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Évaluation finale de quatrième sur les contes de Maupassant.

Mme Lefèvre, qui a " une âme de brute prétentieuse », et sa servante Rose ont pris un chien,

Pierrot. Or ce petit chien s'avère trop gentil pour être un chien de garde. Mme Lefèvre, qui ne veut

pas payer pour un chien inutile, décide de le jeter dans le trou d'une marnière1, où tous les gens des

environs laissent mourir les chiens dont ils ne veulent plus. Mais les jappements du chien saisissent

Mme Lefèvre de remords et elle en fait des cauchemars... Au petit jour, elle se leva, presque folle, et courut à la marnière.

Il jappait ; il jappait encore, il avait jappé toute la nuit. Elle se mit à sangloter et l'appela avec

mille petits noms caressants. Il répondit avec toutes les inflexions tendres de sa voix de chien. Alors elle voulut le revoir, se promettant de le rendre heureux jusqu'à sa mort. Elle courut chez le puisatier2 chargé de l'extraction de la marne, et elle lui raconta son cas.

L'homme écoutait sans rien dire. Quand elle eut fini, il prononça : "Vous voulez votre quin ? Ce sera

quatre francs". Elle eut un sursaut ; toute sa douleur s'envola du coup. "Quatre francs ! vous vous en feriez mourir ! quatre francs !"3.

Il répondit : "Vous croyez que j'vas apporter mes cordes, mes manivelles, et monter tout ça, et

m'en aller là-bas avec mon garçon et m'faire mordre encore par votre maudit quin, pour l'plaisir de

vous le r'donner ? fallait pas l'jeter."

Elle s'en alla, indignée. - Quatre francs !

Aussitôt rentrée, elle appela Rose et lui dit les prétentions du puisatier. Rose, toujours résignée,

répétait : "Quatre francs ! c'est de l'argent, Madame".

Puis, elle ajouta : "Si on lui jetait à manger, à ce pauvre quin, pour qu'il ne meure pas comme

ça ?".

Mme Lefèvre approuva, toute joyeuse ; et les voilà reparties, avec un gros morceau de pain beurré.

Elles le coupèrent par bouchées qu'elles lançaient l'une après l'autre, parlant tour à tour à Pierrot.

Et sitôt que le chien avait achevé un morceau, il jappait pour réclamer le suivant.

Elles revinrent le soir, puis le lendemain, tous les jours. Mais elles ne faisaient plus qu'un voyage.

Or, un matin, au moment de laisser tomber la première bouchée, elles entendirent tout à coup un

aboiement formidable dans le puits. Ils étaient deux ! on avait précipité un autre chien, un gros !

Rose cria : "Pierrot !" Et Pierrot jappa, jappa. alors on se mit à jeter la nourriture ; mais, chaque

fois elles distinguaient parfaitement une bousculade terrible, puis les cris plaintifs de Pierrot mordu

par son compagnon, qui mangeait tout, étant le plus fort. Elles avaient beau spécifier : "C'est pour toi, Pierrot !" Pierrot, évidemment, n'avait rien. Les deux femmes, interdites, se regardaient ; et Mme Lefèvre prononça d'un ton aigre : "Je ne peux pourtant pas nourrir tous les chiens qu'on jettera là dedans. Il faut y renoncer".

Et, suffoquée à l'idée de tous ces chiens vivants à ses dépens, elle s'en alla, emportant même ce qui

restait du pain qu'elle se mit à manger en marchant. Rose la suivit en s'essuyant les yeux du coin de son tablier bleu. Maupassant, " Pierrot », Les contes de la bécasse, 1882

1. Que va-t-il vraisemblablement arriver à Pierrot à la fin de ce passage ? Deux éléments de réponse

sont attendus (2 points) Pierrot risque : 1. de mourir de faim ; 2. de se faire dévorer par l'autre chien (" mordu par son compagnon, qui mangeait tout »)

2. a. Pour quelle raison, à la ligne 7, " toute la douleur » de Mme Lefèbre s'envole-t-elle ? (2 points)

1Il s'agit d'une carrière de marne, le trou profond dans lequel on venait prendre cette sorte de terre.

2Le puisatier est l'ouvrier chargé de creuser les puits.

3Maupassant donne aux Normands, dans ses contes, la réputation d'être particulièrement avares.

Bien lire le chapeau : elle " ne veut pas payer pour un chien inutile » et elle le jette dans la

marnière pour le laisser mourir. → Mme Lefèvre est cruelle et avare. Mme Lefèvre pense plus à son argent (" "Quatre francs ! vous vous en feriez mourir ! quatre francs !") qu'à sauver son chien. b. Pour quelle raison Mme Lefèvre renonce-t-elle à sortir Pierrot de la marnière ? Pourquoi

finalement va-t-elle renoncer à le nourrir au fond du trou ? Citez le texte à l'appui de vos réponses

(4 points) - Mme Lefèvre est avare : elle renonce à sortir Pierrot car elle ne veut pas payer : Elle s'en alla, indignée. - Quatre francs ! - Mme Lefèvre ne veut pas non plus payer pour nourrir deux chiens. Mme Lefèvre prononça

d'un ton aigre : "Je ne peux pourtant pas nourrir tous les chiens qu'on jettera là dedans. Il faut

y renoncer".

3. a) Repérez trois éléments qui contribuent au " réalisme » de ce passage, en vous aidant des points

vus en cours. (3 points) Trois éléments qui contribuent au " réalisme » de ce passage, - le cadre : la Normandie, une marnière - les personnages : Mme Lefèvre, une bonne (Rose), un puisatier. - le parler des personnages qui imite le patois normand. - On peut ajouter l'argent utilisé (le franc)

b) Pourquoi malgré ce réalisme, ne peut-on pas vraiment dire que Maupassant est un

" naturaliste » ? (1point) Cours : On ne peut pas vraiment dire que Maupassant est un " naturaliste » car il n'a pas de prétentions scientifiques. Ce qui compte pour lui, c'est que son conte ait l'air vraisemblable.

4. Entre les lignes 5 et 18, relevez deux propositions subordonnées circonstancielles de temps. (2

points) deux propositions subordonnées circonstancielles de temps :Quand elle eut fini - sitôt que le chien avait achevé un morceau,

5. Complétez les phrases suivantes avec des subordonnées de comparaison. Vous devrez

obligatoirement varier les mots subordonnants :

1. Mme Lefèvre est aussi cruelle qu'une sorcière.

2. Le gros chien est plus fort que Pierrot

3. Elles entendirent tout à coup un aboiement aussi inquiétant que le cri d'un loup.

4. Pierrot est affamé, comme s'il n'avait pas mangé depuis une semaine .... (4 points)

6 Choisissez l'homophone qui convienne : (4 points)

(les, l'ai, les...) 1. Ce dessin est vraiment trop laid 2. Vous aimez les pains au chocolat ? (près, prêt,

pré...) 3. Elle marchait trop près de la route. 4 Il y a des champignons dans ce pré (plutôt, plus tôt)

5. Tiens ! Tu arrives plus tôt que de coutume aujourd'hui. 6. Je trouve que l'eau est plutôt fraîche

pour un mois d'Août. (quand, quant, qu'en...) 7. Je ne peux qu'en. commander, pas en fabriquer. 8.

Il ne ma rien confié quant à ses projets de voyage.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1