Mastère Achats et Logistique de Grenoble École de Management qui être le résultat d'une stratégie délibérée d'entreprise ou des forces natu- ration de la réactivité et optimisation du service au client » supervision et de contrôle afin d'éviter le « smog bureaucratique » MPS (Master Production Scheduling)
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membres, jouera un rôle très important pour définir certains aspects de Le groupe a eu connaissance du rapport Givry relatif à la stratégie des Les nuisances locales (telles que le "smog" ou le bruit) sont devenues, enfin, ration de directives d'harmonisation par le jeu de majorités qualifiées tèle est- allemande
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entreprises ? 49 Qu'est-ce que le management ? Introduction au langage et à la stratégie d'analyse en histoire de l'architecture Prérequis conseillé : résolution d'une équation du 2e de- rations de marquage, soudage, découpage, perçage ou les étudiants en master ingénieur civil en informatique et
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res, l'effet éventuel sur l'évaluation desdits placements De plus, la stratégie immobilière durable doit être en accord avec les valeurs de La présente publication fournit au management les bases nécessaires ration d'outils innovants destinés à analyser les coûts du cycle de vie et tèle en électricité, en chaleur et en
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[PDF] Le manuel des achats - livre gratuit
Mastère Achats et Logistique de Grenoble École de Management qui être le résultat d'une stratégie délibérée d'entreprise ou des forces natu- ration de la réactivité et optimisation du service au client » supervision et de contrôle afin d'éviter le « smog bureaucratique » MPS (Master Production Scheduling)
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Références
Le manuel des achats
Roger Perrotin
François Soulet de Brugière
LE MANUEL DES ACHATS
Traiter et manager les achats de façon optimale, notamment à l"international, et trouver les leviers d"achats contributifs à la marge de l"entrepriseLa mondialisation des échanges commerciaux induit des concepts, des méthodes, des outils d"achat
et surtout des comportements tout à fait nouveaux. Face à ce constat, les acheteurs élaborent leurs
propres démarches, fondées sur l"expérience, et vivent leur profession de manière interculturelle.
Ce manuel fait un point très exhaustif sur tout ce qu"il faut savoir pour exercer dans la fonction
achats et répond aux questions des professionnels : d Quelles sont les bonnes pratiques ‡ adopter pour contribuer efì cacement ‡ la rentabilitÈ de lêentreprise ? d Comment gÈrer les achats internationaux ? d Comment faire le diagnostic de la fonction achats et dÈgager des plans de progrËs pertinents ? d Comment organiser la fonction achats de lêentreprise ? Le directeur des achats y trouvera toutes les méthodes actuelles pour auditer sa fonction achats,manager son équipe, défi nir sa politique et mettre en place les stratégies d"achat en coordination
directe avec la stratégie de l"entreprise. L"acheteur leader y trouvera un ensemble de méthodes lui permettant d"approcher le monde des fournisseurs dans un cadre international. L"acheteur y trouvera tous les outils pour traiter ses achats dans des conditions optimales.Le directeur de l"entreprise, enfi n, pourra identifi er clairement les leviers d"achats contributifs à la
marge de son entreprise.ROGER PERROTIN
Ancien directeur à la Cégos, il a une longue expérience acquise dans plusieurs grands groupes industriels.
Connu pour ses ouvrages sur les achats, il a mis au point le mastère Achats et Logistique de Grenoble École de
Management. Il est professeur associé à l"ESSEC en stratégies internationales d"achats et, par ailleurs, président
honoraire de l"Association des Directeurs et Responsables d"Achats (ADRA) qu"il a créée.FRANÇOIS SOULET DE BRUGIÈRE
ESSEC, DEA de gestion et CAP de menuisier, il travaille dans le transit international puis comme international supply
chain manager chez Leroy Merlin. Il enseigne dans différentes universités françaises et étrangères : à l"Université
de Bordeaux IV, à San Jose State University en Californie, à l"Académie des Finances de Moscou. Directeur de la SRS,
il est également Président du Conseil d"Administration du Port Autonome de Dunkerque.JEAN-JACQUES PASERO
Docteur ès Sciences Physiques, IAE de Paris, il a assuré des postes à responsabilité dans les domaines de la
production et des achats. Il occupe actuellement la fonction de directeur des achats dans un groupe industriel
international.170 x 240 - 25,0 mm
-:HSMCLC=ZX]VYY:45 ?Code éditeur : G53814 . ISBN : 978-2-212-53814-4LE Manuel
des AchatsRoger Perrotin
François Soulet de Brugière
Avec la participation de Jean-Jacques Pasero
Processus Management Audit
53814_perrotin_250.indd 153814_perrotin_250.indd 11/03/07 17:10:061/03/07 17:10:06
LE MANUEL DES ACHATS
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris cedex 05
www.editions-organisation.com www.editions-eyrolles.comLe code de la propriŽtŽ intellectuelle du 1
er juillet 1992 interdit en effet expressŽment la photocopie ˆ usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique sÕest gŽnŽralisŽe notamment dans lÕenseignement, provoquant une baisse brutale des achats les et de les faire Žditer correctement est aujourdÕhui menacŽe. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intŽgralement ou partiellement le prŽsent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation deAugustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2007.
ISBN : 978-2-212-53814-4
DANGER
T LEPHO OCOPILLAGETUE LE LIVRE
Roger PERROTIN
Franois SOULET de BRUGIéRE
Avec la participation de Jean-Jacques PASERO
LE MANUEL DES ACHATS
Processus, Management, Audit
REMERCIEMENTS
Nous tenons, en tout premier lieu, ˆ remercier nos Žtudiants du dont certains axes de rŽßexion sont repris dans cet ouvrage.C. HORVAT, C. REY et A. MINVIELLE, L. MOREAU.
Que les oubliŽs nous pardonnent.
VII© Groupe Eyrolles
TABLE DES MATIéRES
INTRODUCTION
......................................................................................... 11. LÕentreprise dans la mondialisation
.............................................................. 12. LÕentreprise et ses stratŽgies
......................................................................... 83. Internet et lÕentreprise
................................................................................... 154. Ce qui va changer les achats demain
............................................................ 17Les processus dÕachat
Chapitre 1 Ð Les achats et lÕentreprise
1. La politique dÕachats
.................................................................................... 242. Les achats et la crŽation de valeur
................................................................ 303. Les achats et la
supply chain ........................................................................ 334. La classification des achats
.......................................................................... 505. Les processus dÕachat
................................................................................... 55 Chapitre 2 Ð Le processus dÕachat stratgique ou lÕachat amont1. LÕachat amont
............................................................................................... 612. Les alliances stratŽgiques
............................................................................. 623. Les diffŽrentes Žtapes du marketing achats
.................................................. 78Chapitre 3 Ð Le processus oprationnel
1. LÕexpression des besoins
.............................................................................. 1162. La consultation et le dŽpouillement des offres
............................................. 1223. Le sourcing dans les LCC (
Low Cost Contries
........................................... 1264. La nŽgociation dÕachat
................................................................................. 132 L EMANUEL
DESACHATS
VIII© Groupe Eyrolles
5. La contractualisation
.................................................................................... 1726. Le management des fournisseurs
.................................................................. 184Chapitre 4 Ð Les priphriques
1. Les fonctions aval : lÕapprovisionnement
..................................................... 2072. La logistique
................................................................................................. 217
3. Les moyens de paiement
.............................................................................. 2504. LÕassurance des marchandises transportŽes
................................................. 282Le management des achats
Chapitre 5 Ð LÕorganisation et le management1. LÕorganisation des achats
............................................................................. 2952. Le management des achats
........................................................................... 3093. Le pilotage de la fonction achats
.................................................................. 318Chapitre 6 Ð LÕaudit de la fonction achats
1. DŽfinitions
.................................................................................................... 333
.................................................................... 3343. Le diagnostic qualitatif
................................................................................. 3354. Le diagnostic quantitatif
............................................................................... 354Annexes
G UIDE DESBONNES
PRATIQUES
D ACHAT ............................. 367 GLOSSAIRE
.................................................................................................. 395
BIBLIOGRAPHIE
........................................................................................ 421 I NDEX............................................................................................................. 423
1© Groupe Eyrolles
Introduction
Les achats dÕune entreprise ne peuvent se comprendre que dans la ce tableau.1. LÕENTREPRISE DANS LA MONDIALISATION
1.1. DES MCANISMES CONOMIQUES EN PLEINE
VOLUTION
1 L ACROISSANCE
DES T RENTE GLORIEUSES
NE FUT QU UNEEXCEPTION
il sufÞsait, semblait-il, de vouloir dŽpenser pour savoir sÕenrichir ? Il est possible que nous Þnissions un long cycle rŽcessif. Mais si les doute, elle est nŽgative. Comme le montrent les historiens de lÕŽconomie, cÕest la croissance (qui semble devenir la norme de nos jours) est exactement la croissance2 % lÕan, qui Žtait totalement inconcevable pour les auteurs les plus
ŽclairŽs du
XIX e1. Source : Conférence sur " La délocalisation, créatrice d'emploi ? » organisée en mai
2005 par les étudiants du Mastère Achats et Logistique de Grenoble École de Manage-
ment, sous la direction de Roger PERROTIN, auteur de cet ouvrage. 2© Groupe Eyrolles
L EMANUEL
DESACHATS
PARTIR
DESSOIXANTE
DIX LESOCCIDENTALES
SUBISSENT
UNCHANGEMENT
STRUCTUREL
CÕest ˆ partir des annŽes soixante-dix que les Žconomies occidentales voient sÕaccumuler des transformations structurelles lourdes : Ð La croissance se combine ˆ une montŽe de lÕinßation (crise du Ð LÕaugmentation du volume des Žchanges internationaux accentue ce quÕon appelle la Ç contrainte extŽrieure È (cÕest-ˆ-dire les effets dÕune interdŽpendance croissante des Žconomies. Ð Le SMI de Bretton Woods entre en crise : la convertibilitŽ du dollar/or, de la devise dÕŽchange internationale, perd sa paritŽ Þxe. En 1973, la Þn des paritŽs Þxes ouvre une pŽriode de changes ßot- tants. Ð Les deux chocs pŽtroliers alourdissent les cožts des entreprises et viennent rŽduire lÕŽpargne des pays occidentaux. La Þn de lÕŽpoque des Trente Glorieuses, cÕest la Þn des Žconomies LÕouverture sur lÕextŽrieur et lÕinterdŽpendance des Žconomies ne permettent plus ˆ un pays dont la compŽtitivitŽ est insufÞsante de mener seul une relance par les dŽpenses publiques de la demande. LA MaeMESURVIENNENT
LESPREMIéRES VAGUES DE
Žpoque. Elles prennent la forme de contrats de sous-traitance vers les pays dÕAsie du Sud Est. Ð Ce sont les Þrmes amŽricaines qui ont commencŽ pour rŽduire leur Žcart de cožts avec les Þrmes japonaises. Ð Les Þrmes japonaises ont suivi mais avec dÕautres objectifs : industrielle ˆ lÕextŽrieur. Ð EnÞn les Þrmes europŽennes se sont lancŽes pour rechercher des bassins dÕemplois ßexibles et ˆ faible charge salariale. occidentaux restaient persuadŽs que les dŽlocalisations et la concurrence des pays Žmergeants ne joueraient que sur les produits Ç bas deINTRODUCTION
3© Groupe Eyrolles
Comme les secteurs du cuir, du textile, de lÕhabillement, du jouet, de lÕŽlectromŽnager et des produits Ç bruns È qui ont besoin dÕune quantitŽ relativement importante de travail peu qualiÞŽ pour des travaux souvent rŽpŽtitifs. L TEMPSQUÕELLE LÕENRICHIT
Ë la mme Žpoque, ˆ partir des annŽes soixante-dix, les Žconomies occidentales connaissent de profondes mutations. Au-delˆ de lÕajustement ˆ la baisse du taux de croissance, les Žcono- mies des pays industrialisŽs doivent Žgalement faire face ˆ un change- ment de nature. La croissance Žconomique nÕest plus la vague gŽnŽreuse qui proÞte ˆ tous. Elle dŽtruit presque autant quÕelle crŽe, et sa marche dŽstabilise la sociŽtŽ en mme temps quÕelle lÕenrichit.Le dsquilibre crateur de S
CHUMPETER
LÕŽconomiste JOSEPH SCHUMPETER, en centrant ses travaux sur la notion de dŽsŽquilibre crŽateur, a considŽrablement enrichi du commerce international. Le dŽsŽquilibre crŽateur identiÞŽ par Schumpeter est lÕinnovation : cÕest lÕinnovation qui vient rompre lÕŽconomie de circuit, dans laquelle le proÞt tend ˆ sÕannuler. En effet, en thŽorie, le proÞt attire dÕautres entrepreneurs, ce qui entra"ne une augmentation de lÕoffre accompagnŽe, en application du principe de la concurrence, dÕune baisse des prix les rapprochant tangentiellement des cožts de revient et amenuisant donc le proÞt jusquÕˆ le faire dispara"tre. pas jusquÕˆ son terme, cÕest gr‰ce ˆ lÕinnovation. Pour Schumpeter, celle-ci peut prendre cinq formes : la fabrication de biens nouveaux, lÕapplication de nouvelles mŽthodes de produc- tion, lÕouverture de nouveaux dŽbouchŽs, lÕutilisation de nouvelles du travail. 4© Groupe Eyrolles
LE MANUEL DES ACHATS
CÕest le secteur du textile, de lÕhabillement et du cuir qui a ŽtŽ lÕun soixante, la concurrence des pays ˆ bas salaire La dŽlocalisation de lignes de production, principalement vers le Maroc et la Tunisie, a ŽtŽ lourde de consquences conomiques et sociales pour les rgions industrielles o ces secteurs taient traditionnellement implants ou dans des bassins dÕemploi plus ruraux mais principalement consacrŽs ˆ ces activitŽs. Initialement, les dŽlocalisations ont eu lieu dans des secteurs qui utili- sent une quantitŽ relativement importante de travail peu qualiÞŽ pour des travaux souvent rŽpŽtitifs : le cuir, le textile, lÕhabillement, le jouet, lÕŽlectromŽnager et les produits Ç bruns È sont, aujourdÕhui, presque totalement dŽlocalisŽs. La mŽtallurgie, lÕautomobile, lÕŽlectronique sont touchŽs.Ces innovations, survenant en Ç grappes È, cÕest-ˆ-dire ˆ termes irrŽ- de croissance, mais portent Žgalement en elles les conditions de la dŽpression : selon Schumpeter, Ç la seule cause de la dpression, cÕest lÕessor È. En effet, en crant de nouveaux produits, techni- ques et marchs, lÕinnovation dtruit les produits, techniques et Le mouvement est alors continu : les anticipations de proÞts ŽlevŽs dans les branches novatrices y stimulent les investissements, mais lÕaccroissement de la production dans ces branches entra"ne bient™t une baisse du proÞt et lÕŽpuisement de la croissance, qui ne reprend quÕavec la grappe suivante dÕinnovations.Une constante rduction dÕemploi
de salariŽs dans les annŽes soixante : ils ne sont plus que 200 000 aujourdÕhui. Ces pertes dÕemplois nÕont fait que sÕampliÞer ces six Selon lÕUnedic, le textile employait 130 000 salariŽs en 1996 et seulement 107 000 en 2002. Dans lÕhabillement, sur la mme pŽriode, leur nombre est passŽ de 126 000 ˆ 77 000.INTRODUCTION
5© Groupe Eyrolles
1.2. LE LIBRE CHANGE COMME MODéLE DOMINANT
L La mondialisation de lÕŽconomie se traduit par : Le dveloppement des marchs Þnanciers avec le passage de marchŽ et la vague de libŽralisation des Žchanges, des investissements et des ßux de capitaux. Exemple Taux annuel moyen dÕaugmentation des IDE dans le monde = 29 % (Les IDE dsignent les mouvements de capitaux entre pays en vue de la cration dÕune socit, dÕune augmentation de capital dÕune Þliale ou dÕune prise de participation suprieure 20 % dans le capital dÕune société). Le dveloppement des FTN (65 000 FTN emploient 55 000 000 de salariŽs et reprŽsentent 10 % du PIB mondial ; Source : 2002CNUCED).
LÕaccroissement de la concurrence internationale sur lÕŽconomie mondiale : lÕaccroissement de la productivitŽ et les conditions de concurrence obligent souvent ˆ baisser continuellement les prix. La concurrence mondiale instaure un perpŽtuel mouvement qui oblige ˆ une lutte de tous les instants. Face ˆ ces bouleversements, les entreprises mettent en place des stra- tŽgies intŽgrant ces nouvelles donnes. La dŽlocalisation constitue une deces stratŽgies.Tissage, Þlature ou tricotage, il nÕest pas de secteur ŽpargnŽ par une muta-
tion qui rŽduit lÕemploi de plus de 15 000 salariŽs en moyenne par an. La chute des effectifs est beaucoup plus marquŽe dans lÕhabille- ment (Ð 38 %), car la confection est avant tout une activitŽ de capitalistique. 6