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compléments. Un rapport d'étape doit être remis, courant octobre à la ministre en charge de
la santé. Un rapport ?nal d'évaluation sera remis par le Comité à la ?n de la mission pré
vue au plus tard le 31 décembre 2011.Arrêté du 8 juillet 2008, JO du 8 octobre 2008.Nouvelle organisation des commissions spécialisées composant le Haut Conseil de la santé publique
U n arrêté en date du 6 octobre 2008 réorganise les commissions spécialisées du HCSP, instance d'expertise pluridisciplinaire contribuant à l'élaboration et à l'évaluation des poli
tiques de santé publique. Les quatre commissions initiales sont portées à six. Alors que trois
des quatre commissions initiales portent toujours, avec une appellation légèrement différente
ou inchangée sur les " maladies chroniques », sur " la prévention, l'éducation et la promotion de
la santé et sur "l'évaluation, la stratégie et la prospective », la commission spécialisée intitulée
initialement " sécurité sanitaire », se scinde en trois commissions.La commission sur les " maladies transmissibles » (questions liées aux pathologies infectieuses
et aux risques infectieux). Sont rattachés à cette commission, en tant que comités techniques
permanents (CTV), le comité technique des vaccinations et le comité des maladies liées aux
voyages et des maladies d'importation (CMVI).La commission " sécurité des patients » (infections nosocomiales et autres événements indé
sirables liés aux soins et aux pratiques). Elle traite à la fois de la gestion du risque infectieux et des autres risques associés aux soins. Autant que de besoin, elle établit une collaboration avec la commission des maladies transmissibles dans le domaine des infections nosocomiales. Le comité technique des infections nosocomiales et des infections lié es aux soins (CTINILS) disparaît puisque ses missions sont intégrées dorénavant dans cette nouvelle commission.La commission " risques liés à l'environnement » réunit l'expertise nécessaire à l'évaluation des
principaux risques liés à l'environnement et au travail pouvant menacer la santé de la population
et à l'évaluation des stratégies de gestion de ces risques.Arrêté du 6 octobre 2008, JO du 17 octobre 2008.
Actualités en ligne
Les infections ostéoarticulaires (IOA)
D ans le cadre du programme de préventions ostéoarticulaires initié en 2005, la ministre en charge de la santé a présenté à Lille le vendredi 26 septembre 2008, un dispositif portant sur les centres de références de prise en charge des infections os téoarticulaires complexes.D'ici à 2009, 10 centres de référence interrégionaux devraient être labellisés, dont 8 ont été
proposés pour 2008, sur une trentaine potentiellement éligible. Il s'agit des CHU deLille,
Reims, Tours, Toulouse, les Hospices civils de Lyon, L'APHP de Marseille, le Groupe Hospitalier Revue de presse
du 1 er au 15 octobre 2008143 2 revue de presse du 1 er au 15 octobre 2008 aut onseil de la anté ublique Diaconesses-Croix St-Simon et le CHU Raimond Poincaré de Garches. La reconnaissance de ces centres permettra de proposer une prise en charge multidisciplinaire garante de la meilleu restratégie thérapeutique pour le patient. En effet, l'infection ostéo-articulaire nosocomiale est
une complication redoutée dans le cadre d'interventions chirurgicales (infections sur prothèse ou sur matériel d'ostéosynthèse et infections post-traumatiq ues), qui touche 2000 à 2 500
personnes par an, dont la moitié nécessite un arrêt de travail d'une durée d'une moyenne de
deux ans. Cette présentation permet de connaître le fonctionnement de ces centres au sein des régions. http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG//pdf/dossier_de_presse_IOA. pdf26 septembre 2008 Hospitalisations dues aux effets indésirables des médicaments : résultats d'une étude nationale sur la nouvelle campagne d'information sur les traitements anticoagulants antivitamine K (AVK)
L' étude EMIR (Effets indésirables des Médicaments : Incidence et Risque) menée par leréseau des Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) sur un échantillon représentatif
des services de spécialités médicales dans l'ensemble des CHU e CH, permet de disposer de données actualisées sur les hospitalisations liées à des eff ets indésirables médicamenteux en 2007, il est estimé à 3,6 % la proportion des hospitalisations dues à ces effets, pourcentageproche de l'étude précédente menée en 1998. Face à ce constat, l'Afssaps a relancé une cam
pagne d'information sur le bon usage des traitements AVK en impliquant de nouveau l'ensemble des professionnels concernés et les patients et en diffusant plus largement à l'intentio n des patients, un carnet d'information intitulé " vous et votre traitement anticoagulant par AVK ».Carnet patient :
www.afssaps.sante.fr ou www.automesure.com25 septembre 2008 Cancers et environnement
L' Afsset a chargé l'Inserm d'établir un bilan des connaissances sur les liens entre l'en vi ron nement et neuf cancers qui ont été sélectionnés lors d'une expertise réalisée en2005, en raison de leur incidence au cours des 25 dernières années
: cancers du poumon, lesmésothéliomes, les hémopathies malignes, les tumeurs cérébrales, les cancers du sein, de
l'ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde. L'expertise collective menée par l'Inserm
observe une augmentation de l'incidence des 9 cancers entre1980 et 2000. Sur la période
plus récente entre2000 et 2005, elle constate un ralentissement de l'incidence de cette
augmentation pour certaines localisations : hémopathies malignes et mésothéliomes, cancer du poumon chez l'homme (en revanche, le taux d'incidence du cancer du poumon a continué d'augmenter chez la femme, 4 % par an). Par ailleurs, l'expertise donne des recommandations en termes de surveillance épidémiologique des cancers et des populations exposées ainsi que des recommandations de prévention et de précaution (amiante, radon domestique et en milieu professionnel, particules atmosphériques, rayonnements X et gamma, pesticides...). En?n elle recommande la poursuite des recherches pour une meilleure maîtrise de la gestion du ris que et de les renforcer dans les domaines épidémiologique, toxicologique et moléculaire.2 octobre 2008 La politique européenne du médicament
B ien que l'industrie européenne soit en recul par rapport à une dizaine d'années, elle reste une référence sur la scène mondiale (2 e derrière les États-Unis) et reste également un des plus gros pourvoyeurs d'emplois quali?és sur le marché européen. La mise en p lace en 1995 de l'Agence Européenne pour l'Évaluation des Médicaments (EMEA) ainsi que les procédureseuropéennes d'enregistrement des médicaments, destinées à simpli?er les procédures adminis
tratives des demandeurs d'autorisation de mise sur le marché (AMM) con?rment la dynamique de la politique européenne du médicament. Celle-ci doit concilier cependant deux objectifs, qui ne sont pas toujours en phase : la libre circulation des médicaments au sein de l'Union euro- péenne et le respect et la protection de la santé publique. Ce dossier vise à donner une vue d'ensemble de cette politique en présentant successivement les compétences de l'Union européenne en matière de médic ament ; les acteurs européens 3 revue de presse du 1 er au 15 octobre 2008 aut onseil de la anté ublique impliqués dans la gestion de cette politique (les institutions européennes et les groupes d'inté
rêt) ; les grands dossiers d'actualité dans le domaine du médicament.Articles
Alerte aux risques dans la sous-traitance
partir d'une expertise collective coordonnée par l'INRS, qui sera publiée en ?n d'année, larevue Santé et Travail signale les dangers du recours massif à la sous-traitance considérée
comme un facteur aggravant en matière de santé - sécurité. Nombre de tâches industrielles transférées à des entreprises sont des activités à haut r isque, comme la maintenance, le nettoyage, la conduite de véhicules ou les travaux dans le BTP : 12 % des accidents du travailenregistrés seraient imputables à la sous-traitance. Face à ces constats, l'avis d'experts plaide
pour une révision de la réglementation en préconisant un élargissement de la loi du 30 juillet2003 sur la prévention des risques technologiques majeurs à l'ensemble des situations de
sous-traitance.Santé et Travail, n° 64, octobre 2008.
Les nanoparticules, une menace insaisissable
D ans un avis rendu en juin2008 sur les nanoparticules, l'Afsset conseille de renforcer les
mesures de prévention des expositions en milieu de travail. Elle souligne l'existence dedangers potentiels liés à la toxicité de ces matériaux, dont les risques sont insuf?samment
connus. Il y a cinq familles de nanoparticules sur lesquelles on commence à avoir toutefois des informations : les nanotubes de carbone (à l'origine d'effets in?ammatoi res comparablesà ceux de l'amiante), les alumines, la silice, l'argent et le noir de carbone. Mais il y a environ
800 nanoproduits commercialisés ainsi que plus de 2
000 types de nanopoudres. Il n'est donc
pas aisé de mesurer l'exposition des salariés manipulant ces pa rticules (la voie respiratoireétant le principal vecteur de risque), dont la présence dans l'air, et au-delà la dispersion dans
l'environnement, pose de vraies dif?cultés.Santé et Travail, n° 64, octobre 2008.
Études
Les maladies chroniques psychiatriques et neurologiques des enfants et adolescents en France : prévalence des affections de longue durée en 2004
L es onze millions d'enfants et adolescents de moins de 15 ans sont globalement en bonne santé en France. Cependant plus de 180000 (1,7 %) d'entre eux sont atteints d'une affec-
tion de longue durée (ALD) dont les plus fréquentes concernent des affections psychiatriques (51000 enfants) et les maladies neurologiques graves (30 500 enfants) : ces maladies touchent
davantage les garçons. Le taux de décès global annuel des enfants de moins de 15 ans en ALD neurologique est huit fois supérieur à celui de l'ensemble des enfants de la même tranched'âge en France. Pour les pathologies psychiatriques, le taux de mortalité est intermédiaire
(97/100 000), mais avec un taux de 220/100 000 pour le retard mental. Cnam, Points de repère, n° 18, septembre 2008, 8 pages.Rapports
La conservation du sang placentaire
E n 1987, a eu lieu en France, la première greffe mondiale de sang de cordon ou sang pla centaire chez un enfant atteint de leucémie se manifestant par le dys fonctionnement de la moelle osseuse. La greffe de sang du cordon apparaît donc comme une a lternative prometteuse 4 revue de presse du 1 er au 15 octobre 2008 aut onseil de la anté ublique à la greffe de moelle osseuse. En France, le sang placentaire n'a pas de statut explicite. En effet, par analogie avec le don de sang ou d'organes, le don de cordon est bénévole, anonyme et gratuit et il n'y a aucune indication thérapeutique à la con servation du sang de cordon d'unenfant pour lui-même. Face à ce constat, la division des études de législation comparée du ser-
vice des Études juridiques du Sénat a examiné la situation dans plusieurs pays européens ainsiqu'aux États-Unis et au Canada. L'étude des exemples étrangers montre que le sang placentaire
est explicitement pris en compte par la législation et selon les cas, il est considéré comme un médicament, un tissu ou un produit sanguin. S'agissant de sa conservation, cette analyse fait apparaître deux groupes de pays : dans le premier, les textes sont muets sur le statut des banques de sang placentaire. Ce modèle retenu par l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Pologne et le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis, se traduit par la coexistence de banquesquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39