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Elle repose sur le postulat de Carl Rogers selon lequel : « tout individu possède un potentiel suffisant pour gérer tous les aspects de sa vie » Rogers a une 

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Présence de

Carl Rogers Retrouver ce titre sur Numilog.com

Bibliographie de l"auteur

Œuvres scientifiques

L"administration,

phénomène humain, Paris, Berger-Levrault, 1968.

Risques et

chances de la vie collective, Paris, Epi, 1972.

Pensée

et vérité de Carl Rogers, Toulouse, Privat, 1974. Du changement à l"inertie, Paris, Dunod, 1981. Mini-psycologie de l"ad-mini-stration », Marseille, Journal des psychologues, 1990.

Œuvres pédagogiques

Liberté

et relations humaines, Paris, Epi, 1966. Les contradictions de la culture et de la pédagogie, Paris, Epi, 1969. Les techniques de groupe dans la formation, Paris, UNESCO, 1976.

Rapport

au ministre de /" Education nationale sur la formation des personnels de l"Education nationale,

Paris, Documentation française, 1982.

Pour une

Ecole pluriel le, Paris, Larousse, 1987.

Organiser

des formations, Paris, Hachette éducation, 1991.

Controverses

en éducation, Paris, Hachette éducation, 1993.

Œuvres littéraires

La légende

du Chevalier, inédit, pièce montée en 1943 à la Comédie française puis en 1944, salle Pleyel à Paris. Prix Toirac de l"Académie française (1943).

Cantique d"amour

au Maroc, Paris, Seghers, 1952. La jeunesse et la machine, inédit, poème dramatique joué au stade de Lourdes, 1952. Le jugement d"Œdipe, inédit, 1953.

Le jeu

de l"espérance, inédit, texte monté en enregistrement par Jo Tréhard et animé par des

équipes

de jeunes ruraux, 1954.

Colloque au

chevet d"une basilique, spectacle son et lumière, musique et chœurs de Georges Delerue, monté à Lisieux, 1955.

Poème

sur Abraham, inédit, 1956.

Parole dans Chartres,

poème enregistré dans la cathédrale, 1957.

Lumière

sur le Monde, Oratorio mis en musique par Georges Delerue et présenté sur l"étang de

Berre, 1960.

Le sextuor

d"Orly, inédit, 1961.

Itinéraires, Oratorio

mis en musique par Raymond Depraz et diffusé à partir de 1973 sur les antennes de France musique et France culture, 1962.

Oratorio,

Paris, Epi, 1970.

Odes et

cris, Paris, Epi, 1977.

Naîves ovations,

Paris, 1996.

Ouvrages collectifs

Recueils d"instruments

et de processus d"évaluation formative, Paris, INRP, 1981.

Rapport

de recherche sur les points d"appui de l"enseignant, Paris, INRP, 1985. Les enjeux de la fin du siècle (présentation de René Rémond), DDB, 1986. Ecole et culture en Europe (avec Eric Bouchez), Paris, Savoir-lire, Belin, 1990.

Techniques pour

communiquer (avec Jean A. Legrand et Jean Boniface), Paris, Hachette éducation, 1994. Les polytechniciens dans le siècle, Paris, Dunod, 1994. Louis Massignon et le dialogue des cultures, Cerf, 1996. Retrouver ce titre sur Numilog.com

André de Peretti

érès

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plus de quarante pays. La plupart de ses ouvrages ont connu rapidement un succès considérable : " Près de trois quarts d"un million d"exemplaires d"On becoming a

Person

» (Le développement de la personne) toujours réimprimé ; trois cent mille exemplaires de Freedom to learn ? (Liberté pour apprendre ?) vendus en une di- zaine d"années ; deux cent cinquante mille exemplaires de Carl Rogers on En- counter groups (Les groupes de rencontre) . Sans faire même l"addition des multiples traductions, on peut parler de " best-sellers » à répétition

MÉCONNAISSANCE

ET CONTROVERSES

Et pourtant, constatent ses

présentateurs " ironiquement, alors que Rogers a in- fluencé et continue à influencer les vies de millions d"individus pris en charge dans des cadres professionnels dans le monde entier, le public, ici ou là, ne pourrait même pas reconnaître son nom » Même s"il n"a pas recherché une large popula- rité, il a toujours écrit et parlé pour être accessible au plus grand nombre ; et l"inspi- ration pionnière de ses propos est devenue, avec l"évolution des temps, sous-jacente de nombreuses démarches dans le champ des rapports humains et des orientations institutionnelles. Car " bien des concepts de Rogers (notamment le concept de soi) ont été absorbés dans la psychologie courante, souvent sans la reconnaissance de leur origine. A un large degré, l"impact de Rogers a été indirect. En conséquence, l"ampleur de son impact est difficile à évaluer »

En toute

hypothèse, l"influence, directe ou indirecte de Carl Rogers, aussi bien que son message et son image doivent être dégagés des défauts de perception et de perspective ou des altérations et confusions qui ont pu, à certains moments, brouiller ou restreindre leur qualité. Il s"agit bien de voir sereinement, avec leurs prudentes limites, les suggestives possibilités qu"il a ouvertes, en précurseur, dans des champs multiples : ceux de la psychothérapie, du travail social, de l"éducation et de la for- mation, des institutions, de la gestion des conflits à tous les degrés de l"échelle des relations, ainsi que, plus généralement, de la personne et des sciences humaines.

L"ampleur

et l"extension croissante de ses entreprises et de ses propositions, théoriques et pratiques, devaient naturellement provoquer des contestations. Rogers a été et demeure, dans tous les domaines qu"il a abordés, une personnalité vivement controversée, " a controversial person », comme il le reconnaît dans son Autobio- graphie, en

1967 : " J"ai souvent été ce qu"on appelle un "fauteur de troubles". C"est

que j"ai été impliqué dans toutes sortes de conflits, de batailles professionnelles » Il a connu le sort de tous les pionniers : précisément, par le fait d"avoir été placé la charnière des deux moitiés du XX siècle, en précurseur des décloisonnements 9.

H. Kirschenbaum, Positive Regard, p. 51.

10.

Ibid., p. 65.

11.

B. Thome, op. cit., p. 32.

12.

Ibid., p. 123.

13. H. Kirschenbaum et V. Henderson, op. cit., pp. XIII et XIV. 14.

D.J. Cain; " Celebration, Reflection and Renewal », dans : Person-Centered Review, vol. 5, n° 4, Sage

publications, 1990, p. 358. 15. C. Rogers, Autobiographie, Paris, Epi, 1971, p. 85. Retrouver ce titre sur Numilog.com

généralisés qui allaient préparer le passage des sociétés postindustrielles aux carac-

téristiques du troisième millénaire, après un demi-siècle de virulence guerrière et d"enrégimentement, qu"il importe d"évoquer comme contexte puissamment signi- fiant sur son message même.

IDÉOLOGIES

RADICALES ET DICTATURES

Dans sa première

moitié, en effet, notre siècle a été le théâtre d"un asservisse- ment croissant des individus, neutralisés en masse, sous l"invocation d"entités inexorables (l"Etat ; le Parti ; le Prolétariat ; le Capital ; le Progrès ; la Nation ou la

Patrie).

Il faut bien rappeler, tout d"abord, les nationalismes plus ou moins belli- queux (même en France jusqu"en 1918 !) diabolisant les peuples étrangers, mais aussi le colonialisme dominant. On ne peut oublier, en Europe et en Asie, les conceptions oligarchiques ou élitaires de l"Etat, ayant abouti, par leur dérive, à l"é- mergence tragique des dictatures : au Portugal, en Espagne, en Italie, en Allemagne, au Japon, en URSS et dans les pays de l"Est ou en Chine. On doit y ajouter les sé- grégations ou relégations sexuelles (la femme tenue en dépendance, sans droit de vote le plus souvent).

Couvrant

le tout, il y avait l"emprise d"un scientisme hautain, gouvernant, au nom du Progrès, des logiques coupantes, une pensée par oppositions radicalisées, des jugements catégoriques en tout ou rien. Et, en ces conditions, l"individu n"était souvent plus rien, sinon une unité conforme ou informe, un " homme-masse », disait

Ortega

y Gasset, inséré et enfermé, par l"application d"un " mythe identitaire », dans une

des strates hiérarchisées d"identification, maîtrisant les " révoltes »16, à la mode

indo-aryenne des castes (Hitler ne s"y était pas trompé !). La voix des idéaux per- sonnalistes était étouffée ; les individus étaient dépouillés de leur " moi irrévo- cable » (Ortega y Gasset), et séparés, disjoints les uns des autres, abstraitement classés ». Qu"on ne l"oublie pas ! A tous les niveaux il y avait, en effet, une sorte de cli- vage endémique séparant les élites reconnues (jusqu"aux " apparatchiks » !) et le vulgum pecus : même en France, les enseignements secondaires et supérieurs étaient encore réservés à un petit nombre. L"esprit du temps laissait croire volontiers à la distinction », inéluctable et apparemment définitive, entre des individus (cultivés ou non) réputés supérieurs et d"autres classés comme inférieurs ou ennemis : occi- dentaux et " indigènes », blancs et " colorés », ingénieurs et ouvriers, hommes et femmes, chefs et " assujettis », bourgeois et " prolétaires », mandarins [universi- taires ? scolaires ?] et auditeurs [ou élèves] passifs. On prônait, corrélativement, une seule bonne manière de faire ou de voir : le " One best way » cher à Taylor (en at- tendant la " pensée politiquement correcte » !) ; et il ne pouvait y avoir qu"" un petit nombre d"élus », selon un jansénisme rampant. 16.

Cf. Ortega y Gasset, La révolte des masses, Paris, Stock. Traduit en 1961, p. 19 : " Partout l"homme -

masse

a surgi [...], un type d"homme hâtivement bâti, monté sur quelques pauvres abstractions et qui

pour

cela se retrouve identique d"un bout à l"autre de l"Europe ». Retrouver ce titre sur Numilog.com

Dans ces dispositions, les " différences » et la variété étaient mal considérées,

sinon exclues. Les cloisons, sociales ou intellectuelles, disciplinaires ou culturelles,

étaient bâties

en dur. Même Sartre, quoique philosophe de la liberté existentielle, al- lait jusqu"à saluer " les gigantesques planifications socialistes » et reconnaître " au niveau de l"intérêt individuel [...] la massification des individus en tant que tels », sur le plan " pratico-inerte » Loin de se dégager ou de se révolter, Sartre a long- temps défini sa propre démarche comme " enclavée dans le marxisme lui-même qui l"engendre et la récuse tout à la fois » Ainsi les édifices, sociaux ou psychiques aussi bien qu"économiques et intellec- tuels étaient cimentés par les ferveurs d"un rationalisme abstracteur et réductionniste ainsi que par le mythe identitaire hostile aux différences. Les rigidités, les intransi- geances et les totalitarismes, les haines qu"ils engendraient devaient provoquer des déflagrations de violences inouïes qui allaient en contrepartie les ébranler, puis les fissurer, secousses par secousses, dans les ricochets monstrueux de deux guerres mondiales et des luttes coloniales : amorçant la décolonisation généralisée et, non sans remous ni répressions, de multiples mouvements d"émancipation (notamment pour la " condition » féminine et l"enfance) ou de décloisonnement.

DÉCLOISONNEMENT ET COMPLEXIFICATION DANS

LE SECOND DEMI-SIÈCLE

Le paradoxe des déchaînements de violence brute, au cours du premier demi- siècle, tient dans les conséquences inattendues des résistances ou précautions qu"ils provoquèrent dans le second demi-siècle. La défense contre les attaques aériennes fit, en effet, développer, par réplique, les radars mais surtout des organes de calcul et d"automatisation qui se perfectionnè- rent selon une incroyable explosion technologique : la cybernétique engendra, après la mécanographie, l"informatique (démultipliée et miniaturisée par les microproces- seurs et les micro-ordinateurs), mais aussi la robotique et la bureautique ou la pro- ductique qui allaient alléger, restreindre et menacer l"emploi à son terme.

L"épée

de Damoclès, forgée d"autre part par les armements nucléaires, allait contraindre à la " froideur » les formes de la guerre ; elle rendit alors possibles des explosions » scolaires, universitaires, culturelles dans tous les pays, mais aussi celles des communications, des migrations et des différenciations sociales ou mer- cantiles, imposant la mondialisation des rapports d"interaction entre les individus et les peuples.

L"économie, l"organisation

et la recherche devenaient des continuations de la guerre sous d"autres formes, pour paraphraser Clausewitz. L"obstacle des distances, alibi des morgues et des cloisonnements, se dissolvait devant la quasi-instantanéité des échanges réciproques d"informations et de savoirs, et l"accélération des dépla- cements. 17. J.P. Sartre, Critique de la raison dialectique, Paris, Gallimard, 1960, p. 66. 18.

Ibid., pp. 4 et 263.

19.

Ibid., p. 9. Retrouver ce titre sur Numilog.com

La complexité croissante des relations à tous les niveaux, les effets d"interferti- lisation (conceptuels ou technologiques) et de métissages amplifiés qui en résul- taient se trouvaient en même temps renforcés, potentialisés, par la révolution épis- témologique, qui, préparée dans la première moitié du siècle, était désormais en irrésistible déploiement.

Les conceptions du

monde et les structures sociales pouvaient-elles rester clas- siques, en effet, c"est-à-dire distinctes et claires ou définitives, alors que la Relativité généralisée d"Einstein ne permettait plus de séparer l"espace et le temps, l"énergie et la matière. Il n"était plus question non plus, depuis Max Planck et Louis de Broglie, d"opposer les ondes et les corpuscules, le continu ou le discontinu. Pouvait-on croire encore à avertissait, dès

1953 : " La chose qu"on a toujours nommée particule et qui est en-

core par la force de l"habitude appelée d"un nom de ce genre, n"est [...] certaine- ment pas une entité individuellement identifiable » ? Un autre physicien suren- chérissait : " On est obligé de concevoir l"univers comme un système d"intercon- nexions, comme un système de relations, d"événements, et non pas comme un système d"objets séparés »

Relation,

systémique, complexité, non-séparabilité s"imposaient comme des considérations essentielles à prendre en compte. Il fallait : accepter des contradic- tions non séparables ; renoncer au principe du tiers exclu ; sur le plan scientifique, combiner la rigueur avec l"incertitude ou l"indétermination (Principe d"Heisenberg) ; faire son deuil du rationalisme total (théorème d"indécidabilité ou d"incomplétude irrémédiable de

Profitant

de l"effervescence des connaissances et de ces considérations, la bio- logie allait au surplus s"imposer comme étant " de plus en plus la scène où se reflè- tent avec le plus d"acuité les métaphores et les sensibilités de la pensée contempo- raine. Dans ce rôle elle remplace peu à peu la physique, qui sert de point de référence depuis plus d"un siècle » Biologisation, personnalisation... le neurobio- logiste Francisco Varela insisterait, selon l"expérience des " laboratoires », pour marquer " que notre monde et nos actions sont inséparables » de même qu"il y a une spécification mutuelle des transformations chimiques et des frontières phy- 20. penseur,

Paris, Albin Michel, 1953, p. 23.

21.
B. Nicolescu, Troisième millénaire, n° 2, p. 10. 22.

Cf. B. d"Espagnat et le développement d"un concept de " non-séparabilité » en physique nucléaire, à

propos

de la réalité. Dans : A la recherche du réel, Paris, Gauthier-Villars, 1979, p. 95 : " Un enseigne-

ment majeur de la physique contemporaine fondamentale est - encore une fois - que la séparation spa- tiale

des objets est elle aussi en partie, un mode de notre sensibilité ». Ibid., p. 46 : " La distance n"est pas

de

façon intrinsèque, entre tel et tel élément de la réalité indépendante. C"est nous qui la mettons, d"une

certaine

manière... » Cf. du même auteur, Une incertaine réalité, Paris, Gauthier-Villars, 1985, pp. 111 et

239.
23.

1958), p.

143 : " On peut démontrer rigoureusement que dans tout système formel consistant contenant

une

théorie des nombres finitaires relativement développée, il existe des propositions arithmétiques indé-

cidables et

que, de plus, la consistance d"un tel système ne saurait être démontrée à l"intérieur de ce sys-

tème 24.
F. Varela, Autonomie et connaissance, Paris, Le Seuil, 1989, p. 14. 25.

Ibid., p. 224. Retrouver ce titre sur Numilog.com

inespérée auprès de Menahem Begin, au nom de l"hospitalité sacrée d"Abraham : et c"est la paix de Camp David, patronnée par le président Carter (admirateur de Carl

Rogers),

mais aussi marquée par l"assassinat de Sadate en 1981. Andrei Sakharov défend magnifiquement, en URSS même, les droits de l"Homme jusqu"à sa mort en 1989,
facilitant l"évolution décisive de Gorbatchev, au-delà de la " glasnost » et de la " perestroïka ». En Afrique du Sud, après une trentaine d"années d"emprisonne- ment Nelson Mandela est libéré par le président De Klerk en 1990 et il abolit avec lui l"Apartheid. Shimon Pérès, pour Israël et Yasser Arafat, pour les Palestiniens, préparent en Suède des accords de paix qui sont signés par Yitzak Rabin, à nouveau

à Camp David, en

1994 : accords consacrés par le prix Nobel de la Paix pour ces

trois personnes, mais aussi endeuillés par l"assassinat de Rabin. Si provisoires ou énigmatiques qu"ils soient, de tels dénouements effectifs à des conflits ou durcissements apparemment insolubles, au Moyen-Orient, en Afrique du Sud, en Russie et dans les pays de l"Est, ont déjoué de façon humiliante les prévi- sions pessimistes ou fixistes des politologues et des experts de tous niveaux. Mais ils rendent justice, sinon à un sens " prophétique » chez Carl Rogers, du moins à son

écoute

sensible des aspirations sous-jacentes dans les individus et les peuples, et à sa confiance méthodique dans l"intervention décisive d"audaces individuelles et de rencontres interpersonnelles, faisant des trouées au-delà des masques ou des trivia- lités.

Rogers

a pu connaître aux Etats-Unis, entre autres, l"action exemplaire de

Martin

Luther King. Mais il ne lui a pas été donné de connaître, en confirmation de ses vues, de nos jours mêmes, l"ampleur de mouvements efficaces, débordant les institutions et les syndicats, et s"effectuant à partir de décisions prises de façon pu- rement individuelle mais en convergence ; en France (contre des dérèglementations), en Belgique (contre des complicités politiques à des crimes pédophiliques), en

Serbie (contre l"annulation inique

de résultats électoraux). Il n"a pu voir le déve- loppement d"engagements individuels, souvent héroïques, au service des personnes en péril, dans des organisations non gouvernementales.

Aurait-il deviné

qu"en France, où il n"avait pas connu un accueil aimable, une loi d"orientation sur l"éducation, le 10 juillet 1989, placerait, selon une " inversion copernicienne » l"élève et l"étudiant au centre des institutions scolaires et uni- versitaires : " Le service public de l"éducation est conçu et organisé en fonction des

élèves

et des étudiants. Il contribue à l"égalité des chances [...]. Les élèves et les

étudiants élaborent

leur projet d"orientation scolaire, universitaire et professionnelle en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités, avec l"aide des parents, des en-quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26