Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest CNSP Unies, le Gouvernement ivoirien, les partenaires au (1960-1980) ont été une période de croissance Atteindre à l'horizon 2010, un taux d'alphabétisme des adultes de
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26 oct 2017 · Étude réalisée dans le cadre de la mission économique conjointe présidée par SAR la sentent environ 70 des exportations ivoiriennes et contribuent de Indépendance : depuis le 7 août 1960 (de la France) 1 12 tion de 4,9 ( Tchad) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 +6 +5 +4
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Bilan commun de pays 2001, Côte d"Ivoire i
S O M M A I R E
PRESENTATION GENERALE ET CONTEXTE NATIONAL.............................................................1
CONTEXTE DU BILAN COMMUN DE PAYS..........................................................................1
CONTEXTE NATIONAL........................................................................................................2
LES ATOUTS ET OPPORTUNITES DE LA COTE D"IVOIRE....................................................6 11LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ............................................................................................................8
I. ETAT DES LIEUX......................................................................................................................................8
II. ANALYSE DE LA SITUATION........................................................................................................11
III. PRINCIPALES RECOMMANDATIONS.......................................................................................16
22GOUVERNANCE ET DROITS DE L"HOMME...................................................................................18
I. ETAT DES LIEUX....................................................................................................................................18
II. ANALYSE DE LA SITUATION........................................................................................................19
III. PRINCIPALES RECOMMANDATIONS..........................................................................................24
IV. INDICATEURS STRATEGIQUES..................................................................................................25
33VIH/SIDA ........................................................................................................................................................26
I. ETAT DES LIEUX DE L"EPIDEMIE DU VIH/SIDA.....................................................................26
II. ANALYSE DE LA SITUATION........................................................................................................27
III. PRINCIPALES RECOMMANDATIONS.......................................................................................30
44MONDIALISATION ET INTEGRATION SOUS-REGIONALE ....................................................32
I. ETAT DES LIEUX....................................................................................................................................32
II. ANALYSE DE LA SITUATION........................................................................................................33
III. PRINCIPALES RECOMMANDATIONS.......................................................................................37
55PAIX ET SECURITE....................................................................................................................................39
I. ETAT DES LIEUX....................................................................................................................................39
II. ANALYSE DE LA SITUATION........................................................................................................39
III. PRINCIPALES RECOMMANDATIONS.......................................................................................43
IV. LES INDICATEURS STRATEGIQUES.........................................................................................44
CONCLUSION GENERALE.........................................................................................................................46
ANNEXE BIBLIOGRAPHIQUE..................................................................................................................48
TABLEAUX DES INDICATEURS...............................................................................................................50
TABLEAUX DES CONFERENCES INTERNATIONALES ET OBJECTIFS NATIONAUX....53Bilan commun de pays 2001, Côte d"Ivoire ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Sigles Libellés
AGEPEAgence d"Etude et de Promotion de l"Emploi
ARV Anti-Retro-Viraux
BCP/CCA Bilan Commun de Pays /Common Country AssesmentBIT Bureau International du Travail
BRVM Bourse Régionale des Valeurs Mobilières CANUD/UNDAF Plan Cadre des Nations Unies pour l"Aide au Développement (sigle en anglais)CAT Centre Anti-Tuberculeux
CCCE Commission Consultative Constitutionnelle ElectoraleCCI Code Communautaire des Investissements
CEDEAO Communauté Economique Des Etats de l"Afrique de l"OuestCNSP Comité National de Salut PPPPPublic
DGE-DCPE/MEF Direction Générale de l"Economie - Direction de la Conjoncture et de la Prévision Economique/MEF
DPN Direction de la Protection de la Nature
DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté ENV Enquête sur les Conditions de Vie des ménages FAO Fonds des Nations Unies pour l"Alimentation et l"AgricultureFIAU Fonds d"Intervention d"Aménagement Urbain
FMI Fonds Monétaire International
FNUAP Fond des Nations Unies pour la Population
FPI Front Populaire Ivoirien
FRAR Fonds Régionaux d"Aménagement Rural
IDH Indicateur de Développement Humain
IDT Indicateur de Développement Technologique
IED Investissements Etrangers Directs
INS Institut National de la Statistique
IST/VIH/SIDA Infections Sexuellement Transmissibles/VIH/SIDAMEF Ministère de l"Economie et des Finances
MICS Enquête à Indicateurs Multiples
NTIC Nouvelles Technologies de l"Information et de la CommunicationOMC Organisation Mondiale du Commerce
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONG Organisations Non Gouvernementales
ONU Organisation des Nations Unies
ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement IndustrielPAM Programme Alimentaire Mondial
PARI Parti Africain pour la Renaissance IvoiriennePAS Programme d"Ajustement Structurel
PDCI Parti démocratique de Côte d"Ivoire
PIB Produit Intérieur Brut
PIC Politique Industrielle Commune
PME/PMI Petite et Moyenne Entreprise / Petite et Moyenne IndustriePNLS Programme National de Lutte contre le Sida
PNUD Programme des Nations Unies pour le DéveloppementsPPS Parti pour le Progrès et le Socialisme
PPTE Pays Pauvres Très Endettés
PVD Pays en Voies de Développement
PVVIH Personnes Vivant avec le VIH
RDR Rassemblement Des Républicains
RGPH 98 Recensement Général de la Population et de l"Habitat de 1998RIOF Réseau Ivoirien des ONG Féminines
SCM Système du Commerce Multilatéral
SNU Système des Nations Unies
UE Union Européenne
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UNESCO Organisation des Nations Unies pour l"Education, la Science et la CultureUNICEF Fonds des Nations Unies pour l"Enfance
UNOPS Bureau des Services d"Appui aux Projets des Nations UniesBilan commun de pays 2001, Côte d"Ivoire iii
RESUME
Le présent rapport est l"aboutissement d"un processus participatif entre le Système des Nations Unies, le Gouvernement ivoirien, les partenaires au développement et la société civile. Il analyse les cinq défis majeurs auxquels la Côte d"Ivoire doit faire face maintenant et au cours des prochaines décennies. Le premier défi est relatif à la lutte contre la pauvreté. En Côte d"Ivoire, la pauvreté s"est rapidement développée dans les milieux urbains mais son ampleur est la plus marquée dans les milieux ruraux. En 1998, environ 34% de la population ivoirienne avaient un revenu annuel moyen inférieur à 162 800 F CFA. La pauvreté est vécue comme une insuffisante accessibilité à la possibilité de se prendre en charge. En effet, l"accès à l"éducation, à un emploi décent et stable ou à une saine occupation et à un minimum de bien-être alimentaire conditionne la qualité de vie d"une bonne partie de la population ivoirienne. De même, la pauvreté est vécue comme un faible accès aux services sociaux de base. La difficulté d"accéder à des services sociaux de base et à des conditions de logement décentes, constitue pour les plus démunis, une situation qui vient aggraver leur marginalisation sociale. Cette situation de pauvreté s"explique en partie par l"absence d"une croissance économique fondamentalement au service de la lutte contre la pauvreté. En effet, le taux de croissance du PIB connaît une baisse tendancielle depuis 1997. Il est passé de 7% en 1997, 1,9% en 1999 et à -2,4% en2000. Ce rythme de croissance est insuffisant pour
soutenir une lutte durable contre la pauvreté. Par ailleurs, les fruits de la croissance sont inégalement répartis entre les différentes couches de la population et entre les différentes régions. L"analyse de la pauvreté en Côte d"Ivoire révèle que les principales causes de ce phénomène sont les suivantes : l"inefficacité des politiques de développement économique et social, la forte croissance démographique (3,3% en 1998), le développement rapide de la pandémie duVIH/SIDA (avec un taux de prévalence de 10,5%
en 1998), une faible participation des femmes au développement (60% de la main d"oeuvre agricole,10% dans le secteur privé et 22% dans le secteur
public), une forte vulnérabilité des enfants et des jeunes et un système de santé peu performant. Les priorités d"intervention pour remédier à cesmaux portent sur l"amélioration des capacités et des performances économiques ; la mise en oeuvre de la politique de décentralisation ; le suivi et la
maîtrise de la croissance démographique ; la participation des femmes à tous les niveaux de la vie politique, économique et culturelle ; la promotion d"une politique éducative plus proche des réalités du marché du travail ; l"amélioration du cadre de vie et de l"environnement ; le renforcement du système de santé et de la sécurité alimentaire ; la promotion de l"emploi et un encadrement approprié des enfants et des jeunes. Le second défi concerne la gouvernance et les droits de l"homme. A ce niveau, l"analyse a mis en exergue de nombreuses insuffisances dans le fonctionnement des organes législatifs et réglementaires, dans l"application des textes et dans la gestion du système judiciaire et de l"administration publique. La corruption prend de plus en plus d"ampleur et l"accessibilité des tribunaux reste encore limitée (1 juge pour 40 000 habitants contre 1 pour 10 000, selon les normes internationales). Le processus démocratique reste à parfaire, au regard des polémiques sur la constitution adoptée par référendum en octobre2000, et du refus de l"alternance politique par les
détenteurs du pouvoir. La participation des collectivités décentralisées au développement local a été insuffisante par manque de moyens adéquats. Dans la société civile, les médias, les syndicats et les ONG demeurent inféodés aux partis politiques et ne jouent pas pleinement leur rôle de partenaires sociaux indépendants. Le volet économique de la Gouvernance connaîtégalement de nombreux maux, notamment la
corruption, les faiblesses dans la gestion des finances publiques et l"inadéquation des stratégies sectorielles. De même le développement du secteur privé est freiné par plusieurs contraintes dont l"environnement socio-politique peu sécurisant et non attractif. Face à ces problèmes majeurs, des axes d"intervention ont été identifiés et s"articulent autour d"actions susceptible de contribuer au renforcement de l"Etat de droit et de la démocratie, la promotion des droits de l"homme, la mise en oeuvre de la décentralisation et de la participation de la société civile au processus de développement, l"amélioration de la gestion économique et financière et du secteur privé.La pandémie du VIH/SIDA constitue le 3
ème défi
du pays avec un taux de prévalence nationale chezBilan commun de pays 2001, Côte d"Ivoire iv
l"adulte de 10,5%. La Côte d"Ivoire est un des pays le pays le plus touché par la maladie en Afrique de l"Ouest. La situation de l"épidémie est devenue une préoccupation nationale du fait du rythme de propagation de la maladie et surtout de ces conséquences socio-politiques et économiques désastreuses. Aujourd"hui près d"un million de personnes vivent avec le VIH. Plusieurs causes fondamentales contribuent à expliquer l"explosion de la maladie, notamment : une réponse nationale insuffisamment efficace et tardive ; l"inadéquation entre le niveau des connaissances et l"adoption durable des comportements à moindre risque ; la persistance des pratiques et normes socioculturelles négatives ; l"organisation de la réponse institutionnelle et civile et la répartition inégale des ressources déjà insuffisantes. Face à l"ampleur de la pandémie, le Gouvernement a décidé de la création d"un Ministère spécialement chargé de la lutte contre le VIH/SIDA, traduisant ainsi la prise de conscience de ce fléau social au sommet de l"Etat. Ce département ministériel coordonne avec l"appui des partenaires au développement, les actions de sensibilisation, d"information, de prévention, de dépistage, de prise en charge, et d"assistances diverses. Le 4ème défi concerne la mondialisation et les enjeux de l"intégration sous-régionale. Très peu de pays africains dont la Côte d"Ivoire, ne tirent pas encore profit de cette nouvelle donne, qui avait pourtant, suscité un réel espoir du fait des opportunités qu"elle est censée offrir. La Côte d"Ivoire a signé et ratifié les accords de l"Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui lui imposent un certain nombre d"engagements de mise en conformité de ses textes aux nouveaux dispositifs du commerce international. Le pays demeure la locomotive de la sous-région ouest africaine au regard des performances ci-après : En2000, la Côte d"Ivoire a représenté plus de 40% du
PIB de l"UEMOA, près de 20% de la population de l"union, 30% des investissements réalisés au sein de la zone, environ 40% des recettes budgétaires totales, 57% des exportations et 36% des importations, 39% de la masse monétaire de l"union, 25% du nombre total des établissements de crédits et 41% du total des bilans des banques. En outre, plus de 50% des échanges des pays n"ayant pas accès à la mer transitent par la Côte d"Ivoire ( le Mali, le Burkina et le Niger). Malgré ces résultats encourageants, la Côte d"Ivoire doit surmonter d"importantes contraintes qui pénalisent ses perspectives de croissance et sonrôle de moteur économique sous-régional : la faiblesse de ces capacités productives et de la valorisation des ressources ; les facteurs limitant
du développement des Nouvelles Technologies de l"Information et de la Communication (NTIC) ; les difficultés d"insertion au système de commerce multilatéral ; et le faible niveau d"intégration sous- régional. Plusieurs actions prioritaires sont proposées, conformément aux contraintes identifiées, afin de permettre au pays de tirer un net profit des ressources et opportunités permises par la mondialisation et réussir son intégration sous- régionale. Le 5 ème défi a trait à la paix et à la sécurité. Les situations en Côte d"Ivoire et dans la sous-région ouest africaine sont interdépendantes pour deux raisons essentielles : d"abord les situations de crise, de conflit et d"insécurité dans les pays limitrophes de la Côte d"Ivoire provoquent des déplacements de populations à l"intérieur du pays ; ensuite en raison du grand nombre de ressortissants des Etats voisins qui sont installés en Côte d"Ivoire, (4 millions, soit 26%, de la population ivoirienne totale) toute crise intérieure risque d"avoir des répercussions dans toute la sous-région. Quatre facteurs essentiels menacent la paix et la sécurité en Côte d"Ivoire. Il s"agit de la persistance de la crise économique et sociale elle même, favorisant le développement de la criminalité. Il s"agit également de la crise politique et institutionnelle et de l"environnement sous régional. La situation d"insécurité grandissante est expliquée par la paupérisation croissante des populations, la forte consommation des stupéfiants, l"important trafic d"armes généralement issues des pays en conflit et l"insuffisance des moyens de lutte. A ces facteurs, viennent s"ajouter la question de la propriété foncière rurale et la crise politique et institutionnelle. Les actions à mener pour consolider la paix et la sécurité en Côte d"Ivoire et dans ces relations avec les pays voisins ne doivent pas omettre ces deux dimensions nationale et sous-régionale. Au niveau intérieur, les conclusions du Forum pour la Réconciliation nationale apportent des éléments de solution aux crises socio-politiques qui ont secoué la Côte d"Ivoire. Au plan sous-régional, des concertations périodiques entre les Chefs d"Etat ou entre des Ministères techniques sont à encourager pour promouvoir la diplomatie préventive et entreprendre des actions communes dans la recherche des solutions pour le maintien de la paix et de la sécurité dans tous les Etats voisins.Bilan commun de pays 2001, Côte d"Ivoire 1
PRESENTATION GENERALE ET CONTEXTE NATIONAL
CONTEXTE DU BILAN COMMUN DE
PAYS La problématique du développement est placée depuis plusieurs décennies au centre des préoccupations des Nations Unies. Cet engagement, se caractérise par une série de normes et objectifs issus des grandes conférences et sommets mondiaux organisés par l"ONU au cours des années 90 qui ont permis à la communauté internationale de s"accorder sur les mesures à prendre pour réduire la pauvreté et parvenir à un développement durable. Le Système des Nations Unies a joué un rôle décisif dans la prise en compte de la dimension humaine au coeur de la réflexion sur le développement. Les différents sommets dont le Sommet Mondial sur le Développement Social organisé en 1995 ont contribué à positionner et promouvoir le développement humain qui vise le bien-être global et durable de l"individu non seulement grâce à une croissance économique, mais également à travers une répartition plus équitable des revenus, une meilleure gouvernance, une régénération de l"environnement, un développement des technologies de l"information et des communications, une prévention de crises, etc. Afin de renforcer et d"harmoniser les interventions des Agences des Nations Unies, l"Assemblée Générale des Nations Unies a adopté en 1997 des instruments de coordination des programmes d"assistance.Comme cela a déjà été fait dans certains pays, le Système des Nations Unies en Côte d"Ivoire s"est engagé à élaborer le Plan Cadre des Nations Unies
pour l"Aide au Développement (CANUD) et dont la première phase consiste dans l"élaboration du BilanCommun de Pays (BCP).
Dans ce contexte, le BCP vise des objectifs majeurs à travers l"identification et l"analyse des principaux indicateurs socio-économiques permettant de mettre en évidence les problèmes clés de développement. Le processus du BCP en Côte d"Ivoire a été engagé en mai 2000 lors d"une retraite qui a réuni l"ensemble des Agences du Système des Nations Unies, le Gouvernement et les partenaires au développement. Cette concertation a permis un large échange sur l"évolution socio-politique et économique de la Côte d"Ivoire et les défis pour son développement. Les six axes majeurs suivants ont été identifiés comme domaines d"intervention et de coopération possibles (cf. tableau ci-après). Tableau 1 : Ventilation initiale des groupes thématiques (BCP 2001, Côte d"Ivoire) GROUPES THEMATIQUES (GT) ADMINISTRATION PUBLIQUE AGENCES DU SNU Santé et Population Primature/Ministère de la Santé / Ministère de la Planification duDéveloppement(INS)
FNUAP / UNICEF/OMS
Agriculture, Sécurité alimentaire Ministère de l"Agriculture et desRessources Animales
FAO /PAM
Education, Communication et Droits de la
personne Ministère de l"Education Nationale/Ministère de la justiceUNESCO / UNICEF
Economie, Industrie, Emploi, Urbanisation et
Environnement Primature, Ministère de la Planification du Développement/Ministère du Commerce/Ministère de l"Industrie/Ministère de l"emploiONUDI / BIT
Pauvreté et Gouvernance Primature/ Ministère de la Planification du Développement (INS)/CILAD/Inspection d"Etat PNUDGenre et Développement
Ministère de la Famille / RIOF/LIDHO
FNUAP/OMS
Bilan commun de pays 2001, Côte d"Ivoire 2
Chacun des Groupes Thématiques présidé par un représentant d"Agence comme Chef de file, a élaboré un document présentant l"état des lieux, une analyse de la situation et des recommandations. La Côte d"Ivoire a connu une période d"exception durant l"année 2000 caractérisée par une instabilité sociale et politique. Cette situation a entraîné la suspension du processus en septembre 2000 pour ne reprendre qu"en août 2001. Ainsi, la nouvelle approche du processus a-t-elle été adoptée. A l"issue d"une retraite des chefs d"agence en septembre 2001, une réunion de coordination du système des nations unies a permis de mettre en place quatre structures pour le suivi du processus du BCP-UNDAF, à savoir : un Comité Directeur (regroupant tous les chefs d"agence), un Comité Technique (regroupant les chefs des groupes thématiques) et cinq groupes thématiques. Cette nouvelle organisation est appuyée par un Secrétariat Technique. Après analyse du contexte national et des documents de stratégie nationale, les Agences du Système des Nations Unies ont identifié cinq grands défis ci-après, auxquels la Côte d"Ivoire devra faire face : - la lutte contre la pauvreté ; - la promotion d"une bonne gouvernance et des droits de l"homme ; - le VIH/SIDA ; - l"insertion du pays dans le processus de mondialisation et d"intégration sous-régionale ; - la paix et la sécurité. Le document est complété par un tableau des conférences et des annexes portant sur les indicateurs suivant les thèmes.CONTEXTE NATIONAL
La position de la Côte d"Ivoire dans la sous-région ouest-africaine nécessite une analyse du contexte national en vue de mieux comprendre et apprécier la portée du BCP et par la suite, celle du Plan Cadre desNations Unies pour l"Aide au Développement.
Contexte physique et géographique
La Côte d"Ivoire, d"une superficie de 322 462 km² environ, est située en Afrique de l"Ouest, dans la partie Nord du Golfe de Guinée. Elle a une façade maritime de près de 600 km de long et regroupe quatre grands fleuves: Comoé, Bandama, Sassandra et Cavally. Elle a des frontières avec le Burkina Fasoet le Mali au Nord, le Ghana à l"Est, la Guinée et le Libéria à l"Ouest. Le climat et la végétation divisent
le pays en une zone forestière au sud, au climat subéquatorial avec deux saisons de pluies et une zone de savanes au nord, au climat tropical de type soudano-guinéen avec une seule saison de pluies. Outre, les ressources en eau, le pays dispose d"un sous sol riche en minerais divers.