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UN MALADE, C'EST TOUTE UNE FAMILLE QUI A BESOIN D'AIDE VIVRE LA MALADIE Difficultés de la personne à s'adapter à de nouvelles situations, à de nouveaux to-temporales (DFT), avec les formes 60 ans : on ne fait pas appel à la contribution de la famille (obligation à une demande d'aide concrète de



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[PDF] VIVRE LA MALADIE AVANT L ÂGE DE 65 ANS - France Alzheimer

UN MALADE, C'EST TOUTE UNE FAMILLE QUI A BESOIN D'AIDE VIVRE LA MALADIE Difficultés de la personne à s'adapter à de nouvelles situations, à de nouveaux to-temporales (DFT), avec les formes 60 ans : on ne fait pas appel à la contribution de la famille (obligation à une demande d'aide concrète de



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[PDF] VIVRE LA MALADIE AVANT L ÂGE DE 65 ANS - France Alzheimer www.francealzheimer.org UN MALADE, C'EST TOUTE UNE FAMILLE QUI A BESOIN D'AIDE VIVRE

LA MALADIE

AVANT L' ÂGE

DE 65 ANS

- 3 -

PRÉAMBULE

En France, on estime qu"environ 20 000 personnes de moins de 65 ans sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée . Si les personnes malades jeunes sont minoritaires, elles connaissent toutefois des situations particulièrement douloureuses. Des problèmes spécifiques existent liés à la difculté du diagnostic, à l'accès aux dispositifs d'accompagnement, à l'incidence de la maladie sur la vie professionnelle, familiale, sociale et nancière. 20 000 5 000

PERSONNES ATTEINTES DE LA

MALADIE D'ALZHEIMER OU DE

MALADIES APPARENTÉES ONT

5 ans

DE RETARD DANS LE

DIAGNOSTIC APRÈS LES

PREMIERS SIGNES (CONTRE

3 ANS POUR LES PERSONNES

DE PLUS DE 65 ANS)

DES RÉPERCUSSIONS

IMPORTANTES SUR LA VIE

PROFESSIONNELLE,

SOCIALE ET FAMILIALE.

65 ANS

50
% DES CAS, LES PERSONNES SONT ATTEINTES PAR UNE MALADIE APPARENTÉE : DÉGÉNÉRESCENCES FRONTO-TEMPORALES, MALADIE À CORPS DE LEWY, DÉMENCES VASCULAIRES CONTRE

23% DES CAS APRÈS 65 ANS

60 ANS

dont ONT L"aidant principal, le plus souvent le conjoint, peut encore être en activité professionnelle, en charge d'enfants jeunes ou adolescents, cette brochure a pour vocation de lui apporter un premier niveau d'informations et de conseils pour faire face à la situation éprouvante qu'il rencontre. * Chap 29 “Maladie d'Alzheimer du sujet jeune" F. Pasquier, A. Rollin, T. Lebourie, F. Lebert dans Démences coordonné par B. Dubois et A. Michon - 2015 - Ed. Doin DANS

1 - En amont d'une démarche diagnostique ........................6

1.1 Un diagnostic trop long à poser .............................................................6

1.2 Ce qui allerte le plus souvent l'entourage ..............................................7

2 - Les données du diagnostic .............................................8

2.1 La maladie d'Alzheimer ........................................................................

..9

2.2 La maladie à corps de Lewy ....................................................................10

2.3 Les dégénérescences lobaires fronto-temporales ..................................10

2.4 Les autres maladies apparentées ............................................................11

2.5 L'annonce diagnostique ........................................................................

..12

2.6 Les thérapies médicamenteuses .............................................................12

2.7 Les questions sur l'hérédité ....................................................................13

3 - Vivre au quotidien l'accompagnement ...........................14

3.1 Le travail ........................................................................

..........................14

3.2 Le point sur les conditions de travail ......................................................16

3.3 L'organisation de la vie au domicile ........................................................17

3.4 La conduite automobile ........................................................................

..18

3.5 Le rapport à l'argent ........................................................................

.......19

SOMMAIRE

- 5 -

4 - Les structures d'accompagnement .................................20

4.1 La prise en charge orthophonique ..........................................................20

4.2 L'hôpital de jour et l'accueil de jour ........................................................20

4.3 L'hébergement en établissement ............................................................21

5 - Les aspects psychologiques ............................................22

5.1 Les différentes étapes ........................................................................

.....22

5.2 Le retentissement psychologique pour la personne malade ..................23

5.3 Le retentissement psychologique pour le conjoint ................................25

5.4 Le retentissement psychologique pour les enfants ................................26

5.5 Le retentissement pour les parents de la personne malade ...................29

6 - Les aspects financiers et sociaux .....................................30

6.1 Les aspects nanciers ........................................................................

......30

6.2 Les aspects sociaux ........................................................................

.........33

7 - La protection des droits de la personne .........................35

7.1 Protection et représentation de la personne ..........................................35

7.2 Protection juridique ........................................................................

.........38 En conclusion .......................................................................41 - 6 -

1. EN AMONT D'UNE DÉMARCHE

DIAGNOSTIQUE

Depuis quelques années, encore en activité professionnelle, mon père, âgé de 52 ans, se plaignait que ses collègues ne l'estima ient pas, l'évitaient. Il se trouvait laid, nul, et pleurait en cachette. Il avait des pensées suicidaires. Je pensais que c'était une dépression sérieuse et un problème de couple. Il ne voulait pas consulter. Mon mari n'était plus le même, il devenait indifférent à tout ce qui l'entourait, j'avais alors l'impression qu'il ne comprenait pas ce que je lui demandais, puis il devenait violent, agressif, ce qui n'était pas dans sa nature. Il avait un comportement bizarre aussi bien à la maison que dans la rue. Je me sentais gênée, les gens nous regardaient et n'essayaient ni de nous aider, ni de comprendre surtout. Bien au contraire, leur regard était plus méprisant que bienveillant.

1.1 UN DIAGNOSTIC TROP LONG À POSER

Le diagnostic est toujours un mo-

ment très difficile. Mais “l'avant diagnostic" est également un long temps d'incompréhensions, de doutes et parfois de conits où des questions surgissent sans cesse, où toute la relation avec la personne déjà malade se détériore, que ce soit en famille ou dans le cadre de son activité professionnelle.

Le diagnostic devrait ainsi être posé

le plus rapidement possible pour pouvoir mettre en œuvre les droits sociaux, les aides qui en dépendent mais aussi l'accompagnement pour que chacun dans l'entourage puisse s'adapter, s'organiser et garder pour cette personne le respect qui lui est dû, quels que soient son âge et sa maladie.

Des modifications du comporte-

ment n'apparaissent pas du jour au lendemain mais s'installent insidieu- sement. La personne malade jeune est souvent traitée par erreur pour une simple dépression ce qui retarde une vraie démarche diagnostique.

Des difficultés dans les activités de

la vie quotidienne, sociale et pro- fessionnelle doivent alerter l'entou- rage familial, professionnel et le médecin traitant. - 6 -- 7 -

1.2 CE QUI ALERTE LE PLUS SOUVENT L'ENTOURAGE

• Difcultés de la personne à s'adapter à de nouvelles situati ons, à de nouveaux équipements (ordinateur, télécommande...) ; • Oublis répétés de ce qu'on lui demande de faire ;

• Oublis fréquents des rendez-vous ;

• Difcultés dans la tenue des comptes ;

• Hésitations pour composer un numéro de téléphone ; • Difcultés à maîtriser les émotions ; • Familiarité et comportements inadaptés en société ; • Impatience et agressivité au volant, non-respect du code de la route ; • Isolement, repli, refus de rencontrer des personnes appréciées auparavant ; • Modication des comportements vis-à-vis de la nourriture et de l'alcool ; • Nuits agitées et somnolence dans la journée.

Lorsque la personne paraît changée

de manière inexplicable, la famille risque de se poser de nombreuses questions : Est-ce normal ? Est-ce une dépression ? Est-ce un problème de couple ? Est-ce ma faute? Est-ce que je suis seul(e) à voir tout cela ?

Est-ce qu'il (elle) ne m'aime plus ?

Est-ce que nous allons divorcer ? Est-

ce que c'est moi qui suis malade

Dois-je consulter un médecin pour lui

ou pour moi ? Est-ce qu'il (elle) a la même maladie que son père ? Que vont penser ses parents, ses frères et sœurs ? Que puis-je faire ?

La difficulté à amener la personne

à consulter est particulièrement

importante dans les maladies neuro- dégénératives, quel que soit l'âge d'ailleurs. Le refus de la personne déjà malade met souvent la famille au désespoir, et peut nécessiter de recourir à des subterfuges.

Le médecin traitant, doit être

en mesure, après une première

évaluation de la situation, d'orienter

la personne vers un spécialiste, neurologue ou psychiatre.

À l'issue de plusieurs consultations,

un diagnostic probable de maladie d'Alzheimer ou d'une maladie appa- rentée peut alors être posé, à moins qu'une autre cause ne soit trouvée aux troubles constatés.

Un diagnostic posé le plus tôt pos-

sible est essentiel notamment pour une personne de moins de 65 ans encore en activité professionnelle. - 8 -

2. LES DONNÉES DU DIAGNOSTIC

De nombreuses maladies

neurologiques sont classiquement regroupées sous le terme de maladies apparentées à la maladie d'Alzheimer. Moins fréquentes elles sont donc moins connues et à l'origine de symptômes soit disant proches, si on ne prend pas le temps de les observer et de les analyser.

Parmi ces maladies, les plus habi-

tuelles sont la maladie à corps de

Lewy et les dégénérescences fron-

to-temporales (DFT), avec les formes comportementales et langagières comme l'aphasie primaire progres- sive.

D'autres maladies, moins fréquentes

mais de diagnostic spécifique doivent être recherchées, comme la paralysie supranucléaire progressive, la dégénérescence cortico-basale, la maladie de Huntington, certaines maladies vasculaires comme la ma- ladie de CADASIL et encore beau- coup d'autres.

L'évaluation diagnostique est longue

comprenant outre l'examen phy- sique et neurologique, un bilan biologique sanguin, urinaire et parfois complété par une ponction du liquide céphalorachidien ; une imagerie cérébrale est réalisée (le plus souvent une IRM) ; une explo- ration des capacités cognitives sera effectuée par des tests neuropsy- chologiques.

Les personnes malades jeunes sont

plus concernées par ces maladies apparentées qui sont diagnostiquées dans 50 % des cas contre seulement

23 % chez les personnes plus âgées,

comme le montre une étude du centre mémoire du CHRU de Lille.

Le type de la maladie va considé-

rablement influencer les désirs et besoins des personnes malades tout autant que leur personnalité antérieure. Respecter la personne malade, c'est d'abord lui donner la possibilité d'avoir un diagnostic exact qui permettra de la conseiller sur l'aménagement de sa vie quoti- dienne, de bien l'orienter au niveau thérapeutique et d'aider ses proches dans la compréhension des modifi- cations du comportement et dans l'adaptation du quotidien à mettre en place. - 8 -- 9 -

2.1 LA MALADIE D'ALZHEIMER

La maladie d"Alzheimer est la plus

fréquente des maladies du cer- veau dites dégénératives. Selon les

études, elle serait en cause dans

70 % des cas chez les personnes

âgées de plus de 65 ans, et dans un

peu moins de 50 % des cas chez les malades jeunes. Elle se caractérise par un début progressif et un déclin intellectuel continu dont l'évolution dans le temps n'est pas aisément prévisible (en moyenne entre 8 à 10 ans).

Les symptômes sont :

• L'altération de la mémoire : la ca-

pacité à enregistrer des informations récentes est touchée en premier lieu.

Peu à peu, la personne sera aussi en

difculté pour se rappeler les infor- mations apprises antérieurement.

• L'altération du langage : elle com-

mence par des manques du mot et par un appauvrissement du vocabu- laire. La capacité à écrire peut être perturbée précocement alors que la capacité de lecture à haute voix est souvent conservée longtemps.

• Les troubles des gestes sont mar-

qués par une altération progressive de la capacité à réaliser certains gestes précis alors que les fonctions motrices sont intactes

• Les troubles de la reconnaissance

se manifestent par l'impossibilité de reconnaître et d'identier des objets connus ou des visages malgré des fonctions sensorielles (vue, toucher, audition...) intactes.

• La perturbation des fonctions

exécutives se traduit par une difficulté à faire des projets, à s'organiser, se repérer dans le temps, dans l'espace et avoir une pensée abstraite. L'intégrité des fonctions exécutives est nécessaire au contrôle et à la réalisation de tâches complexes, nouvelles ou non automatiques.

Les particularités chez les personnes

malades jeunes : un tiers des maladies d'Alzheimer touchant les sujets jeunes ne débute pas par un trouble de la mémoire, mais par un syndrome dysexécutif, un trouble du langage, un trouble praxique, un syndrome frontal ou un trouble visuo-spatial progressif. On peut débuter une maladie d'Alzheimer avant 65 ans sans avoir vraiment de troubles de mémoire. - 10 -

2.2 LA MALADIE À CORPS DE LEWY

Au début, elle se manifeste surtout

par des troubles de l'attention avec peu de problèmes de mémoire.

Cette maladie se caractérise par

une grande variation (fluctuation) d'un moment à un autre des performances intellectuelles, par des chutes, des syncopes, des hallucinations visuelles et parfois des symptômes parkinsoniens.

À cela peut s'ajouter une dépression

et une grande fatigue.

Les personnes malades sont par-

ticulièrement sensibles aux neu- roleptiques qui provoquent une aggravation de leur état, pouvant accélérer la maladie de façon parfois irréversible.

2.3 LES DÉGÉNÉRESCENCES LOBAIRES FRONTO-TEMPORALES

(DLFT)

Elles se présentent sous trois formes,

et se différencient au stade débutant par la prédominance de symptômes en fonction de la localisation dans le cerveau des premières lésions :

• La forme comportementale

Les personnes souffrant d"une DLFT

comportementale, contrairement

à celles qui sont atteintes d'une

maladie d'Alzheimer, ont comme premiers signes des troubles du comportement. Ces personnes malades peuvent conserver longtemps une bonne orientation dans l'espace, et reconnaitre plus longtemps leurs proches.

Mais elles sont plus précocement

indifférentes à leur entourage comme à leur présentation physique,

à leur hygiène. Elles peuvent se

montrer plus excessives dans leur manière de s'exprimer et dans leur comportement relationnel. Peu à peu, la personne malade devient indifférente, voire étrangère, à tout ce qui se passe autour d'elle.

Elle parle moins ayant du mal à

s'exprimer.

Les troubles de la mémoire sont

beaucoup moins importants que dans la maladie d'Alzheimer. Cer- taines capacités intellectuelles peuvent se maintenir pendant plu- sieurs années.

• La forme langagière : l"aphasie

primaire progressive (APP).

Pendant au moins deux ans environ

les troubles du langage, d'installation progressive, constituent l'essentiel des difcultés de la personne. Le dé- but est très insidieux, caractérisé par un trouble de l'accès au mot, puis par une diminution du débit verbal.

Pendant plusieurs années, les consé-

quences au niveau du comportement et de la vie quotidienne peuvent res- ter mineures.

• La forme sémantique

est caractérisée par une difficultéquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39