun dépistage systématique du cancer

du poumon n'est actuellement proposé. Malgré de nombreuses études réalisées, il n'y a pas de méthode qui ait fait la preuve de son intérêt pour dépister le cancer du poumon.

Une radiographie ou un scanner pulmonaire

régulier peut être envisagé pour les fumeurs et les ex-fumeurs, mais cette sur- veillance n'est pas validée. Cette fiche d'information vous est proposée par les responsables de la santé publique à considérer que la radiographie pulmonaire ne présente pas d'utilité pour le dépistage du cancer du poumon.

Intérêt du scanner thoracique

Les débats scientifiques autour de ce dépistage ont été re- lancés ces dernières années avec la publication de plusieurs études ayant évalué cette fois le scanner thoracique. Cette technique apparaît plus sensible que la radiographique car elle permet de détecter des lésions cancéreuses plus petites. Les résultats de ces études tendent à montrer qu'effective- ment le scanner permet de dépister davantage de cancers débutants que la radiographie, sans toutefois que cela se traduise par une diminution de la mortalité. Cependant, une vaste étude internationale a très récemment apporté des éléments en faveur du dépistage du cancer du poumon par scanner thoracique. Cette étude montre en effet qu'un dépistage annuel permet une détection de la maladie à un stade précoce avec un taux de survie, après traitement, bien supérieur à ce que l'on observe habituellement. Ces résultats demandent à être confirmés et plusieurs études importantes sont en cours dans ce but. Dans l'attente, le dépistage par scanner thoracique relève de la recherche et ne peut être recommandé à grande échelle. Il n'existe donc aucun dépistage systématique du cancer du poumon qui puisse être proposé aujourd'hui. A titre individuel, on peut envisager de faire réaliser régulière- ment une radiographie ou un scanner pulmonaire si l'on est fumeur ou ex-fumeur. Cependant, l'intérêt de cette démarche n'a pas été formellement démontré sur le plan scientifique. De plus, le rythme de cette surveillance, ainsi que l'âge à partir duquel elle peut être entreprise demeu- rent indéterminés.

Des études sur le dépistage du

cancer du poumon par scanner tho- racique ont-elles lieu en France

LA question de...

Fabrice

Y., 47 ans

Une étude pilote, dénommée DepiScan, a été lancée dans notre pays en octobre

2002. Elle a inclus 850 per

sonnes, fumeurs ou ex-fumeurs, âgés de 50 à 75 ans. Ces derniers ont fumé plus de 15 cigarettes par jour pendant au moins 20 ans. Ils ont été répartis entre deux groupes : dans le premier, les patients bénéficient d'un scanner thoracique à l'inclusion puis à un et deux ans. Dans le second groupe, le suivi repose sur une radio- graphie pulmonaire aux mêmes dates. Cette étude est conduite dans quatorze centres hospitaliers de France métropolitaine. Il est prévu qu'elle s'achève en juin 2007.
Ses résultats définitifs devraient être connus quelques mois plus tard. Il est envisagé qu'une plus vaste étude, concernant plusieurs milliers de personnes, soit ensuite lancée.quotesdbs_dbs48.pdfusesText_48