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Partie 2 - Mode d'action des enzymes :

I) Cinétique enzymatique :2

1) Structure du site actif :4

2) Spécificité du site actif :5

3) Liaison du substrat :6

4) Modification du Substrat :7

II- L'influence des inhibiteurs des enzymes :9

A- Inhibiteurs irréversibles :9

B- Les inhibiteurs réversibles :12

a)Les inhibiteurs compétitifs :12 b) Les inhibiteurs non compétitifs :14

III) Cancers :17

1)CBNPC: cancer bronchique non à petites cellules :17Page sur 13631/10/2018 - VERSION 1.0

I) Cinétique enzymatique :La formation d'un complexe ES est la 1ère

étape de la catalyse enzymatique. Une grande partie du pouvoir catalytique des enzymes vient du fait qu'ils se mettent en présence du S dans des orientations favorables au sein de complexes ES. Les S sont liés à une région spécifique de l'enzyme appelée site actif.

La plupart des enzymes sont très sélectives dans leur liaison avec les substrats. L'existence des complexe ES a été mise en évidence de différentes façons :À une concentration constante d'enzyme, la vitesse de réaction augmente avec l'augmentation de la concentration de S jusqu'à ce qu'une vitesse maximale soit atteinte.Vitesse de réaction

enzymatique en fonction de la concentration du

substratLes complexes ES ont été visualisés directement par ME comme dans le cas de l'ADN polymérase 1 lié à la matrice de l'ADN.Les caractéristiques spectroscopiques de nombreux enzymes ou substrats changent lors de la formation d'un complexe ES. Ces changements sont particulièrement frappants lorsque l'enzyme contient un groupement prosthétique coloré.

Un groupe prosthétique est un coenzyme qui est toujours attaché à son enzyme. On peut suivre la fluorescence au fur et à mesure que l'enzyme interagit avec le substrat. Si le groupe prosthétique fluor à 30%, en ajoutant le substrat la fluorescence va augmenter à 90%.

La tryptophane synthétase, par exemple, est une enzyme bactérienne liée de façon covalente au groupement prosthétique (coenzyme activateur) pyridoxal phosphate (PLP) (molécule fluorescente) composant de la vitamine B6. Cette enzyme catalyse la synthèse des L-Tryptophane à partir de la L-Sérine et d'un dérivé indole.

Page sur 236L-Sérine + Indole PLP + Trp synthétase⎯→⎯⎯⎯⎯⎯L-Tryptophane

L'addition de L-Sérine à l'enzyme produit une augmentation très marquée de la fluorescence du groupe PLP.

L'addition d'indole, second substrat réduit cette fluorescence à un niveau plus bas que celui de l'enzyme seule. La spectroscopie de fluorescence révèle l'existence d'un complexe enzyme-sérine et un complexe enzyme-sérine-indole. II) Le site actif :Le site actif d'une enzyme est la région qui lie les Substrats et contient les résidus qui participent directement à la formation ou au clivage des liaisons.

Ces résidus sont appelés groupes catalytiques (nécessaires à l'activité enzymatique) - > un AA catalytique est un AA qui participe à l'activité enzymatique.

Bien que les enzymes diffèrent largement dans leur structure, leur spécificité et leur rôle de catalyse, un certain nombre de caractères généraux concernant leur site actif peut être établi. Pour obtenir la forme linéaire on traite la forme tridimensionnelle à haute température puis on la fait migrer sur un gel (marche mieux quand c'est un gel dénaturant) : on aura la forme linéaire, la protéine sera dénaturée.Page sur 336Changements des caractéristiques spectroscopiques lors de la formation du complexe enzyme-substrat.L'intensité de la fluorescence du groupe pyridoxal phosphate du site actif de la tryptophane synthétase varie avec l'addition des substrats, la sérine et l'indole

1) Structure du site actif :Le site actif occupe une part relativement réduite du volume total de l'enzyme.

La plupart des résidus aminoacides d'une enzyme ne sont pas en contact avec le Substrat.

Si on prend la structure primaire d'une protéine elle prendra de l'importance à la fin de la synthèse lors de la formation de la structure tertiaire. Le site actif est formé par l'interaction des 4 AA. Les AA vont se rapprocher dans l'espace et former le site où va intervenir le substrat => c'est l'activité enzymatique. La structure du site actif dépend du repliement correct de la chaine polypeptidique. Le site actif est une entité tridimensionnelle constituée de groupes venant de différentes régions de la séquence linéaire des aminoacides.

Les résidus éloignés dans la séquence linéaire peuvent interagir plus fortement que les résidus adjacents dans la séquence des AA.Dans tous les enzymes de structures connus, les molécules de substrat sont liées au site actif. Exemple dans le lysozyme : Les groupes importants du site actif sont constitués par des résidus qui portent les numéros 35, 52, 62, 63,101 et 108 dans la séquence linéaire des 129 AA. (ne pas apprendre le numéro des acides aminés)

→ S'il y a une mutation des AA aux niveau de ces numéros là, cela veut dire que le lysosyme va perdre son activité enzymatique. Le site actif perd son activité catalytique. Il peut y avoir une mutation qui entraine une augmentation de l'effet de EGFR, cela fait une boucle sans finLes sites actifs sont des fissures ou des crevasses : dans toutes les enzymes de structures connues, les molécules de S sont liées à une fissure ou à une crevasse. Dans tous les enzymes de structures connues, les molécules de substrat sont liées au site actif.Page sur 436

2) Spécificité du site actif :La spécificité de liaison dépend de la disposition définie des atomes dans un site actif. Un substrat doit avoir une forme complémentaire à celle du site pour s'adapter à lui. Les études sur la spécificité du substrat d'une enzyme ont conduit aux concepts d'une complémentarité du type clé-serrure entre la molécule de substrat et le site actif. Certaines enzymes ont des formes complémentaires de celles du substrat seulement après que celui ci se soit lié. Dès lors que le substrat est en interaction l'enzyme il va y avoir adaptation de la conformation de l'enzyme.

Ce processus de reconnaissance dynamique est appelé adaptation induite. Metalloprotéase : enzyme dont le site actif a besoin d'interagir avec des métaux.Le cofacteur est inséré dans le site catalytique. Sa présence permet la mise en place de l'activité enzymatique nécessaire pour cette enzymePage sur 536Formation du complexe

enzyme-substrat selon le modèle clé-serrureSites actifs de 3 classes de protéasesSite actif

3) Liaison du substrat :

Les substrats sont liés aux enzymes par de multiples attractions faibles. Les interactions réversibles entre deux molécules sont médiées par :

- Les liaisons électrostatique-Les liaisons hydrogène-Les interactions hydrophobes -Les liaisons de Van der Waals. Kinase : processus de phosphorylation avec l'ATP. Le phosphate gamma de l'ATP va être clivé pour être greffé sur le substrat en question.Le glucose va glisser à l'intérieur du site actif de l'hexokinase, il va y avoir un changement de conformation pour refermer la fissure par laquelle le glucose est rentré. Il va y avoir phosphorylation. L'hexokinase va donc phosphoryler le glucose.Page sur 636

4) Modification du Substrat :Elle fait intervenir des modifications de l'enzyme avec des transferts d'électrons ou d'atomes entre l'enzyme et le substrat.

L'énergie de liaison entre l'enzyme et le substrat atteint un maximum au moment de la catalyse, c'est-à-dire quand celui-ci est sous la forme d'état de transition (AEB).Le modèle clé-serrure proposé par Fisher en 1890 rend compte de la liaison du substrat mais pas de celle des états de transition. En thérapeutique, il faut essayer d'élaborer des médicaments inhibiteurs le plus proche de l'état de transition et non pas de l'état initial.

Si l'enzyme est complémentaire elle va reconnaitre avec son site actif le bâton et va l'empêcher de bouger.

Elle ne pourra plus le casser. En revanche si elle est complémentaire à l'état de transition elle va devenir complémentaire au site actif et cet état de transition va permettre la cassure.E+S↔ES↔ES*→P+E

Page sur 736Changement de conformation après formation du complexe enzyme-substrat

Le bon modèle est celui du Bâton :Bâton → 1/2 bâton" batonase »On imagine une enzyme: la batonase définie pour catalyser la cassure d'un bâton de métal. a)Pour se casser le bâton doit d'abord être plié : c'est l'état de transition.Dans la bâtonase, des interactions magnétiques remplacent les liaisons de faibles énergies entre l'enzyme et le substrat.b)Une enzyme avec une poche doublée d'aimants complémentaire de la structure du bâton va le stabiliser (qui remplaceraient les liaisons hydrogènes, les liaisons électrostatiques etc.). Il ne pourra plus être plié à cause des attractions magnétiques échangées avec l'enzyme.

c) Une enzyme complémentaire de l'état de transition permettra de déstabiliser le bâton et donc de catalyser la réaction. Les interactions magnétiques fournissent l'énergie nécessaire pour plier le bâton.Pour catalyser une réaction, l'enzyme doit être complémentaire de l'état de transition de la réaction. Plus les substrats sont en état de transition, plus la vitesse de réaction enzymatique sera élevée.Page sur 836

II- L'influence des inhibiteurs des enzymes :L'activité de nombreuses enzymes peut être inhibée par les liaisons de petites molécules spécifiques. La plupart des enzymes peuvent être rendues inefficaces par certains réactifs chimiques. L'étude des inhibiteurs enzymatiques a fourni des informations sur la spécificité de substrat des enzymes, la nature des groupements fonctionnels du site actif et le mécanisme de l'activité catalytique. L'inhibition enzymatique peut être soit réversible, soit irréversible. Il existe 2 types d'inhibiteurs enzymatiques, les inhibiteurs irréversibles et les réversibles.

On prend une enzyme on a le site actif, des lors qu'on connait l'état de transition du substrat et le site actif de l'enzyme on a la capacité de faire une liaison covalente entre l'inhibiteur et la cystéine. L'enzyme est donc bloquée : IRRÉVERSIBLE

Si on a une ARG-LYS on est dans l'incapacité de développer un inhibiteur qui fera une liaison covalente. La serine apporte un groupe -OH et la cystéine un groupe -SH si on a pas l'un ou l'autre on est dans le cas d'une RÉVERSIBILITÉ, l'inhibiteur est une sorte de leurre. A- Inhibiteurs irréversibles :Ce sont ceux qui se combinent avec ou qui détruisent un groupement fonctionnel de l'enzyme (nécessaire à l'enzyme, souvent un groupement catalytique : AA nécessaires à la catalyse) qui est nécessaire à son activité catalytique. Les inhibiteurs irréversibles entrainent une perte des propriétés catalytiques de l'enzyme soit par modification de sa conformation, soit par blocage du site actif de l'enzyme.

Exemple : métaux lourds et agents alkylants.Les inhibiteurs irréversibles peuvent être répartis en 3 catégories :

-Les réactifs spécifiques de groupe -Les analogues du substrat-Les inhibiteurs suicidesPage sur 936

Exemple : Aspirine et pénicillineL'aspirine est un inhibiteur de la cyclooxygénase (possède une chaîne latéral à groupe OH)L'aspirine (acide acétylsalicylique) agit par modification covalente de l'enzyme

cyclo-oxygénase (c'est l'enzyme qui nous a fait mal jusqu'à ce qu'on prenne un cachet) ce qui réduit la synthèse des prostaglandines et des thromboxanes à la base de signaux d'inflammations.

Il se comporte comme un inhibiteur irréversible des sites actifs des cyclo-oxygénases en acétylant une Sérine du site actif. Liaison covalente avec groupement OH de la Sérine.Le site actif de la cyclooxygénase est uniquement formé de la Sérine.Exemple 2: La Pénicilline = antibiotique

C'est un analogue du substrat naturel de la glycopeptide transpeptidase bactérienne (enzyme responsable de la synthèse de la paroi bactérienne) qui se comporte comme un substrat suicide.

Le groupement C=O du cycle de Lactame de la pénicilline réagit par formation d'une liaison covalente entre l'hydroxyle d'une Serine du site actif de l'enzyme, aboutissant à son inhibition irréversible. → Le résultat sera l'arrêt de la synthèse de la paroi des cellules bactériennes et donc la mort des bactéries (nécessite 24 à 48h pour commencer à faire sentir une différence à l'hôte).

Le traitement antibiotique doit absolument être suivi durant la durée annoncée par le médecin (exemple : 5-7 jours) pour faire disparaitre définitivement la souche bactérienne et éviter que la bactérie ne s'habitue pas à l'antibiotique.Mécanisme d'action de la pénicilline :Page sur 1036

La DFP : " disopropylfluorophosphate »

Elle inhibe l'enzyme acétylcholinestérase, importante dans la transmission de l'influx nerveux. Toutes les enzymes inhibées par le DFP possèdent une sérine qui participe dans leur site actif à l'activité enzymatique.

Pour un inhibiteur l'activité a baissé ou a carrément disparu on en déduit que c'est cet inhibiteur qui est actif.

Parmi les groupes catalytiques de l'enzyme il y a bien la sérine, car l'activité catalytique a totalement était inhibé mais on ne peut pas dire que seule la sérine est spécifique. En existe-t-il d'autres?

On part de la Sérine et on l'incube avec d'autres inhibiteur pour décrire exactement la totalité du groupe catalytique. On pourra déduire que la sérine est la seule si les tests avec d'autres inhibiteurs n'ont rien démontré de différent. L'iodoacétamide :L'iodoacétamide: qui peut agir avec des groupes sulfidryles (thiol SH) du résidu de la cystéine, avec l'imidazole du résidu histidine.

À l'aide de ces inhibiteurs l'hydroxyle de la Sérine, le thiol de la Cystéine et l'imidazole de l'histidine ont été identifiés comme participants à l'activité catalytique de différentes catégories d'enzymes. Si on perd l'activité en incubant ça veut dire que l'inhibiteur fait parti du groupe catalytique.

On purifie une protéine (solution homogène de protéine) et on cherche à la séquencer. On développe des anticorps contre cette protéine en l'injectant au lapin.

On va la séquencer et l'enregistrer dans une banque de données. À ce stade on ne connait pas encore les sites catalytiques.

Inactivation des enzymes (cystéines protéase) par l'iodoacetamide :Page sur 1136

On fait un test avec l'iodoacétamide :

Si on n'inhibe pas l'activité avec ce test (si on a un produit) ça signifie qu'il n'y a pas de cystéine, pas de sérine et pas d'histidine. Cette démarche est toujours utilisée, on utilise des inhibiteurs des groupements catalytiques (qui agissent de façon covalente avec les AA). Pour cette expérience, on a éliminé 3 AA (sérine, cystéine, histidine) sur 20, il nous en reste donc 17 à tester.On connait aujourd'hui tous les groupements catalytiques grâce à cette expérience.Si on a plus de synthèse de produit en présence d'iodoacétamide, on sait que dans le site catalytique, il y a soit la sérine, soit la cystéine, soit l'histidine soit les trois. On fera alors une expérience pour désigner les sites catalytiques spécifiques de cette enzyme.B- Les inhibiteurs réversibles :L'inhibition réversible contrairement à l'inhibition irréversible est caractérisée par une dissociation rapide du complexe enzyme-inhibiteur. On distingue selon leurs mécanismes d'action 2 types principaux : les inhibiteurs compétitifs et les inhibiteurs non compétitifs. a)Les inhibiteurs compétitifs :Les inhibiteurs compétitifs : dans une inhibition compétitive, l'enzyme peut se lier au substrat pour former un complexe ES ou se lier à l'inhibiteur (pour un complexe EI) mais il ne peut pas former un complexe ESI : jamais les 2 en même temps (jamais ESI). Car l'inhibiteur comme le substrat cherche à interagir avec l'enzyme sur le même site, donc les 2 ne peuvent pas s'y fixer en même temps.

Ainsi en augmentant la concentration de I on aura une majorité de complexe EI, et en augmentant la concentration de S on aura une majorité de complexe ES.L'inhibiteur compétitif ressemble au substrat et se lie au site actif de l'enzyme. Le substrat est alors empêché de se lier au même site actif.

Un inhibiteur compétitif diminue la vitesse de catalyse en réduisant la proportion de molécules d'enzymes liées au substrat.➜ À une concentration d'inhibiteur donnée, l'inhibition compétitive peut être levée par augmentation de la concentration du substrat. E+I⎯→⎯←⎯⎯EIPage sur 1236

La methotrexate est un analogue structural du folate.

Le coenzyme de l'enzyme dihydrofolate réductase qui joue un rôle dans la synthèse des purines et pyrimidines. Il se lie à la dihydrofolate réductase 1 000 à 10 000 fois plus fortement que le substrat naturel et inhibe la synthèse des bases nucléotidiques et joue un rôle dans le cancer.Exemple d'inhibiteur compétitif à potentiel thérapeutique :L'éthanol et l'intoxication par l'alcool à bruler (ethanol 95% + méthanol 5%)

On peut utiliser les inhibiteurs compétitifs en thérapeutique notamment dans le traitement médical de certaines intobxications. C'est le cas de l'intoxication par l'alcool à brûler.

Ce composé ménager est composé d'éthanol volontairement additionné de méthanol (environ 5% en volume) pour éviter sa consommation.

Or, le méthanol possède une forte toxicité tissulaire, en effet l'alcool déshydrogénase (ADH) métabolise le méthanol en formaldéhyde très toxique pour les tissus dont le cristallin.Le formaldéhyde est très toxique pour les tissus, notamment le cristallin, il y a un risque irréversible de perdre la vue en cas d'intoxication aiguë (= cécité). Pour bloquer la formation de formaldéhyde, on perfuse une solution diluée d'éthanol qui se comporte alors comme un inhibiteur compétitif de l'enzyme (afin de bloquer la formation de complexes Enzyme-méthanol, jusqu'à ce que le méthanol soit éliminé par les urines).

Grâce à cette inhibition compétitive, au lieu d'avoir formation de formaldéhyde, on aura la synthèse de l'acétaldéhyde (non toxique)

L'éthanol est donc utilisé ici comme agent thérapeutique en cas d'intoxication aiguë au méthanol. Page sur 1336alcooldéshydrogénase+méthanol⎯→⎯formaldéhydeSi le substrat se trouve directement dans la solution, on peut avoir E-S directement.

Sinon on peut passer de EI quand la concentration de substrat augmente. Quand on augmente la concentration en substrat on va libérer des inhibiteurs, ça va amener à plus de complexes E-S.

Ce qui va amener à plus de complexes

Enzyme-Produit

b) Les inhibiteurs non compétitifs :Dans l'inhibition non compétitive, l'inhibiteur se lie à un site de l'enzyme autre que le site de fixation du substrat, ce qui altère la conformation de l'enzyme et produit une inactivation réversible du site catalytique. Les inhibiteurs non compétitifs se fixent réversiblement à la fois à l'enzyme libre et au complexe ES pour former des complexes inactifs EI et EIS (à l'inverse de l'inhibition compétitive).L'inhibition non compétitive contrairement à l'inhibition compétitive ne peut être surmontée par l'augmentation de la concentration du substrat. (S augmente, on ne peut pas agir la vitesse de réaction, elle reste la même)

FIN DU COURS 31/10/18Différences entre compétitive/ non compétitive :

Les mesures de la vitesse de catalyse à différentes concentrations de substrats et d'inhibiteurs permettent de faire la distinction entre l'inhibition compétitive et non compétitive. •Dans l'inhibition compétitive : L'inhibiteur rentre en compétition avec le Substrat pour le site actif.

La constante de dissociation de l'inhibiteur est donnée par la formule :Étant donné que l'augmentation de la quantité de S peut surmonter l'inhibition, Vmax peut être atteinte en présence d'un inhibiteur compétitif. Le caractère propre d'une inhibition compétitive est qu'elle peut être levée par une concentration suffisamment élevée de substrat. Page sur 1436Ajout du substrat à E+I (il y a +I donc pas de complexe formé), donc il va y avoir des enzymes qui vont interagir avec le substrat, sans que l'inhibiteur n'ait eu le temps d'interagir, il va donc il y avoir formation de l'enzyme + produit.

Ajout du substrat à EI, on va avoir ESI et on aura zéro produit. Le complexe E-S-I va se stabiliser.Il y aura toujours de temps à autre un complexe E-S-I qui va se libérer de son inhibiteur pour donner un complexe E-S, puis Enzyme + ProduitK

I E .I EI

Dans une inhibition compétitive, la Vmax ne va pas changer puisque je suis capable de la retrouver mais le Km va changer.

La valeur apparente de Km est modifiée. L'effet d'un inhibiteur compétitif est d'augmenter la valeur apparente de Km.Quand la valeur de la concentration de l'inhibiteur augmente, la valeur de Km apparente augmente. En présence d'un inhibiteur compétitif, une enzyme aura la même vitesse maximale qu'en l'absence de ce dernier •Dans l'inhibition non compétitive:Le substrat peut encore se lier au complexe EI, cependant le complexe EIS ne donne pas naissance à un produit. Cas non compétitif: La valeur de Vmax est diminuée à une valeur de Vmax apparente alors que la valeur de Km est inchangée.L'inhibiteur abaisse la concentration de l'enzyme. Par nature, l'inhibiteur abaisse simplement la concentration de l'enzyme fonctionnelle, l'enzyme restante se comporte comme une solution diluée d'enzyme. → Vmax est abaissée mais Km est la même.

L'inhibition non compétitive ne peut pas être levée par augmentation de la concentration en substrat à la différence de l'inhibition compétitive. Les analogues de l'état de transition sont de puissants inhibiteurs des enzymes.La structure du substrat état de transition peut être mimée par une molécule stable désignée analogue de l'état de transition.La synthèse des composés qui ressemblent plus étroitement à l'état de transition que le substrat lui même peut conduire à des inhibiteurs très puissants et très spécifiques des enzymes.Page sur 1536

Les inhibiteurs suicides :

Hors concours car " l'année dernière ça a posé problème » Ce sont des substrats modifiés qui rapportent le moyen le plus spécifique de modifier le site actif d'une enzyme. L'inhibiteur se lie à l'enzyme comme un substrat et il est tout d'abord traité par le mécanisme catalytique normal.

Ce dernier génère ensuite un intermédiaire chimiquement réactif qui inactive l'enzyme par modification covalente. Le fait que l'enzyme participe à sa propre inhibition irréversible suggère fortement que le groupe de l'enzyme modifié par covalence est catalytiquement vital.

On peut prendre comme exemple le mécanisme d'action de la pénicilline, cette dernière tue les bactéries en inactivant la trans-peptidase, enzyme catalysant la dernière étape de la synthèse du peptido glycane de la paroi des bactéries.

La pénicilline et les céphalosporines, en général, réagissent avec le groupe hydroxyle du site actif de l'enzyme (réagissant avec la sérin e), ce qui conduit à la formation d'un acylenzyme très stable.

Avec la pénicilline, le complexe EI (instable et réactif) est non covalent et EI* (très stable et facteur limitant de la réaction) est covalent.Avant la catalyse, EI*, on peut sauver l'enzyme en augmentant la concentration de substrat.

L'étape de libération du produit à partir du complexe EI* correspond à l'hydrolyse de l'acylenzyme, elle est très lente contrairement à la formation du complexe EI* qui est très rapide.E + I - > EI (K1 très importante), étape réversibleEI - > EI* (K2 très importante)

K3 est très faible par rapport aux 2 précédentes.

Ces caractéristiques assurent l'immobilisation de l'enzyme sous forme d'un complexe acylé inactif et explique l'efficacité de cette famille d'antibiotiques.

Étant donné que la peptidase participe à sa propre inactivation, la pénicilline agit comme un inhibiteur suicide.Page sur 1636

III) Cancers :Mutations du récepteur à l'EGF (EGFR) dans le cancer du poumon et de BRAF dans les mélanomes.1)CBNPC: cancer bronchique non à petites cellules :L'EGFR un coeur de la carcinogenèse à l'origine d'une cascade de mécanismes tumoraux :

-Il a une activité enzymatique intrinsèque à son récepteur: la kinase qui permet l'autophosphorylation (a lieu 24/24h) du récepteur une fois que le ligand est fixé.

-Il intervient dans la communication intercellulaire, peut être à l'origine d'une cascade de mécanismes tumoraux car l'autophosphorylation a lieu de façon permanente.

La famille des récepteurs de EGFR est formée par 4 membres (4 protéines qui se dimérisent ou s'hétérodimérisent pour donner l'EGFR):

HER1 HER2 HER3 HER4

= Erb 1, Erb 2, Erb3, Erb 4

Seul HER2 n'a pas de ligand, les autres ont chacun un ligand spécifique. Le HER2 est sur-exprimé dans le cancer du sein qui est traité grâce à l'AC: le trastuzumab. -Il y a un contact entre ligand et la protéine correspondante, puis ils vont interagir avec le deuxième partenaire (au niveau de la membrane plasmique) pour former un récepteur biologiquement actif.

On a alors possibilité d'induire un signal de transduction intracellulaire qui entrainera une cascade active biologiquement à l'intérieur de la cellule.

-L'autophosphorylation du récepteur est possible grâce à son activité kinase intrinsèque qui va activer les voies de signalisation : MAPkinase, STAT et PI3K par recrutement de protéines cytologiques telles que SOS par exemple.

Page sur 1736

-SOS - >RAS - >RAF - > MAPkinase

-Une augmentation de l'activation de 3 voies majeures de signalisation interviennent dans les phénomènes de survie, transcription et prolifération.

-Si une cellule mute (cancer) et que le domaine kinase est muté, le domaine d'autophosphorylation ne dépend plus de l'interaction avec le ligand à l'EGF

-En physiologie normale le récepteur ne reste pas phosphorylé.

-TKI : Tyrosine Kinase Inhibiteur qui va devenir une sorte de leurre pour le récepteur à l'EGF. L'ATP est le substrat pour donner l'ADP. Le récepteur à l'EGF a la possibilité de phosphoryler 8 phosphates.

-Ras possède une activité de déphosphorylation

-La phosphorylation est un phénomène en cascade (ou en " étage ») le premier étage va phosphoryler l'étage en dessous et ainsi de suite (notamment grâce à l'activité GTPase).

-La cellule reçoit un message de stimulation, pour ne pas avoir de prolifération anarchique -Activation continue d'un des partenaires du récepteur à l'EGF -L'EGFR est Erb1 (le ligand de HER 1 est l'EGF) -Il ne fonctionne pas seul: on le trouve sous forme d'homo/hétérodimères

(Exemple : d'hétérodimère EGFR et HER2). Quand le récepteur est muté, il n'est pas endocyté, et il a pour rôle de stimuler la prolifération.Ce récepteur sous forme d'homodimère ou hétérodimère est capable de reconnaitre un ligand EGF ou TGF.

Lorsqu'EGF reconnait EGFR, on a différentes voies de transduction qui sont activées.

EGFR est doté d'une activité enzymatique intrinsèque grâce à des kinases : activité de phosphorylation qui dépend de la présence de l'ATP. Mutation au niveau de la tyrosine kinase - > le récepteur n'a plus besoin d'un ligand. On peut couper la région extracellulaire. La phosphorylation ligand-indépendanteAltérations génomiques à la base d'une augmentation de l'activité kinase :

Cellule normale : quelques récepteurs à l'EGFCellule cancéreuse : marquage noir sur les récepteur à l'EGF : il y a des récepteurs à l'EGF de partout - > Anarchie - > voie de prolifération anormale- Substitution d'AA- Insertion d'AA-Délétion d'AA-Amplification qui se traduit par une surexpression de l'activité kinasePage sur 1836

Deux chromosome cassés : la région 5' de l'un rencontre la 3' de l'autre Exemple de mutation de l'EGFR au niveau des exons 19 et 21 :

Une délétion peut être à l'origine de la phosphorylation permanente du récepteur à l'EGF.Sur l'exon 19 : délétion de 5 AA - > EGFR* (muté) -> activation permanente, de façon constitutiveSur l'exon 21 : une thymidine a été substituée par une guanine.

Au lieu d'avoir une leucine on aura une arginine.

Les mutations sont mutuellement exclusives (ne peuvent pas avoir lieu ensemble, soit mutation exon 19 soit mutation exon 21).Ce sont des mutations activatrices qui va activer 24h sur 24 le récepteur à l'EGF.

L'EGF n'a plus besoin de contact avec l'extérieur : il est toujours actif.

Les exons de 18 à 24 codent pour le domaine à tyrosine kinase de l'EGFREGF: facteur de croissance épidermiquePage sur 1936

-Rôle important dans les processus de transformation maligne-Une surexpression de l'EGFR est retrouvée dans de nombreux cancers dont 62% de CBNPC

Une activation du récepteur en 3 étapes :

1)Fixation du ligand2)Auto-phosphorylation dépendante de l'ATP (activité kinase cytosolique avec l'ATP en substrat) On peut avoir 8, ou 6 groupes de phosphate3)Induction des voies de transductionAugmentation de l'activation de 3 voies majeures (MAPKinase, STAT et P3Kinase) de signalisation: survie de la cellule, augmente la transcription, stimuler sa prolifération (que la cellule soit cancéreuse ou non).

Si on est dans le cas d'un cancer on vérifie si l'origine est une surexpression du ligand ou si le récepteur n'a plus besoin du ligand: exemple : une mutation activatrice non corrigée sur un des exons du gène.

Cela peut venir du promoteur qui s'est transloqué sur le chromosome 11 pour se mettre en amont de l'EGFR, or ce promoteur n'est pas régulé, ce qui a pour conséquence une sécrétion constitutive de l'EGFR. Par immunocytochimie on trouve que l'EGFR est situé partout sur la membrane plasmique.Dans une boite plastique on cultive 100 cellules atteintes de la mutation. 5 jours plus tard on les sacrifie et on les compte. Il y en a 10 millions.

4/5 (80%) des cancers du poumons viennent de la cigarette.La cible thérapeutique dans le cancer du poumon est EGFR.

Il y aurait des mutations dans le gène qui code pour EGFR portées par les exons 19 et exons 21 qui activent le récepteur sans qu'il y ait besoin d'avoir une interaction avec l'ATP, et qui pourrait donc être activé n'importe quand.

On prend le gène EGFR avec exons 19 et 21. On met dans un plasmide qu'on injecte dans une cellule, dès qu'il est installé, on installe EGFR à la membrane.Ce processus est identique à une personne qui a le cancer. Cette prolifération est très accrue. C'est la raison pour laquelle on cherche des médicaments pour arrêter ce EGFR qui est biologiquement actif à cause de mutations.

Erb2 ne possède pas de ligand : 20 à 30% des patients surexpriment HER2.

On a un monomère sur la membrane plasmique, si on a une protéine qui interagit avec le ligand, complexe basé sur la formation d'un homodimère.

EGFR complexé à HER2 forme un hétérodimère.

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Domaine de l'auto-phosphorylation qui active le récepteur en cas d'activation, en biologie le ligand arrive, formation d'un complexe, puis endocytose pour faire disparaitre le récepteur, mais le récepteur muté ne peut-être ubiquitinylé pour être endocyté et s'installe au niveau de la membrane plasmique.Le récepteur utilise 4 ATP comme substrats pour s'auto-phosphoryler.C'est un phénomène incontrôlable lorsqu'il a subi des altérations.

Le gène qui code pour ERGF au niveau du chromosome 7 est constitué de 28 exons.

Il existe un lissage alternatif qui ne garde que les exons.Cette activité constitutive de phosphorylation, dont la mutation provient des exons 18 à 21,Entraine chez le patient qui porte ce gène dans cette région là une activité 24/24h de EGFR.Différentes mutations :

Mutation ponctuelle : mutations ou délétions au niveau des exons 18 à 21.

Forte activité du récepteur en cas d'amplification : on récupère l'ADN, on cherche si le gène a subi une duplication ou non.

On peut savoir si EGFR chez le patient X a subi une amplification à hauteur de 15 copies de son gène. Séquence mutante :

Délétion de 15 nucléotides (5 AA) donc on se retrouve devant une nouvelle protéine : EGFR 1 - 5AA - > EGFR active 24h/24.

Avant même d'analyser la séquence, quand on voit une séquence perturbée on sait qu'il y a un problème.

Sur le schéma :

Au lieu d'avoir 2 pics noirs et 2 pics verts on a 4 pics verts. Je perds aussi les deux pics rouges, les deux pics verts. On perd donc 5 AA.

Vu que l'exon 19 fait partie de la séquence kinase de (pas la suite). L'EGFR devient donc tout le temps actif.

Les femmes atteintes du cancer du poumon avec une surexpression de HER2 subissent une amplification de tout le gène. 15 copies codent pour HER2, chaque bloc transit donne une protéine, une cellule normale code pour une 1 protéine de HER2 alors qu'ici on a 15 copies de HER2, après transcription de 15 copies de la protéine de HER2.La quantité beaucoup plus importante de cette protéine devient une cible potentielle avec l'AC qui va faire asphyxier ces cellules.Page sur 2136

Altération génomique à la base d'une augmentation de l'activité kinaseEn résumé on peut avoir :-Amplification de la totalité de l'unité transcriptionnelle.

Exemple :

Au lieu d'avoir sur le chromosome 7 une seule copie de l'EGFR, à chaque transcription il y a 15 copies de l'EGFR-Mutation ponctuelle.-Une translocation, protéine chimère qui peut être une enzyme.Page sur 2236

Le spectre des mutations de l'EGFR :Une prévalence de 10 à 16,6% de mutations dans la population caucasienne : sur le chromosome 7, sur les exons qui codent pour la fonction kinase :

Exon 18: 5% (G719K)

Exon 19: ≈ 45% (delE746-A750) active le récepteur: phosphorylation continue du domaine cytosolique du récepteur.

Exon 20: ≈ 5% (T790M)

Exon 21: ≈ 45% (L858R) active le récepteur: phosphorylation continue du domaine cytosolique du récepteur.N-Term est la partie extracellulaire, elle comporte le site de fixation au ligand.C-Term est la partie intracellulaire, elle comporte la partie qui possède l'activité kinase.Entre il y a un domaine transmembranaire.

Les exons 18,19,20 et 21 sont les trois domaines qui codent pour l'activité kinase du récepteur EGF. Ils sont toujours touchés par les mutations.Mutation exon 18 et 20 : mutations résistantes : elles résistent aux médicamentsMutation exon 19 et 21 : mutations activatrices

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Mutations activatrices : Del 747-752 et L861QLa région kinase de la phosphorylation est codée par les exons 18 à 21.

On utilise des techniques non vagues : séquençage : on recherche une mutation déjà connue, on met en banque de données les nouvelles séquences connues.

Les exons 19 et 21 sont les exons activateurs. Après la mutation, plus de dépendance à l'ATP et au ligand.Le récepteur muté va activer les 3 voies : MAPK, STAT et MUTLa mutation de l'EGFR est une mutation clé, il ne pourra plus reconnaitre l'ATP : on va traiter le patient avec une molécule qui ressemble à l'ATP (inhibiteur = TKI). On se rapproche de l'état de transition de l'ATP.On utilise des inhibiteurs pour traiter le patient en question, 2 molécules réversibles dont une porte le nom de Erlotinib (TARCEVA) et l'autre le nom de Gefinitinib (IRESSA, nom du médicament commercialisé) et font partie toutes les 2 de la famille des inhibiteurs de la famille des ITK. Aujourd'hui nous avons une 3ème

molécule découverte de cette famille : Afatinib qui elle reconnait sur le EGFR la cystéine en position 797, 803 et 805. ne pas retenir les chiffres mais retenir l'interaction avec la cystéine.Il existe une troisième génération de molécule avec moins d'effets secondaires : Osemertinib.Sa spécificité, il est capable de reconnaitre avec erbB1/EGFR : la cystéine 797, avec erbB2/HER2 : la cystéine 805 et avec erbB4 /HER4 la cystéine 803Quand le récepteur n'est pas muté, l'inhibiteur ne peut pas reconnaitre le récepteur.Les ligands sont capables d'interagir avec différentes voies de transduction.BIM : protéine pro apoptotique. Il faut la garder intacte pour qu'elle puisse aller tuer les cellules cancéreuses.

Quand je traite le patient avec IRESSA, j'éteins ERK (qui avait un signal négatif sur BIM) et donc BIM retrouve sa fonction apoptotique normale.Page sur 2436

EGFR : Voie de signalisation :On va bloquer la voie RAS, et on va donc déphosphoryler la protéine ERK et donc retirer le frein sur la protéine BIM (voies de l'apoptose) et donc reconduire les cellules cancéreuses vers la mort cellulaire.

Ce qui explique qu'au bout d'une semaine la grande majorité des cellules cancéreuses a déjà disparu.La stimulation de l'EGFR va jouer un rôle important dans l'inhibtion du système apoptotique de la cellule. BIM responsable de la mort de la cellule. Activation soutenue de la voie MAK kinase et répression de BIM. On traite le patient avec les inhibiteurs, inhibition des phosphoryaltions de l'étage de SOS (voir schéma)Étude IPASS qui a montré l'efficacité d'IRESSA

Efficacité significativement supérieure d'IRESSA chez les patients EGFR M+

Quand on ne savait pas que le cancer venait d'une mutation on envoyait les patients en chimiothérapie. Le traitement fonctionne beaucoup mieux sur des personnes qui présentent des mutations : l'espérance de vie augmente. Si il ne porte pas la mutation, le traitement par inhibiteur est dangereux, mais quand il porte la mutation il y a un grand bénéfice. Sa probabilité de survie avec le traitement à l'IRESSA baisse.S'il y a absence de mutation, ne surtout pas donner de médicament de la thérapie ciblée.Avec les nouvelles thérapies ciblées, on peut basculer de 4 mois de survie à quelques années, selon le prof, c'est une nouvelle vie qui s'ouvre à nous.Page sur 2536

Parmi les molécules qu'on retrouve dans le sang il y'a de l'ADN circulant, 160 paires de base pour la taille de l'ADN, sa concentration de l'ADN circulant se trouve dans le plasma, fourchette de 2,5ng/ml de plasma jusqu'a 18ng/ml de plasma, la médiane est de 6-7 ng/ml et atteindre jusqu'à 100ng/ml pour quelqu'un qui fait de la boxe et qui s'est fait " casser la gueule » la veille.Toutes les 24h, la tumeur sécrète 3 à 4% de son contenu d'ADN dans la circulation sanguine, on cherche ensuite dans le sang l'absence ou pas de la délétion l'ADN 19, et ainsi cela permet de savoir s'il y a tumeur ou pas.Si on prélève du plasma, il y a de l'ADN. On peut trouver la mutation dans l'ADN en faisant un séquençage. Si lors du traitement on ne constate pas de diminution de la sécrétion d'ADN muté on conclue que le traitement ne marche pas: on change de traitement. On cherche l a mutation (délé tion 19) d ans la circulation sanguine et on décide de la traiter :-Si au bout d'un mois la délétion 19 continue de proliférer dans la circulation sanguine cela signifie que le traitement ne marche pas → changement de traitement.

-Si au bout d'un mois la délétion a vraiment diminué, le patient répond bien au traitement donc on conti nue. Certa ins patients sont sous TKI (inhib iteur de la tyrosine kina se) depuis 4 ans

-Si après une diminution il y a une ré-augmentation : c'est un signe qu'il va y avoir une récidive (T798M par exempl e). On peut le voir sur les a nalyse 3 mois avant que l a récidive se produise vrai ment. Ç a permet à l'oncologue de chercher, préparer un nouveau traitement Qu'il y ait ou pas de mutation, la chimiothérapie ne fait pas de différence.Page sur 2636

Sur la survie sans progression chez les patients EGFR M+ : Efficacité significativement supérieure d'IRESSA chez les patients EGFR M+Premier étude qui montre l'efficacité des TKI dans le cadre de la thérapie ciblée. Si le patient ne porte pas de mutation du récepteur il ne faut pas le traiter ! Cette étude date de plusieurs années mais elle est celle qui a mis les boites pharmaceutiques sur la voie. Aujourd'hui grâce a cette thérapie ciblé chez un patient atteint d'un cancer du poumons avec une mutation du récepteur on observe ne net amélioration du temps de survie on peut basculer de 4 mois de survie à quelques années.

La grande majorité des décès dans le cancer est d'origine métastatique (incontrôlable).

Cette technique permet de savoir 3 mois à l'avance les premiers symptômes cliniques.Page sur 2736

Chez les patients portant un tumeur toute les 24 heures 3 et 4 % de l'ADN tumoral qui rentre dans le circulation.

- > Extraction d'ADN dans le sang puis séquençage à la recherche de la délétion 19 Ce qui nous permet de rapidement connaitre l'efficacité du traitement et la réponse du patient a ce traitement, au vue de combien d'ADN circulent baisse du taux d'EGF19 circulant.

Si on observe au augmentation on peut au bout d'un mois ou deux, le traitement ne répond pas au médicaments, le médecin peut décider de changer de traitement. Cela permet une adaptation du traitement plus rapide ( de façon classique on doit attendre 6 mois pour pouvoir faire une radio des poumons et voir une diminution significative de la taille de la tumeurs).Ré-augmentation de la tumeur en Février 2013, changement de traitement, on prend souvent la génération d'après.

Les effets secondaires des inhibiteurs ont moins d'effets secondaires que la chimiothérapie, cela permet de vivre une vie plus " normale ».Page sur 2836

Cancer de peau : mélanomeLa protéine est la B-RAF, c'est une mutation qui va changer une Valine en position 600 en lysine ou glutamine, à une autre de 40 à 60% dans le mélanomeGènes impliqués dans le développement des mélanocytes et mélanomes :Le c-KIT va stimuler RAS qui va phoshporyler RAF qui va phosphoryler MEK etc.Une fois que le MITF est phosphorylé, il va être transloqué dans le noyau et va aller stimuler la transcription des gènes qui jouent un rôle dans l'apoptose, la différenciation...

Mutations de type " exclusives » " quand y'en a une qui est là, les autres sont pas là »

L'activation par constitution constitutive de BRAF ne s'occuperait donc plus d'un signal qui vient de dessus (CF schéma).Les médicaments utilisés sont le DABRFENIB, VERMURAFENIB (zelboraf : nom commercial) si il possède une mutation V600 E (valine en position 600 échangée contre acide glutamique) ou K (changement vers une lysine). Page sur 2936

La mutation de l'EGFR : une mutation cléUne mutation à l'origine de changements conformationnels et fonctionnels du récepteur : moins grande affinité à l'ATP, le site catalytique a changé, on s'en sert pour trouver un inhibiteur (réversible ou non) qui rentre en compétition avec l'ATP, il faut qu'il ait une plus grande affinité que l'ATP pour être efficaceVoie MAPK : phosphorylation de l'EGFR, qui phosphoryle Ras, qui phophoryle RafSi il n'y a pas de mutation mais une surexpression, pour bloquer l'action on utilise un Ac anti-EGFR, cela les conduit vers la mort cellulaire (exemple: dans le cancer colorectal du colon)Page sur 3036

Il y a 3 molécules sur le marché utilisées comme médicaments dans le cancer du poumon, quand il y a une mutation du récepteur :

- Erlotinib (réversibles)

- Gefitinib (réversibles)Ce sont des TKI (inhibiteurs de la tyrosine kinase) de 1ère génération

- Afatinib: c'est un TKI irréversible, il interagit avec la cystéine C797 et d'autres membres de la famille de l'EGFR (2 sur C805 et 4), 2ème génération: covalenceSur un récepteur M- qui n'est pas muté le gefitinib ne reconnait pas le site catalytiqueSur un récepteur M+, le site muté ne reconnait pas l'ATP mais la gefitinib a pu s'insérer et reconnaitre le site actif. En découle une inhibition du RM+.Région BH3 de BIM joue un rôle important dans l'adressage à la mort cellulaire.Vemurafenib provoque la guérison des gens complètement criblés de métastases sur la peau. En bloquant BRAF je vais bloquer ce qui se trouve en dessous et donc " libérer » la protéine BIM.Page sur 3136

Patient atteint de mélanome métastatique :Après le traitement on voit sur le Petscan que toutes les métastases ont disparu.En 1983 on était capable de guérir 1 patient sur 69, aujourd'hui on est à 23/69Très peu de patients n'ont pas répondu positivement au zelboraf, beaucoup ont eu une réponse positive et chez quelques patients la maladie a totalement disparue.Page sur 3236

Dans un mélanome :

Mutation de BRAF à 40/60% devient activatrice de BRAF, la cellule cancéreuse n'a plus besoin de cKit et NRAS.

Il suffit d'inhiber BRAF pour stopper la prolifération des cellules cancéreuses.Le Petscan fonctionne grâce au D-Glucose. Il y en a beaucoup dans le cerveau.En 2 semaines on arrive à éradiquer toutes les métastases. On utilise des polythérapies.

Vemurafenib (zelboraf), on peut assister à une disparition de la maladie chez certains patients, d'autres ne répondent pas au traitement (thérapie ciblée).

Zelboraf est le nom du médicament de la Vemurafenib Différents inhibiteurs en cours d'utilisation : Crisotinib : Médicament ayant de très très bon résultat. Entre la conception et la mise sur le marché seulement 3 ans se sont écoulés. Page sur 3336

Réponses aux questions 2017 :-Inhibiteur qui fait une liaison covalente avec l'enzyme - > inhibiteur irréversible. Si pas de liaison covalente, inhibiteur réversible-Inhibiteurs non compétitifs reconnaissent une structure différente du site actif de l'enzyme, impossible de lever l'inhibition par augmentation de la concentration en substrat-PAL : activité lyase ( ≠ ligase )

-Toutes les enzymes ne sont pas des protéines : les ribozymes

-À pH = 5 : l'hydrolyse du carbone alpha affaibli la liaison Cɑ - N mais la liaison est stable. À pH = 7 la liaison est tellement affaibli qu'elle va se couper seule sans intervention de PAL. Donc PHM fonctionne à pH=5 mais elle peut aussi fonctionner à

pH = 7 -Le coenzyme ne fait pas partie du site actif de l'enzyme

-item 19B de l'année dernière est vrai car un effecteur peut aussi bien être un activateur ou un inhibiteur

ARNm de la PAM comme vecteur de cellules thérapeutiques ? Bonne idée mais pas tout de suite ! Un substrat en présence d'une enzyme qui n'a aucun lien = pas de réaction enzymatique. Si la PAM possède toujours un domaines transmembranaires, elle est cliver ou utilisation d'un détergeant.

PAM : forme numéro 1 possède Lys-Lys. PAL = lyase. Enzyme = Que protéine dans le cour. PAM agit a pH acide PHM : réaction en présence de cuire, a acrobate ... a pH acide cette réaction va donner AAC double liaison O - NH - Calpha-OHH-COOH. hydroxyde cartonne alpha. La suite dépend du pH et ou de la présence de la lyase. hydroxylation du carbon alpha affaiblis la laissons entre le carbone alpha et le groupement azote. Mais a PH acide elle reste stable. Sauf si j'ai la présence de de la PAM qui va catalyser la réaction. Ou on passe a ph 7 et la coupure devient spontanée sans besoin d'avoir la lyase. Soit catalyseur biologique ou chimique dans une réaction. Page sur 3436

Interaction avec le co-enzyme ne fais pas partie du site actif de l'enzyme. Un effecteur peu modifier l'activité enzymatique. Un effecteur peu être un activateur ou un inhibiteur. Les endopeptidases : pas d'importance N ou C term. il a juste a couper entre 2 AA. Les exopeptidases sont spécifiques. Température PCR 94°C : 30s 60°C : 2 minutes 72 : 2 minutes Pro-enzyme : précurseur de l'enzyme. Biologiquement inactif.Apo-enzyme : partie protéique de l'holoenzyme. E1+S -> <- ES -> E+P. Cyclo-oxygénase est un inhibiteur suicide. Magnésium est le co-facteur de la taq-polymérase. Précurseur TRH = glutamine.Réponse aux questions 2015 :Il ne faut pas connaitre les 3 sites actifs (page 4)Les exemples sont là pour aider à comprendre le texte, il dit qu'il galère avec les exemples pour les donner le matin/aprem alors qu'il a pas le droit etc, il s'est fait engueuler par la scolarité l'année dernière... Site de liaison/ site actif :

Le site actif est responsable de la catalyse Le site de liaison permet aux molécules de se lier (ex inhibiteurs)Il ré-explique l'amidation avec la PAM On dit un ou une enzyme c'est pareil.Réponse aux questions 2016 :Le NAD est un coenzymeComment on dose la PAM :PAL : dans granules secretions pH acide PAL va hydroxyler le peptideMais si dans pH basique pas besoin de PAL puisque coupure se fait seuleTous les precurseurs non amidés ne se terminent pas par une prolinePage sur 3536

Toutes les enzymes sont des protéines sauf les ribozymes mais toute les protéines ne sont pas forcément des enzymes. De manière générale, le peptide signal fait entre 20 et 30 AA.Exemple :

TRH (3 AA et précurseur de haut PM pGly-His-Pro-amine) et son précurseur à 185 AA, qui contient 5 copies de la TRH (même mécanisme que pour la partie avec la PAM).L'ACTH est l'hormone de la peur.Dans l'hypothalamus, il existe un peptide TRH qui va être transféré dans l'hypophyse.Ce peptide est de la forme pGlu-His-Pro-NH2

Le p correspond à pero ce qui veut dire que le peptide s'est cyclisé pour ne pas être attaqué en N-terminal lors de son passage dans le sangCe peptide est aminé en C-terminal donc il a subi l'action de la PAMLe précurseur de TRH possède 185 AA mais il comprend 5 box de TRH. Donc 1 précurseur donne 5 peptides TRHSensibilité : capacité à reconnaitre le substrat à de faibles concentrations, donc la concentration rentre en jeu.

Spécificité : L'enzyme ne connait que ce substratRéponses aux questions 2018 : erreur pour la formule de Vmax : V=Vmax.. (on avait bien laissé la bonne dans le cours mais selon si vous êtiez du matin ou l'aprem, vous auriez pu entendre une différente)

Gln- His-Pro-NH2 synthèse au niveau de l'hypothalamus vers hypophyse our action physiologique cyclase cyclise pour éviter la dégradation par aminopeptidases.

> Que ce soit chez l'humain ou le rat : 1 - >15 (PHM) exon enlevé avant la découverte du gène puis 16 et 17 - >34 (PAL) La 16 315 paire de base apporte une séquence peptidique dans laquelle se trouve deux AA basiques LYS-LYS

Par épissage alternatif élimination de l'exon 16 et exon 15-17 directement liés : début de traduction en protéines de ARNm. Exon 17 reste sur sa forme active PHM-PAL en absence de LYS-LYS (de l'exon 16). => rôle joué par AA basique

PHM apporté par la protéine qui contient PHM + PAL La liaison n'est pas nécessaire pour que chacun possède leur activité.

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