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UNIVERSITE ROBERT SCHUMAN
DEA DROIT DES AFFAIRES
ANNEE UNIVERSITAIRE 2003/2004
LA FRAUDE DANS LE CREDIT DOCUMENTAIRE
Par:Mlle Papamatthaiou Anna-Georgia
Sous la direction de :
M. Elhoueiss Jean-Luc, maître de conférences En vue de l'obtention du DEA " Droit des affaires »STRASBOURG 2004
REMERCIEMENTS
Je voudrais avant tout remercier Monsieur Jean-Luc Elhoueiss pour toute l'attention qu'il a porté à mon travail. Je tiens également à remercier mes amis et collègues Georgios et Eleni pour leur soutient permanent ainsi que mes parents pour leur patience pendant toute cette année. Je remercie égalent ma meilleure amie Eirini pour ses conseils et ses recommandations. 2 A la personne la plus importante dans ma vie, ma mère 3PLAN SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I. LA FRAUDE DOCUMENTAIRE : UNE LIMITE AU
FORMALISME DU CREDIT DOCUMENTAIRE
TITRE I. La nature documentaire de la fraude
Chapitre I. Les différents types de la fraude
Chapitre II. Le fondement unique de la fraude
TITRE II. L'appréciation de la fraude documentaire Chapitre I. La manifestation de la fraude dans les documents Chapitre II. L'incidence de l'élément intentionnel PARTIE II. LA FRAUDE DOCUMENTAIRE : UNE EXCEPTION AL'AUTONOMIE DU CREDIT DOCUMENTAIRE
TITRE I. L'empêchement à la réalisation du crédit documentaireChapitre I. Le refus du paiement frauduleux
Chapitre II. Le blocage du crédit documentaire par intervention judiciaire TITRE II. Le contentieux découlant de la fraudeChapitre I. Le remboursement des banques
Chapitre II. Les recours du donneur d'ordre
CONCLUSION
4ABREVIATIONS
Art. Article Banque Revue Banque (français e) Banque et Droit Banque et Droit Bull. Bulletin des arrêts de la Cour de Cassation CA Cour d'appel Cass. com. Cour de Cassation - Chambre commerciale CCI Chambre de Commerce Int ernationale C. civ. Code civil ch. chambre chron. chronique D Recueil Dalloz D Affaires Dalloz Affaires DMF Droit maritime français doctr. doctrine DPCI Droit et Pratique du Commerce International Droit et Patrimoine Droit et Patrimoine Gaz. Pal. Gazette du Palais IR Informations Rapides J.-Cl. Juris-Classeur JCP La semaine Juridique. Edition générale JCP-CI La semaine Juridique. Edition Commerce et Industrie JCP Ed E La semaine Juridique. Edition Entreprises JDI Journal du Droit International (Clunet) JIBL Journal of Internation al Banking Law 5 jurispr. jurisprudence NCPC Nouveau Code de Procé dure Civile obs. observation Op. cit. Opere citato ord. réf. ordonnance de ré féré Quot. Jur. Le Quotidien Juridique RDAI Revue de droit des affaires internationales RD bancaire et bourse Revue de droit bancaire et de la bourse RD bancaire et financier Revue de droit bancaire et financier RHJ Revue des Huissiers deJustice
RJDA Revue de Jurisprudence d e droit des affairesRRU Règles et usances uniformes de la CCI relatives aux crédits
documentaires UCC Uniform Commercial Code RTD com. Revue trimestrielle de droit commercial S Recueil Sirey som. com. sommaire commenté Trib. com. Tribunal de commerce V. Voir 6INTRODUCTION
Le crédit documentaire est l'un des instruments les plus importants du commerce international. Cet instrument, véritable chef d'oeuvre de technique bancaire, émergea peu à peu au début du vingtième siècle, au cours de la première guerre mondiale 1 . A maintesreprises, l'essor de cet instrument fut analysé. Ce qu'il est essentiel de remarquer c'est que les
changements du système commercial, vraisemblablement dûs à un développement rapide desmoyens de communication et de transport, se sont heurtés, au gré des hasards de l'Histoire, à
une période d'instabilité politique jusque là inédite à l'échelle mondiale. Le commerce
international fut affecté par des déséquilibres économiques importants et il est souvent advenu
qu'un commerçant n'ait pu avoir l'assurance de voir son co-contractant honorer sesengagements. Ce scénario provoqua l'apparition d'un phénomène financier et économique lié
à l'accroissement prodigieux des échanges commerciaux internationaux. Il n'est passurprenant que la fiabilité et les multiples possibilités qu'offrait le crédit documentaire aient
répondu aux besoins propres du commerce mondial des services et des marchandises.D'abord, le crédit documentaire fournit une réponse adaptée au conflit d'intérêt existant entre
l'acheteur et le vendeur dans la vente internationale. Dans une telle opération commerciale, l'acheteur souhaite recevoir la marchandise qu'il a commandée tandis que le vendeur, de soncôté, souhaite en recevoir le prix. L'un et l'autre préféreraient une parfaite concomitance entre
le dessaisissement de la marchandise et la réception du prix. Mais cela est rarement possible. D'ailleurs, lorsque acheteur et vendeur s'engagent dans une affaire commerciale internationale, ils doivent s'entourer de nombreuses précautions, rendues d'autant plus nécessaires du fait qu'ils encourent des risques liés aux rapports internationaux. La distanceséparant les contractants, la diversité des systèmes juridiques, les incertitudes politiques sont
des sources de méfiance traditionnelles en matière internationale. Il va sans dire que les risques politiques et économiques s'avèrent plus que jamais présents dans le contexteinternational. Ainsi les préoccupations qui se font jour sont aussi sérieuses que diversifiées et
aboutissent à la recherche d'une voie permettant de mener à bien l'opération. 1Certains auteurs affirment que l'engagement documentaire est un dérivé de l'ancienne lettre de crédit
rencontrée chez les Phéniciens, Babyloniens, Assyriens ou encore chez les Grecs. D'autres considèrent que l'on
doit chercher sa provenance dans la lettre de crédit médiévale du 12ème
siècle. Cependant, les uns et les autres s'accordent sur l'apparition de la version moderne du crédit documentaire au début du 20ème
siècle. 7Le crédit documentaire réalise, par l'intervention du système bancaire d'un ou plusieurs pays,
un compromis acceptable pour chacun et adaptable aux principales situations, grâce à ces diverses modalités. La substitution de la solvabilité de l'acheteur par celle de la banque 2 est sans aucun doute souhaitable, car les rapports créés par l'émission du crédit sont ainsi contrebalancés. L'intervention du banquier est marquée par le principe de la neutralitéabsolue. Elle élimine, du moins théoriquement, les risques en assurant la solidité nécessaire à
l'institution. En effet, il est l'intermédiaire en qui l'acheteur et le vendeur " vont mettre leur
confiance afin de vaincre leur méfiance » 3 . L'attribution au banquier d'un pouvoir de contrôle sur les documents habituellement représentatifs de la livraison de la marchandise est déterminante. Par ailleurs, son rôle comme marchand de documents fait du créditdocumentaire une méthode fiable de règlement international, le paiement n'étant effectué au
vendeur qu'en échange de documents conformes à la lettre de crédit.Le mécanisme bien élaboré du crédit documentaire risquerait fort, cependant d'être perturbé
par l'absence d'un règlement bien défini et véritablement efficace. Etant donné qu'aucune
législation de source nationale ou internationale, tant en France que dans la quasi-totalité des
pays étrangers, ne vient organiser et préciser les opérations de crédit documentaire 4 , ce videlégislatif et le caractère épars de la jurisprudence ne pouvaient fournir le cadre nécessaire pour
accompagner le développement des relations commerciales internationales après la première guerre mondiale.Conscients du caractère dirimant d'un tel handicap, les praticiens mobilisèrent leurs énergies.
Après plusieurs tentatives de codification privée à l'échelon national, la Chambre de Commerce Internationale (CCI) s'est saisie du problème en 1926. Avec la tâche d'obtenir unesolution juste et équilibrée pour toutes les parties engagées dans l'opération, la CCI bâtit une
oeuvre remarquable, depuis jamais démentie : les " Règles et Usances Uniformes aux Crédits Documentaires - (RUU). Après une longue élaboration, due essentiellement aux milieuxbancaires, les RUU parurent pour la première fois en 1933. Elles devaient être révisées une
première fois en 1951 puis en 1962, version à laquelle se rallièrent les Britanniques, puis 2Nous prenons le terme, ici, dans sons sens générique, car il y a du mot " banque » un sens plus technique,
propre à chaque système juridique national. Cela semble être la position adoptée par les RUU ICC Publication,
N° 500.
3 M. Vasseur, " Droit et économie bancaires. Les opérations de banques », 4ème
éd., Les cours de droit, Paris,
1987-1988, p. 789
4 A l'exception notable toutefois des Etats-Unis (Uniform Commercial Code, article 5, lequel n'est pas applicable dans l'état de New York) 8 encore en 1974, en 1983 5 et dernièrement, pour leur sixième version, en 1993 6 . En outre une nouvelle version est en cours d'étude. La fréquence de ces révisions assure une évolution des RUU conforme aux pratiquesinternationales. D'ailleurs, une autre clé du succès des RUU tient à la qualité de la méthode
qui préside leur élaboration. De façon décentralisée dans chaque pays membre, la CCI associe
les meilleurs spécialistes, sous la bienveillance de nombreux gouvernements. La Commission des Nations Unies pour le Doit Commercial International (CNUDCI) a adopté unanimement, le 17 avril 1975, une décision en en recommandant l'utilisation. L'application des RUU se faitpar un système d'adhésion volontaire, soit par le système bancaire d'un pays donné, c'est le
cas notamment en France, soit par adhésion individuelle de banques. Ces règles ont, en effet, une vocation universelle, au sens où l'article 1 des RUU précise qu'elles s'appliquent " àtous les crédits documentaires », et un caractère supplétif dans la mesure où elles s'appliquent
" sauf dispositions contraires stipulées expressément dans le crédit ». Puis, l'élargissement du domaine du crédit documentaire, dont la diversité ne cesse d'augmenter en réponse à la myriade de transactions commerciales qui se concluent de nosjours, ne fait que renforcer la constatation de la flexibilité pratique de cet instrument. Celui-ci
couvre un domaine tant national qu'international et, en particulier, des opérations hors du cadre de la vente commerciale. Les RUU reconnaissent expressément cette évolution en seréférant dans leur article 4, à des " services et /ou autres prestations ». Cette même évolution
a engendré l'avènement d'une nouvelle version de ce type d'instrument : la lettre de crédit stand-byquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30